La grande interview : Christian Estrosi

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Christian Estrosi, maire de Nice et vice-président du mouvement Horizons était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcript
00:00 Place donc à la grande interview sur CNews et Europe 1. Bonjour à vous Christian Estrosi
00:07 et bienvenue. Vous êtes le maire de Nice, le vice-président du mouvement Horizon d'Edouard
00:12 Philippe. Alors lors d'un dîner de crise hier soir, Emmanuel Macron a exclu Christian
00:17 Estrosi, la dissolution et le recours au 49.3. Donc ni dissolution ni 49.3. La question que
00:24 l'on se pose ce matin et que je vous pose, est-ce que clairement le président n'est
00:28 pas en train d'aller vers un enterrement, un abandon du texte ? Absolument pas, puisqu'il
00:35 y a des procédures parlementaires, il a décidé d'aller jusqu'au terme de ces procédures
00:40 parlementaires et à partir du rejet du texte par l'Assemblée, du rejet de discussion du
00:49 texte, il y a naturellement la commission mixte paritaire qui réunit lundi ou mardi
00:56 les sénateurs et les parlementaires pour pouvoir rediscuter du texte sur la base de
01:03 celui où de manière très mature les sénateurs ont réussi à faire des propositions et naturellement
01:11 il appartiendra à la CMP d'en décider. Alors Christian Estrosi, vous connaissez parfaitement
01:15 la composition de la commission mixte paritaire, c'est-à-dire que le texte qui va en sortir,
01:19 c'est le texte tel que durci par le Sénat sur l'immigration. À vous entendre, vous
01:24 y êtes parfaitement favorable, mais dites-nous l'aile gauche de la Macronie, elle va dire
01:27 la même chose qu'il y a quelques jours ? Non, c'est non.
01:29 Mais tout ça c'est de la politique aérie.
01:31 C'est aussi de l'Assemblée, de la démocratie.
01:33 Moi je pars du principe qu'il y a eu un débat au Sénat, il y a un texte qui est sorti, les
01:40 députés qui n'ont pas eu cette maturité n'ont pas voulu de discussion à l'Assemblée
01:48 nationale, ils n'ont pas voulu de débat, ils l'ont rejeté et ils l'ont rejeté dans
01:52 des conditions où... Pardonnez-moi, c'est un peu fort de café
01:56 pour un gouvernement qui a utilisé plus que 20 ou une vingtaine de 49.3 de dire que c'est
02:00 la responsabilité des parlementaires de ne pas vouloir de débat.
02:04 Que les parlementaires refusent le débat alors qu'ils avaient la possibilité d'amender
02:10 le texte et que le ministre de l'Intérieur, que je soutiens de toutes mes forces et qui
02:14 a eu beaucoup de courage tout au long de ce débat, Gérald Darmanin, ouvrait les portes
02:19 pour qu'il y ait des amendements de l'opposition qui puissent être entendus et qui renforcent
02:25 le texte tel qu'il a été sorti de commission, c'est à mon sens une erreur majeure.
02:30 Et lorsque l'on voit une partie de la droite qui s'allie aux droites, aux extrêmes droites
02:40 radicalisées pour voter une motion de rejet proposée par l'extrême gauche radicalisée,
02:47 pardon mais devoir qu'on s'allie à Mélenchon qui soutient le ramasse comme étant un mouvement
02:58 de résistance après les massacres du 7 octobre et que ce soit cette droite qui fait semblant
03:03 d'aller manifester dans la rue pour défendre et lutter contre l'antisémitisme, contre
03:12 le terrorisme et dire à l'Assemblée nationale "mais on va voter avec eux".
03:17 Vous accusez la droite LR d'aller faire semblant de lutter contre l'antisémitisme et vous
03:21 employez un mot qui dans les...
03:23 Je n'accuse pas la droite LR, je n'accuse ni le Sénat, ni les 23 parlementaires députés
03:32 LR qui avec beaucoup de responsabilité ou se sont abstenus ou deux d'entre eux ont
03:38 d'ailleurs voté contre.
03:40 Alors qui accusez-vous ?
