• il y a 2 ans
Il s'appelle "Dutronc & Dutronc, la tournée générale" : l'album souvenir de la tournée exceptionnelle de Jacques et Thomas Dutronc vient de sortir. Un concentré d'émotion, d'humour et de plaisir, 20 titres pour revivre ces 7 mois sur la route en 2022, ces retrouvailles inédites, ces 38 concerts où vous avez jouez ensemble vos standards. Thomas Dutronc se confie sur ces moments au micro de RTL.
Regardez L'invité de RTL Soir du 27 novembre 2023 avec Marion Calais et Julien Sellier.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 Julien Celié, Marion Calais et Cyprien Sini. RTL bonsoir.
00:08 Allez RTL bonsoir à la deuxième heure. Toute l'équipe réunie pour s'occuper de vous. Steven Bellery, notre mister music nous rejoint. Salut Steven.
00:16 Bonsoir à tous. Nous accueillons maintenant notre grand invité du soir. Il va chanter pour nous, pour vous, surtout les auditeurs en live dans quelques minutes.
00:22 Bonsoir Thomas Dutronc. Bonsoir. Dutronc et Dutronc, la tournée générale, l'album souvenir de la tournée exceptionnelle avec Jacques, votre papa vient de s'en
00:29 sortir. Un petit concentré d'émotion, d'humour et de plaisir. 20 titres pour revivre ses 7 mois sur la route en 2022. Ces 38 concerts où vous avez joué ensemble vos standards.
00:40 Et vous dites de ce marathon Thomas Dutronc, j'aurais voulu que ça ne s'arrête jamais.
01:04 On était bien. Il y avait une équipe de musiciens extraordinaires. On était de mieux en mieux. On avait vraiment répété. Je pense qu'on avait fait un bel écran à mon père.
01:17 Il se sent à l'aise avec à la fois un état d'esprit proche des titres dans leur état original et un petit peu de modernité par moment. Et puis voilà, être avec mon père comme ça, c'est une légende de la chanson, une voix fabuleuse.
01:30 C'était un plaisir immense. Et puis le public était vraiment au rendez vous, un public très chaleureux, trop sympa. On a bien rigolé. C'est des super concerts.
01:39 Thomas, je suis allé en Corse le mois dernier faire un petit coucou à votre papa Jacques. Il sortait évidemment son autobiographie. Je lui ai demandé si cette tournée avec vous lui avait fait du bien.
01:48 Oui, elle m'a fait du bien, mais j'étais mal. Il y a eu plein de petits détails journaliers. J'étais pas bien. J'ai chopé l'espèce de connerie. Avec Rovid.
01:57 Oui, je crois que c'est le premier festival. Jackie, Jaco. Et hop, j'ai eu 40. Le coeur à 133. Mais ça fait rien. C'était une très belle expérience.
02:06 J'étais auprès de mon fils et tout ça. Et puis j'ai travaillé avec des gens formidables. Bon souvenir. Bon souvenir, moi, j'ai été un peu ronchon.
02:13 Je n'étais pas le seul, d'ailleurs, parce que Thomas a son caractère. Son père doit avoir le même. Il ressemble à sa maman quand même.
02:19 Non, mais là, il a beaucoup travaillé, Thomas, je crois. Il est très investi dans tout ça. Lui, c'est un perfectionniste. Moi, pas. Je suis plus spontané.
02:27 Ronchon, mais heureux. C'est tout Jacques Dutronc, ça. Il a raison. Non, non, mais je suis d'accord avec tout ce qu'il dit. Le pauvre, ça l'a fatigué un peu les déplacements, parfois.
02:35 Il a chopé le Covid au milieu du truc. Et quand il dit que vous êtes perfectionniste et pas lui, ça veut dire quoi? Il n'avait pas toujours envie de répéter.
