• il y a 2 ans

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00:00 Donc on vous demande si vous étiez bon en maths quand vous étiez à l'école, au collège, au lycée.
00:05 On vous pose la question parce qu'on n'arrête pas de nous dire que le niveau de maths des Français est en baisse.
00:11 Avec ce rapport PISA qui étudie le niveau des élèves en maths et en français à travers le monde,
00:19 85 pays qui sont concernés, et on nous dit en gros que la France est de moins en moins bonne.
00:23 On veut savoir donc quels sont vos souvenirs.
00:27 Et si ça vous sert, les maths, aujourd'hui encore en 2023, on va essayer de s'améliorer en tout cas.
00:32 Et puis on sera avec notre invité Adnor, il est professeur de maths et également formateur de profs dans toute la Côte d'Or.
00:38 Bonjour Frédéric Méthain.
00:40 Bonjour Adnor.
00:40 Alors vous quand vous étiez gamin, les maths c'était votre tasse de thé ou pas du tout ?
00:44 Bien sûr, j'aimais beaucoup ça.
00:46 C'est l'époque de la deuxième vague des maths modernes.
00:50 Et je m'amusais beaucoup avec les concepts mathématiques, les diagrammes en patate.
00:56 Les relations entre les petites croix, c'était un jeu.
01:00 Oui voilà, c'était un jeu pour vous.
01:02 Qu'est-ce qui vous a donné le goût quand vous étiez tout petit, très vite vous avez eu cette appétence ?
01:07 C'est difficile à dire, j'ai bien aimé, mais j'aimais un petit peu toutes les disciplines scolaires.
01:11 J'étais peut-être pas très bon en sport, mais j'aimais bien toutes les disciplines scolaires.
01:15 Et je sais pas, des bons instits sans doute, des profs de maths assez exceptionnels,
01:21 depuis la 6ème jusqu'à la terminale.
01:23 Ça aussi c'est important.
01:24 Oui, les relations, les liens avec des êtres humains.
01:27 Et on va en reparler en effet.
01:28 Ah bah tiens, puisqu'on parle des êtres humains, est-ce que vous aviez des bons profs ?
01:31 Ou est-ce que vous vous souvenez de vos profs de maths particulièrement ?
01:34 Quels souvenirs vous avez de ces cours que vous aviez au collège, au lycée, à l'école même ?
01:40 Venez nous en parler maintenant, venez nous dire si vous étiez bons ou pas en maths.
01:44 0380 42 15 15 et on continue la conversation avec vous bien sûr, dans la suite de votre 6/9.
01:52 Ici Matin, revient dans un instant.
01:56 Vendredi, le rendez-vous découverte des pépites musicales de votre région, c'est dans Studio 3.
02:03 Studio 3, le vendredi matin à 9h35 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
02:12 et à tout moment sur la plateforme France.tv
02:24 Mathématiques, on y va ! Sortez vos cahiers, c'est en direct, c'est sur France Bleu Bourgogne, bienvenue.
02:29 On est toujours avec notre invité, bien sûr, professeur de maths, formateur de profs,
02:35 dans toute la Côte d'Or, pour parler justement de ce sujet ce matin, donc les mathématiques.
02:40 Alors Frédéric, Matin, vous qui êtes au contact des élèves, au contact des profs aussi,
02:44 vous avez remarqué que les jeunes sont de plus en plus mauvais en maths, c'est une réalité aujourd'hui en France ?
02:50 Je ne peux pas dire ça, c'est très compliqué quand on prend des moyennes statistiques de savoir si le niveau moyen baisse,
02:56 mais est-ce que les élèves eux-mêmes baissent, c'est peut-être pas si simple que ça.
02:59 Il y a toujours de bons élèves, même s'ils sont moins nombreux maintenant.
03:02 Le rapport PISA montre que le confinement a été assez catastrophique dans l'ensemble des pays de l'OCDE,
03:08 mais ça ne veut pas dire pour autant qu'on est chuté et que les élèves ne sachent plus rien.
03:13 On met quelques exemples en évidence, par exemple, combien est-il de quart d'heure dans trois quart d'heure,
03:17 et le fait que les élèves de quatrième ne savent pas répondre à cette question.
