Pour que personne ne soit complètement seul à Noël.
Noël est souvent l'occasion pour beaucoup d'associations caritatives d'organiser de petits évènements festifs à destination de celles et ceux qui sont dans le besoin, ou qui n'ont personne avec qui partager ce moment de retrouvailles.
Parmi ces associations, la Fondation de France, qui chaque année, organise partout dans le pays des "réveillons de la solidarité".
Une quinzaine auront lieu dans la région méditérranéenne, dont 3 à Montpellier et un à Ganges.
Il s'agit de dîners, de distributions de cadeaux ou encore d'ateliers de cuisine.
On en parle ce matin avec la déléguée régionale de la Fondation de France en Méditérranée, Anais Jacoby.
Noël est souvent l'occasion pour beaucoup d'associations caritatives d'organiser de petits évènements festifs à destination de celles et ceux qui sont dans le besoin, ou qui n'ont personne avec qui partager ce moment de retrouvailles.
Parmi ces associations, la Fondation de France, qui chaque année, organise partout dans le pays des "réveillons de la solidarité".
Une quinzaine auront lieu dans la région méditérranéenne, dont 3 à Montpellier et un à Ganges.
Il s'agit de dîners, de distributions de cadeaux ou encore d'ateliers de cuisine.
On en parle ce matin avec la déléguée régionale de la Fondation de France en Méditérranée, Anais Jacoby.
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00:00 Noël est souvent l'occasion pour beaucoup d'associations caritatives d'organiser de petits événements festifs
00:05 à destination de celles et ceux qui sont dans le besoin ou qui n'ont personne avec qui partager ce moment de retrouvailles.
00:12 Et parmi ces associations, la Fondation de France qui, chaque année, organise les Réveillons de la Solidarité.
00:18 Pour en parler avec nous, Guillaume Roland, ce matin, c'est Anaïs Jacobi. Bonjour, Madame Jacobi.
00:22 Bonjour.
00:23 Anaïs Jacobi, vous êtes déléguée régionale de la Fondation de France pour tout l'arc méditerranéen.
00:28 Vous nous arrivez de Marseille ce matin.
00:30 Tout à fait.
00:31 Et vous allez en profiter pour aller voir les gens de la Fondation, de l'Hérault, parce qu'il y a aussi, j'imagine, des gens qui travaillent dans l'Hérault.
00:38 Merci d'être venu ce matin. On va parler de ces Réveillons de la Solidarité.
00:43 C'est pas que vous organisez, mais que vous soutenez, puisqu'en fait, là, on va le rappeler à ceux qui nous écoutent,
00:49 la Fondation de France ne fait pas de l'opérationnel, mais soutient un certain nombre d'initiatives.
00:55 Tout à fait, effectivement. Depuis plus de 20 ans, la Fondation de France se mobilise pour offrir des moments de convivialité
01:01 à ceux qui en sont privés toute l'année. Et on le sait, on le vit. Noël, c'est une période très particulière.
01:05 Les gens se sentent seuls. On dit, je crois qu'un Français sur cinq se dit se sentir seul dans cette période de Noël à la Fondation de France.
01:13 Ce qui est beaucoup, hein ?
01:14 Ce qui est énorme. Ce qui est énorme. Et à la Fondation de France, effectivement, on a voulu agir pour ces personnes-là.
01:20 Et on a trouvé que le moment de Noël était important. Donc, les Réveillons de la Solidarité, c'est une manière pour nous de soutenir les associations
01:28 qui organisent des événements de proximité conçus avec et pour les personnes isolées qui, le temps d'une soirée, vont sortir de leur isolement.
01:36 Alors, je crois que vous en organisez une quinzaine au total sur tout l'arc méditerranéen.
01:41 Tout à fait.
01:42 Un peu partout, pas que dans le groupe.
01:43 Non, non. C'est plus de 200 projets qui sont soutenus dans toute la France.
01:47 En France, oui.
01:48 Quinze, effectivement, sur le bassin méditerranéen et quatre dans les Rôds, dont je peux vous parler si vous le souhaitez.
01:53 On va en parler.
01:54 Très bien.
01:55 Il y a beaucoup d'associations en France qui organisent ce type de manifestation à l'occasion de Noël.
02:01 Il y a, bon, j'y mets les restos du cœur, j'imagine, Secours Populaire, Secours Catholique.
02:05 Est-ce que, vous, dans l'esprit, c'est différent ou finalement l'idée, c'est quand même de faire en sorte qu'effectivement,
02:11 un certain nombre de gens ne passent pas Noël seuls ? C'est la même chose, il n'y a pas de différence.
02:14 C'est la même chose. L'intérêt général est un bien commun.
02:17 Et je peux vous garantir que nous ne sommes pas de trop pour aider ces personnes qui sont dans le besoin.
