• il y a 2 ans
Retrouvez le replay de la conférence de presse de Chancel Mbemba et Gennaro Gattuso avant la réception de Clermont.

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Transcription
00:00 Jean-Sel, bonjour.
00:06 Vous jouez contre Clermont au Vélodrome, c'est le dernier match à Marseille de l'année.
00:10 Vous êtes un vaincu au Vélodrome cette saison, vous n'avez pris qu'un but en championnat.
00:15 Est-ce que déjà, c'est une statistique qui compte pour vous ? Est-ce que vous vous
00:19 sentez fort quand vous jouez à domicile ?
00:22 Oui, demain, les matchs de Clermont, ça va être très difficile.
00:26 Parce que ma première année, quand j'ai arrivé ici, on a fait 0-0 au Vélodrome.
00:33 Et quand on joue chez nous, il y en a l'envie et les supporters, ils poussent, ils donnent
00:43 l'énergie à chaque joueur.
00:46 Et on va continuer à travailler pour améliorer.
00:49 Parce que, comme tu l'as dit, à la maison, on n'en casse pas beaucoup de billes.
00:57 Mais moi, je préfère, on va continuer à travailler à l'extérieur.
01:01 Et là, c'est très important.
01:03 Tristan.
01:04 Bonjour Jean-Sel.
01:05 Bonjour.
01:06 Vous revenez à votre meilleur niveau ces dernières semaines, après avoir passé quelques
01:12 mois un peu compliqués à la fin de Tudor et époque Marcelino.
01:17 Comment vous avez vécu cette période et comment vous expliquez votre baisse de régime à
01:20 ce moment-là ?
01:21 Pour moi, je travaille comme je travaille chaque jour.
01:27 Ma vie, c'est comme ça.
01:29 Ça change rien du tout.
01:31 Je travaille comme je travaille au quotidien, chaque jour.
01:35 Et il y en a les moments, les départs du quotidien, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de trucs.
01:46 C'est passer au club.
01:48 Mais le plus important, ça fait mal, mais c'est la vie.
01:54 La vie, c'est comme ça.
01:55 Un coup de chapeau à tous les coachs qui sont passés ici à Marseille.
02:01 Nous, les joueurs, on a appris beaucoup.
02:05 Les grands messieurs, Thidor et les coachs.
02:10 C'est la vie.
02:12 Et on va continuer à travailler pour monter les clubs le plus haut possible.
02:18 Dans la charnière à trois, vous avez joué dans l'axe ce jeudi.
02:26 Vous préférez jouer dans l'axe parmi les trois défenseurs centraux ou à droite, là
02:30 où vous projetez un peu plus pour centrer ou pourquoi pas mettre des buts ?
02:33 Moi, je suis travailleur.
02:34 C'est les coachs qui décident, c'est pas moi.
02:38 Le plus important, moi je travaille.
02:41 Quand les coachs décident sur celles que je vais jouer, tel poste, j'ai fait mon boulot.
02:46 Aucune préférence ?
02:48 Pour aider le club.
02:51 Et ce retour en forme, est-ce lié uniquement à votre état physique ou au changement de
02:58 système du coach Gattuso qui est passé justement dans sa défense à trois il y a quelques
03:04 matchs ?
03:05 Je ne sais pas quand tu dis retour en forme, je ne sais pas.
03:09 Moi, je vois comme je travaille.
03:11 Parce que ma vie, je vois ça, c'est simple.
03:15 Je n'efforce rien.
03:17 Le plus important, je prends la force à tous mes coéquipiers.
03:21 Quand je vois les gens qui disent "fatigué", mais ils ne raisonnent pas.
03:27 Moi, je parle à l'équipe nationale, je joue tous les matchs.
03:29 Les avions en Afrique, c'est pas comme ici en Europe.
03:33 Il faut que les gens savent.
03:36 Mais l'hommage, je vois.
03:40 Mais pour parler, c'est sur le terrain.
03:42 Moi, j'ai fait mon boulot.
03:44 Jad.
03:45 Bonjour, Chancel.
03:46 Toi qui t'entraînes quotidiennement avec Bambou Mahite, est-ce que tu peux nous parler
03:54 un petit peu de lui ? Et qu'est-ce que tu as pensé de sa prestation contre Brighton ?
