Marinette Pichon grandit dans un environnement familial toxique, avec un père violent. Pour y échapper, elle se réfugie dans le football. Subissant les moqueries en tout genre, elle se forge peu à peu le caractère, tout en développant une grande aisance avec le ballon rond. Le football féminin n'étant pas professionnel, Marinette est obligée de multiplier les petits boulots pour continuer à s'entraîner. Jusqu'au jour où elle est convoquée en équipe de France afin de participer au championnat d'Europe. C'est à ce moment-là qu'un club professionnel américain la repère et décide de la faire signer. Elle s'envole aux côtés de sa mère pour réaliser son rêve de toujours.
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Court métrageTranscription
00:00 -Tu veux jouer ? -Je peux pas. Je suis enceinte.
00:02 -C'est pas une raison, ça.
00:03 -Merci, maman.
00:09 -Et on en parle pas à part nous. C'est notre secret.
00:12 -Allez, vas-y, grand coureur !
00:16 -Viens là, princesse.
00:17 T'as bien la foule sur le terrain. Va jouer à la poupée, va.
00:20 Viens là, viens là.
00:21 -T'es frappe !
00:27 T'es frappe !
00:28 -Maman !
00:32 -Elle fait des vœux pour entendre parler d'équipe mixte au-delà de 16 ans.
00:39 J'ai tout essayé, tu sais bien.
00:41 -Je suis meilleure que tous les mecs.
00:42 -Les gars, là, les gars, regardez, regardez ces pigeons.
00:46 -J'ai d'autres projets pour toi que tu y retrouves.
00:48 -J'ai été appelée pour l'équipe de France.
00:51 -J'ai tout le bien de toi !
00:52 -Fais-tu avec cette poutre ? Vas-y, dégage.
00:54 -Ca te vaut rien, regarde-moi. Ça crève les yeux, t'as même pas le niveau.
00:56 -On est les premières Françaises à venir jouer à une Coupe du monde.
01:05 Y a plus aucune défaite !
01:07 -Y a tout à construire encore pour le football féminin en France.
01:09 -Comment vous voulez qu'on fasse le poif alors que nous, on n'est même pas payés ?
01:12 -Moi, j'ai tout donné au football.
01:16 Il m'a trudelé, je dis pas.
01:18 Ça m'a sauvée, même.
01:19 -C'est toi, mon pote !
01:22 -Marionette Pichon !
01:23 -Bienvenue aux États-Unis !
01:25 -T'es une prodige. J'ai jamais vu un truc comme toi.
01:28 -Au revoir, Yves-André !
01:30 -André, je veux rien.
01:35 André, je veux rien.
01:38 Sous-titrage Société Radio-Canada