BFMTV propose ce mardi une émission spéciale “Terrorisme: la France sous la menace”, après l’attentat qui a coûté la vie à un touriste germano-philippin samedi soir à Paris.
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00:00 nous nous sommes donné les moyens nécessaires pour faire face aux cas qui se sont présentés depuis 2012,
00:09 notamment la loi du 30 octobre 2017 qui a crié justement les Micas,
00:15 mais malheureusement peut-être qu'aujourd'hui il va falloir avancer dans le respect de l'état de droit,
00:22 parce que ce que j'entends par-ci par-là dans des objectifs électoralistes, c'est de faire fi de l'état de droit.
00:29 – C'est par exemple, en gros, on va faire simple, tous les fichiers espoiri-islamisme,
00:33 Mario Maréchal et un certain nombre d'autres disent "on les enferme tous".
00:36 – Il faut qu'elle aille vivre ailleurs et pas en France.
00:38 – Et elle sera avec nous tout à l'heure à 22h je le précise.
00:40 – Vous lui direz, ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.
00:42 D'ailleurs, juste je voudrais faire un point, ça a été relevé par vous la dernière fois,
00:47 c'est que pour ce cas, pour ce terroriste, pour celui qui a tué samedi dernier, la loi a été respectée,
00:56 il faut savoir dire les choses quand ça a été fait, on ne pouvait pas aller au-delà,
01:00 puisque au bout d'un an, ça a été levé.
01:03 Et en revanche, ce qu'il faut dire et ce que nous devons retenir,
01:07 c'est tirer des leçons des cas que nous avons connus.
01:12 Il y a eu des procès devant des cours d'assises spécialement composés,
01:15 qui ont mis à plat toutes les problématiques face aux personnes mises en examen, accusées,
01:24 en présence des parties, dans l'ensemble des parties, il y a des éléments qui va…
01:29 en fait, il faudrait qu'on tire la sonnette d'alarme et qu'on tire des leçons de tous ces attentats.
01:35 Là, pour la loi, en revanche, la loi étant en état de droit non rétroactif,
01:41 on n'aurait pas pu, pour cet assaillant, appliquer des micasses,
01:45 parce que quand il a été jugé, il a pris le maximum, on ne pouvait pas aller au-delà.
01:49 – Mais en plus, il a quand même été suivi après sa libération.
01:52 – On ne pouvait pas aller au-delà. En revanche, là où, non pas la police,
01:56 à laquelle je rends le plus grand hommage pour l'activité et leur rapidité et scélérité,
02:01 c'est les services de renseignement qui entrent en jeu ici,
02:04 parce que, vous l'avez rappelé tout à l'heure sur votre plateau,
02:08 c'est quelqu'un qui attendait paisiblement avant de sortir des buissons.
02:13 Pourquoi ? Parce qu'il sait très très bien, ces terroristes ont des trains d'avance sur nous,
02:17 ils savent pertinemment qu'il faudrait qu'ils passent ces micasses
02:20 et après, ils pourraient faire ce qu'ils veulent.
02:22 – Donc se cacher.
02:23 – Il déclare "je me suis auto-déradicalisée", à qui voulez-vous faire croire ça ?
02:28 Moi, Ahmed Merah a dit ça aussi lors de son débriefing.
02:31 – L'art de la dissimulation, une autre confiance.
02:33 – L'art de la taquilla de la dissimulation, je ne dis pas qu'ils ne sont pas suffisamment formés,
02:37 nos enquêteurs, mais peut-être qu'une mise à jour régulière,
02:41 parce qu'ils s'adaptent, ils s'adaptent les terroristes.