• l’année dernière
Lens a vécu l'enfer à Londres face à Arsenal (6-0) mercredi, disant adieu à ses rêves d'accession aux huitième de finale de la Ligue des champions. En conférence de presse, le coach lensois n'a pu que constater l'énorme fossé entre les deux équipes.

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Transcription
00:00 Vous faites autant d'erreurs, autant d'erreurs dans les duels, de manque dans la lecture
00:11 des situations défensives proches de votre but face à une équipe comme Arsenal.
00:16 Quelle a justesse, quelle efficacité.
00:21 Vous pouvez plier votre match très très vite et en sept minutes, je crois que c'est
00:28 à peu près ça.
00:29 Le match a été plié par une zone où on est plutôt solide d'habitude.
00:37 Ça veut dire qu'on a toujours à apprendre.
00:43 On savait que ça pouvait être très contraignant.
00:46 On sait que ce sont des matchs qui peuvent être très compliqués.
00:49 Ce haut niveau, on l'a fait sur un match, on n'a pas été capable de le faire sur
00:54 le deuxième.
00:55 Je ne suis pas en colère.
00:57 Je n'ai pas vraiment de regret parce que quand on perd 6-0 avec l'adversaire, vous
01:03 êtes largement supérieurs.
01:06 Et surtout que vous, vous n'êtes pas forts là où vous devez être forts.
01:11 En tout cas contre Arsenal, si vous n'êtes pas forts défensivement, notre charnière
01:16 centrale qui est un point extrêmement fort chez nous, entre autres, je ne suis pas qu'eux,
01:23 mais entre autres a été fautif.
01:25 On a regardé rapidement les quatre premiers buts.
01:28 Si on n'est pas forts sur nos fondamentaux, ça ne passe pas.
01:33 Je n'ai pas de colère.
01:34 Je n'ai pas beaucoup de regret parce que quand on perd 6-0, autant je peux avoir quelques
01:40 regrets sur d'autres rencontres.
01:43 Mais là, il y avait trop d'écarts entre les deux équipes.
01:46 Si j'avais des explications, ou si les joueurs en avaient, là, à chaud, je ne sais pas,
01:53 on a bien préparé le match.
01:54 Sur la fébrilité, les fois, comme ça, vous faites les erreurs, vous les payez vite.
02:02 Des fois, de temps en temps, les erreurs, vous ne les payez pas, ça vous permet de
02:04 rester dans le match.
02:05 Là, on les a payées très très vite.
02:06 Trop trop vite.
02:07 Mais ça fait partie de la différence d'écart entre une équipe comme Arsenal et une équipe
02:17 comme nous, qui, eux, sont capables d'être très très réguliers au très très haut niveau.
02:22 Nous, aujourd'hui, au très très haut niveau, on peut faire des coups, mais on n'a pas cette
02:27 capacité-là, malheureusement.
02:28 C'est tout le travail qui nous reste à faire.
02:30 C'est assez simple.
02:32 C'est d'abord de rester unis, il n'y a pas à se rejeter la faute.
02:37 De continuer à faire les efforts jusqu'à la 95e, tous ensemble, avec ceux qui allaient
02:44 rentrer.
02:45 D'essayer de continuer à jouer, parce qu'on avait cette volonté-là.
02:48 Alors, on l'a eu, on a essayé, avec nos possibilités, mais on a eu cette volonté-là.
02:54 Et puis, de rester dans une forme de maîtrise émotionnelle.
03:01 Il y a un sixième match qui a de l'importance pour nous, contre Séville, pour continuer
03:12 à apprendre en Europe.
03:13 Ce ne sera pas l'Èquipe des Champions, mais si on peut continuer à apprendre en Europe,
03:18 à se repousser, et refaire des matchs supplémentaires.
03:21 C'était le discours.
03:23 Et puis, évidemment, j'ai fait des changements pour justement que sur ce sixième match,
03:29 on puisse avoir le maximum de nos forces.
03:31 Et l'avantage du football, c'est que les matchs reviennent assez vite.
03:35 Et de temps en temps, on aimerait, quand on vient de faire un exploit, couper une semaine.
03:42 Mais quand on vient d'en prendre six, quand on vient de prendre une grosse claque, on
03:46 a juste envie de se les retourner.
03:47 On ne va pas avoir beaucoup de temps de travail.
03:49 Samedi 17h, on joue Lyon.
03:51 Par contre, évidemment, on attend tous de voir autre chose.
03:56 Mais je pense que les premiers qui ont envie d'être sur le terrain, je les connais.
03:59 Ce sont les joueurs.
04:01 Merci.

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