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Court métrageTranscription
00:00 Eux c'est Kadeo, un duo d'humoristes qui s'est rencontré un peu par hasard il y a plus de 30 ans
00:03 On se connaissait pas du tout, non
00:04 Qu'on crée un nombre de sketch incalculable
00:06 Dont un culte qui a tué Pamela Rose qui est depuis devenu un film
00:09 Puis un deuxième
00:10 Et maintenant une série
00:11 Qui nous raconte la folle histoire de Kadeo
00:13 On s'est rencontré à la radio
00:15 Puisque nous étions tous les deux engagés comme animateurs
00:19 Sur Oui FM, une radio parisienne qui existe toujours mais qui était locale à l'époque
00:22 Qui était vraiment une radio destinée à Paris et ses environs
00:24 Et Olivier faisait La Tranche du Matin 6/9
00:28 Et moi je faisais 9/13
00:30 On est en 1990, 91
00:33 Et effectivement il y a 30 ans donc
00:35 On a été engagés en même temps
00:36 Parce que c'était à l'époque où Oui FM changeait de propriétaire
00:40 Donc ils ont fait une radio différente
00:42 Et donc ils ont engagé des animateurs
00:44 On a chacun, tous les deux été castés
00:46 On a été choisis
00:47 On se connaissait pas du tout, non
00:49 Lui Normandie, moi banlieue parisienne
00:51 Rien à voir, deux tempéraments, deux caractères, deux physiques, voilà bon bref
00:55 Et nous faisions, à chaque fois qu'on passait le micro entre...
00:59 À 9h, puisqu'à 9h il me disait "Bon maintenant on retrouve Kade"
01:02 Voilà, je m'appelle Kade donc
01:03 Et là, tout d'un coup on s'est mis à improviser
01:05 Plus ou moins, je sais pas
01:07 Ouais, c'était 30 secondes au début
01:08 Mais vraiment, des petits sketchs quoi
01:10 10 minutes
01:11 En impro
01:11 Un quart d'heure
01:12 Et ça matchait quoi
01:13 C'est-à-dire que, qui c'est ce gars-là tout d'un coup
01:16 Je pensais jamais de ma vie que je serais avec quelqu'un dans ma vie
01:18 Moi je voulais être un acteur, je voulais pas être un duo
01:21 Moi ça m'intéresse pas
01:22 On a jamais dit qu'on serait un duo
01:23 Et voilà, et puis l'année suivante, le propriétaire de la radio
01:27 Enfin le propriétaire, le patron
01:29 A décidé de nous réunir pour faire un vrai duo de radio
01:32 Et on a fait, on a créé une émission qui s'appelle "Rock'n Roll Circus"
01:35 Qui a duré 6 heures et demi
01:36 Pour tous ceux qui viennent de nous rejoindre, je vous rappelle que
01:38 Excusez-moi un instant
01:38 Vous êtes sur OUIFM, c'est un "Rock'n Roll Circus" un peu particulier avec Kade et Olivier
01:42 De 6h à 9h tous les matins
01:44 Et là, on a enquillé...
01:46 Et là on a tout créé en fait
01:46 Des sketchs, des sketchs, tout
01:48 On a tout recyclé, c'est là qu'on a fait...
01:49 Tout
01:49 Le Camelot s'est arrivé plus tard je crois
01:50 Le Camelot s'est arrivé plus tard et puis il y a aussi les chanteurs qui sont pas là
01:53 "Pamela Rose" est vraiment née là
01:54 C'est à dire que c'était à l'époque, il y avait "Twin Peaks"
01:57 De David Lynch avec "Qui a tué Laura Palmer"
01:59 Et nous on a fait "Qui a tué Pamela Rose"
02:01 Une parodie directe, tu vois
02:02 Vraiment c'était la folie autour de cette série à l'époque
02:04 C'est vraiment la vraie première série en fait
02:06 Et on a fait les deux flics américains
02:08 Basiques
02:09 Au départ c'était pas forcément des flics débiles
02:11 C'était des flics hyper sérieux
02:13 Ce qu'on est toujours d'ailleurs, pour nous on est sérieux
02:15 Et donc voilà, ils sont nés Douglas Ripper et Richard Bullitt
02:17 Non mais après c'est une impro qui a duré effectivement un an ou deux ans
02:20 Après on a commencé à écrire un petit peu, on écrivait de plus en plus
02:23 Et avant en fait il y a eu...
