Explosion de Tensions : Violent Clash entre Eric Naulleau et Annie Lemoine - Quand les Passions s'Embrasent sur le Plateau!

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00:00 On peut faire entrer une personne que tu as...
00:02 - Je savais que ça arriverait.
00:03 - Annie Le Moine, tu l'as fait.
00:04 - Bonjour.
00:05 - Bonjour Annie.
00:06 Alors, c'est pas du tout un piège, c'est Annie à qui on donne un droit de réponse,
00:14 tu es d'accord avec ça ?
00:15 Souvent les gens sont irrespectueux avec toi Annie.
00:17 - Oh non, Laurent, tu vas pas te tuer.
00:20 - Oui mais là, lui je l'ai pas raté, je lui ai répondu que c'était totalement inexcusable.
00:23 - Jean-Claude Van Damme.
00:24 - Très bon souvenir d'ailleurs, Canal+
00:26 Non, je suis pas venue demander un droit de réponse à Eric Nolot parce que j'aurais pu le faire ailleurs,
00:30 mais à un moment donné, vous avez dit dans les journaux, on était au mois de juin,
00:35 c'est-à-dire trois mois après l'émission, que je me répandais dans la presse en vous accusant.
00:39 Or j'ai refusé toutes les émissions, les celles de Vandel, celles de Thomas Hugg pour pas les citer, Morandini, etc.
00:44 Alors j'ai pensé que vous auriez aimé que je vous accuse.
00:47 Et je cherche à comprendre en fait quelle personnalité vous avez,
00:51 parce que vous auriez aimé surfer sur cette vague-là,
00:55 que ça fasse du bruit et parler encore de vous.
00:58 - Est-ce que vous vous demanderiez quelle personnalité j'ai si j'avais dit du bien de votre livre ?
01:01 - Ah ça c'est ton argument que tu balances à chaque fois.
01:05 - Sauf que c'est une règle intangible.
01:10 Personne ne veut prolonger le débat si on dit du bien d'un livre, si possible sans l'avoir lu.
01:15 - Vous savez, c'est pas tout à fait normal de sortir d'un plateau de télévision
01:18 en ayant l'impression d'avoir disputé un match de boxe.
01:21 On va pas sur les plateaux de télé pour se faire déglinguer comme ça.
01:23 - On vient sur un plateau de télé pour quoi faire Annie ? Dites-moi.
01:25 - Pour parler de ce que j'écris et comment je l'écris.
01:27 - Et moi pour parler de ce que vous avez écrit.
01:29 Vous avez parlé de ce que vous avez écrit, j'ai parlé de ce que vous avez écrit.
01:33 Je vois pas où le problème.
01:34 - Eric, c'est pas un peu violent d'assassiner quelqu'un à bout portant quand on n'a pas aimé son livre ?
01:39 Et Dieu sait, vous en avez vu des gens qui ont écrit des bouquins merdiques,
01:42 et je suis bien d'accord là-dessus, mais il y a peut-être pas une façon...
01:45 Même moi, vraiment, qui passe pour un méchant,
01:47 parfois je suis gêné derrière mon téléviseur en disant "putain le pauvre".
01:50 C'est trop.
01:51 Un exemple, Harry Rosenmack, qui doit pas être le nouveau Proust, j'en conviens.
01:56 - Je confirme.
01:57 - Mais c'était un assassinat en bonne et due forme.
02:01 Ça méritait peut-être pas autant d'acharnement pour dire à quel point...
02:05 - Non mais c'est le contraire.
02:06 - Non mais attends Laurent, excuse-moi, parce que bon, t'as été victime de nous.
02:10 - Excuse-moi, parce que je voudrais m'excuser.
02:12 Julie, excuse-moi.
02:13 - Excuse-moi Laurent.
02:14 - Excusez-vous dans le public entre vous.
02:15 - Excusez-vous.
02:16 - Non, on peut mettre des bonnes vibrations finalement.
02:19 - Dans un monde où tout le monde dit du bien de tout le monde,
02:22 c'est vachement salutaire qu'il y ait un mec comme Nolan.
02:24 - Je suis d'accord, et à l'époque de Tout le Monde en parle,
02:25 à l'époque de Double J, on était les premiers à être gavés par les gens
02:28 à qui on lâchait le cul en permanence.
