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Antoine Armand, porte-parole du parti Renaissance et député de Haute-Savoie, était l'invité de BFM Story ce dimanche soir sur BFMTV.

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Transcription
00:00 Écoutez, le délégué d'Alliance le rappelait, Gérard Collomb qui est mort hier et à qui je rends à nouveau hommage ici,
00:06 disait qu'il y avait un risque que nous passions d'une société côte à côte à une société face à face.
00:10 Et au fond, que voulait-il dire ?
00:12 Il voulait dire que d'un côté, il y aurait ceux qui fermaient les yeux sur l'insécurité grandissante dans certains quartiers,
00:19 qui déborde de ces quartiers et qui conduit à ce que dans des campagnes,
00:22 il y ait des événements d'une rare violence qui stupéfie tout le pays.
00:26 Et puis de l'autre, des sortes de milices, d'attiseurs de haine qui viennent se réclamer vengeance,
00:32 se faire vengeance eux-mêmes et donc venir à leur tour porter un coup à la démocratie,
00:37 porter un coup à l'État de droit.
00:39 C'est ce risque face auquel nous sommes et c'est ce risque face auquel, en Républicain, nous devons réagir.
00:45 Cela passe par la condamnation extrêmement ferme de ce qui s'est passé à Crépol.
00:49 Et je veux le dire ici, Crépol, ce n'était pas un fait divers.
00:52 Crépol, c'est le miroir d'une partie de la société.
00:55 On ne le sait pas pour l'instant.
00:56 Où on plante pour une moquerie, où on plante pour un regard.
01:00 C'est ce miroir que nos concitoyens connaissent.
01:02 Et je vais vous le dire, mes concitoyens, je discutais avec eux ce week-end en Haute-Savoie,
01:06 ils ont peur et ils sont en colère.
01:08 Et c'est à ça que nous devons répondre.

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