03:41 Je le précise parce que c'est important, les deux députés LR qui ont voté contre
03:45 sont Vincent Day et également Nicolas Faurissier.
03:50 Ils sont les deux plus anciens à avoir une expérience gouvernementale.
03:54 Mais pardonnez-moi, à l'inverse, qui dénoncez-vous ? Parce que le mot que vous avez employé
03:57 Christian Hérus est "radicalisé", il n'est pas anodin dans notre espace public et l'utiliser
04:02 envers un politique c'est lourd quand même.
04:04 C'est pourtant une évidence telle que nous avons bien vu.
04:09 Donc patron des LR, Éric Cetit, est un radicalisé aujourd'hui ?
04:12 Il n'est pas le seul à avoir adopté cette position qui me paraît choquante que de refuser
04:20 le débat tout simplement alors qu'il y avait une ouverture du ministre de l'Intérieur
04:25 pour qu'il y ait un certain nombre d'amendements qui me paraissait très intéressant d'ailleurs
04:30 et qui pouvaient rapprocher d'ailleurs le texte de l'Assemblée du texte du Sénat.
04:34 Expliquez-nous, Christian Hérus, ce matin sur CNews et Europe 1, si on analyse vraiment
04:39 de la manière la plus objective possible la position des LR, en réalité n'y a-t-il
04:43 pas une cohérence ? Ils veulent un texte et un seul, celui qui est sorti du Sénat.
04:47 C'est ce que demande aussi Éric Cetit.
04:49 C'est bizarre parce que les sénateurs ont offert une position qui a été une position
04:55 de débat avec un texte qui est sorti.
04:59 Détricoté par la Commission des lois totalement.
05:05 Oui mais une ouverture du ministre pour pouvoir réintroduire un certain nombre d'amendements.
05:11 Quand le ministre vous dit "allez venez débattre" et puis il y a un certain nombre d'amendements
05:16 que je suis prêt à intégrer dans le texte, c'est une opportunité.
05:21 Moi je vous le dis parce que vous savez ces débats tels que je les vois et tels que les
05:25 voient les Français, ils ne supportent plus.
05:28 Alors moi je suis maire.
05:29 Pardonnez-moi la faute à qui ? Qui a refusé un référendum ?
05:32 Regardez Christian, 66% des Français sont pour un référendum.
05:36 Vous parlez des Français.
05:38 Vous parlez en même temps que des Français des territoires que nous administrons, nous les maires.
05:44 Vous êtes aux prises avec l'immigration dans votre ville et dans votre région.
05:48 Sur tous les territoires de France aujourd'hui, trafic de drogue, délinquance etc.
05:54 c'est majoritairement l'immigration.
05:55 Et encore cette loi, elle est réglée tous les problèmes ?
05:58 C'est 78% les filières migratoires clandestines tunisiennes.
06:04 Et nous savons qu'en moins de 15 jours ou de 3 semaines, les policiers nationaux,
06:08 les policiers municipaux qui mènent le combat ensemble, la gendarmerie nationale,
06:13 mais aussi les magistrats, auraient pu être dotés d'armes dont ils déplorent de ne pas pouvoir en disposer.
06:19 Avec le texte tel qu'il était proposé par Gérald Darmanin, expulser près de 4000 étrangers,
06:26 expulser ceux qui sont arrivés en situation irrégulière avant moins de 13 ans
06:31 et qui ont commis un crime ou un délit, pouvoir...
06:36 Donc le texte, il est tout résoudu ?
06:37 Par exemple, le terroriste qui a tué le professeur Bernard, avec un texte comme celui-là,
06:43 aurait pu être expulsé, rendre les empreintes digitales.
06:46 Pardonnez-moi, n'est-ce pas indécent de dire que c'est la faute des parlementaires
06:52 qui ont le droit dans une démocratie de voter et d'adopter une motion de rejet,
06:55 de dire que c'est de leur responsabilité tout ça ?
06:57 Je dis que ne pas permettre aux maires et aux citoyens français,
07:02 qui a 78% été pour ce texte, de ne pas pouvoir en disposer aujourd'hui,
07:07 ne pas permettre aux policiers qui réclament ces mesures,
07:11 aux magistrats qui réclament ces mesures pour pouvoir lutter contre toutes les filières clandestines.