03:21 Ça, ça vous inquiète en tant que prof, en tant qu'historien ?
03:24 Alors, si vous voulez, il y a plusieurs choses.
03:26 Le fait que c'est une erreur assez typique qu'on trouve depuis des dizaines d'années parmi nos élèves.
03:31 Peut-être qu'il y a de plus en plus de jeunes qui la font, mais elle existe depuis longtemps déjà.
03:36 On redécouvre un peu l'eau chaude à travers ces questions emblématiques.
03:40 Mais, à propos de PISA, il faudrait vérifier ce que mesure vraiment PISA, et si c'est vraiment adapté à nos élèves.
03:48 Et alors justement, pourquoi on accorde autant d'importance aujourd'hui aux mathématiques aux Français,
03:53 et peut-être un peu moins aux arts plastiques ?
03:55 Eh bien écoutez, franchement, je ne saurais pas vous le dire.
03:59 Ce sont des disciplines fondamentales, on sait bien, et vous le savez en tant que journaliste,
04:02 qu'il faut maîtriser le français pour la communication,
04:05 et on a donné aux mathématiques la place de formation de l'esprit.
04:09 Donc, pour les raisonnements, pour toutes ces choses-là,
04:12 c'est la raison pour laquelle les mathématiques ont une place fondamentale dans l'enseignement.
04:16 Et un élève qui sera bon en mathématiques, est-ce qu'il aura plus de chances de s'en sortir qu'un élève moins bon,
04:23 ou plus en difficulté en tout cas ?
04:25 C'est ce que disent les statistiques, mais ça dépend ce que vous appelez s'en sortir aussi.
04:28 Il y a trois minutes, j'avais une conversation avec vous,
04:33 qui disiez que vous n'étiez pas très doué pour les mathématiques,
04:36 et je vois que ça ne vous a pas empêché de réussir.
04:38 On peut s'en sortir aujourd'hui, même si son enfant n'a pas forcément de résultats à la hauteur pour un professeur aujourd'hui en mathématiques.
04:48 Exactement, il faut dédramatiser les mathématiques aussi, c'est important, c'est une discipline difficile,
04:52 il faut travailler, c'est peut-être ce qui est difficile maintenant pour certains jeunes qui ont énormément de distraction à part l'école.
04:59 Mais, vous savez, notre ministre met en avant les mathématiques de Singapour,
05:03 mais elles sont extrêmement angoissantes, le système Singapourien est très angoissant pour les jeunes,
05:08 qui travaillent sans arrêt pour arriver dans les premiers, pour être dans les meilleures classes, etc.
05:12 Je ne donnerais pas la situation...
05:15 En Asie, on cherche à faire peut-être plus des bêtes de compétition,
05:18 ce n'est peut-être pas forcément la meilleure des idées.
05:21 Il n'est pas sûr que ce soit des gens qui soient très heureux dans la vie ensuite,
05:23 ou bien de bons citoyens de leur république respective.
05:26 Alors Frédéric, en partier de la rentrée de septembre prochain,
05:28 le ministère de l'Éducation va mettre justement en place des groupes de niveau en sixième et en cinquième,
05:33 notamment pour les maths, à l'arrivée au collège.
05:36 On sait que c'est une période charnière, vous pensez que c'est une bonne idée ça ?
05:39 C'est compliqué aussi, c'est pareil, j'ai du mal à avoir une réponse franche, je suis désolé.
05:43 J'ai une petite anecdote, j'ai commencé à travailler au collège Saint-Joseph à Dijon,
05:48 maintenant je suis dans le public, mais j'étais à l'époque dans ce collège qui était vraiment très sympa.
05:52 Et l'année 84, c'est l'année où les groupes de niveau ont été abandonnés au collège Saint-Joseph,
05:58 vous voyez il y a 40 ans.
05:59 On les remet donc aujourd'hui ?
06:01 Oui, parce qu'à l'époque l'expérimentation avait montré que ce n'était pas bénéfique pour les élèves.
06:05 Donc on est bien sûr, 40 ans plus tard, il faudrait essayer, on dira dans trois ans si c'était bénéfique ou pas.
06:10 Le Bourguignon qui vous parle ce matin sur France Bleu et France 3,
06:13 c'est Frédéric Mettin, il est prof de maths et formateur de prof en Côte d'Or.
