Le journaliste passé par Canal Plus, franceinfo ou BFMTV s’apprête à animer « Bonjour ! » à partir du 8 janvier de 7h à 9h30
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00:00 On connaît bien à France Info votre invité média, Céline Baydarcourt, puisqu'il y a présenté la matinale, le temps d'une saison 2017-2018.
00:07 Il va retrouver les réveils en pleine nuit à partir du mois de janvier sur TF1.
00:11 Bonjour Bruce Toussaint.
00:12 Bonjour.
00:13 Alors je ne sais pas si on doit vous remercier finalement parce que vous allez faire de l'ombre à notre propre matinale, c'est pas très sympa.
00:18 D'autant que quand vous êtes parti de France Info, vous aviez expliqué que vous ne vouliez plus vous lever aussitôt.
00:24 Expliquez-moi ce qui s'est passé. On vous demande des comptes.
00:27 J'étais sincère à l'époque. J'avais tout imaginé.
00:31 Je pensais en ayant fait 10 ans de matinale avoir à peu près exploré toutes les affres,
00:37 mais aussi les bonheurs de cette tranche si difficile mais si prestigieuse.
00:42 Je n'imaginais pas que TF1 envisagerait un jour de lancer à son tour une matinale.
00:49 Et lorsque cette proposition m'a été faite, j'ai balayé toutes mes déclarations passées.
00:55 C'est parce que c'est TF1 ?
00:57 Oui, bien sûr.
00:58 On ne dit pas non à TF1 ?
00:59 Oui, parce que c'est la première chaîne de France, parce que c'est un projet extrêmement ambitieux,
01:03 des moyens considérables qui sont mis en œuvre.
01:07 Pas seulement des moyens financiers, des moyens humains, un enjeu, une ambition.
01:12 Et à un moment, bon, oui, on peut toujours dire non.
01:15 Personne ne m'a forcé. Au contraire, j'ai été tout à fait libre de mon choix, mais j'ai été convaincu immédiatement.
01:20 Mais vous aviez une envie d'ailleurs avant la proposition de TF1 ou c'est vraiment l'occasion qui a fait de la ronde ?
01:25 Non, d'autant plus qu'on était en cours de saison.
01:30 Un mois après la rentrée sur BFM Brusses.
01:33 Voilà, j'étais parti pour accomplir toute la saison.
01:35 Il peut y avoir des contacts entre chaînes et journalistes plutôt au printemps.
01:42 Au début de l'automne, c'est plus rare.
01:44 C'est ça.
01:45 Voilà, donc ça m'a énormément surpris.
01:46 Ça a surpris tout le monde. Alors c'est un challenge parce qu'il y a déjà une matinale qui cartonne sur France 2, Télématin.
01:52 Il y a aussi celle de BFM. Dans une moindre mesure, C News, LCI, France Info.
01:56 Vous pensez vraiment qu'il y a une place pour TF1 sur ce créneau ?
01:59 Bien sûr, bien sûr. Il y a toujours de la place. On pourrait même, pourquoi pas, en créer deux autres, trois autres.
02:05 Il n'y a pas de raison. Il n'y a pas de limite au nombre de matinales.
02:10 Ce qui est important, c'est l'offre éditoriale. C'est essayer de se distinguer autant que possible.
02:16 La matinale de France Info que vous présentez n'est pas la même que celle d'autres stations.
02:23 Chacun a son identité, son ADN. Donc on va créer ça. On va créer une offre, un ADN.
02:27 On va créer une possibilité pour les téléspectateurs d'avoir un nouveau choix. C'est formidable.
02:33 On va créer une offre avec des chroniqueurs, des journaux, 17 chroniqueurs qui vont parler de bien-être, de voyage, d'histoire, de patrimoine, de politique.
02:42 Ça, finalement, ça se fait ailleurs. Vous, votre différence à TF1, ce sera le prisme régional.
02:48 C'est là-dessus que vous allez miser et faire la différence peut-être ?
02:50 Oui, parce que c'est l'un des points forts de cette rédaction. Des bureaux régionaux qui sont très présents,
02:56 qu'on voit beaucoup notamment dans le journal de 13h. Et on va d'ailleurs s'appuyer sur ce réseau de correspondants qu'on a même renforcé
03:05 en embauchant une vingtaine de personnes pour être dès le matin entre 7h et 9h30 à partir du 8 janvier en direct,
03:11 non seulement dans les journaux qui seront présentés par Garence, par Digon, mais aussi tout au long de cette tranche
03:17 pour parler culture, pour parler loisirs, pour parler patrimoine.