03:58 Je suis très heureux.
04:00 Très heureux parce qu'il mérite.
04:03 Il travaille comme nous, on travaille en entraînement.
04:08 Le plus important, c'est de continuer à travailler.
04:12 Je suis très, très, très heureux parce que son premier match, c'est la déclaration.
04:17 Ce n'est pas facile.
04:19 L'OM, c'est un grand club.
04:21 Ce n'est pas facile.
04:22 Mais moi, je vais appuyer et continuer à travailler.
04:26 Le choix, c'est l'entraîner.
04:30 Quand les coachs disent "tu vas jouer, tu vas jouer", le plus important, c'est ça.
04:37 Xavier.
04:38 Bonjour, Chancel.
04:39 On a parlé de Bambou Mahite.
04:41 Est-ce que vous pouvez nous parler également de Léo Balerdi et Samuel Gigo, avec qui vous
04:44 êtes souvent titularisés dans la défense à trois ? Comment vous fonctionnez ? Est-ce
04:47 que vous échangez beaucoup ? Est-ce que vous leur donnez des conseils ? Est-ce que chacun
04:51 apporte son expérience ? Est-ce que vous pouvez nous parler de ce trio défensif ?
04:55 On parle comme tout le monde.
04:59 L'entraînement, Bambou, Léo, Sam, on parle normal.
05:05 Le plus important, moi, je donne les savoirs.
05:10 Moi, je partage avec tout le monde.
05:14 C'est comme je prends chez les autres pour me servir de mes meilleurs travaux.
05:21 Mathieu.
05:23 Chancel, j'avais une question sur un joueur qui est passé par le sporting à Anderlecht
05:31 comme toi, c'est Maurio.
05:33 Il y a eu quelques bons moments, notamment sous Vincent Compagny.
05:36 Quand Vincent Compagny était le coach, je sais que c'est une équipe que tu suis attentivement.
05:40 Qu'est-ce que tu pensais d'Amir avant qu'il arrive à l'OM et comment tu le trouves sur
05:46 ses premiers mois au club ?
05:47 Les Mauves, là c'est la famille.
05:51 Je regarde tous les matchs des Mauves.
05:56 Quand les Mauves jouent, je savais déjà qu'ils étaient des bons joueurs.
06:00 Je ne sais pas comment je parle.
06:02 Je vais convaincre tout le monde.
06:05 Tout le monde sait très bien.
06:06 Ils savent jouer.
06:07 Ce n'est pas facile.
06:10 Parce que les clubs, les gens voient ça comme un petit club.
06:15 Ce n'est pas facile pour imposer ici à France et encore au championnat français.
06:19 Je savais le temps.
06:23 La roue, il tourne.
06:25 Il va prendre l'opportunité de jouer.
06:28 Il va montrer.
06:29 Il bosse.
06:30 Il est tranquille.
06:31 Il ne parle pas.
06:32 Le plus important, quand tu bosses, demain ça va payer.
06:38 Jade, tu as toujours mis des buts, mais jamais autant que depuis que tu es à l'OM, tu en
06:46 as mis 12.
06:47 Comment expliquer cette performance ?
06:49 Je travaille comme tout le monde, mais j'ai la grâce des dieux.
06:54 C'est la différence.
06:58 Je travaille comme tout le monde.
07:00 Chaque jour, on travaille.
07:02 Mais j'ai la grâce des dieux.
07:05 C'est ça.
07:08 Arnaud ?
07:09 Jean-Cel, on n'est qu'au mois de décembre.
07:14 Il y a eu déjà énormément de moments, énormément de rebondissements dans cette
07:18 saison.
07:19 Est-ce qu'il y a quelques semaines, quelques mois, vous auriez pensé que juste avant la
07:24 trêve, vous seriez de retour au contact des places européennes, à la bagarre, pour
07:27 jouer à nouveau des places intéressantes ?
07:29 Non, je ne savais pas.
07:40 Comme match, on a perdu à Brighton.
07:46 Ça fait mal.
07:48 Ça fait mal parce que c'est un match très important pour nous.
07:55 Il fallait qu'on rentre dans l'histoire.
07:56 Il fallait qu'on crie notre histoire.
07:58 Tous les joueurs, les staffs, tout le monde.