07:16 On va régler le problème.
07:17 Que ne l'avez-vous fait avant ?
07:19 Que ne l'avez-vous fait au début du quinquennat ?
07:21 C'était si urgent ?
07:22 Notre petit jeu politicien, etc.
07:25 Mais c'est aujourd'hui, moi je vous parle d'aujourd'hui.
07:28 Moi c'est cette semaine que j'ai besoin qu'on règle les problèmes.
07:31 Ce n'est pas dans six mois ou dans un an.
07:33 Les Français n'en peuvent plus, les maires de France n'en peuvent plus.
07:36 Et donc c'est ces petits jeux politiciens que les Français ne supportent plus
07:41 et que nous les maires, nous ne supportons plus.
07:42 Ça s'appelle la majorité relative à l'Assemblée nationale.
07:46 Ça s'appelle peut-être la majorité relative,
07:48 mais dans une majorité relative, il pourrait y avoir aussi des majorités de circonstances
07:53 qui soient des majorités responsables.
07:56 Or là, on a été sur la pierre des images de l'irresponsabilité.
07:59 Vous parlez de sujets sérieux, je voudrais vous en soumettre un Christian Chrézier.
08:03 Est-ce que la vraie question finalement, nous sommes en train d'aborder un sujet important
08:07 qui est celui de l'immigration, mais peut-on l'appréhender sans évoquer la CEDH,
08:11 la Cour européenne des droits de l'homme ?
08:13 On a appris récemment que Gérald Darmanin a été épinglé
08:17 parce qu'il a fait expulser un individu qui est soupçonné d'être proche de la mouvance djihadiste
08:23 et que la Cour européenne, en réalité, des droits de l'homme,
08:26 voulait faire stopper cette procédure
08:28 puisque cet individu affirme qu'il est torturé en Ouzbékistan.
08:32 Proche quand même, il est fiché.
08:34 Est-ce que ce n'est pas là le problème davantage que tout ce qui vient d'être évoqué ?
08:37 Non, pas du tout.
08:38 Il ne faut pas sortir de la CEDH ?
08:39 Pas du tout, mais comment peut-on d'un côté malmener le ministre de l'Intérieur
08:45 dont on montre la fermeté à agir, l'autorité qu'il met, les moyens qu'il met ?
08:50 Car ces derniers jours, ces dernières semaines, on a vu avec la CRS 8
08:55 et avec un tas de moyens qui ont été développés,
08:58 les nouvelles technologies avec les drones aux frontières, etc.
09:01 On n'a pas fait déduire les faits de violence.
09:03 Combien il est actif et combien, dès qu'il veut aujourd'hui expulser un étranger
09:08 qui en plus n'est pas dans le périmètre de Schengen,
09:11 que l'Union européenne effectivement s'entrave à cette mesure.
09:14 Donc c'est une entrave pour vous ?
09:16 Je pense que Gérald Darmanin méritait plus d'être accompagné dans ce débat
09:20 à l'Assemblée nationale par la fermeté qui est la sienne
09:23 que de se voir contester le fait qu'il apporte une valeur ajoutée
09:28 avec un texte qui était important.
09:30 Sur la Cour européenne des droits de l'homme,
09:32 est-ce que vous pensez que c'est une entrave ?
09:34 Et dans ce cas-là, comment on sort ?
09:36 Je pense que c'est une entrave et je pense qu'à un moment,
09:39 contre cette attitude de droit de lobbyiste,
09:42 il serait peut-être temps que nous fassions évoluer le droit européen.
09:46 Il y aura des élections européennes l'année prochaine
09:50 et je souhaite d'ailleurs que ce débat nous permette de dire
09:55 que nous allons agir avec la plus grande fermeté,
09:58 de même que je souhaite que les ministres qui siègent à la table
10:03 de chaque Conseil des ministres européens
10:07 fassent pression sur la Commission de Bruxelles
10:09 pour faire évoluer ce droit-là, qui n'est plus acceptable
10:12 parce qu'il y a un moment où en matière de subsidiarité,
10:15 la France ne pourra plus tolérer de subir les conséquences
10:18 d'une décision qui était importante de la part du ministre de l'Intérieur
10:23 et qui a été rejetée.