06:16 Frédéric Mettin, juste avant de vous accueillir dans le journal de 7h30,
06:19 on a entendu un reportage sur l'atelier maths du collège du Claude Pouilly à Dijon,
06:23 où on apprend les maths en s'amusant, on fait de la géométrie avec des cubes,
06:27 on fait des tables de multiplication de façon un peu moins réglementaire que 6 x 5, 5 x 8, etc.
06:33 Ça aussi c'est une bonne initiative.
06:36 Et puis vous savez, je dirais même qu'on s'amuse en apprenant des maths.
06:39 C'est peut-être ce qui manque à certains cours habituels,
06:42 dans lesquels les enseignants n'ont pas le temps de faire partager le plaisir des mathématiques à leurs élèves.
06:47 Mais là, voilà, c'est sans doute une très bonne idée,
06:51 que de s'approcher au plus près des besoins des élèves,
06:54 et puis d'essayer de communiquer ce plaisir à faire des mathématiques.
06:58 - Dédramatiser la matière mathématique, c'est ça la solution d'après vous ?
07:02 - Oui, dédramatiser, peut-être la présenter sous d'autres façons,
07:07 en rapport avec la vie quotidienne ou bien en travaillant sur son histoire.
07:11 L'histoire des mathématiques est une discipline que je préfère aux mathématiques,
07:16 parce qu'elle montre les mathématiques dans un contexte, avec des personnes, avec des êtres humains justement.
07:22 - Alors on parle beaucoup des élèves, on parle de leur niveau en maths, de ce rapport PISA,
07:27 mais est-ce que du coup, on ne pourrait pas dire que si le niveau des élèves baisse,
07:31 c'est aussi parce qu'il y a peut-être un problème au niveau de la formation des professeurs ?
07:35 - Difficile, c'est pareil, je ne vais pas être d'accord avec vous.
07:38 Il y a toujours eu un problème avec la formation des enseignants,
07:40 puisque selon eux, on ne répond pas exactement à leurs besoins.
07:43 C'est vrai que la formation est universitaire, donc on cherche à élever au niveau universitaire leurs réflexions,
07:48 mais que pour leurs besoins quotidiens, ce n'est pas toujours en adéquation.
07:53 Mais je pense qu'on peut voir dans les dernières générations d'enseignants,
07:58 le fait qu'ils aient fait plus de stages, qu'ils aient travaillé au plus près du terrain,
08:02 et qu'ils sont mieux formés à la pratique enseignante.
08:05 - Mais le programme en soi, pour les professeurs, il change, il évolue aussi,
08:09 en fonction des résultats de ce rapport PISA qu'on a tous les ans ?
08:11 - Oui, forcément. Il y a une grosse partie des disciplines dans l'INSPE,
08:16 des choses étudiées, qui ont trait à l'enseignement transversal,
08:20 c'est-à-dire tout ce qui concerne l'enseignement en général.
08:23 Et puis les élèves à besoins particuliers, les relations avec les familles,
08:26 il y a une formation complète à ça.
08:27 Ce que je n'ai pas vécu quand j'étais étudiant professeur de mathématiques.
08:31 - Alors justement, quand on était étudiant, est-ce qu'on était bon en maths ?
08:34 C'est la question qu'on se pose maintenant au 03 80 42 15 15.
08:37 Daniel est avec nous depuis Talents. Bonjour Daniel !
08:39 - Bonjour Daniel !
08:40 - Bonjour toute l'équipe !
08:42 - Bienvenue ! Est-ce que vous étiez bon en maths ? Daniel, soyez honnête !
08:45 - Ah, j'étais nulle en maths.
08:47 - Ah ça c'est de l'honnête !
08:48 - Et je me suis même payée un jour à zéro en composition.
08:51 - Eh ben bravo !
08:52 - La composition c'est quoi ? C'était quoi la composition ?
08:54 - Et figurez-vous que...
08:55 - Pardon, Daniel, pardon, excusez-moi. La composition c'est quoi ?
08:58 - Bah la composition c'était tous les trimestres ce qui faisait le classement.
09:02 - Ah oui, le fameux contrôle.