08:01 Mais on a loupé.
08:02 Ça fait mal, mais c'est la vie.
08:05 Dieu l'a décidé, comme ça.
08:07 Le plus important, tu bosses.
08:09 Après, demain, tu vas prendre les fautes.
08:12 Tu ne vas pas tarder là-bas.
08:15 C'est passé déjà.
08:16 On raisonne.
08:17 Des matchs, il faut qu'on gagne ça pour pousser.
08:22 Parce qu'on est sixièmes.
08:24 Quand tu gagnes des matchs, ça va aller.
08:28 C'est quoi le défi de cette belle série qu'il y a eu en championnat ?
08:34 Envie de gagner.
08:35 Comme on regarde tous les supporters, quand ils viennent, ils poussent.
08:39 Mais c'est nous-mêmes.
08:40 On est les artères sur le terrain.
08:43 Quand ça ne marche pas, le mal, moi, je vais le sentir.
08:47 Ce n'est pas comme les supporters.
08:48 Parce que je suis sur le terrain.
08:51 Mais les supporters donnent envie de pousser.
08:58 Mais les artères, c'est moi sur le terrain.
09:02 Ça fait mal, mais c'est la vie.
09:04 La vie, c'est comme ça.
09:05 Quand ça marche, ça marche.
09:06 Quand ça ne marche pas, il ne faut pas tarder.
09:09 Tu dis que c'est bon.
09:10 C'est lui qui a décidé.
09:12 Moi, je crois en Dieu.
09:13 Quand il a décidé, c'est bon.
09:16 Tu continues à travailler pour la prochaine fois.
09:20 Après la défaite face à Brighton, comment préparez-vous le match face à Clermont ?
09:27 On va préparer ça aujourd'hui.
09:32 C'est les coachs.
09:33 Aujourd'hui, on va préparer.
09:35 Hier, on a fait la séance de récupération.
09:39 Il faut beaucoup dormir pour être en forme.
09:42 On va préparer ça aujourd'hui.
09:45 Je ne sais pas comment on va préparer.
09:47 On va regarder les vidéos.
09:49 Après, on va sortir sur le terrain.
09:51 La prochaine fois, je vais venir pour dire.
09:54 Allez, Stéphanie.
09:56 Pour rebondir sur la question de Zane, je voulais savoir si tu t'étais rêvé en buteur
10:04 quand tu étais plus jeune ou pas du tout ?
10:05 Non, non, parce qu'il n'y a pas en Afrique.
10:09 Quand je joue, je marque.
10:11 Ça vient naturel comme ça.
10:14 Je n'efforce pas.
10:15 Tristan.
10:16 Bonjour, Chancel.
10:17 Votre ami Jean-François Landais, dites-vous que vous êtes le meilleur joueur de l'Asie
10:25 et que vous êtes le meilleur joueur de l'histoire du Congo.
10:27 Est-ce que vous êtes d'accord avec cette affirmation ?
10:30 On est en démocratie.
10:32 C'est lui qui l'a dit.
10:36 Mais le plus important, je suis.
10:38 Je respecte tous les joueurs congolais.
10:41 Tous les joueurs.
10:42 Le plus important, moi, j'écris mon histoire.
10:44 Après, les jeunes, ils vont faire l'histoire.
10:49 Chacun.
10:50 Mais moi, j'écris mon histoire.
10:52 Je ne suis pas le meilleur, mais j'écris mon histoire.
10:54 Comme j'ai regardé l'écran.
10:57 Arnaud.
10:58 On l'a dit, on l'a répété, vous le savez, vous êtes porté sur l'offensive, vous êtes
11:06 capable de marquer des buts, vous êtes capable de déborder, de centrer.
11:09 S'il y a besoin, est-ce que vous êtes capable, vous pensez, de dépanner en piston droit,
11:14 latéral droit, dans une défense à cinq ?
11:15 Moi, je suis défenseur central.
11:18 Le plus important, c'est les coachs.
11:20 Ils décident.
11:21 Ce n'est pas moi.
11:22 C'est les coachs, ils décident.
11:24 Quand il dit "chancel", j'ai besoin de jouer telle place pour aider le club, pour aider
11:30 l'équipe.
11:31 J'ai cela.