02:21 Donc, effectivement, nous travaillons tous ensemble en complémentarité.
02:24 Et l'idée, c'est de laisser personne seule dans ces moments-là.
02:27 Alors, il y a quatre réveillons de ce type ou quatre initiatives de ce type qui sont organisées dans les Rôds par le biais d'associations.
02:35 L'association, je crois, La Bougeotte, par exemple, à Gange.
02:38 La Bougeotte à Gange, tout à fait, qui, elle, a organisé, c'était samedi dernier et c'était un franc succès,
02:43 une veillée populaire, justement, avec des moments culturels, artistiques.
02:48 L'idée, c'est ça, c'est d'avoir un moment simple de partage et de convivialité.
02:53 Sur Montpellier, trois réveillons de la solidarité. Est-ce que vous pouvez nous en dire un petit peu plus ?
02:57 Bien sûr. Alors, le premier a été organisé par une association qui s'appelle La Cloche,
03:01 qui a organisé à la fois des maraudes dans la démarche d'aller vers les personnes qui sont seules,
03:06 et également une soirée conviviale. Dans les maraudes, moi, j'ai été particulièrement touchée, par exemple,
03:10 par un projet où les lycéens de Montpellier et les collégiens, pardon, je crois que c'était des collégiens,
03:14 ont écrit des lettres. Et justement, l'association La Cloche a pu remettre ces lettres,
03:18 écrites par des collégiens ou personnes à la rue.
03:20 Il y avait quoi dans ces lettres ?
03:21 Alors, je ne les ai pas encore lues, puisqu'elles vont être remises prochainement,
03:25 mais livres aux collégiens, justement, d'écrire ce qu'ils avaient envie.
03:29 Mais c'était important, je crois, pour cette association de sensibiliser aussi les collégiens,
03:34 au fait de dire qu'il y a des gens qui n'ont pas la chance d'avoir un toit sur la tête,
03:38 qui parfois dorment dehors ou sont tout seuls et ne vont pas passer les fêtes en famille.
03:41 Donc, c'était aussi l'idée de créer des liens, de rassembler les gens.
03:45 D'autres initiatives sur Montpellier ?
03:48 Tout à fait.
03:49 Il y en a deux autres, je crois.
03:50 Deux autres, tout à fait. On a un centre d'accueil des demandeurs d'asile, par exemple, à Montpellier,
03:54 qui a décidé d'organiser un repas partagé.
03:56 Parce que dans les centres de demandeurs d'asile, vous avez des gens qui viennent du monde entier.
03:59 Et donc, l'idée, c'était autour d'un repas, justement, que chacun...
04:02 Alors, c'est des petites initiatives, mais que chacun puisse cuisiner.
04:05 Les plates sont payées et qu'ensuite, ça puisse être partagé.
04:08 Voilà, ça, c'était pour le centre de demandeurs d'asile.
04:10 Et puis, on a une association aussi qui s'appelle "Vivre ensemble" dans le quartier des Sévènes.
04:14 Un quartier assez malheureusement connu à Montpellier.
04:18 Mais où là, l'idée, c'était d'un repas participatif entre les habitants, justement, de ce quartier.
04:23 Et c'est la troisième fois que l'association réalise justement ce repas participatif.
04:28 Et c'est important pour nous de les soutenir dans cette démarche.
04:31 - Quel est, alors... Bon, c'est divers et variés, j'imagine,
04:34 mais est-ce que c'est toujours un peu le même profil de personnes qui participent à ces réveillons de la solidarité ?
04:40 - Vous avez raison.
04:41 - Quel est ce profil aujourd'hui ? On a une petite idée, mais...
04:44 - Oui, aujourd'hui, effectivement, on a beaucoup de jeunes, 18 à 25 ans notamment,
04:50 de femmes seules aussi, avec enfants.
04:53 Et puis, depuis quelques temps, on en parle beaucoup dans les médias,
04:55 mais les étudiants aussi, qui ont des difficultés finalement à vivre.
04:59 - Et qui sont seuls aussi pour Noël ?
05:02 - Ça peut arriver, ça peut arriver, mais effectivement...
05:04 - C'était pas le cas il y a quelques années.
05:06 - C'était moins le cas. L'isolement, effectivement, devient de plus en plus prégnant,
05:11 et peut toucher tout le monde.
05:13 Vous savez, il suffit d'un accident de vie, parfois, pour que tout se passe, malheureusement.
05:19 - Oui. La Fondation de France soutient toutes ces associations,
05:23 donc on le disait, 200 Réveillons de la Solidarité qui sont soutenus cette année par votre organisation.
05:30 La Fondation de France, qui ne fait pas que des Réveillons de la Solidarité, loin de là.
