L'ultime journée du championnat de France a été fatale à l'AJ Auxerre, reléguée en Ligue 2 après sa défaite (1-3) à domicile contre Lens, samedi.
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00:00 On est déçus, tout le monde est déçu.
00:02 C'est tout, franchement.
00:04 Après, on a vu Djibril après, mais il nous a juste dit bonjour.
00:09 Mais après, tout le monde est déçu, rien d'autre à dire.
00:12 Le coach a dit que certains étaient en pleurs.
00:14 C'est très difficile.
00:15 Oui, c'est difficile parce que personne ne voulait que ça se passe comme ça.
00:19 On voulait tous rester en ligne.
00:21 Le fait que ça se finisse comme ça, forcément, ce n'est pas joli.
00:24 Ça ne s'est pas terminé comme vous l'auriez voulu pour ce dernier match.
00:29 Mais est-ce que c'est sur les derniers matchs aussi qu'il y a ce petit regret ?
00:32 Non, après, c'est sur tous les matchs.
00:35 On a eu beaucoup d'occasions.
00:36 Après, c'est sûr que ce match-là, on avait notre destin entre les mains et il fallait le gagner.
00:40 Mais après, il n'y a pas d'autres matchs où on a perdu des points et où on n'a pas fait ce qu'il fallait.
00:44 Mais bon, c'est comme ça.
00:46 Comment tu as vécu la soirée-là ?
00:48 Je ne sais pas si vous l'avez su, mais l'Anse marque rapidement de l'autre côté.
00:51 Et vous, l'Anse, vous aussi assez vite.
00:54 Vous vous êtes mené aussi dès la refuge de la seconde période.
00:56 Est-ce que tu as senti que vous pouviez le faire ou que c'était inaccessible ce soir ?
01:00 Non, bien sûr qu'on avait l'espoir.
01:02 Mais après, c'est compliqué avec le public qui nous poussait.
01:05 D'ailleurs, il fallait remercier parce que ce soir et sur toute la deuxième partie de saison,
01:10 quand j'étais là, je n'ai pas vu les amis.
01:12 C'était incroyable.
01:14 Mais après, non, c'était...
01:15 Bien sûr qu'on avait de l'espoir.
01:17 On savait que c'était dur parce qu'il y avait aussi une très bonne équipe de l'Anse.
01:21 Mais oui, on avait de l'espoir.
01:23 Après, ça ne fait pas tout l'espoir.
01:26 C'est le pire scénario.
01:28 Qu'est-ce qui vous a manqué ce soir ?
01:30 Beaucoup de choses.
01:33 Il y a beaucoup de choses.
01:35 Je ne pense pas que ce soit que ce soir.
01:37 C'est vraiment sur plusieurs matchs.
01:40 Mais je n'ai pas les réponses.
01:42 Je n'ai pas encore revu le match en plus.
01:44 Est-ce que tu sais de quoi ton avenir s'invite ?
01:47 Non, pas du tout.
01:49 Je suis dans le flou total.
01:51 Je ne sais pas ce que je vais faire.
01:53 Je vais rentrer chez moi sur Ville-Pinte, à côté de Paris.
01:57 Je vais voir ce que je vais faire.
01:58 Mais je n'en ai aucune idée pour l'instant.
02:00 Dans l'Evêsiens, quelqu'un a pris la parole ?
02:02 Un partentraîneur vous a dit des choses ?
02:03 Vous n'avez pas parlé entre vous ?
02:05 Tout le monde était abattu.
02:06 Franchement, il n'y avait pas grand-chose à dire.
02:09 Je pense que...
02:11 Il n'y avait pas grand-chose à dire.
02:13 Là, c'est fait maintenant.
02:15 Il faut se concentrer sur ce qu'il y a en face de nous maintenant.
02:19 Depuis que tu es arrivé, tu n'as jamais cessé de clamer ton amour pour l'ESER.
02:23 Qu'est-ce que ça transpire pour les supporters, pour le club, la ville ?
02:27 Comme je l'ai dit, encore une fois, aujourd'hui, ils ont été immenses.
02:30 Même quand on était en train de perdre, ils ont toujours été derrière nous.
02:34 Et franchement, j'ai juste à leur dire merci.
02:37 C'est incroyable.
02:39 Personnellement, j'ai fait deux clubs en professionnel.
02:42 C'est la première fois que je vois ça, que je vis une situation aussi difficile.
02:48 Et que les fans sont toujours derrière nous.
02:51 Il n'y a qu'un seul mot, c'est merci.
02:53 Est-ce que quelque part, tu étais surpris agréablement, toi, en arrivant au dernier moment du Mercato ?
02:59 Il y a beaucoup de joueurs qui sont arrivés au Mercato d'hiver, prêtés.
03:02 Mais vous avez réussi à avoir cette combativité pour sauver le club.
03:06 Surpris, c'était notre boulot.
03:08 C'était ce qu'on était recrutés pour.
03:11 Surpris, non.
03:13 Mais après, on a donné tout ce qu'on avait.
03:15 Ça n'a pas fini de la meilleure des manières.
03:18 Mais on fait comme ça.
03:20 Franchement, j'ai fait quelque chose à l'éleveur.