11:32 Je vais faire mon boulot.
11:33 Oui, Jade et Stéphanie, allez, on va finir.
11:39 On a bien compris que toi, tu suis ce qu'on te demande et que tu veux vraiment juste rendre
11:44 service à l'OM et à ton coach.
11:45 Mais si vraiment, on te demande pour toi, c'est quoi ta préférence entre jouer entre
11:51 deux ou trois défenseurs derrière ?
11:53 Vraiment, toi, qu'est-ce que tu préfères ?
11:54 Si tu peux nous confier ça.
11:56 Je suis chancel, je suis vrai.
11:59 Le plus important, c'est que j'ai dit vrai.
12:02 C'est les coachs qui décident.
12:03 Ce n'est pas moi.
12:04 Je n'ai pas les pouvoirs là.
12:05 Chancel, si vous aviez des nouvelles de Valentin Rongier, votre capitaine, est-ce que vous
12:12 l'avez vu ou pas ? Comment il va ?
12:14 Mon cap, il est là-bas.
12:16 J'ai arrivé depuis 15h30.
12:20 J'ai vu au salle, il bosse.
12:23 Je suis sûr qu'il va revenir comme il fait son boulot.
12:27 Force à lui.
12:28 Il vous manque ?
12:29 Bien sûr, c'est le capitaine.
12:30 C'est lui qui a les bâtons de cette club.
12:41 C'est mon capitaine à moi.
12:44 Merci beaucoup.
12:46 Merci, chancel.
12:47 Merci, bonne journée à vous.
12:48 Bonjour coach.
12:52 Vous vous affrontez clairement pour le dernier match à Marseille de l'année.
12:59 A domicile, vous avez encaissé un seul but en championnat.
13:03 Zéro depuis que vous, vous êtes à la tête de l'équipe.
13:06 Comment vous expliquez cette solidité ? Et est-ce que vous vous sentez fort quand vous
13:10 rentrez au Vélodrome ?
13:12 Tout d'abord, je voudrais lancer un appel au public.
13:16 Le match peut sembler facile sur le papier, mais ça ne l'est pas.
13:20 Aucun match n'est facile.
13:21 On aura vraiment besoin que tout le stade pousse l'équipe.
13:25 C'est vrai qu'on a dépensé beaucoup d'énergie au cours des derniers matchs.
13:29 Je pense que le public, les supporters peuvent vraiment nous donner un gros coup de main,
13:34 que ce soit de la première à la 90ème minute.
13:36 Je suis sûre que le public, les supporters seront présents et nous aideront.
13:43 Et comment je l'explique ? Je pense que quand on joue avec 62-65 000 personnes derrière
13:50 nous, avec une atmosphère semblable, c'est grâce aux supporters qu'on arrive à faire
13:55 ce genre de performance.
13:56 Je pense qu'ils y sont pour beaucoup.
13:59 Nico ?
14:00 Généralement, pendant les matchs en bord de terrain, on vous voit particulièrement
14:05 actifs, voire agités, que ce soit par les gestes ou la parole.
14:09 Est-ce que c'est quelque chose que vous souhaitez ou que vous subissez ?
14:13 C'est volontaire ou alors vous ne pouvez pas faire autrement.
14:15 Et est-ce que vous êtes convaincue du bienfait pour vos joueurs ?
14:20 Si vous pouvez me dire un peu sur ce comportement.
14:23 Je pourrais écrire un livre, il y a un dicto en italien qui dit "si on est carré, on
14:31 ne peut pas mourir rond".
14:32 C'est-à-dire que moi, je suis de cette manière, je vis les matchs, j'aime vivre
14:37 les matchs, c'est mon caractère, c'est quelque chose qui me plaît de vraiment sentir
14:42 le football de cette manière.
14:43 Après, je sais que ça peut plaire ou non.
14:45 Même si c'est quelque chose de différent, je pense que s'il fallait que je change
14:48 ma manière de faire, je préférerais plutôt passer mon temps avec ma famille, avec mes
14:53 chiens et pas sur un terrain.
14:54 Bonjour coach, est-ce que la contre-performance à Brighton peut remettre en question le
15:01 système en 3-5-2 qui semblait pourtant bien fonctionner avant ce match ?