02:42 Il n'avait pas envie d'aller au balance. Oui, on peut le voir comme ça. Il s'inquiétait un peu plus que là. Il le dit. Il était un petit peu angoissé, un petit peu inquiet.
02:50 Il n'a pas cette image là. Je sais, je ne veux pas casser son image non plus. Ce n'est pas du tout le but, mais au contraire, ça le rend touchant.
02:55 Il gambergeait vachement. Il angoissait vachement. Il réfléchissait à ce qu'il pouvait faire, dire. Il se mettait à une pression de folie.
03:00 Alors qu'il a l'image d'un mec décontracté, qu'il est aussi, parce qu'il n'est pas dupe et il a beaucoup de recul sur les choses.
03:06 Mais mine de rien, quand il faut travailler, il se met une pression de fou. Il faut que je sois le meilleur. C'est dur d'être à cette place là.
03:13 Il y a eu quelques nuits d'insomnie, c'est ça justement, avec cette angoisse avant cette tournée, c'est ça?
03:19 Oui, de temps en temps, il appelait mon manager qui s'occupait un peu de lui dans cette tournée. Il disait, je n'ai pas dormi de la nuit.
03:25 Alors il disait, Flûte, mon manager imaginait qu'il avait dormi 4 heures, 5 heures, qu'il avait très mal dormi.
03:30 Non, non, mais il disait, je n'ai pas dormi du tout. Alors à son âge et tout, avec ses petits problèmes de cœur, c'est peut-être un peu embêtant.
03:36 Moi, je lui avais donné des combines pour vivre la tournée, pour voyager de jour dans un petit tourbus, pour pouvoir s'allonger, dormir et tout.
03:44 Mais il ne m'a pas écouté. Il a préféré prendre une espèce de camionnette dans laquelle il avait un fauteuil genre dentiste.
03:49 Tu vois, quand tu mets le siège en arrière, tu ne peux pas dormir en fait. Evidemment, je n'allais pas lui apprendre la vie.
03:56 Votre papa, d'ailleurs, au départ, il paraît qu'il n'était pas très chaud pour apprendre vos chansons.
04:00 La scène commune, ça lui allait bien, mais chacun son répertoire, ça lui allait bien aussi. Comment vous l'avez convaincu?
04:18 Une fois qu'il a dit oui, ça fonctionne.
04:20 Celle-là, il l'a bien sentie. Bonjour.
04:24 On a sorti un album studio à l'époque qu'on a fait au milieu de la tournée.
04:30 On a réussi à lui faire faire 3-4 jours de boulot après un concert en Suisse.
04:34 On ne lui a pas dit, on lui a appris la veille.
04:36 Alors tu sais, finalement, demain, il y a un copain qui va venir, c'est incroyable, avec un micro.
04:41 Et là, j'ai réussi à lui faire chanter quelques autres chansons à moi.
04:44 Et j'aurais rêvé que pour la série des Zénith, il en fasse une ou deux en plus.
04:48 Mais ça lui mettait trop la pression.
04:51 Il disait que ce n'était pas la peine.
04:53 J'avais envie qu'il s'éclate, qu'il s'amuse.
04:55 Je ne voulais pas lui prendre la tête.
04:57 J'aurais bien aimé qu'il en fasse une ou deux en plus, mais ce sera pour la prochaine fois.
05:00 Avant le grand démarrage de cette tournée, Jacques avait évoqué une tournée sentimentale lors de notre rencontre.
05:05 J'ai donc voulu savoir si ce tour de France ensemble lui avait fait chaud au cœur.
05:09 Oui, bien sûr, chaud au cœur.
05:11 Mais pas chaud dans la bagnole.
05:12 Enfin, si, il était. Il n'y avait pas de clim dans la bagnole.
05:15 Ça a commencé par ça.
05:17 Et l'hiver, bien entendu, pas de chauffage.
05:19 Ça ne met pas de bonne humeur tous les jours.
05:21 Non, mais c'était bien de voir son fils.