05:35 On l'a vu à travers le séisme au Maroc aussi.
05:37 - Oui, absolument.
05:38 - Vous avez été très...
05:39 - Nous nous sommes mobilisés, effectivement, pour venir en aide aux populations,
05:42 et pour soutenir les associations locales, puisque c'est là notre métier,
05:45 c'est-à-dire que nous collectons grâce à la générosité de nos donateurs,
05:49 et ensuite nous pouvons transformer toutes les envies d'agir au service de l'intérêt général,
05:53 pour les transformer en actions concrètes.
05:55 - Encore une fois, vous n'êtes pas dans l'opération...
05:57 - Non, tout à fait. Et pour ce faire, justement, on s'appuie sur les acteurs de terrain,
06:01 des associations, mais pas qu'eux, qui eux connaissent le terrain et qui peuvent agir, voilà.
06:05 Et donc nous, nous donnons le petit coup de pouce, qui va permettre financièrement de réaliser un projet.
06:10 Donc c'est ce qu'on a fait au Maroc, et c'est ce qu'on est encore en train de faire,
06:13 mais c'est ce qu'on fait aussi au National, en France,
06:15 et dans tous les domaines d'activité, de la recherche médicale, à la lutte contre la précarité,
06:19 à la préservation de l'environnement, voilà, c'est là la plus-value de notre fondation.
06:23 - Oui, le Maroc, on n'en parle pas du tout aujourd'hui, de ce séisme.
06:26 - Malheureusement, une actualité, on chasse une autre.
06:28 - Malheureusement, mais c'est l'occasion aussi d'en parler ce matin,
06:30 le bilan que vous faites de votre intervention au niveau du Maroc, il est plutôt...
06:33 - La générosité a été immense, et nous avons pu soutenir effectivement beaucoup d'associations
06:38 dans les projets de reconstruction, notamment d'éducation,
06:41 auprès des enfants, pour les écoles, etc. Tout ça est en cours aujourd'hui.
06:44 - L'Ukraine aussi ?
06:46 - L'Ukraine, effectivement, nous y avons...
06:48 - Parce que tous ces conflits, enfin tous ces conflits, le Maroc n'est pas un conflit,
06:51 mais le conflit ukrainien, c'est pareil, on en parle beaucoup moins maintenant,
06:55 évidemment, avec ce qui se passe en Israël, mais vous, vous êtes toujours aussi
06:58 à la Fondation de France, à la manœuvre.
07:00 - Effectivement, il est très important pour nous de pouvoir soutenir les associations locales,
07:04 quand on peut le faire, quand on a aussi les associations locales,
07:07 puisque l'idée c'est aussi de s'appuyer sur notre réseau,
07:10 donc effectivement, en Ukraine, nous avons pu contribuer à aider les populations.
07:15 - Pour vous rentrer en contact avec vous, pour faire un don, tout simplement,
07:20 autant appeler les choses par leur nom, c'est très simple,
07:25 tous les dons sont les bienvenus, j'imagine ?
07:27 - Oui, la générosité des Français est importante pour pouvoir nous aider
07:31 à réaliser nos actions, et donc vous pouvez consulter le site internet
07:35 de la Fondation de France.
07:36 - Et il n'y a pas de petits dons ?
07:38 - Il n'y a aucun petit don.
07:40 - Les Français sont toujours aussi généreux aujourd'hui,
07:42 parce qu'on dit avec l'inflation ?
07:44 C'était la crainte, par exemple, de la FM Téléthon sur le dernier Téléthon,
07:48 or le bilan est quand même très bon,
07:52 c'est surprenant de voir que finalement, les Français sont toujours aussi généreux
07:56 et donnent toujours autant, malgré les difficultés du moment ?
07:58 - Je vous le confirme, moi j'ai pris mon poste il y a deux mois,
08:01 et je me posais cette question justement, je me disais, mais qui donne ?
08:04 Quels sont les donateurs ? Et effectivement, moi j'ai été extrêmement touchée
08:07 dans les rencontres que j'ai pu faire dans ma prise de poste,
08:10 de constater que la philanthropie finalement, c'est le sentiment d'avoir envie
08:14 de venir en aide auprès des autres,
08:17 elle concerne tout le monde, effectivement, j'ai rencontré des gens
08:19 qui n'avaient pas beaucoup de revenus, puis des gens qui avaient beaucoup de revenus,
08:22 mais effectivement, tous ont fait un don à la Fondation de France
08:25 et nous ont permis d'agir auprès des personnes qui en ont besoin.
08:28 - Merci Anaïs Jacobi, déléguée régionale de la Fondation de France
08:32 pour la Méditerranée, on va dire.
08:34 - Méditerranée, vous avez raison.
08:36 d'être revenu dans le...