10:24 Encore un point sur l'attitude des LR
10:27 que vous avez clairement dénoncée ce matin, Christian Estrosi.
10:29 Je vous fais réagir, vous allez me dire s'il s'est confirmé.
10:32 Ce qui est dit dans le canard enchaîné.
10:34 Éric Ciotti n'aurait pas digéré le déplacement de Gérald Darmanin.
10:38 Il est venu dans votre ville à un moment important.
10:40 Vous avez évidemment échangé, vous avez déjeuné,
10:42 vous faites partie de même large majorité.
10:45 Est-ce que fait Gérald Darmanin quand il va dans chaque ville
10:48 et rencontre le maire qui a la légitimité
10:51 pour discuter avec le ministre de l'Intérieur ?
10:53 Parce qu'on connaît votre inimitié,
10:55 mais est-ce que ça tient à cela aussi selon vous ?
10:57 Moi, je n'ai aucune inimitié.
10:58 Que les choses soient claires, mais zéro.
11:00 Zéro, c'est un sentiment que j'ignore totalement.
11:04 Voilà.
11:06 Et je ne peux pas croire que tel soit le cas.
11:08 Ce serait une telle gaminerie, ça voudrait dire
11:10 qu'il faudrait ouvrir une garde d'enfants à l'Assemblée nationale.
11:14 Deux sujets encore importants, Christian Estrosi.
11:17 J'entends votre mot, il va beaucoup faire réagir.
11:20 Garde d'enfants.
11:21 Entre nous, c'est une véritable gaminerie, si tel était le cas.
11:26 Mais je ne peux pas le penser.
11:28 Sur le front de la guerre à Gaza, Christian Estrosi,
11:31 vous avez affirmé chez nos confrères de France 3
11:33 que des médias diffusaient, je cite, des images de mamans,
11:35 donc palestiniennes, qui pleurent avec des bébés en plastique
11:38 faisant croire que c'est un bébé mort.
11:40 Je vous demande ce matin, est-ce que vous retirez ces propos ?
11:42 C'est un tweet qui a été mis sur les réseaux
11:48 par l'ambassade d'Israël en France.
11:50 Et permettez-moi de vous dire que j'ai plus confiance
11:54 dans les éléments qui sont fournis par les représentants
11:59 de l'État d'Israël en France que par la communication du Gaza,
12:05 des terroristes du Hamas, dont on sait qu'ils utilisent
12:11 tous les moyens possibles pour semer le doute ici ou là.
12:14 - Alors des médias... - Et je vais vous dire une chose, Sonia Marcon.
12:17 - ... ont quand même vérifié. - Je vais vous dire...
12:18 - Confirmation pour certains que c'était...
12:20 En réalité, la vraie question, Christian Estrosi,
12:22 il y a des bombardements.
12:25 - Il y a des choses horribles.
12:27 - Ce ne sont pas des fleurs qui sont envoyées.
12:28 - La guerre, ça fait des morts civiles.
12:30 Et c'est terrible. C'est terrible. D'accord ?
12:33 Et la journée du 7 octobre, pour moi, qui fait visionner les images
12:37 à mon conseil municipal, il faut les avoir vues
12:39 pour voir le traitement des femmes, des enfants et des bébés.
12:43 Et en l'occurrence, c'est plus grave si ce que le Hamas
12:49 essaie d'exhiber était un enfant civil mort
12:53 qui a servi de bouclier humain que si c'était un enfant
12:57 comme le prétend l'ambassade d'Israël,
13:00 avec qui a toute ma confiance, que c'était un jouet en réalité.
13:03 - Christian Estrosi, attendez, je veux faire une témoigne.
13:05 Apporter son soutien à Israël face au massacre
13:08 n'entraîne pas de nier la réalité des bombardements
13:11 et le fait que ces bombardements touchent aussi,
13:13 et là, je reprends les mots, des États-Unis,
13:15 de manière indiscriminée, aussi des enfants.
13:17 Enfin, nul besoin de déshumaniser des morts.
