• l’année dernière
En 2023 dans cette exploitation de la Sarthe, toutes les pommes n'ont pas été ramassées faute de main d'œuvre. Avant, des ouvriers polonais venaient en renfort mais les conditions sociales s'améliorant dans leur pays, ils ne font plus le déplacement pour les deux semaines de récolte en France. Cet arboriculteur, qui possède 66 hectares de verger, envisage donc d'arracher un pommier sur sept. Et il a déjà commencé. 

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Transcription
00:00 C'est l'heure du conditionnement chez cet arboriculteur
00:02 avant les expéditions vers la grande distribution.
00:05 Et les nouvelles ne sont pas bonnes.
00:07 20% de la récolte est déclassée.
00:09 Des pommes qui vont être transformées en compotes,
00:12 payées 20 centimes le kilo aux producteurs
00:14 au lieu d'un euro le kilo pour les pommes à croquer.
00:17 - On remarque qu'elle est légèrement marron
00:20 parce qu'elle est trop avancée.
00:22 C'est les conséquences du manque de personnel.
00:24 Elle a été cueillie trop tard.
00:26 Donc, elle va finir à l'industrie
00:29 au lieu de l'envoyer dans un supermarché.
00:31 Au lieu des 100 personnes espérées,
00:33 il n'était difficilement que 80 cueilleurs en septembre.
00:36 Dans certaines parcelles, les pommes n'ont pas été récoltées
00:38 faute de main d'oeuvre.
00:40 Un problème qui s'aggrave chaque année.
00:42 D'où des prises de décision radicales.
00:44 - Là, on est en train d'arracher la parcelle entière.
00:47 Il y a deux hectares.
00:49 C'est une vingtaine de la belle char.
00:50 Manque de personnel.
00:50 Donc, on réduit la surface
00:53 pour pouvoir, nous, procéder à ramasser les variétés
00:57 au bon moment et puis de pouvoir tout ramasser à temps présent.
01:01 Ces arboriculteurs comptent maintenant
01:03 sur une main d'oeuvre étrangère hors d'Europe
01:05 pour pouvoir assurer la récolte 2024.
01:08 Sinon, les vergers vont continuer de disparaître.
01:11 Et avec eux, la pomme française.
01:13 (Générique)

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