05:23 Bon, je ne l'ai pas assez embrassé, mais pour cause.
05:25 Un jour, j'ai foncé vers lui pour l'embrasser, mais il ruisselait, couvert de soeur.
05:29 Et c'est salé.
05:30 Non, mais c'était mignon, c'était charmant.
05:32 Et puis, il chante bien, il se démerde bien, il joue bien de la guitare.
05:35 Il a une belle silhouette en plus.
05:37 C'est mon fils de toute façon.
05:39 On vous sait complices depuis toujours, évidemment.
05:41 Est-ce que cette aventure a renforcé ce lien, Thomas, entre le papa et le fils ?
05:45 C'est très compliqué.
05:50 Il faudrait que je sois le fils d'un autre père pour me rendre compte de ce que c'est d'être...
05:55 On a un rapport très particulier.
05:59 C'est vrai qu'on se parle par interview interposée.
06:03 C'est incroyable.
06:04 On a beaucoup de complicités, de tendresse.
06:06 On a passé beaucoup de temps dans l'enfance à regarder des films, à regarder même la télé.
06:12 Des dîners, à faire des accents, à imiter des gens, des copains à nous.
06:17 Donc, c'est beaucoup de complicités sans forcément parler de choses d'adultes ou de choses concrètes.
06:24 Mais c'est quelqu'un qui est profond et qui est intelligent.
06:27 Parfois, la vie l'a beaucoup gâté.
06:28 Des fois, il est un peu gâté, mais il est fantastique, c'est sûr.
06:32 C'est quelqu'un d'extraordinaire.
06:34 Il est vraiment extraordinaire au sens premier du terme.
06:37 Il n'est vraiment pas ordinaire.
06:39 Il n'y en a qu'un comme lui.
06:40 C'est ça qui est fantastique aussi.
06:41 Stephen, quand vous retournez en Corse, vous avez des jolis mots de Thomas à faire écouter à Jacques la prochaine fois.
06:46 Thomas Dutronc, vous restez avec nous.
06:47 Vous êtes le grand invité de RTL.
06:49 Bonsoir.
06:50 Dutronc, Dutronc, la tournée générale, l'album.
06:51 Et dans les bacs, on continue d'échanger dans quelques secondes.
06:54 Vous allez jouer également pour nous en live.
06:56 À tout de suite.
06:57 RTL Bonsoir, jusqu'à 20h.
07:02 RTL Bonsoir
07:07 Julien Célier, Marion Calais et Cyprien Sini.
07:11 RTL Bonsoir
07:12 Et la deuxième heure, toujours de RTL Bonsoir avec notre grand invité Thomas Dutronc.
07:16 Vous allez jouer Thomas pour nous dans quelques instants.
07:19 À Medley du Gentleman Cambrioleur et du Petit Jardin.
07:21 Deux titres à retrouver dans Dutronc et Dutronc.
07:24 La tournée générale, l'album souvenir de la tournée avec Jacques, votre papa qui vient de sortir.
07:28 J'aime les filles de Lille.
07:32 J'aime les filles...
07:34 J'aime les filles de Lille.
07:36 Visiblement, chaque soir sur cette chanson, vous inventez des blagues.
07:40 Un petit côté concours one man show, celui qui va réussir à avoir le plus d'applaudissements, c'est ça ?
07:45 Mais c'était en vrai.
07:47 Des fois, c'était chaud.
07:49 C'était vraiment le concours.
07:51 Si l'autre se buandait, on ne se tendait pas des perches forcément.
07:55 Il y avait un petit côté savonnage de planche qui était marrant.
07:58 L'humour est omniprésent sur cet album live.
08:01 Merci, on m'a mis un tabouret, non un déambulateur, dit votre papa à un moment.
08:06 Vous avez été surpris par son énergie sur scène alors qu'il avait quasiment 80 ans ?
