Après le tabac, va-t-on vers la mise en place de mécanismes dissuasifs pour réduire la consommation de l’alcool en France ? L’idée est désormais en marche, avec la proposition de plusieurs sénateurs qui plaident pour l’instauration d’un prix minimal qui touchera toutes les boissons alcoolisées.
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00:00 la révision à la hausse des prix de l'alcool. Des sénateurs français ont présenté des amendements
00:03 au projet de loi de finances 2024 visant à établir un prix minimum pour l'alcool en France
00:08 similaire à celui du tabac pour lutter contre la consommation excessive. L'amendement propose
00:13 un prix plancher pour chaque unité d'alcool équivalent à 10 grammes d'alcool pur plutôt
00:17 qu'une augmentation des taxes. Cette mesure soutenue par des considérations sanitaires
00:20 vise à ramener les gros consommateurs représentant 8% des adultes à des niveaux de consommation plus
00:25 modérés réduisant ainsi la mortalité liée à l'alcool de 22% et les dépenses de santé de 237
00:31 millions d'euros par an d'ici 2050. Selon Addiction France, les vins bon marché et étrangers sont
00:36 principalement ciblés, bien que suscitant une adhésion des oppositions de l'industrie du vin
00:40 sont attendus. Le modèle écossais avec un prix de 50 centimes pour 10 grammes d'alcool pur sert
00:44 d'inspiration pour parer aux réactions hostiles Xavier Lacovelli tente de désamorcer les tensions
00:49 par avance. Le PMU ne vise pas les viticulteurs français mais principalement les vins étrangers
00:54 qui arrive en vrac a-t-il déclaré à Public Sénat?
00:56 !