• l’année dernière
Transcription
00:00 Je vous souhaite un joyeux Noël, réellement.
00:03 Merry Christmas pour les Américains et je ne sais pas dans votre langue.
00:07 Donc je vous souhaite un joyeux Noël, Restos Français.
00:10 Love Actually, qui est vraiment...
00:14 "Lift off Steven, when the snow lay round about, deep and crisp and even."
00:23 Il pourrait y avoir, alors c'est pas un film de Noël, mais quand Harry rencontre Sally,
00:27 où il y a Noël à New York.
00:29 "Salut, c'est moi.
00:30 On est à la période des fêtes et c'est ce qu'on appelle la trêve des confiseurs,
00:34 place à la charité et au pardon."
00:35 Après, on pourrait mettre, je vais vous mettre un film de Noël, c'est Piège de Cristal.
00:40 "Viens me voir à Los Angeles, on passera Noël en famille, on fera la fête."
00:44 Ça me donne la même chaleur, parce qu'il est dans l'avion et il va rejoindre sa famille
00:49 pour Noël.
00:50 Alors on est pas au début du film.
00:51 "Vous avez bien quelle heure les chéries ?"
00:53 Alors moi je suis le contraire de ce personnage qui aime Noël.
00:56 Enfin j'aime Noël, non j'aime Noël.
00:58 Qui aime Noël, c'est-à-dire que lui, il aime Noël en famille.
01:00 Pour lui, Noël, c'est la famille.
01:02 Pour moi, les Noëls, je ferais très bien un Noël en petite famille, avec ma femme
01:07 et mes enfants.
01:08 Et même, je pourrais même faire un Noël si les enfants étaient plus petits, les enfants
01:11 couchés et en dîne tous les deux avec ma femme, petit feu de cheminée, tout ça,
01:14 ça m'irait très très bien.
01:15 Et ma femme, elle, est le contraire, elle adore Noël, pour elle, c'est la famille.
01:19 Elle est mon personnage, ma femme.
01:20 "Chérie, Noël n'est pas là pour être romantique.
01:22 Noël, c'est la fête de la famille."
01:23 "Beaucoup de gens sont isolés le soir de Noël.
01:25 Alors, pourquoi ne pas inviter chez vous une personne seule ?"
01:28 Le film est très touchant.
01:29 D'une part, il y a la solitude des personnes âgées, et on en a vu, parce que ceux qui
01:34 tournent dans les Ehpad sont des vraies personnes.
01:37 Oui, il y en a même qui étaient atteints, enfin vraiment, qui ne se souvenaient plus
01:40 le lendemain qu'on avait tourné le jour d'avant.
01:42 Ben oui, forcément.
01:43 Donc ça, ça m'émeuvait, le côté parler de ces gens-là, seuls.
01:48 Mais il y a quelque chose, je trouve, de très vrai, qui est très raconté dans le
01:52 film, c'est l'amour entre deux personnes, le couple qui a besoin d'autres gens ce soir-là
01:59 pour se sentir exister, plutôt que d'être l'un.
02:02 D'ailleurs, il y a une longue conversation que mon personnage a avec Daniel Fichaud, qui
02:06 lui dit "Vous avez peur d'être l'un en face de l'autre, de vous aimer ?"
02:10 Et il y a cette belle scène, pour moi la plus belle scène, c'est quand on danse avec
02:13 Emmanuelle De Vos, tous les deux, je mets le disque qu'elle m'a offert, et on danse
02:16 tous les deux sans rien se dire.
02:18 C'est une très belle scène, parce que grâce à ces deux personnes âgées qui sont maintenant
02:23 couchées et qui dorment, ils peuvent se reprendre dans les brins, et ils n'avaient pas imaginé
02:27 qu'on peut s'aimer sans plaisanter.
02:29 J'aime rarement dire, parce qu'on le dit, "Le film a beaucoup d'émotions, il y a
02:38 du rire, venez le voir, il y a du rire, il y a de l'émotion."
02:42 Non, il est touchant, j'aime mieux le mot "touchant" qu'"émotion", parce que ça
02:48 ne sonne plus vrai.
02:49 L'émotion, on la trafique un peu au cinéma parfois.
02:51 Là, c'est touchant, parce que c'est jamais mélo, c'est juste ce qui se dit est intéressant
02:57 à entendre.
02:58 "On est des gens bien, Beatrice, des gens bien."
03:01 "J'ai gardé un souvenir unique de Snowy."
03:04 "Au revoir."
03:05 "Au revoir."
03:05 "Au revoir."
03:06 "Au revoir."
03:11 [Musique]

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