02:30 - Il y a une façon de faire.
02:31 - Je sais tant.
02:32 - Il y a une façon de faire.
02:33 - Il y a une façon de faire.
02:34 - Il y a une façon de faire.
02:35 - Je sais tant.
02:36 - Il y a trop de violence, c'est trop de violence.
02:37 - Vous trouvez pas qu'il y a pas assez de cul dans les scènes de violence ?
02:39 - Et tu comprends pas quand les gens appellent et disent que je suis super ?
02:44 - Non, je laisse refaire.
02:46 - Non, parce que tu vois...
02:47 - Eric, réponds à ma question.
02:49 - J'essaye.
02:50 - Moi, je trouve que la violence, c'est de dire droit dans les yeux à un auteur
02:56 du bien d'un livre qu'on n'a pas lu.
02:57 Je trouve ça extrêmement violent.
02:58 - Bien sûr.
02:59 - Et le livre de Cindy, personne n'en parle.
03:01 - Ah oui, ça c'est marrant, la littérature, son Cindy, ça n'intéresse personne.
03:05 - Faut aller à quatre pattes sur le canapé.
03:07 - Je vois pas où est le débat, franchement.
03:09 - C'est du grand art.
03:10 - Il est pas où le débat ?
03:11 - Moi, pour ma part, Eric, je voudrais savoir
03:13 s'il n'y a pas des fois où tu n'as pas été gêné
03:15 que les gens repartent avec ce petit bagage de souffrance
03:17 que tu leur as bien mis, qui n'était pas utile.
03:20 Ça valait pas tout ça, quoi.
03:22 Parce qu'ils se sont...
03:23 - Mais qu'est-ce qui est utile ?
03:24 J'arrive pas à comprendre ce qui est utile.
03:26 - Mais c'est incroyable, quand Laurent vous dit ça,
03:29 vous devriez dire, oui, parfois, en homme, en humain,
03:33 oui, parfois, c'est vrai que ça m'a un peu gêné.
03:35 - C'est un robot.
03:36 - Mais non, même pas, vous répondez par une question.
03:39 Mais qu'est-ce que c'est ?
03:40 Oui, c'était violent.
03:41 Oui, merci pour le cœur.
03:42 - Oui, c'était violent, je peux vous le dire,
03:44 parce que moi, j'étais en face de vous,
03:45 et quand je suis rentrée chez moi, j'étais vraiment pas bien.
03:47 - Non, mais est-ce qu'on pourrait refaire l'annonce des invités
03:50 en précisant que c'est pas Marc Dutroux qui est invité ?
03:52 - Non, absolument pas, parce que là,
03:53 c'est en train de complètement dégénérer.
03:55 Tout le monde est "Oh, c'est ce que..."
03:57 - Non, mais attendez, alors...
03:58 - Eric...
03:59 - Je voudrais qu'on revienne sur terre.
04:00 - Moi aussi, on va simplement faire voter le public
04:02 qui vote la mort pour Eric Nallot.
04:04 - Très peu de gens, finalement.
04:05 - Qu'est-ce qui vous est arrivé, cher Eric,
04:07 que vous viviez de ça en tant qu'auteur ?
04:08 - Tu veux pas parler de ton enfance, Eric, avant que je parle ?
04:10 - Mais oui !
04:11 - J'en parlerais volontiers, une enfance plutôt heureuse.
04:13 - Mais c'est pas possible !
04:14 - Non, mais simplement...
04:15 - De prendre du plaisir à déglinguer les autres, elle est elle.
04:17 - Et c'est ça qui est extraordinaire.
04:18 - Pourquoi ?
04:19 - C'est ça qui est extraordinaire, c'est la mégalomanie qui...
04:22 Le type qui a pas aimé mon livre,
04:24 il a forcément un problème dans son enfance.
04:26 - Pas du tout, moi, il a pas...
04:27 - Mais comment on peut placer la mégalomanie littéraire
04:29 à un tel niveau ?
04:30 - Pas du tout !
04:31 - C'est ça que je comprends pas.
04:32 - Non, non, non, ça se pourrait.