02:25 On avait un sketch dans le "Rock'n Roll Circus" le matin
02:27 Qui marchait plutôt pas mal
02:29 C'est à dire qu'on demandait aux gens de couper le son de la télévision
02:32 De laisser "Oui FM" allumé
02:33 Et nous on refaisait tous les dialogues d'Hélène et les Garçons
02:36 En improvisation
02:37 En impro toujours
02:38 Et ça ça a cartonné
02:39 Ça a été entendu
02:41 Michel Denizo nous a invités dans ses émissions de télé
02:43 Jean-Luc Denari nous a vus là
02:45 Il a voulu en savoir plus sur nous
02:46 Et nous l'émission "Rock'n Roll Circus" on l'a déplacée en banlieue
02:49 Et on la faisait sur scène
02:50 C'est à dire que ça devenait une émission visible
02:59 Donc les sketchs on les faisait sur...
03:00 Live
03:01 Devant des fans
03:02 On se déguisait et tout ça
03:03 Et Jean-Luc Delarue s'est mis au fond de la salle, c'était en banlieue
03:06 Il était avec sa casquette américaine
03:08 Avec Florian Gazin à l'époque qui était son adjoint ou son associé
03:12 Et il nous a dit à la fin de l'émission
03:13 "Est-ce que vous voulez venir travailler pour moi l'année prochaine ?"
03:15 Et on est devenus ces deux comiques de service
03:18 Voilà
03:19 Pendant plusieurs années ?
03:19 Pendant deux ans
03:20 Deux ans, deux ans
03:20 Ça a été un enfer parce que
03:22 On est passé de punk
03:25 On pouvait dire tout ce qu'on voulait, on n'avait aucune limite
03:27 À France Télévisions où tout d'un coup là
03:29 On était cadré
03:30 On a appris, on a surtout...
03:31 On a appris ouais
03:31 On a appris, on a appris
03:32 On a appris qu'on ne pouvait pas dire n'importe quoi
03:33 Et puis après on sait aussi qu'on a vraiment appris la télévision
03:38 Oui, l'outil
03:39 L'outil
03:39 Et ce qui nous a vachement aidé après sur Comédie
03:42 Quand il a fallu réaliser des sketchs
03:44 Parce qu'on commençait déjà à réaliser nos sketchs avec Jean-Luc
03:47 Donc, et puis on a appris l'aspect professionnel aussi des choses
03:50 Et que le monde des médias
03:53 Est un monde aussi très dur
03:54 Et il faut s'accrocher
03:56 Et on est sortis de notre bulle de Oui FM
03:57 Où on était, tu vois un peu...
03:58 Ah bah non, on était des punks
04:00 On était un peu rock'n'roll et on a choisi fil allemand
04:02 On écoutait les clashs toute la journée
04:03 D'être moins rock'n'roll mais de se dire
04:05 C'est aussi des portes d'entrée pour nous permettre un jour de faire du cinéma
04:07 Parce que c'est ce qu'on a toujours voulu faire en fait
04:09 Et après, par exemple, tu vois
04:10 Jean-Luc nous a offert un beau cadeau
04:11 Il nous a offert vers la fin de la dernière année
04:14 Il avait une fin de contrat
04:15 Et il savait pas quoi faire de cette fin de contrat
04:17 Enfin donc d'argent
04:19 Et il nous a offert une sitcom qu'on a pu faire
04:21 Le samedi soir à 1h du matin
04:23 Minuit, 1h du matin parfois
04:24 Sur France Télévisions, ça s'appelait "Les 30 dernières minutes"
04:26 Donc les 30 minutes avant un show télé
04:28 Et là on s'est éclatés
04:30 Et pareil, là on a énormément appris
04:35 À écrire, à faire, à jouer
04:37 À tourner même
04:38 À tourner, nous on l'a pas réalisé
04:39 Parce que c'est Christophe Javin qui a réalisé
04:41 Mais en tout cas, on a de mieux en mieux compris l'outil télévisuel
04:44 D'ailleurs, "Cadeau", c'est pas nous, c'est Jean-Luc Delarue
04:46 Ah ouais ?
