TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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00:00 - Disons que j'ai commencé par louer à sa concubine.
00:04 - D'accord.
00:05 - Au bout de quelques années, je suis parti.
00:09 Et puis, depuis que M. Rémi Battaglia a pris le bail, il ne s'est jamais honoré de quoi que ce soit.
00:19 - Il a arrêté en fait de payer, c'est ça ?
00:22 - Dès qu'il a été sur le bail.
00:24 - Fin 2019.
00:25 - Voilà, donc vous avez eu, il faut le dire, 2 décisions de justice en votre faveur.
00:28 - Voilà.
00:29 - Et il y a eu une procédure d'expulsion en 72 heures qui a été décidée mais pas appliquée.
00:34 Et donc, vous avez décidé à ce moment-là, vous, d'utiliser la manière forte, si je puis dire, un tractopelle, c'est ça ?
00:40 - Oui, oui, non, mais c'est pas marrant parce que bon...
00:43 - Ah, ça c'est...
00:44 - Oui, pourquoi ? Parce qu'en fait, à la fin des 2 mois où il avait pour déménager, il me met 2 procédures, 2 assignations...
00:57 - Oui, pour repousser.
00:58 - Pour continuer pour repartir en justice contre moi, quoi.
01:01 - D'accord.
01:02 - Et moi, ça fait 3 ans et demi que je peux pas rentrer sur le site et prouver toutes ces actions,
01:08 arrachage de 300 figuiers, ramblement de 7000 tonnes, c'est un camion, ça vous parle un peu, non ?
01:15 - Oui, un peu quand même, je trouve.
01:17 - Démolition des serres systématique, plusieurs centaines de mètres carrés de verre, le chauffage, l'arrosage des serres.
01:25 Donc voilà, son but, c'est de faire des hangars pour louer des hangars, quoi.
01:31 - Il y a quelque chose qu'on n'a pas compris, en fait, sur les images, c'est qu'on voit ce qu'il y avait derrière Cyril.
01:35 On voit que quand vous arrivez, il y a plusieurs personnes avec l'ancien locataire.
01:40 C'est-à-dire qu'il y a d'autres gens qui sont venus s'installer sur le terrain.
01:44 - Voilà, c'est apparemment ce qui s'est... On m'a interdit de rentrer le 2 novembre sur mon terrain
01:51 parce qu'on m'a rendu les clés le 2 novembre à 9h et à 10h, apparemment, il y avait d'autres personnes chez moi.
01:58 - C'est qui ? C'est des amis de l'ancien locataire ?
02:00 - Ça, il faut demander à la gendarmerie qui a fait le relevé.
02:03 - Ils font barrage pour vous protéger de... - Pourquoi ? Parce qu'il y a tellement de choses à découvrir chez moi...
02:09 - C'est pour quoi, ça ? - Voilà, on ne veut pas que je pénètre et que je fasse constater.
02:15 Moi, pour les prochaines procédures, il m'a fallu avoir une constatation du sien et personne ne me laissait rentrer.
02:22 Donc là, mon objectif, c'était de squatter mon terrain.
02:30 - Alors, il dit que... - Une propriété agricole, en France, n'est pas inviolable.
02:34 - Bien sûr. - Une habitation, oui, mais pas une propriété agricole.
02:37 Donc moi, je me suis... Je suis arrivé devant un portail qui, en théorie, avait des cailloux devant.
02:45 C'est pour ça qu'il y avait un tractopelle, des cailloux derrière le portail.
02:49 Et quand on est arrivé, ça me dit... C'était un camion.
02:52 Et donc, ces personnes-là se mettent sur le camion pour, bien sûr, nous empêcher d'avancer.
03:00 Et bon, la gendarmerie était là, bien sûr, pour... Voilà.
03:05 - Mais vous auriez été jusqu'où avec votre tractopelle ? Vous auriez arraché le portail ? Vous seriez rentré ?
03:10 - Bien sûr. Et j'aurais poussé les cailloux et je serais rentré.
03:13 On avait tout prévu pour caravane, camping-car, tent, pour être sur place,
03:20 pour pouvoir prouver tout ce qui a été fait depuis 4 ans par cette personne, M. Bataglia.
03:26 Moi, aujourd'hui, je peux pas le prouver. On m'interdit de prouver tout ça.
03:31 Alors comment je fais ? Comment je vais à la justice, le vide et sabre ? Comment j'y vais ?
