Le ministre de l'Intérieur s'exprime depuis le commissariat de Maisons-Alfort dans les Yvelines.
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00:00 Ecoutez, moi hier j'ai regretté la politique politicienne, les alliances contre nature, et puis pour faire un petit coup, on a finalement joué contre la France, on a joué contre ses fonctionnaires.
00:11 Donc je ne vais pas moi-même ce matin parler ou commenter, d'abord des issues qui ne me concernent pas, puisqu'elles doivent partir au président de la République,
00:18 et puis ensuite qui relèvent de l'actualité politique. Moi ce qui m'intéresse c'est la protection des Français. Donc je serai mis à l'intérieur, jusqu'à la dernière minute ce sera la protection des Français.
00:28 Donc demain par exemple je vais aller à Calais rencontrer toute la journée les effectifs de police et de gendarmerie qui luttent contre l'immigration irrégulière,
00:35 auprès d'une population qui connaît ces difficultés, auprès de ma région qui a besoin de ces mesures. Je le sais, pour avoir eu beaucoup de retour des habitants de ma région,
00:43 des Hauts-de-France, beaucoup de regrets, que les parlementaires n'aient pas pris leurs responsabilités. Mais je veux dire aux habitants, je veux dire aux Français,
00:50 je veux dire aux policiers et aux gendarmes, ma grande persévérance et ma grande motivation pour que nous adoptions très rapidement, pour convaincre,
00:58 et j'espère retrouver le sens des responsabilités des partis de gouvernement, pour que nous adoptions très rapidement des mesures extrêmement fortes contre l'immigration irrégulière.
01:08 Ce projet de loi, il est très important pour la protection des Français. Donc je propose qu'on fasse une petite pause dans la politique politicienne,
01:16 qu'on ait compris le sens profond de la mission qu'est la nôtre, la protection des Français. Et encore une fois, ces mesures sont très importantes.
01:23 Et je me battrai jusqu'aux derniers instants pour pouvoir l'obtenir.