04:46 Ouais, c'est lui qui nous a appelés les "Cadeau"
04:48 Nous on s'est jamais appelés "Cadeau"
04:50 C'était Cade et Olivier
04:51 Et quand on s'engueulait c'était Cade Merade et Olivier Barraud
04:54 Et "Cadeau" s'est resté, tu vois
04:55 Mais nous on a pas décidé ça
04:56 On a pas brandé, on a pas marketé notre duo
04:59 Et après nous faisons les grosses émissions
05:01 Il nous engage un mois d'abord
05:02 Sur Comédie, c'était écrit en fait, on avait pas le choix
05:05 Avec des prompteurs partout, tu te rappelles ?
05:06 Ouais
05:07 C'était tous les jours, c'était quotidien, Comédie
05:08 Vous avez connu la grosse émission, non ?
05:09 Bien sûr
05:10 "Ils ont besoin de ceci, des graines de couscous ayant appartenu à..."
05:14 L'alcool maciasse
05:15 Non, non, pas du tout, c'est un peu évident
05:18 Non, non, c'est pas ça, mais je pensais que vraiment...
05:19 ...à Jean-Luc Delarue
05:20 On finissait l'émission avec un épisode de "Pamela Rose"
05:22 Et on incluait la vitesse, c'était une façon...
05:25 Ouais, de remercier
05:26 Et là on mettait de la vanne, mais de la vanne
05:28 Tu sais, j'en ai revu moi
05:29 Il y avait que de la vanne
05:30 Il y avait du niveau
05:32 Il n'y avait pas d'enquête, il n'y avait rien, c'était que de la vanne
05:33 Il n'y avait pas de structure
05:34 Non
05:34 "Avant d'être assassiné, Pamela Rose devait rencontrer son contact péruvien"
05:38 Péruvien, péruvien, péruvien
05:40 Habitant du Pérou
05:41 Merci
05:42 Et là, heureusement, Farouzia le pif, il nous dit
05:45 "Mais vous voulez pas faire un long métrage de Pamela Rose ?"
05:48 Et en fait, on écrit Pamela Rose...
05:49 C'est après avoir fait 45 minutes sur Comédie
05:52 On avait écrit 45 minutes en direct sur Comédie
05:54 Et de là, il s'est dit "Écrivez 2 fois 45 et ça fait un film"
05:57 "Le condamné condamné s'appelait John Pizzapan"
05:59 "Il a été électrocuté pour avoir mangé des abats"
06:01 "Exécuté pour avoir mangé de la viande"
06:03 "Il avait mangé le groupe abat"
06:04 Tu sais, quand on te donne l'opportunité de faire un film, je préfère te dire que...
06:08 À l'époque, on a à peine 30 ans
06:10 Là, tu te dis "C'est pas grave, je vais être fatigué, mais on va l'écrire le film"
06:12 Moi, je vais mettre un an, un an et demi
06:13 Ouais, ouais, ouais
06:15 On l'a écrit avec Julien Rapneau
06:16 Julien Rapneau et puis aussi ses grosses séances avec l'Artigo, le réalisateur
06:20 Donc en vacances, je me souviens, on était dans le Sud et tout
06:23 Donc voilà, on a pris le temps de le faire
06:24 De le faire bien, parce que c'était pas évident, on sortait de nulle part, nous
06:27 La Gomont, ils nous connaissaient un peu, mais pas beaucoup
06:29 Donc il fallait les convaincre avec un bon scénario
06:31 En disant "Voilà, c'est une parodie de Twin Peaks"
06:33 Donc au cinéma aujourd'hui, c'est les acteurs français qui vont jouer les américains
06:37 C'est un gros pari, quoi
06:38 On a commencé à bien les cerner
06:41 Et à les caractériser de mieux en mieux
06:43 De toute façon, on était obligés pour le scénario final, pour le cinéma
06:45 On était obligés de vendre quelque chose de...