15:05 On verra, honnêtement, je pense que le système, ce n'est pas la priorité à l'heure actuelle.
15:12 J'ai entendu beaucoup de bêtises derrière moi, honnêtement, que moi, je n'étais
15:16 pas content de jouer avec ce système, que j'étais triste parce que c'était un
15:20 système qui ne me plaisait pas.
15:22 Mais honnêtement, ce n'est pas vrai.
15:23 C'est à fait, moi, on connaît ce système, on sait l'appliquer, on le connaît bien,
15:28 on l'a étudié en deuxième division, en troisième division avec Pisa.
15:31 C'était ce qu'on faisait aussi.
15:33 Donc, si je ne savais pas le mettre en place, je vous aurais dit honnêtement, je ne sais
15:38 pas faire, mais ce n'est pas le cas.
15:41 Après, évidemment que ça passe par du travail, par une construction à trois, avec
15:45 un côté gauche aussi.
15:47 Mais honnêtement, je pense que ce n'est pas la priorité de se concentrer sur le système.
15:51 Je pense que c'est important, là, c'est que l'équipe soit compacte et qu'on
15:53 réussisse à enchaîner les résultats.
15:55 Et ça, on verra après.
15:56 Bonjour, comment préparez-vous votre match face à Clermont et surtout, qu'attendez-vous
16:03 de vos joueurs offensivement ?
16:04 Alors, en ce qui concerne le dernier match de Clermont, ils ont joué avec une défense
16:12 à quatre, en 4-4-2.
16:14 Les matchs précédents, ils avaient joué plutôt avec une défense à trois.
16:18 Donc, ils ont fait un très gros match contre Lille, honnêtement.
16:22 Nous, on va travailler un peu les différents systèmes, que ce soit à 3-4-2-1 ou 3-4-3
16:27 ou 4-4-2, parce que c'est vrai que ce dernier match en 4-4-2, ils ont vraiment très bien
16:30 joué. Et en ce qui concerne moi, ce que j'attends de mes joueurs offensifs, du niveau
16:37 offensif, c'est ce que j'attends toujours, c'est-à-dire qualité, vitesse, bien
16:40 travailler. Je pense que contre Brighton, les deux attaquants étaient un peu trop
16:44 éloignés. Je pense que c'est ce qui nous a un peu manqué.
16:47 Je préfère qu'ils soient un peu plus proches, qu'ils soient un peu plus simples
16:49 pour les lignes de passe.
16:50 C'est un peu "désuni", entre guillemets, mais sinon, ils savent très bien ce que
16:55 j'attends d'eux.
16:56 Et justement, Clermont a battu les supposées grandes équipes du championnat.
17:02 Elle a fait des bons matchs face à Lyon, elle s'est imposée.
17:04 Nul face au PSG et nul face à Lille la semaine passée.
17:07 Quelles sont pour vous les caractéristiques de cette équipe ?
17:10 Et quel point positif voyez-vous à cette équipe de Clermont ?
17:15 C'est une équipe qui sait bien gérer le terrain, qui sait gérer les espaces très
17:20 finis, qui est portée vers l'avant avec un jeu vertical, avec des joueurs
17:24 d'expérience. Je l'ai déjà dit au début, je m'attends à un match très
17:27 difficile. J'ai beaucoup de respect pour eux.
17:28 Et honnêtement, je ne vous cache pas que j'ai un peu de tension, de peur en moi,
17:32 parce que nous, on a honnêtement tout à perdre et rien à gagner.
17:35 C'est-à-dire que si on l'emporte contre eux, au final, on dira "ils ont
17:38 emporté un match contre la Lanterne Rouge, donc c'est normal".
17:42 Donc, c'est quelque chose qui ajoute un peu de tension.
17:45 Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de joueurs qui jouent ensemble depuis longtemps,
17:49 leur coach aussi, il y a depuis un moment.
17:51 Donc, ils savent quoi faire, ils savent ce qu'ils veulent faire.
17:53 Et vraiment, si on se présente sur le terrain en se disant "ça va être un match
17:57 simple, quelque chose de facile à aborder", c'est là qu'on fera la plus grosse...