13:21 - La guerre, c'est terrible.
13:22 La guerre, ça fait des morts civiles.
13:24 Et naturellement, nous souhaiterions que la guerre n'existe pas.
13:28 Et on se demande comment, dans les temps modernes,
13:31 tel peut être encore le cas.
13:32 Il se trouve que quand il y a la guerre entre l'Ukraine et la Russie,
13:36 lorsqu'il y a la guerre entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan,
13:39 ce sont des guerres entre deux nations.
13:41 Là, on n'est pas dans une guerre entre deux nations,
13:43 on est dans une guerre entre un mouvement terroriste
13:46 qui est contre Israël, contre la France,
13:49 contre toutes les nations libres,
13:51 où le Hamas est l'allié de Daesh, de l'État islamique,
13:54 de tous ceux qui ont frappé sur la promenade des Anglais,
13:57 qui ont frappé à Saint-Étienne-du-Rouvray,
14:00 qui ont frappé sur le marché de Berlin,
14:02 et donc aujourd'hui...
14:04 - Des propos sur une photo qui ont indigné beaucoup.
14:06 - Oui, mais ça a indigné ceux qui ont voulu être indignés.
14:11 Moi, je suis indigné par le fait qu'on utilise des femmes
14:15 et des enfants comme boucliers humains dans des hôpitaux
14:18 et dans des écoles.
14:19 Alors, après l'expertise des uns et des autres peut dire ce qu'elle veut,
14:26 mais je vous dis, c'est beaucoup plus terrible
14:28 si l'enfant qui est tenu dans les bras de cette maman
14:31 est une vraie victime, c'est encore plus terrible.
14:35 - Il y en a des milliers, vous n'excluez pas cette possibilité.
14:38 - Ça mérite d'être encore plus dénoncé
14:41 que le Hamas se serve des civils comme boucliers humains,
14:45 ces pauvres civils qui méritent d'être protégés.
14:48 - François de Vautonnet a évoqué ce sujet,
14:49 il est important aussi quand même la COP 28.
14:52 Clairement, question directe,
14:54 est-ce qu'on va vers un échec sur les énergies fossiles ?
14:57 Et ce n'est pas un petit sujet.
14:58 - Mais on va droit vers un échec puisque les pays du Sud
15:02 ont refusé d'aller vers un accord sur la suppression des énergies fossiles.
15:07 On a rédigé un texte à 2030, à 2040, etc.
15:12 Il se trouve que ce sera organisé par le président de la République
15:15 qui m'a confié la coalition de maires
15:18 qui représente un milliard des citoyens des zones littorales du monde
15:24 et je vois les déclarations du nouveau maire d'Athènes
15:27 qui a rejoint notre coalition,
15:29 Aris Doukas que je retrouverai prochainement
15:32 et qui applique les mêmes techniques et les mêmes programmes sur sa ville
15:36 que je les applique sur la mienne,
15:37 sur la renaturation, sur les conditions pour créer en matière d'urbanisme
15:44 des courants d'air qui fassent qu'il y ait 5 degrés de ressenti de moins
15:48 là où à cause des énergies fossiles...
15:49 - Un compromis ou un échec ?
15:51 - Ça veut dire qu'il est important que le sommet de l'océan en juin 2025 à Nice
15:57 soit une étape intermédiaire entre la COP 28 et la COP 30
16:01 qui se déroulera au Brésil en 2030.
16:06 J'ai d'ailleurs demandé hier au chef Raoni,
16:09 chez lequel je me suis rendu il y a quelques années
16:12 et que j'ai rencontré à Paris et qui a rencontré le président de la République,
16:15 d'être le parrain de ma coalition des maires de la planète
16:19 pour qu'avec la déforestation en Amazonie,
16:23 mais même ailleurs qui pèse sur ce réchauffement climatique,
16:26 nous fassions aussi de la COP 30 au Brésil,
16:30 après le sommet des océans à Nice,
16:33 un succès par rapport à l'échec de Dubaï.
16:36 - Merci Christian Estrosi.
16:37 C'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe.
16:39 Merci à vous.
16:40 - Merci.
16:41 (Générique)
16:45 [SILENCE]

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