06:48 Faut partir d'une enquête au départ
06:49 On part toujours d'une idée d'enquête
06:52 L'avantage d'un film policier, c'est que tu peux avoir une trame, facilement
06:56 T'imagines un meurtrier, un tueur
06:59 Là, c'est dans le milieu de youtubeurs, du milieu d'internet
07:02 Après, c'est...
07:04 Depuis le temps qu'on fait ça aussi, on a des réflexes aussi
07:07 On sait comment écrire un scénario
07:08 On sait comment c'est par un séquencier, dialoguer
07:11 - Ah, on a appris ! - On a appris !
07:13 On a appris avec Julien Rapp, qui avait déjà écrit beaucoup de films
07:16 Qui nous a aidés en structure
07:17 - Le film est un gros succès - Ouais, ça fait un million d'entrées, c'est bien
07:19 C'est énorme pour nous, c'est un succès
07:22 Même, je me rappelle la une du parisien "Attention, film drôle"
07:25 - Ouais - Elle a été écrite
07:26 La une du parisien !
07:27 Je l'ai encore, la une du parisien
07:29 C'était la première fois, on te rappelle, on avait la une
07:32 Qui disait "Attention, film drôle"
07:34 C'est beau, quand même
07:35 - Quand même, pour nous, là, on sort de nulle part - C'était une ronde de lancement
07:38 Tout le monde dira "Il y a des répliques cultes"
07:40 Mais nous, c'est qui ? C'est pas nous qui décidons si elles sont cultes, de toute façon
07:44 T'imagines si on arrivait au bureau le matin
07:45 "Les gars, j'ai une réplique culte"
07:47 Moi, je pense que, déjà, Khalil me dirait "Vas-y, je t'écoute"
07:51 - Non, non, non, on sait jamais ce qui va se passer - Et là, tu peux absolument...
07:54 Et d'ailleurs, nous, parfois, on se dit, en écrivant une réplique ou un dialogue
07:58 On se dit "Oh, putain, c'est super, ça c'est vachement bien"
08:01 Et les gens vont réagir sur la phrase d'avant
08:04 - Qui était pas du tout écrite, pensée - Non, non, non
08:06 Et ils vont dire "Ça, c'est drôle"
08:07 Et c'est pas toi qui décides
08:09 - Non, non, non - Donc, soit tu te dis
08:10 - "Bah, moi, je vais essayer des choses drôles" - Ce serait très prétentieux
08:13 - De cultissimer des répliques - Non, non
08:17 Si on avait la recette...
08:18 Juste après le succès de "Pamela Rouffe", c'est un film que moi, j'adorais, petit
08:21 "Un ticket pour l'espace"
08:22 Ce film, je comprends pas qu'il ait pas plus de succès, en fait
08:31 Moi, j'adore ce film
08:32 - C'est un film qui marche, qui fonctionne - Il est dingue
08:35 - Il a un nom, Enrico Macias, mais c'est tout - Ah non, mais Enrico Macias
08:38 - Mais sublimé par Éric Cartigot aussi, qui a saisi le truc du verre - Ouais, ouais, ouais
08:42 - Très fier de ce film - Ah ouais, ouais, moi, j'adore
08:44 - J'adore, et puis... - On est fiers de ce film
08:45 Trop drôle, trop drôle, le film
08:46 Et du coup, sur "Deuxième Pamela Rouffe" en 2012, quand vous vous retrouvez, c'est naturel ?
08:50 L'écriture, c'est naturel ?
08:51 Tout est naturel, on est là, on écrit, on réalise tous les deux, en plus, pour une fois
08:55 C'est-à-dire qu'on connaît tellement et l'univers, et les personnages
08:58 Et on veut aller, et l'en-rendu qu'on veut
09:00 Enfin, on est très ambitieux dans ce domaine
09:03 Parce qu'on voudrait que ça ressemble vraiment à une série américaine
09:06 Pour le coup, là, on avait vraiment envie que ça soit...
09:08 Alors, c'est pas nous qui l'avons réalisé
09:10 - Heureusement, d'ailleurs - Le dossier ?
