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00:00 Ma mère qui a dit "le jour où j'aurai une fille",
00:02 elle savait qu'elle allait avoir une fille.
00:03 Elle a dit "le jour où j'aurai un enfant et que c'est une fille,
00:05 je l'appellerai Zoé".
00:06 Donc mon père n'a juste pas eu le choix.
00:08 Et en fait, ça veut dire "la vie" en grec.
00:10 J'y ai mis un peu de Zoé.
00:14 Les points où Jasmine pouvait me rappeler des traits de caractère chez moi,
00:19 je me suis dit "je vais m'en servir".
00:20 En fait, ça a fait du bien.
00:21 Ce que je préfère, c'est qu'elle est inattendue.
00:28 Elle peut vraiment tout faire et être hyper pétillante,
00:31 aller dans une direction et se demander pourquoi elle y va.
00:34 Et en fait, elle y va pleine balle.
00:35 En vrai, ça peut être aussi son défaut,
00:37 c'est d'aller au bout des choses,
00:38 mais je ne choisis pas forcément tout le temps ce qui est bon et moins bon.
00:41 En vrai, il évolue bien déjà depuis deux ans.
00:46 Il est quand même passé de très chaotique, bordélique,
00:49 à plutôt tempéré.
00:51 Elle a trouvé une sorte de stabilité.
00:53 Ce n'est pas qu'elle est orpheline, mais bon, c'est pas un choc artiste.
00:55 C'est assez stable.
00:56 Donc, peut-être trouver une famille de cœur
00:59 ou développer des relations amicales, amoureuses.
01:02 Charlene.
01:06 Vraiment, c'est à l'opposé de moi.
01:10 C'est ça qui est intéressant aussi,
01:11 c'est d'aller chercher des couleurs qui ne me ressemblent pas du tout.
01:13 Et du coup, le côté un peu...
01:15 Charlene.
01:17 Voilà, qui se définit par elle-même.
01:19 J'aurais bien tout fait jouer un personnage un peu pétrouille, manutente.
01:24 Avec plaisir.
01:25 Franchement, je suis trop contente qu'il parte.
01:26 Non, bah non, avec désespoir.
01:31 J'ai été hyper triste.
01:34 En plus de ça, c'est qu'ils ont annoncé leur départ en off.
01:37 Pas tous en même temps, mais presque.
01:40 Du coup, j'ai dû en faire jouer tous un câble.
01:42 Donc, ça fait une période un peu compliquée
01:43 dans la vie de Jasmine comme dans la vie d'Oïs.
01:45 Mais ce qui est cool aussi avec ces départs,
01:47 c'est que du coup, le personnage se place au centre de la scène.
01:51 Et du coup, le personnage se place aussi autrement dans l'institut,
01:55 vis-à-vis d'autres personnages.
01:56 Et du coup, ça lui donne une autre rythmique.
01:57 Il ne se définit plus par son entourage, mais juste par lui-même.
02:00 Et c'est aussi cool à jouer en termes d'émotion.
02:03 C'est dingue, tout le monde me pose cette question.
02:08 Mais écrivez-moi vos scénaristes,
02:09 parce qu'en vrai, c'est pas une mauvaise idée, ce truc de trop.
02:12 Donc, pour l'instant, bah non.
02:14 Enfin, du coup, je me suis placée trop loin.
02:16 Mais non, pour l'instant, elle est bien avec Thibaut.
02:18 Thibaut est très sympa.
02:20 Son frère est quand même tout l'opposé de sympa.
02:23 Donc, non, il donne pas vraiment du poids.
02:25 Les scènes de train, de nuit,
02:29 on a tourné de 20h à 6h le matin.
02:32 Et vu que c'est des...
02:33 Enfin, la conduite se retourne,
02:35 on n'a pas du tout l'habitude de tourner à ces chronées-là.
02:37 Mais c'était une super expérience.
02:38 Mais du coup, vu que t'as pu refaire des habitudes,
02:40 tu peux quitter les films,
02:42 parce qu'on joue, on voit comment faire du film.
02:44 Mon papa.
02:48 Mon papa fait du théâtre, déjà.
02:50 Donc, c'est un peu beau, quoi, il est très scolaire.
02:51 Il m'a amenée avec lui en festival quand j'étais petite.
02:54 Et j'ai vu le goût du théâtre, rassembler des gens.
02:58 Et je crois que c'est ça qui m'a trop le moment
03:00 de venir faire ce métier.
03:01 C'est qu'on peut donner des...
03:03 Enfin, faire passer des messages en rassemblant des gens.
03:06 ♪ ♪ ♪