03:23 Ça va être les mêmes sujets que pour le 13h ?
03:26 Pourquoi pas ? Chacun, le 13h, va garder son précaré, son identité. Mais nous aussi, on a l'intention d'être chaque jour,
03:35 d'ouvrir des fenêtres en région, de ne pas faire une émission parisienne, trop parisienne.
03:40 Mais quand même, en cas de grosse actu nationale, vous faites quoi ? Vous passez en édition spéciale ?
03:45 Absolument, absolument. C'est une émission qui est proposée par la direction de l'information.
03:50 Thierry Tuilier est au commande, le big boss de cette matinale.
03:54 On va pouvoir s'appuyer sur toute la rédaction de TF1 à chaque grand événement.
03:58 Et évidemment, on cassera et on fera une matinale spéciale lorsque l'actualité l'exigera.
04:04 Et puis, il y a l'ambiance aussi que vous voulez créer, Bruce Toussaint, déjà avec le plateau qu'on a pu visiter hier,
04:10 nous la presse, vous l'avez ouvert. Donc c'est très cosy, c'est comme un appartement.
04:13 Et puis, l'ambiance entre chroniqueurs, il y a une bande. Comment ça se passe entre vous ? Vous connaissiez ?
04:19 J'en connais certains, d'autres je les découvre et je suis ravi de les découvrir.
04:23 L'idée est en effet de créer une sorte d'alchimie, pas seulement une succession de chroniqueurs à l'antenne,
04:29 mais de gens qui auront un avis parce qu'ils sont citoyens, journalistes, pères, mères, maris, etc.
04:36 Ce n'est pas vous qui les avez choisis, les chroniqueurs ? Vous n'avez pas créé votre bande ?
04:40 Bien sûr que si, bien sûr que si. J'ai participé au choix. Mais c'était un choix collégial qui s'est fait avec Thierry Tuilier, je l'ai cité.
04:46 Mais aussi Antoine Guélot qui sera le producteur éditorial de cette émission. J'ai assisté à tous les castings.
04:50 Et à la fin, on a mis toutes ces candidatures sur la table et on a choisi une quinzaine, un peu plus de noms.
04:58 Mais j'ai eu la chance d'être associé à tous les choix de cette matinale.
05:02 Est-ce que vous avez, Bruce Toussaint, dans un coin de votre tête, l'envie, l'espoir, le rêve qu'on vous propose un jour ?
05:08 Le 13h ou le 20h de TF1 ?
05:10 Pas du tout. Mais alors pas du tout. Je crois que je suis beaucoup plus à l'aise dans l'exercice qui m'est proposé,
05:16 qui est une tranche plus large, plus longue, de deux heures et demie, qui est plus un talk d'infos.
05:24 Je ne crois pas être fait pour cet exercice.
05:27 Vous avez un plan de carrière ? On n'a pas l'impression.
05:30 Si c'est un plan, c'est un drôle de plan.
05:33 C'est ça !
05:34 C'est un plan un peu miscordu.
05:37 Non, non, heureusement. Mon Dieu, quel horreur ! Pas un plan de carrière.
05:42 Vous attendez un texto de "Bonne chance" de Marc-Olivier Faugiel, le directeur de BFMTV, que vous avez quitté ?
05:50 J'ai eu jusqu'au bout de très bonnes relations avec Marc-Olivier, même si nos relations forcément se sont un peu tendues au moment de l'annonce de mon départ.
05:58 Ça crée une rupture et un mauvais timing. Je le sais, je lui ai dit à quel point j'en étais désolé.
06:04 Malheureusement, je n'avais pas d'autre choix, mais il a été avec moi super jusqu'au bout.
06:08 Reposez-vous bien. Il vous reste trois semaines de vie sociale, puis après c'est vie de moine, Bruce Toussaint.
06:13 Absolument, absolument. Je reprendrai mes bonnes vieilles habitudes. Merci beaucoup.
06:19 Merci à vous, Bruce Toussaint.
06:20 La matinale de TF1 "Bonjour, c'est comme ça qu'elle s'appelle" avec Bruce Toussaint sera lancée le 8 janvier à 7h sur TF1.
06:27 Merci à tous les deux.