Philippe Ballard, député Rassemblement national de l'Oise, à propos du discours d'Emmanuel Macron ce mercredi soir : «A l'arrivée, il y a une crise politique au sein de la majorité et, pour nous, c'est une victoire idéologique».
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00:00 C'est quand même une crise, parce que vous avez un ministre qui démissionne,
00:03 il y en a un deuxième, celui du logement aujourd'hui, qui ne s'est pas rendu à certains rendez-vous.
00:07 Alors on nous dit que c'est...
00:08 Il y a un avis de recherche sur le ministre du logement.
00:10 Il ne voulait pas être embêté par des questions liées à ce vote hier à l'Assemblée nationale.
00:14 Quand on en est là, c'est un gouvernement qui tangue un peu.
00:16 25 % des députés de la majorité ont manqué à la paix hier.
00:20 Soit ils se sont abstenus, soit ils ont voté contre.
00:23 Mais ce n'est pas un problème pour le chef de l'État.
00:25 Mais ce n'est pas un problème pour le chef de l'État.
00:26 Ce n'est pas une crise, mais il a l'habitude d'être dans la com' du lundi au dimanche, matin, midi et soir,
00:32 de balayer tout d'un revers demain.
00:34 Il faut se souvenir quand même qu'Emmanuel Macron avait dit en 2017
00:37 « Moi, je vais être élu et je vais rabaisser le rassemblement national à 5 ou 10 %, »
00:42 Bon, on voit où on en est.
00:44 Donc là, c'est une victoire idéologique.
00:46 Marine Le Pen l'a dit, Jordan Bardella l'a redit.
00:50 Vous pouvez parler de hold-up, mais quand on regarde quand même la philosophie générale de ce texte...
00:56 Alors, on l'a voté.
00:57 Je ne crois pas du tout, mais on en discutera.
00:58 On va peut-être revenir sur les détails, notamment ces régularisations,
01:02 parce qu'évidemment, on nous en parle beaucoup.
01:04 Mais enfin, le texte a énormément changé en CMP à ce propos.
01:08 Et c'est fondamental, puisqu'on ne pourra plus être régularisé si on a un casier judiciaire.
01:12 Parce qu'on est quand même dans un pays où avant, on pouvait être régularisé
01:15 en ayant fait de la prison avec un casier judiciaire.
01:17 Ça, maintenant, c'est stop.
01:18 Et puis, on laisse la main au préfet.
01:20 Et surtout, il n'y a pas de droit opposable.
01:21 C'est-à-dire que si c'est non, ça sera non.
01:23 Il faudra repartir.
01:24 C'est du moins ce que l'on peut souhaiter.
01:26 Donc, à l'arrivée, il y a une crise politique au sein de la majorité.
01:29 Et pour nous, c'est une victoire idéologique.
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