09:04 - Le gros contrôle quoi.
09:05 - C'était le recontrôle, voilà, c'était le contrôle.
09:07 - Ok.
09:08 - D'accord, non non mais c'est moi, je m'excuse, je connaissais pas.
09:10 - Non mais je t'en prie.
09:11 - Donc du coup vous étiez là, il y a eu un zéro quoi.
09:14 - Il y a eu un zéro. Et comment dire, j'ai été boostée, j'étais au collège Saint-Fargeau, dans Lyon,
09:21 et j'étais chez une dame qui prenait des pensionnaires.
09:24 Et dans les pensionnaires où j'étais, il y avait un professeur de maths.
09:29 Et il m'a boostée, et j'ai réussi à avoir un concours administratif où il y avait pas mal de maths.
09:36 - Ah, bah voilà comment...
09:37 - Donc voilà, vous êtes tombée sur un professeur qui a réussi, voilà, au moins,
09:41 qui vous a encouragée et qui vous a donné ce goût, en tout cas qui vous a permis de vous accrocher,
09:45 de tenir bon avec les maths.
09:47 - Voilà. Parce que le milieu familial où j'étais n'était pas très bon, c'est peut-être ça aussi.
09:52 - Oui, ça compte pour beaucoup d'environnement.
09:54 - J'ai fait du guichet à la poste pendant plus de 15 ans, après j'étais...
09:59 Il y avait aussi des maths, il fallait rendre la monnaie au guichet,
10:03 et puis bon, je réussissais, j'avais pas d'erreur de caisse, très peu.
10:08 - Aujourd'hui, en 2023, Daniel, les maths, ça vous sert à quoi ?
10:11 - Ah bah plus à rien maintenant. De toute façon, pas grand-chose, je suis en retraite.
10:16 - Oui, bah après on peut faire des maths comme ça pour le plaisir.
10:18 - Vous faites vos courses, encore, vous devez bien vérifier qu'on vous rend correctement la monnaie.
10:21 - Je fais mes courses, je les mets sur internet, et je calcule bien sûr.
10:24 - Il y a parfois des sous de coups.
10:25 - Ah oui, ça aussi, c'est vrai, ça permet d'entretenir la gymnastique.
10:30 On parle souvent d'une logique mathématique.
10:32 - Oui, en gymnastique intellectuelle.
10:34 - Tout à fait, et puis comment dire, je me booste sur internet, de toute façon, je me suis toujours boostée.
10:39 - Bah continuez à vous booster alors, Daniel.
10:41 - Merci d'être venu ce matin pour nous parler de cette évolution.
10:46 - A bientôt, Daniel.
10:47 - A une très bonne journée.
10:48 - Vous également, Daniel. Frédéric, j'avais une question, est-ce qu'on peut parler...
10:53 Daniel nous disait, dans ma famille, on n'était pas forcément bon en maths,
10:56 est-ce qu'on peut dire aussi qu'il y a une influence du milieu social sur le niveau dans certaines matières ?
11:01 - C'est ce que montrent les statistiques de PISA, justement.
11:04 La différence entre les milieux socialement défavorisés et les milieux favorisés.
11:08 On réussit plus en mathématiques dans les milieux favorisés.
11:11 Il y a une première explication assez simple, les parents sont derrière, ils aident les enfants,
11:15 ils ont souvent eux-mêmes fait des études, donc dans un bain culturel comme celui-là,
11:19 c'est plus facile de réussir parce qu'on est beaucoup plus soutenus.
11:22 Je reviens sur ce qu'a dit Daniel, la rencontre avec une personne qui l'a aidé,
11:25 je crois que c'est aussi un des aspects du rapport PISA qu'on n'a pas assez soulevé.
11:29 Les élèves français sont plutôt bien en classe, mais ils se plaignent de ne pas être assez soutenus par leurs enseignants.
11:34 - Être encouragés, être épaulés, accompagnés, ça aide aussi.
11:40 - Qu'on réponde à leurs besoins et qu'on les aide quand ils en ont besoin.
11:43 C'est le grand reproche que font les élèves au système éducatif français à leurs enseignants.
11:49 Peut-être la difficulté qu'ils ont à trouver de l'aide quand ils en ont besoin.