03:35 - Il dit que lui, c'est... Il dit qu'en réalité, un propriétaire l'a arnaqué depuis plusieurs dizaines de milliers d'euros.
03:42 - Oui, bien sûr.
03:43 - Et que la personne qui squatte dit qu'en fait, il a été en réalité lui-même arnaqué.
03:48 - Voilà. Bien sûr. - C'est faux, ça ?
03:50 - Bien sûr. Bien sûr. Moi, alors, si plus personne ne paye les loyers en France,
03:57 et Nédis m'a appelé, qui paye pas l'électricité, bon, bah, on continue.
04:01 - Il peut pas y avoir un constat du huitier qui y aille, non pas vous, mais un constat,
04:06 où il vous accompagne pour aller vérifier sur le point.
04:09 - J'entendais ça un peu dans l'administration, des pouvoirs publics.
04:13 - Et ils ne le font pas. - Moi, personne, aujourd'hui, répondant à moi-même.
04:16 - Il y a eu 2 décisions de justice en France.
04:18 - C'est ça, comment on marche sur la Terre. Il y a eu 2 décisions de justice.
04:20 Et là, vous voulez faire venir encore un autre mec. Il y a eu 2 décisions de justice.
04:23 Il est terminé. Il dégage. - Non, mais parce que M. retourne en justice le 8, là.
04:26 - Non, mais c'est ça qui est fou. - Il en faut combien ?
04:28 - C'est ça. - Il faut combien de décisions de justice pour que, vraiment, ça...
04:31 - C'est ça. Pour lui, il faut plusieurs décisions de justice.
04:33 Et pour votre ami Éric Dupond-Moretti, il en faut pas.
04:35 - Ah, il en a pas eu d'une, oui. - Non, c'est votre ami, non.
04:38 - Non, mais oui, j'entends, j'entends. Mais c'est vrai que...
04:40 - C'est vous. - Oui, j'entends. Oui, oui, j'ai...
04:42 Oui, c'est vrai que c'est compliqué, parce que, comme vous le disiez,
04:45 le locataire estime que son ex-concubine a acheté le terrain.
04:49 - D'ailleurs, il y aura un procès, comme disait Valéry, en janvier.
04:53 Est-ce que vous avez... - Non, non, la procédure, c'est sûr.
04:56 "Sans disant qu'on me promit..." - Oui.
04:58 Tiens, il y a un pote, j'y tombe. Sans le dire, non, c'est mon frérot,
05:02 qui me dit "La justice ne vire pas les squatteurs,
05:04 et moi, la justice veut débouler ma maison." C'est vrai.
05:06 En plus, il a fait une maison fabuleuse, exceptionnelle.
05:08 Voilà. Et ils veulent lui démolir. Donc, je vous le dis.
05:10 - Mais les squatteurs, ils ont tous les droits.
05:11 Et là, en fait, Jean-Louis, il a utilisé, entre guillemets,
05:13 une méthode des squatteurs qui consiste à rentrer par effraction
05:15 dans sa propre maison. Mais quand c'est un propriétaire
05:17 qui le fait, ça choque tout le monde.
05:18 Quand c'est des squatteurs, tout le monde trouve ça normal.
05:20 En fait, il y a un truc social là-dedans. C'est-à-dire qu'on se range
05:22 derrière les locataires pour dire que c'est des pauvres gens
05:24 qui n'ont pas les moyens de se loger, etc. Et les propriétaires,
05:26 qui ne sont pas toujours des gens riches, fortunés,
05:28 et qui ont 15 maisons, eux, se font défoncer par la justice
05:30 et se font engueuler quand ils veulent juste retrouver leur bien.
05:32 - Alors, regardez... - Moi, on peut accepter de...
05:34 - Bien sûr. - ...dire "C'est mon terrain".
05:36 - Mais n'importe quoi ! C'est quoi, ça ?
05:38 - C'est impossible, quoi, d'accepter ça.
05:40 - Et c'est vrai que vous avez des difficultés financières, en fait,
05:42 à cause de ça, maintenant. - Ah ben, bien sûr !
05:44 Moi, je sers plus de 100 000 euros qui, aujourd'hui, dans la salle,
05:48 quand vous parliez tout à l'heure de combien il faut gagner par mois...
05:50 - Non, bien sûr. Mais vous entrez... Non, mais 200 000 euros, c'est pas...
05:52 - Moi, 100 000 euros en 4 ans, moi, j'ai un crédit dessus.
05:55 Je peux plus le payer. - Bien sûr.