08:10 Oui, on a tous été très impressionnés par sa voix, sa présence, son charisme qu'on connaît.
08:18 On connaît sa présence et tout ça.
08:20 Mais de le voir en vrai, ça fait quelque chose.
08:22 J'ai eu une émotion folle.
08:25 Les jours de la première, la première grande répétition, les premières devant du public.
08:30 Ça a été une émotion incroyable.
08:32 La première fois qu'on était en studio à répéter, Rocky a pris la guitare.
08:36 Mon père s'est mis à chanter spontanément sans qu'on ne lui demande rien.
08:39 Il a chanté "The Gentleman Cumbrioler".
08:41 Rocky Cossette, guitariste de jazz qui est à vos côtés.
08:44 On va vous chanter tout à l'heure "The Gentleman Cumbrioler", mais sans mon père.
08:48 Mais quand il le fait, ça me met une émotion.
08:51 C'est vrai que sa voix a été dingue.
08:53 Sa voix est fabuleuse là-dessus.
08:55 C'est un titre où le Petit Jardin ne voulait pas la faire.
08:57 C'est la chanson qui a tout fait commencer.
08:59 C'est ce que vous avez repris ensemble sur votre album "Frenchie".
09:01 Le Petit Jardin, oui.
09:02 Oui, parce qu'il ne l'aime pas, donc j'aime bien le Petit Jardin.
09:05 Ça continue.
09:06 Et alors, sur cette tournée, est-ce qu'il a été fidèle à sa réputation ?
09:09 Il y avait des troisièmes mi-temps avec les musiciens, par exemple, ou pas ?
09:12 Ça, il a eu un gros métier aussi là-dessus.
09:14 Il y avait trop de monde dans les loges.
09:15 Des amis, d'amis, on ne sait plus.
09:17 Il a dit "Bon allez, tout le monde dehors, je veux boire un verre avec les musiciens".
09:20 Donc, on était entre nous, et ça c'est fantastique.
09:23 Parce qu'il y avait vraiment une équipe.
09:24 Il y a toujours des musiciens extraordinaires, mais là, c'était encore plus extraordinaire qu'extraordinaire.
09:29 Avec mon père qui est complètement extraordinaire, c'était des moments extraordinaires.
09:33 Non, mais c'était génial.
09:34 J'ai adoré ce truc, on a envie d'être entre nous, voir un coup.
09:37 Parce que c'est vrai que moi je suis poli, je dis bonjour à tout le monde, je parle à tout le monde.
09:41 C'est un peu long, on est crevé.
09:43 On a fait un concert, ça devient une espèce d'exercice de relationnel après les concerts.
09:47 Et j'ai vu que les anciens, Jean-Rémi Métiel par exemple, souvent ils tracent directement.
09:52 Michel Sardou n'attend même pas la fin de "Coney Barra" qu'il est dans sa bagnole.
09:56 J'avais vu les U2 aussi, c'était parti que les musiciens étaient sur scène.
10:00 Le chanteur Bono était parti.
10:02 Bon, maintenant Jacques ne boit plus une goutte d'alcool depuis presque un an, c'est ce qu'il nous disait dans l'interview.
10:06 Il buvait juste un verre, vraiment, ou peut-être deux, mais il était très sage.
10:10 À 80 ans, on se demande si cette tournée à deux n'était pas la dernière pour Jacques,
10:14 lui qui se dit aujourd'hui demi-ermite dans son village.
10:16 Alors, je lui ai demandé, Jacques, c'est la dernière ?
10:18 Ah oui, ça suffit.
10:20 Moi, je ne suis pas quoi ? Mes hôtes qui disent "j'arrête".
10:22 Je n'ai jamais dit que j'arrêtais.
10:24 Enfin si, j'ai dit que j'arrêtais celle-ci.
10:26 J'ai dit "j'arrête" au mois de décembre à l'époque.
10:28 Et d'ailleurs, Thomas m'a fait un tour de cochon.
