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Jon Elizalde, journaliste en charge du suivi des Jeux olympiques, revient sur les questions de sécurité qui entourent la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, qui se déroulera le 26 juillet 2024

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Transcription
00:00 Face à la menace pesant sur la cérémonie d'ouverture,
00:02 de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer un plan B.
00:05 En fait, c'est surtout la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet 2024,
00:11 qui pose un défi sécuritaire considérable.
00:14 Pour la première fois dans l'histoire des Jeux Olympiques,
00:18 cette cérémonie ne se déroulera pas dans un stade,
00:20 mais en plein air, sur la scène,
00:22 entre le pont d'Austerlitz et le pont de Diena.
00:24 Il y aura là 10 500 athlètes, des chefs d'État du monde entier,
00:27 mais aussi 600 000 spectateurs.
00:29 Tout ça sur à peine 6 km.
00:31 Alors oui, l'événement a de quoi susciter l'inquiétude,
00:34 surtout dans un contexte de menaces terroristes élevées,
00:37 d'autant que certains experts estiment que la scène est insécurisable.
00:41 Il y a d'abord une mobilisation des militaires exceptionnels.
00:46 Ils seront 15 000 dans le pays, dont 10 000 en Ile-de-France.
00:50 Les membres des forces de l'ordre aussi seront très nombreux.
00:53 Le jour de la cérémonie d'ouverture,
00:54 ils seront 40 000 gendarmes et policiers à Paris,
00:58 plus des milliers d'agents de sécurité privée et des policiers municipaux.
01:01 La semaine dernière, le préfet de police de Paris, Laurent Nouniès,
01:04 a présenté les périmètres de restriction de la circulation routière
01:07 qui vont être mis en place pour certains dès le mois de mars.
01:09 Et pour sécuriser la cérémonie d'ouverture,
01:11 la zone va être totalement bouclée plusieurs jours avant l'événement.
01:15 Le préfet a insisté sur un point,
01:16 même les Parisiens qui habitent sur les quais
01:19 devront montrer patte blanche
01:20 et seront contrôlés pour pouvoir rentrer chez eux.
01:25 Face à la menace pesant sur la cérémonie d'ouverture,
01:28 de nombreuses voix s'élèvent pour réclamer un plan B.
01:31 Mais le comité d'organisation, le COJO, ne veut pas en entendre parler
01:34 et affirme qu'il adapte en permanence le programme artistique du spectacle
01:38 aux contraintes de sécurité que lui font remonter les autorités.
01:40 Le COJO affirme que la menace terroriste a toujours été prise en compte,
01:44 d'autant que le spectacle a été imaginé en 2016,
01:46 à un moment où la France était la cible de nombreux attentats d'ampleur.
01:49 Quant à la ministre des Sports, Amélie Oudéa Castellar,
01:52 elle ne parle pas elle non plus de plan B,
01:53 mais de plusieurs plans abysses.
01:55 L'un de ces plans abysses pourrait consister,
01:57 selon des sources proches du dossier, à scinder la cérémonie en deux.
02:00 On garde la partie artistique sur la scène,
02:02 mais on déménage le défilé des athlètes au Stade de France.
02:05 Sur les 600 000 spectateurs prévus,
02:07 environ 100 000 seront situés sur les quais bas, avec une entrée payante,
02:11 et le reste, 500 000, seront sur les quais hauts, avec un accès gratuit.
02:14 En cas de forte menace,
02:16 ce dernier chiffre pourrait être fortement revu à la baisse.
02:19 Sous-titrage Société Radio-Canada

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