05:57 - Demandez à ma banque. Je peux plus payer.
05:59 - C'est inadmissible. Et ça va arriver.
06:01 Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ? Qu'est-ce qu'on peut faire pour vous aider ?
06:04 Dites-nous. - Moi, je veux rentrer sur place
06:06 pour faire voir que cette terre nourricière,
06:09 qui est quand même une des meilleures d'Europe,
06:11 c'est pas rien, quand même. Une des meilleures terres d'Europe
06:14 a été ramblayée par des épaves.
06:16 Il y a au moins encore 30 ou 40 épaves, des pneus,
06:19 7 000 tonnes de ramblais,
06:21 des serres toutes démolies,
06:23 plus de système de rase, plus...
06:25 Et tout ça, je dois...
06:27 Et c'est moi le bénéfice ? C'est moi le méchant ?
06:31 - C'est n'importe quoi. - Parfait.
06:33 - C'est n'importe quoi, Jean-Louis. - Continuons.
06:35 - Jean-Louis, on va essayer de faire bouger les choses,
06:37 vraiment, en médiatisant, vraiment, encore une fois, ce soir,
06:40 ce squad qui est...
06:42 - Je remercie quand même tous les gens qui auraient été là pour moi.
06:46 - Bien sûr. Tous les gens qui auraient été avec Jean-Louis, bravo.
06:49 Jean-Louis, on va se battre et on va essayer...
06:51 - J'en peux plus, quoi.
06:53 C'est pas permis, quoi, tout ça. C'est pas permis.
06:56 - Jean-Louis, il faut garder espoir, Jean-Louis.
06:58 Il faut garder espoir.
07:00 Et vous allez vous en sortir, je suis sûr qu'il va y avoir
07:02 une décision qui va être prise assez vite.
07:04 Gilles, quand vous voyez ça, franchement, moi, je vous dis la vérité,
07:07 on n'en peut plus, des affaires comme ça.
07:09 Moi, je vous dis franchement, on n'en peut plus.
07:11 Les Français, ils deviennent fous. On en parlait tout à l'heure.
07:14 Et on nous dit que tout va bien dans le pays. Arrêtez.
07:16 Moi, quand je vois Jean-Louis en pleurs,
07:18 qui n'arrive pas à s'en sortir à cause d'un mec
07:21 qui a squatté son terrain...
07:23 Les lois ne vont pas. Je suis désolé.
07:25 - Il faut être sans pitié. - Les lois ne vont pas.
07:27 Et qu'est-ce qui se passe après ?
07:29 Jean-Louis, à un moment, il craque, regarde.
07:31 - Non, mais moi... - Ça va faire quoi ?
07:33 - Vous me donnez qu'est-ce que je vais faire ?
07:35 - Il fonce et il va en tôle. - Il l'aurait plus que le locataire.
07:38 - Il fait quoi ? Parce que l'autre va porter plainte contre lui ?
07:40 - Jean-Louis, il va faire quoi ? - C'est le propriétaire qui paye beaucoup.
07:43 - Je connais les sentences.
07:45 30 000 euros de rende et 3 ans de prison.
07:47 - Non, mais c'est sérieux. - Moi, c'était pas pour déloger
07:49 mon squatteur. Moi, c'était pour être sur place
07:51 et juste vérifier tout ce qu'il a fait.
07:56 - Ce qu'il fout, c'est parce qu'il est solvable.
07:58 Il paye des ordures, il travaille. Alors, lui, on peut lui taper dessus.
08:00 Mais le mec qui squatte et qu'il y a rien,
08:02 qu'on peut rien lui prendre, on le laisse tranquille.
08:04 - Il se paye, il marche à l'ouvert. - C'est ça qui est dingue.
08:05 - Et surtout, ce qu'il fout, c'est qu'on prend des pincettes avec les squatteurs.
08:07 Même Jean-Louis dit "je veux surtout pas les déloger".
08:09 Mais pardon, mais si, il faut les déloger.
08:11 - Il va pas se mettre en prison.
08:13 - Il va pas se mettre en prison, oui, directement.
08:15 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:17 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:19 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:21 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:23 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:25 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:27 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:29 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:31 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:33 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:35 - Il va pas se mettre en prison, il va pas se mettre en prison.
08:37 - On est avec vous à fond et tous les gens qui sont avec vous, franchement déjà c'est beau la solidarité.
08:41 - Merci, merci à tous.
08:43 [Musique]