18:00 Et c'est pourquoi j'ajoute que c'est vraiment la première fois que j'ai
18:03 lancé un appel au public, aux supporters, parce que demain, il faut vraiment
18:08 qu'on ait une ambiance de finale, que ce soit une finale d'Europa League
18:12 ou de Coupe de France.
18:13 Le public va être aussi fondamental pour nous.
18:16 Cette victoire est fondamentale, vraiment parce que ça peut nous permettre
18:19 de recoller un peu au classement, de pouvoir nous retrouver dans ces places
18:23 un peu européennes.
18:24 Et donc, c'est pourquoi, voilà, encore une fois, je m'attends à...
18:27 Et on a besoin d'un gros vélodrome et d'un grand Marseille pour réussir à l'emporter.
18:31 Xavier.
18:32 Bonjour coach, j'ai deux petites questions, mais avant, est-ce qu'on peut avoir un point très rapide ?
18:37 Plus lentement ou plus fort ?
18:38 Non, fort et plat.
18:39 OK, ça va. Est-ce qu'on peut avoir un point sur le groupe ?
18:42 Très simplement, même si visiblement Rongier-Corea, c'est pas possible
18:45 et Klos est suspendu.
18:46 Le reste, Gigo était malade à Brighton.
18:48 Voilà, des nouvelles.
18:50 Pour l'instant, oui.
18:53 Comme vous l'avez dit, on a notre capitaine qui est encore blessé,
18:57 donc Valentin Rongier, Tukko Corea.
18:58 Klos, comme vous l'avez dit, est suspendu.
19:01 C'est vrai que Ndiaye retourne dans le groupe et est disponible,
19:06 puisqu'on lui a enlevé une journée de suspension.
19:07 Et le seul qu'on devrait perdre pour le dernier match, c'est Renan Lodi.
19:11 Mais voilà, à moins qu'il se passe quelque chose dans les deux, trois heures qui viennent avec l'entraînement,
19:15 les trois joueurs indisponibles sont donc Rongier, Klos et Corea.
19:18 Bon, merci.
19:20 Et je voulais avoir votre avis sur un joueur qu'on voit beaucoup dans le groupe,
19:23 mais qui ne joue pas beaucoup.
19:24 C'est Emran Souglo, qui était plutôt dans un poste offensif quand il était tout jeune.
19:28 Et je voulais savoir, est-ce que potentiellement, il pourrait être piston gauche,
19:30 il pourrait être dépanné à ce poste-là ?
19:32 Est-ce qu'il en est capable ?
19:33 Ou est-ce qu'il est encore un peu...
19:34 Il met light, sachant qu'il n'a que 18 ans, il est quand même très jeune.
19:37 Souchelté.
19:38 Alors ça, ce sont mes choix.
19:41 C'est vrai qu'il y a plusieurs joueurs qui mériteraient aussi,
19:46 qui ont peut-être moins de temps de jeu, comme si on parle de Souglo.
19:48 On devrait parler aussi de Mugué, de Bilel.
19:50 Mais je le répète, c'est un joueur qui est né en 2005.
19:54 Donc voilà, ce sont mes choix, c'est tout ce que je peux dire.
19:56 Après, c'est vrai que quand il s'entraîne avec nous,
19:59 il s'entraîne sur le poste latéral gauche ou derrière gauche.
20:03 Donc il s'entraîne à ce poste-là pour l'instant.
20:05 Et très rapide, c'est plus une question sur votre vision du football.
20:11 Mais vous nous dites souvent que finalement, le système,
20:13 ce n'est pas forcément le plus important entre le 3-5-2,
20:16 3-4-3, 4-4-2, 4-3-3.
20:18 Et je voulais savoir, est-ce que finalement, aujourd'hui,
20:19 on gagne ou on perd un match beaucoup plus sur la fameuse mentalité,
20:23 c'est-à-dire l'état d'esprit, l'engagement, l'intensité
20:25 dans le foot actuel, plus que peut-être à votre époque ?
20:28 Alors, la première chose qu'il faut dire,
20:32 c'est que les matchs durent 95 minutes.
20:34 Maintenant, généralement, moi, depuis que je suis arrivée,
20:37 on a perdu quatre matchs, dont trois en prenant but à 88,
20:41 89e ou 90e minute.
20:43 Le match contre le Panathinaikos, c'est pareil.
20:46 Et moi, je n'étais pas sur le banc.