11:54 C'est pour ça que la classe dont vous parliez tout à l'heure, au Claude Pouilly,
11:56 c'est aussi quelque chose de formidable. Avec des profs formidables dedans,
12:00 mais aussi avec des conditions faites pour qu'on puisse aider les élèves au plus près.
12:04 - On dit que c'est formidable, mais l'inspection académie dit que ça coûte cher,
12:08 16 000 euros pour investir dans le matériel, les tablettes, etc.
12:11 Il y a toujours, à un moment donné, encore une histoire de chiffres.
12:15 Il faut payer, il faut avoir le budget, mais il faudrait que ça s'étende à beaucoup plus de classes en Côte d'Or et ailleurs.
12:20 - Ce sont des choix. Si on veut répondre aux vrais besoins, ça va coûter vraiment de l'argent.
12:24 - Je suis d'accord avec vous, ce n'est pas nous qui trancherons,
12:28 c'est les gouvernements qui tranchent, qui font des choix politiques,
12:31 aider les enfants en difficulté, aider même à avancer les autres enfants.
12:36 - Frédéric Mettin est votre invité ce matin sur France Bleu Bourgogne, professeur de mathématiques.
12:40 Et là, on va écouter Clara Lussani. Elle n'a pas fait de mathématiques, je suis désolé.
12:44 Elle était avec son Provence, elle a étudié l'histoire de l'art, ce qui est bien aussi.
12:48 - C'est bien aussi. - Il y a beaucoup de points communs.
12:50 - On l'écoute avec Respire, encore dans votre 69, France Bleu Bourgogne.
12:53 - Elle respire l'odeur des corps qui dansent autour d'elle dans l'obscurité.
13:01 Il s'effleure son timidité, l'insolence chorégraphiée.
13:09 Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier.
13:14 Elle veut qu'on la traque, qu'on la regarde et qu'on la fasse tourner.
13:18 Elle veut pas s'asseoir, ça a trop duré.
13:22 L'immobilité forcée, ne soit levée pas au commencé.
13:27 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça transpire encore.
13:31 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
13:35 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
13:39 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça transpire encore.
13:43 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
13:47 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
13:51 En scène mieux que fraud, le lune se flore.
14:01 On croit qu'elle flanche, mais elle s'en sort.
14:06 Le rythme de son cœur, ses lignes, se reposent,
14:10 capé par un peu plus fort.
14:15 Elle veut pas s'asseoir, elle veut s'oublier.
14:19 Elle veut qu'on la trotte, qu'on la regarde et qu'on la passe ton nez.
14:24 Elle veut pas s'asseoir, c'est trop durer.
14:28 Limité forcée, ne soit levée pas au commencé.
14:32 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça transpire encore.
14:36 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
14:40 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
14:44 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça transpire encore.
14:49 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
14:53 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
14:59 Allez, respire encore.
15:02 Allez, respire encore.
15:06 Allez, respire encore.
15:10 Allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez.
15:14 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça tremble encore.
15:18 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
15:22 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
15:26 Faut que ça bouge, faut que ça tremble, faut que ça transpire encore.
15:30 Dans le bordel des temps, le soir, débraillé dans le noir.
15:35 Il faudra ré-entendre un poil, faudra respirer encore.
15:41 Allez, respire encore.
15:45 Allez, respire encore.
15:50 Encore.
15:53 C'était Clara Lussani dans votre 6.9 France Bleu Bourgogne.
15:56 À 64% vous répondez "non, j'étais pas très bon en maths ce matin sur l'appli".
16:01 Ici on est avec un prof de maths encore sur France Bleu Bourgogne en direct.
16:04 Voilà, et comme quoi avec les maths on peut s'en sortir le tout.
16:07 Frédéric Méthin, si je retiens ce que vous nous avez dit, c'est de prendre ça comme en jeu et de s'amuser.
16:11 Et de pas voir les maths comme un fardeau.
16:13 Exactement. C'est pas donné à tout le monde parce que les maths pour beaucoup d'élèves c'est pas du tout un jeu.
16:17 Malheureusement. Mais voilà.
16:19 - Prenons ça comme enjeu et tout ira bien, au mieux en tout cas.
16:22 - C'est une possibilité.

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