10:30 Il est allé dire à un journaliste ou deux, je sais peut-être chez vous d'ailleurs,
10:32 dans le genre "mon papa il est fatigué, on arrête".
10:36 Alors j'avais toujours dit ici d'ailleurs, sur cette terrasse là-bas, "j'arrête" au mois de décembre.
10:40 Parce qu'il parlait de 24 et 25, donc j'aurais filé ma carte d'identité.
10:44 Il faut arrêter là, je crois qu'il y a un problème.
10:46 Ça suffisait là. Je ne dis rien.
10:48 Enfin pour l'instant, je ne chante pas en tout cas.
10:50 Il y a comme cette phrase "attention, je n'ai peut-être pas dit mon dernier mot, vous aimez jouer avec Nonair".
10:55 Ah oui, oui, oui, oui, oui.
10:57 J'attends que le public tape des mains et frappe des pieds dans la salle.
11:00 Après, je viendrai peut-être.
11:02 Non mais pour ça, il faut avoir une nouvelle locomotive, une nouvelle chanson quoi.
11:06 Une locomotive qui entraînerait les vieux wagons que les gens aiment bien et tout ça.
11:09 Mais je n'ai pas ça en stock.
11:11 On verra, peut-être que Thomas aura une idée génie.
11:13 Vous ne me dites jamais, plus jamais.
11:16 On ne le sait jamais.
11:18 Est-ce que vous avez une idée de génie dans vos cartons Thomas ? Vous y travaillez ou pas ?
11:22 Moi, je ne sais plus si c'est moi qui ai dit qu'il était fatigué.
11:25 Je n'ai pas dit qu'il était fatigué, j'ai dit qu'il avait peur d'être fatigué.
11:27 Mais en tout cas, on a regretté d'arrêter parce qu'effectivement, il a eu des problèmes de sommeil,
11:32 des problèmes d'angoisse, d'être au taquet et tout, d'assurer.
11:36 Mais je pense que justement, après le Covid, le machin, les répètes,
11:40 si on avait refait quelques dates cette année, on était tous rodés, vraiment relax.
11:45 Donc pour moi, c'était que du plus facile à venir.
11:47 C'est pour ça que je trouvais ça dommage qu'on s'arrête comme ça.
11:50 Plus ça allait, plus c'était facile.
11:52 Mais ce qu'il ne pouvait pas forcément voir au moment où il a fallu donner son choix
11:55 de continuer ou pas d'arrêter la tournée le 21 décembre à Bercy,
11:57 il fallait donner le choix fin octobre avant le début de la tournée des Zénith.
12:01 Et écrire des inédits, des nouvelles chansons pour Jacques, une ou deux, vous aimeriez ?
12:05 J'ai trois, quatre chansons qui auraient pu lui coller ou coller à nous deux, peut-être.
12:10 Je ne sais pas.
12:11 Mais là, pour le coup, c'était chez toi, Steven, qu'il a dit,
12:14 dans une interview avec toi, c'est grâce à toi qu'on s'est retrouvé sur scène.
12:18 Et donc, il a montré une envie.
12:20 Donc là, on a sauté sur l'occasion.
12:22 On a dit bon, il a montré son envie, donc on y va.
12:24 Mais pour faire des titres originaux et tout ça, il faudrait qu'il montre ne serait-ce qu'une envie.
12:27 Parce que moi, j'ai mes disques à faire, mes choses à faire.
12:29 Il le dit, il le dit.
12:31 Il dit "je veux une locomotive de Thomas".
12:33 Une locomotive, mais c'est ça qui n'est pas facile, c'est de trouver une locomotive.
12:37 Trouver un tube, un truc.
12:39 C'est très compliqué en plus de faire des titres pour lui, vu les tubes qu'il a des années 60.
12:42 Ou tous les titres, à part peut-être Merdine France.
12:45 Mais sinon, tous les plus grands titres viennent des années 60.