20:47 Donc je pense qu'à mon époque aussi, on prenait des buts à la 90e minute.
20:50 Ce n'est pas ça, mais c'est vrai qu'avec le fait que maintenant,
20:53 avec le temps additionnel à rallonge, on arrive à 100 minutes de jeu.
20:55 Il faut vraiment réussir à avoir cette concentration tout au long du match.
20:59 Et c'est pourquoi, tout à l'heure, on m'a posé une question
21:00 un peu sur ma manière de vivre le bord du terrain.
21:04 C'est vrai que parfois, on se demande ou on se plaint
21:08 parce qu'on voit sur 3-0 pour nous, nerveux, agité.
21:11 C'est parce que pour moi, le match n'est jamais fini.
21:13 Et je pense qu'il faut respecter le match.
21:15 Il faut respecter le fait qu'il faut jouer jusqu'au bout,
21:17 que tout peut être renversé
21:20 et la tendance peut s'inverser très vite.
21:23 Et donc voilà, c'est vrai que moi, de base, déjà, je suis quelqu'un d'assez nerveux.
21:26 Et quand je vois des choses qui ne me plaisent pas sur le terrain,
21:29 je m'agite et je m'énerve encore plus.
21:30 Parce que je ne sais pas si c'est dû à la professionnalité
21:34 ou au fait que j'en attende trop.
21:35 Mais je pense que dans le foot moderne, les choses
21:39 changent vraiment très rapidement.
21:41 Tout se passe très vite et donc il faut vraiment faire attention à ça.
21:43 Et je ne pense pas que ce soit de la malchance, honnêtement,
21:46 parce que quand on arrive à un cinquième match
21:48 où on encaisse un but autour de la 90e minute,
21:51 ça veut dire qu'il y a du travail à faire sur ça.
21:53 Et après, évidemment, qu'il y aura toujours des erreurs individuelles.
21:56 Mais je pense que ce n'est pas le fruit du hasard.
21:59 Tristan.
22:00 Bonjour.
22:02 Avant votre arrivée à Marseille,
22:04 Chancel Bamba a traversé une période un peu difficile.
22:06 Dans quel état d'esprit vous l'avez découvert, et physique aussi ?
22:11 Et comment vous l'avez aidé ces dernières semaines à retrouver son meilleur niveau ?
22:14 Alors, je pense que l'an dernier,
22:18 Chancel a fait une très bonne saison, un très bon championnat.
22:21 C'est vrai que le début de la saison était un peu plus difficile,
22:23 mais l'an dernier, c'était un des meilleurs défenseurs centraux.
22:26 Après, c'est sûr qu'il a dû recommencer la saison
22:28 avec une méthode différente,
22:30 avec passer d'un marquage individuel avec une défense à trois à passer à quatre.
22:34 C'est vrai que nous, on a apporté un peu de continuité sur cette ligne,
22:37 cette chenillère à quatre,
22:38 mais je pense qu'il s'est amélioré au niveau mental, au niveau physique.
22:41 Il est un peu plus libéré.
22:43 Après, moi, j'aime bien lui parler.
22:45 J'aime bien...
22:47 Il a un style particulier quand tu lui parles.
22:48 C'est quelqu'un de très doux, qui est calme,
22:51 qui transmet un peu de tranquillité.
22:53 Donc moi, j'aime bien parfois, voilà,
22:55 même si lui n'aime pas trop parler,
22:57 j'aime bien parler avec lui, converser avec lui,
22:59 puisqu'il a cette espèce de flègue, un peu,
23:01 qui transmet au final quelque chose qui te rassure, te calme un peu.
23:07 Et je pense que c'est quelqu'un qui a vraiment de grandes valeurs,
23:10 pas seulement au niveau sportif, mais au niveau humain.
23:12 C'était vraiment une très bonne surprise,
23:15 tant sur la personne que sur le footballeur.
23:18 Après, c'est vrai que c'est un peu difficile parfois de rentrer dans sa tête.
23:22 J'aimerais le connaître un peu plus.
23:23 C'est vrai qu'il ne va pas toujours vraiment s'ouvrir.
23:26 Il reste un peu fermé.
23:27 Mais je pense que c'est très agréable de parler avec lui,
23:30 de pouvoir échanger.
