Retour sur l'édition 2023 du Festival Vrai de Vrai, qui a fait le plein de documentaires les 2 & 3 décembre au mk2 Bibliothèque

La Scam

Le public était bien au rendez-vous de cette 18e édition qui s’est tenue, pour la première fois, au mk2 Bibliothèque. 2500 spectateurs et spectatrices, professionnels, étudiantes et étudiants sont venus voir des documentaires sur grand écran, les 2 et 3 décembre derniers.   Le Prix du public a distingué deux films ex-aequo : - "Il faut ramener Albert" de Michaël Zumstein (Première diffusion LCP-Assemblée nationale, Squawk productions) - "Gagner sa vie" de Philippe Crnogorac et Pascale Maria Absi (Première diffusion Arte, Iskra films, IRD, Zorba productions, Vosges TV).  Cette grande fête du documentaire s’est achevée avec la projection en avant-première de "La Mère de tous les mensonges" d’Asmae El Moudir, qui a obtenu L’Œil d’or du documentaire au Festival de Cannes en mai dernier et sortira en salles en février prochain.  Retrouvez-nous sur : https://festivalvraidevrai.scam.fr/  Réalisation : Manuel Liutkus / La Pixellerie Productions

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00:00 Le Festival Vrai de Vrai, c'est 30 films et grands reportages, extraits du meilleur

00:12 de la production de l'année, projetés sur grand écran.

00:14 L'opportunité de voir ce qui se fait de meilleur à la télévision ou sur les plateformes,

00:21 et puis de rencontrer les auteurs et les autrices qui sont à l'origine de ces œuvres.

00:26 C'est assez flatteur d'être sélectionné dans le cadre de ce festival, de voir ce

00:30 film circuler encore.

00:32 Je suis ravie d'avoir mon premier prix documentaire, là, avec une étoile de Lascam.

00:35 C'est quand même la classe.

00:37 Ce festival est devenu dans ma vie un rendez-vous particulier, chaleureux.

00:42 J'ai vécu des choses importantes, des avant-premières où j'avais les chocottes, un prix du public

00:49 qui m'a empêché de dormir de joie.

00:51 C'est aussi un moment de célébration et une rencontre avec le public, qui est la

00:58 raison pour laquelle peut-être on fait nos films.

01:00 Cet après-midi, on va voir Les Animus Péruites avec Ken Yerno et Ghost Song.

01:05 C'est cool que ce soit gratuit, que ce soit accessible comme ça.

01:07 C'est vrai.

01:08 C'est pas mal de voir des documentaires qu'on n'aurait pas vus autrement.

01:11 Ça apporte quelque chose qu'on ne peut pas avoir dans le cinéma de fiction.

01:15 C'est des vraies vies, c'est des vraies images, c'est des vrais sujets qui sont

01:18 souvent différents de ce qu'on aborde dans le cinéma de fiction.

01:21 Et ça fait du bien.

01:22 Nous sommes extrêmement heureux d'avoir reçu le prix du reportage de l'ASCUM pour

01:30 notre travail au Tigré.

01:31 C'est un grand honneur d'être reconnu par nos pères, par les auteurs.

01:35 À l'issue de chaque film, il y a une rencontre avec le réalisateur, l'auteur, la réalisatrice

01:41 ou l'autrice, qui permet de partager quelque chose.

01:45 Et je crois que par les temps qui courent, des lieux de débat comme ça, où on peut

01:48 discuter autour d'une œuvre qui raconte le monde, c'est précieux.

01:52 C'est l'un des plus beaux festivals de documentaires en France.

01:55 Ça permet aussi de montrer en salle des films qui n'ont pas toujours la chance d'y

01:59 être diffusés, d'avoir des films qui viennent d'horizons extrêmement différents.

02:03 C'est exhaustif, c'est sélectif, c'est qualitatif.

02:06 C'est une collaboration qui est formidable à la fois pour les professionnels et pour

02:09 le grand public.

02:10 Et donc c'est pour ça qu'on est très heureux de pouvoir l'accueillir dans cette

02:14 belle salle qui est le MQ de Lille.

02:15 [Musique]

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