• il y a 2 ans
À Pô, dans la région du Centre-Sud au Burkina Faso, la Coopérative « Wessonou » transforme le manioc en attiéké pour lutter contre la faim.

Adana ZOURÉ, la Présidente, partage son parcours et les succès de la coopérative. Grâce à l'union de 15 membres, elles surmontent les défis, nourrissent des familles, et rêvent d'un avenir avec un local dédié.

Découvrez-en plus sur cette initiative qui contribue à la sécurité alimentaire et à l'autonomisation économique des femmes de la région !
Transcription
00:00 Je suis Mme Zourey Adana Capio. Je suis la présidente de la coopérative Wosomo.
00:06 Nous avons créé la coopérative parce que c'est nous qui faisons la force.
00:10 Et actuellement, si une aide veut venir, ça ne vient pas individuellement,
00:14 ça vient à un groupe qui est solidaire.
00:17 Je me suis lancée dans la transformation du manioc parce que,
00:25 avec le manioc, même si tu n'arrives pas à avoir quoi préparer le jour,
00:31 tes enfants vont avoir à manger.
00:33 Si tu mets du sel, l'huile, l'oignon, ils vont manger et dormir.
00:37 J'apprécie beaucoup notre coopérative parce qu'au tout début,
00:42 on était six seulement. Alors là, on est quinze.
00:46 Beaucoup de femmes ont vu l'intérêt de la transformation du manioc
00:52 et se sont adhérées à notre coopérative.
00:55 Nous arrivons à nous souvenir de notre besoin.
00:59 Si tu fais la production d'un sac, tu peux en avoir 5000.
01:03 Si tu arrives à en avoir deux sacs ou deux sacs et demi dans le mois,
01:08 tu vas payer ton savon, tes condiments, même le carburant, nous en avons dans ça.
01:21 Avant que notre coopérative ne soit en place,
01:23 je ne pensais pas que j'allais avoir des enfants.
01:25 J'ai appris à travailler dans la coopérative,
01:29 mais je n'ai pas pu faire de travail.
01:31 Je suis allée à Cambatika pour faire des études,
01:34 et j'ai appris à faire des études.
01:36 J'ai appris à faire des études, et j'ai appris à faire des études.
01:39 Je suis très contente.
01:40 Je suis fier d'elle, parce que la fois dernière,
01:43 quand j'ai été à l'herbe, du groupe Tébélé,
01:46 les femmes sont satisfaites.
01:47 Même les vieilles, elles n'avaient plus de quoi faire.
01:51 Même si elle est assise sur place, elle a une occupation.
01:54 Je suis fier d'elle, de voir le parcours qu'elle a fait.
01:58 Quand les difficultés ont commencé,
02:06 on est venu nous former une première fois.
02:09 Après, quand on a voulu la matière première pour continuer la production,
02:14 on n'avait pas accès à ça.
02:16 Donc on a passé par des gens pour avoir une cliente
02:20 qui nous livre la matière première du Ghana.
02:23 Entre temps, elle aussi, elle n'arrivait pas à nous livrer ça.
02:26 Donc on a commandé à Ouara aussi encore.
02:29 Par exemple, actuellement, on n'y arrive plus.
02:31 On a commandé, ça va deux semaines.
02:34 Jusqu'à l'heure, là, on n'a pas ça toujours.
02:36 Les innovations sur la transformation,
02:39 avant nous, on le faisait avec le sel thémé.
02:41 Donc les grains étaient fins.
02:43 Les gens n'aimaient pas ça.
02:45 Et nous, on a trouvé une initiative
02:48 de chercher des gros grains aussi pour ajouter.
02:51 À un moment, je vois déjà que depuis qu'on a changé,
02:54 à faire les gros grains, et puis on fait les deux qualités même à la fois.
02:57 Il y a d'autres qui aiment les gros grains, d'autres aiment les petits.
03:01 Par exemple, ceux qui veulent manger avec le haricot,
03:08 ils aiment les petits grains.
03:10 Ceux qui veulent manger avec la kiké simple,
03:12 ils prennent les gros grains.
03:14 C'est la vision de notre entreprise.
03:17 Si on arrive à avoir un local qui est uniquement pour la transformation du Manioc,
03:23 c'est ça notre désir.
03:26 Nous désirons avoir un siège.
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