04:33 - Eric, c'est pas ça, ce dont on te parle.
04:34 Ce dont on te parle, c'est est-ce que tu te rends compte
04:36 que parfois, les gens sont extrêmement blessés,
04:38 même si toi, tu n'as pas forcément de culpabilité,
04:40 même si tu penses avoir fait ton travail,
04:42 est-ce que tu t'en rends compte ?
04:43 - Examinons les faits.
04:44 - Et est-ce que ça te pose pas parfois un petit peu de conscience ?
04:45 - Dans le cas...
04:46 - C'est ça, ma petite fille ?
04:47 - Dans le cas du livre d'Annie Le Moine...
04:48 - T'es bon, là.
04:49 - Dans le cas du livre d'Annie Le Moine...
04:50 - Tu vas avoir un animateur, là, je te jure.
04:51 - Et c'est toi, je te dois tout.
04:53 Pardon, je reviens vers toi, mais là, je vais l'expliquer.
04:55 Je te dois tout, Thierry.
04:56 C'est toi qui m'as formé.
04:57 C'est toi qui m'as également déformé.
04:58 Mais c'était le métier.
04:59 C'était le showbiz, Thierry.
05:01 - Tu vas pas le couper, ça ?
05:02 - Non.
05:03 - Qu'est-ce qu'il y avait d'excessif
05:05 dans ma critique du livre d'Annie Le Moine ?
05:07 Voilà, disons-le.
05:08 Il est injuste de ne pas descendre un livre,
05:10 parce que c'est injuste pour les bons livres.
05:12 Voilà.
05:13 Après, le critique peut se gourer.
05:14 - Mais t'as pas envie de déployer plus d'énergie
05:16 à parler des bons livres ?
05:17 - Parlez des bons livres, exactement.
05:19 Parlez des bons livres,
05:20 et vous ferez un boulot plus honorable.
05:22 - Ce qu'on pourrait dire, quand même...
05:23 - Ça, c'est pas coupé au montage.
05:24 - Pourquoi ?
05:25 - Mais dis-le, c'est pas coupé.
05:27 - Ce qu'on pourrait dire, quand même,
05:28 c'est que comme tu aimes beaucoup la littérature,
05:30 tout le monde le sait...
05:31 - Mais la littérature ne t'aime pas, Eric.
05:32 - ... tu pourrais de temps en temps inviter
05:34 des gens dont tu aimes le livre,
05:36 même si c'est des gens pas connus.
05:37 C'est vrai que c'est un peu systématique, quoi.
05:39 C'est toujours des livres que t'aimes pas.
05:40 - Eh oui.
05:41 - C'est toujours le même numéro.
05:42 - On dirait que c'est moi qui fais venir les gens
05:43 pour les décendre, non ?
05:44 - Bah, écoute...
05:45 - Vous êtes là pour faire un moment de télévision.
05:47 Je parle pas de mon livre.
05:48 - Alors, ce que je vous propose...
05:49 Annie, écoutez-moi maintenant.
05:50 On va se concentrer sur moi.
05:51 On va se donner les mains.
05:52 On va se donner les mains, tout le monde.
05:53 Donnez-vous les mains.
05:54 Donnez-vous les mains.
05:55 Donne la main à Annie.
05:56 Annie, donne la main à Annie.
05:57 - Non.
05:58 - Annie, sois gentille.
05:59 Tu dois courir.
06:00 Annie, fais-moi plaisir.
06:01 Annie.
06:02 Annie, fais-moi plaisir.
06:03 - Non, parce que celui-là, ce soir-là, il a quitté le plateau.
06:09 Il a quitté le plateau et l'émission, là où c'était enregistré,
06:11 sans venir me dire au revoir.
06:12 Alors, c'est facile.
06:13 Sous les projecteurs, comme ça, on fait un numéro et après, on se casse.
06:16 - Vous savez comment ça se passe ?
06:17 - Comment ça ?
06:18 - Vous savez comment ça se passe ?
06:19 Je vais vous dire comment ça se passe à la fin de Ruquier.
06:21 - Oui.
06:22 - C'est qu'il y a des tas de gens...
06:23 - Mais toi, non plus, tu n'as pas rien.