23:31 Et je le répète, c'est vraiment une bonne surprise,
23:34 tant du point de vue humain que du point de vue sportif.
23:36 Concernant les pistons, en plus des spécialistes du poste,
23:42 est-ce que vous estimez qu'il y a des joueurs dans l'effectif
23:43 qui sont capables d'occuper ce poste-là, ces postes-là ?
23:46 Et si oui, lesquels ?
23:47 Alors, ça dépend.
23:50 Ça dépend quel style d'équipe on veut mettre sur le terrain.
23:53 Si on veut aligner plutôt une équipe ultra offensive
23:56 avec quelqu'un qui couvre un peu moins derrière, qui attaque plus.
23:59 Parce qu'il y a les attaquants, je pense les élits,
24:01 qui peuvent aussi parfois jouer dans ce rôle de piston.
24:06 Après, ça dépend, parce qu'il y en a certains qui ont la capacité
24:08 de vraiment jouer sur tout le couloir,
24:10 d'être aussi très présents en phase défensive.
24:12 D'autres qui réussissent plus à faire uniquement la phase offensive.
24:15 Donc, ça dépend un peu du style qu'on veut mettre en place.
24:20 Par exemple, c'est vrai qu'avec un 3-5-2, ça va être plus difficile.
24:25 Peut-être qu'avec un 3-4-3, par exemple,
24:27 on peut avoir deux attaquants externes, deux délais avec un peu plus de qualité.
24:30 Mais ça dépend vraiment comment tu veux préparer le match,
24:33 comment tu vois le jeu aussi, évidemment, de l'équipe que tu veux affronter.
24:37 Allez, on termine avec toi, Stéphanie.
24:39 Bonjour coach.
24:40 Qu'est-ce qui est le plus usant quand on entraîne l'Olympique de Marseille ?
24:42 Est-ce que vous ressentez un besoin de vacances qui approche ?
24:48 C'est une très bonne question.
24:51 C'est vrai que c'est moi qui devrais me reposer un peu plus,
24:55 qui repose toujours les limites, qui suis toujours un peu vraiment à être trop présent.
25:00 C'est vrai que c'est un maillot qui est aussi lourd à porter.
25:02 L'histoire du club, quand on perd, par exemple,
25:06 on sait qu'on a des milliers de supporters dans tout le monde
25:10 qui en attendent plus de nous.
25:13 C'est vrai que c'est un défaut que j'avais en tant que joueur,
25:15 que j'ai encore en tant qu'entraîneur, qu'il va falloir que j'améliore,
25:17 parce que sinon, ce sera compliqué d'avoir une longue carrière.
25:21 Mais c'est vrai qu'il faut parfois que je réussisse à couper un peu
25:26 et pas vraiment arriver à la limite, comme c'est un peu le cas en ce moment.
25:30 J'espère pouvoir arriver à cette trêve content,
25:34 avec le plus de points possible après ces deux derniers matchs,
25:37 et pouvoir couper 4-5 jours avant de recommencer.
25:40 Mais je le répète, c'est un peu le blason,
25:44 c'est l'histoire de ce club qui engendre aussi du stress.
25:47 Ce n'est pas simple, c'est une bonne pression, honnêtement.
25:49 Mais c'est vrai que ça reste quand même une pression importante.
25:52 Et honnêtement, là, je suis assez fatiguée, c'est vrai.
25:55 Je pense qu'aujourd'hui, j'aurais préféré ne pas être là.
25:58 Mais bon, voilà, j'ai des obligations,
25:59 parce qu'après, on a encore 7-8 heures de vidéo.
26:02 Donc c'est dur, c'est quelque chose de beau.
26:05 Je l'avais déjà dit et je le répète, si j'avais eu plusieurs vies,
26:09 j'aurais pu dire non à l'Olympique de Marseille.
26:11 Mais voilà, comme je n'en ai qu'une,
26:13 même si c'est difficile, c'est un plaisir de travailler dans ce club,
26:15 même si, encore une fois, c'est un club qui a une histoire
26:18 qui parfois est lourde à porter aussi.
26:21 Merci. Merci. À demain.
26:23 -Entraînement.
26:24 Merci d'avoir regardé cette vidéo.
26:26 Merci à tous !

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