09:11 - Non, non, la série - La série, non
09:13 Et heureusement, parce que je pense pas qu'on ait atteint ce niveau-là
09:16 On est très, très heureux de Ludovic, ce qu'il a fait pour nous
09:19 C'était pas possible de réaliser, de jouer, et puis il fallait un oeil extérieur, il fallait quelqu'un...
09:23 - Oh, puis c'est une série, c'est... - Qui gère la direction artistique
09:26 Et que nous, on soit concentrés uniquement sur le jeu et le texte
09:31 - Elvis Presley ? - Oui
09:33 Quoi ?
09:36 Je vous préviens, si vous ne dénoncez pas votre petit camarade...
09:39 Ça, c'est l'Amérique que j'aime
09:40 - On espère faire une saison 2, hein ? - C'est vrai ?
09:42 - Bien sûr, on est déjà en train d'écrire - On est en train de l'écrire, là
09:44 On s'est fait aider, là, tu vois, à part des gens...
09:47 Principalement aussi de la Gaumont, qui ont fait beaucoup de séries
09:50 Mais voilà, oui, on a beaucoup appris, oui, il y a des codes, effectivement
09:53 Et puis pour le coup, là, c'est le meilleur moyen de faire un vrai Twin Peaks
09:57 - Enfin, entre guillemets - Bah oui, carrément
09:58 On revient finalement au premier amour
10:01 Et puis ça permet aussi de bien développer les personnages
10:02 Et puis aussi de les voir un peu dans leur vie intime
10:05 Et pas forcément dans l'enquête, tu vois
10:07 Et de les suivre d'une manière un peu différente
10:09 OK, bah 30 ans, et donc c'est que...
10:11 C'est pas encore fini, quoi, c'est un peu...
10:12 Non, bah, tant qu'on sera, je dirais, physiquement et mentalement...
10:17 - Comment ? - Hein ?
10:19 Parce qu'après, c'est une question...
10:20 L'envie, elle sera toujours là, c'est ça, le truc
10:22 Après, c'est l'énergie
10:24 - Bah, il faut adapter les scénarios - Une autre énergie ?
10:26 Si je peux avoir ma canne, s'il vous plaît ?
10:29 Nous, on est très, très proches dans la vie, hein
10:32 Il n'est pas question qu'on...
10:33 Dans les siens, sur le bord de la route
10:34 Quand c'est que si on n'était pas rencontrés
10:35 On serait pas là où on est aujourd'hui
10:36 Quelle que soit sa carrière
10:38 Non, mais, soit ou pas, donc ça, c'est très important
10:40 De toujours reconnaître ça
10:41 J'ai fait, il n'y a pas longtemps, une masterclass
10:43 Pour des jeunes élèves d'école de cinéma
10:48 Et ils m'ont dit "Donnez-moi un conseil"
10:50 Vous savez ce que j'eux aurais donné comme conseil ?
10:51 "Trouvez-vous un binôme"
10:53 - Ah, c'est sûr - Trouvez-vous quelqu'un
10:55 Avec qui vous pouvez travailler
10:57 Sur qui vous pouvez vous reposer
10:58 Quand vous êtes découragé
10:59 Parce que le problème de ce métier
11:00 C'est qu'on est vite découragé
11:01 Il y a trop de monde
11:02 Il y a trop de trucs
11:03 C'est trop difficile
11:04 Et bien, nous, en fait, ce qu'on a réussi à faire
11:06 Je crois, c'est parce qu'on était deux, en fait
11:08 Alors qu'on est chacun très individuel
11:10 Et très difficile
11:11 Puis on a fait une association rapidement
11:12 - Réalisateur-acteur - Ça je croyais que tu m'en carassais
11:14 - Réalisateur-acteur, en fait - Ouais
11:16 On n'était pas dans une association acteur-acteur
11:18 Ou réalisateur-réalisateur
11:19 Deux personnes qui sont dans deux domaines différents
11:21 Mais qui vont s'aider
11:23 C'est très important
11:25 Comini !
11:26 Sous-titres par @Nancy_Nancy