06:24 - Il y a des tas de gens, curieusement...
06:25 - C'est une grande lâcheté.
06:26 Vous faites votre numéro sous les projecteurs et vous nous cassez.
06:29 - Non, je ne me casse pas.
06:30 - Les chiffres sont chauds.
06:31 - Non, non, Laurent, je vais le dire.
06:32 Non, non, parce que ça, je ne peux pas le laisser passer.
06:34 - Vous ne pouvez pas tromper les Français.
06:35 - Non, mais ce n'est pas vrai.
06:36 - Vous partez, votre intérêt.
06:37 - Ce n'est pas vrai.
06:38 - Vous êtes venu me voir après l'émission ?
06:39 - Je ne suis pas venu vous voir parce que je ne viens pas voir les invités.
06:42 - Pourquoi ?
06:43 - Généralement, je vais vous dire pourquoi.
06:44 - Et pourquoi ?
06:45 - Parce que contrairement à vous,
06:46 il y a des gens qui apparemment trouvent Éric Zemmour ou moi-même sympathique
06:49 et ils nous alpaguent à la sortie du plateau...
06:50 - Ils sont déjà pris en sous-traitement.
06:51 - Pour nous prendre en photo, demander des autographes,
06:54 ça nous prend 20 minutes, ce qu'on fait très volontiers.
06:56 Je ne pars pas votre intérêt.
06:57 - Je crois que vous le faites très volontiers,
06:58 puisque vous faites cette émission pour être pris en photo et pour être regardé.
07:01 Certainement, vous avez un tel besoin de reconnaissance.
07:02 - On a été au bout du débat maintenant.
07:04 - Qu'est-ce que vous en savez ?
07:05 - S'il vous plaît.
07:06 - S'il vous plaît.
07:07 - Vous êtes une pute.
07:08 T'es un con.
07:09 - Allez-y, vous montez avec lui.
07:10 - Non, non, la moindre des choses,
07:11 quand vous allumez quelqu'un sur un plateau,
07:12 la moindre des choses, c'est d'aller le voir après l'émission et de lui dire voilà...
07:15 - Annie, mais pourquoi faire ?
07:16 - Mais pour lui dire au revoir, pour le regarder dans les yeux, pas pour la...
07:18 - Mais vous étiez partie.
07:19 - C'est un lâche, oui, c'est un lâche.
07:20 - Mais non, ne dites pas ça.
07:21 - Oui, non, je n'étais pas partie, je suis restée très longtemps.
07:22 - Annie, ne dites pas n'importe quoi.
07:23 - Annie, donne-moi la main.
07:24 - Très, très courageuse.
07:25 - On va passer par moi, je vais être le fusible.
07:26 - Mais non, je n'ai pas envie de lui donner la main.
07:27 - À moi, à moi, Annie.
07:28 - Non, il s'est mal conduit.
07:29 - À moi.
07:30 - Oui, Laurent, je l'aime beaucoup.
07:41 - À moi, donnez-vous la main.
07:52 - On va mettre les oignons ensemble.
07:53 - C'est pas ça, c'est pas ça.
07:54 - C'est comme de finir ça.
07:55 - Non, je vais vous dire, vous n'êtes pas quelqu'un de bien.
07:56 - Et voilà, hop.
07:57 - Mais c'est vous qui vous êtes mis au point.
07:58 - Oui, c'est moi.
07:59 - Mais c'est vous qui vous en allez.
08:00 - Oui, mais c'est bon les quittages de plateau, c'est toujours bien, ça passe chez Morandini.
08:05 - Et puis moi, ça me donne l'impression d'être un vrai animateur quand on est dans ce bar.
08:08 - Quand t'as un bon quittage de plateau.
08:09 - Et je voudrais qu'il y ait un quittage de plateau par semaine.
08:10 - Il a entendu.
08:11 - Je ne suis pas arrivé à faire en sorte que vous fassiez la bise.
08:14 - Non.
08:15 - Pour moi, c'est un échec ce plateau.
08:16 - Non, pas du tout.
08:17 - Pourquoi ?
08:18 - Parce que tu vois que c'est quand même irréversible.
08:20 - J'ai vu le film, c'est bien la scène du parking.
08:23 *Rires*

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