12:48 Pendant trois ans, il y a eu tous les grands standards.
12:51 Donc c'est très compliqué de rivaliser, à moins de partir vraiment ailleurs et tout ça.
12:55 Peut-être on ira, on va en reparler maintenant par interview interposée.
12:59 Sinon, vous vous appelez.
13:00 Tu relances le truc.
13:01 Tu relances le truc, voilà maintenant, tu as lancé la tournée, tu vas lancer un super 45 secondes.
13:05 L'album, vous le heupez.
13:06 Thomas, 2022 était une année dans laquelle vous étiez plongé dans le répertoire de Jacques.
13:11 L'an prochain, c'est dans celui de Françoise Hardy que vous allez replonger,
13:14 puisqu'il y aura un concert hommage au Printemps de Bourges.
13:16 Vous allez, je pense, y prendre partie avec Sage alias Ambroise Villaume.
13:21 On a envie de prendre de ses nouvelles.
13:23 J'ai échangé avec Françoise par email à deux reprises cette année.
13:26 Elle me disait qu'elle n'allait pas très bien à cause des effets secondaires de ses 45 radiothérapies.
13:30 Est-ce que vous pouvez nous donner de ses nouvelles, évidemment, en respectant son intimité ?
13:34 Elle a eu des problèmes de santé qui ont fait qu'elle voulait plus se soigner en cas de récidive.
13:39 Là, elle a été confrontée à un problème où son docteur nous a assuré qu'avec 10 séances, ça irait beaucoup mieux.
13:46 Donc, elle a fait ses 10 séances.
13:47 Et ses 10 séances ont l'air de l'avoir mise plutôt par terre.
13:50 Je regrette de ne pas la motiver plus.
13:52 Elle a dit "vas-y, essaye de remarcher quand même, essaye de se y laisser".
13:55 Parce que quand je regarde il y a deux, trois ans en arrière,
13:57 elle était déjà fatiguée, mais beaucoup moins qu'aujourd'hui.
14:00 Elle aurait peut-être pu se bouger un peu plus, je ne sais pas.
14:03 Mais ce n'est peut-être pas mon rôle de la pousser.
14:05 Il faudrait qu'elle écoute ses médecins, je ne sais pas.
14:07 C'est très compliqué.
14:08 En tout cas, on s'envoie beaucoup d'amour.
14:10 On se voit et on se parle.
14:12 J'étais en rumee, alors je n'ai pas voulu aller la voir pour ne pas la contaminer.
14:16 Mais on s'est envoyé des petits mots d'amour qui nous font du bien.
14:21 Thomas Dutronc, vous restez avec nous.
14:22 Vous êtes le grand invité de RTL.
14:23 Bonsoir Dutronc et Dutronc.
14:25 On vous a présenté la tournée Général, l'album souvenir de la tournée avec votre papa.
14:28 Jacques vient de sortir et vous allez jouer pour nous dans un instant.
14:31 Un petit medley, le Gentleman comme Rioler et le Petit Jardin.
14:34 On va vous laisser vous installer et on va casser la graine aussi,
14:36 comme chaque soir à 7h.
14:38 Avec la guinguette d'Angèle Ferromag qui va nous rejoindre en studio.
14:41 Elle doit être quelque part derrière la porte.
14:43 La voici.
14:44 Elle arrive, elle passe la porte, elle se jette sur le studio.
14:46 Salut Angèle.
14:47 Bonsoir tout le monde.
14:48 Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
14:49 Ce soir, on mange des pickles de gingembre.
14:52 C'est un accompagnement rafraîchissant.
14:54 Parfait pour éhausser vos plats.
14:56 Allez, à tout de suite sur RTL.
14:57 ♪♫♪
15:07 Julia Selye, Marion Calais et Cyprien Sini.
15:10 Au revoir.
15:11 RTL Bonsoir.
15:12 Bonsoir

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