• l’année dernière
L’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi, Floribert Anzuluni, est aujourd’hui candidat pour le compte du parti Alternative citoyenne.
Jeune Afrique l’a reçu mi-novembre, à quelques jours du lancement de sa première campagne présidentielle, pour évoquer son projet politique et la possibilité d'une alliance de l'opposition.
Pour en savoir plus : https://www.jeuneafrique.com/1506631/politique/floribert-anzuluni-lex-activiste-congolais-qui-voulait-devenir-president/

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Transcription
00:00 Nous, nous sommes pour le rassemblement des forces qui partagent clairement les mêmes
00:12 valeurs et dont l'ambition est de servir les intérêts des Congolais et de trouver
00:17 des solutions à leurs problèmes.
00:19 Ces forces devraient également être capables de mutualiser leurs projets de société pour
00:23 pouvoir résoudre et réaliser cette ambition.
00:25 Et donc si l'objectif ultime est celui-là, nous encourageons ce processus.
00:30 Alors nous, notre initiative aujourd'hui qui s'est matérialisée à travers le parti
00:40 politique que l'on appelle Mouvement politique alternative citoyenne est une dynamique alternative
00:46 au système de gestion que nous appelons un système de gouvernance ou de gestion prédateur.
00:51 Ce système pour nous, une bonne partie de la classe politique fait partie de ce système.
00:56 C'est un système dans lequel il y a une prise d'otage du pays, une prise d'otage
01:00 des ressources par un petit groupe de gens pour leurs propres intérêts personnels et
01:04 non pas pour résoudre et trouver des solutions aux problèmes des Congolais.
01:07 Donc nous allons, comme dit précédemment, nous associer avec toutes les personnes qui
01:13 partagent nos valeurs, qui ont également le souci de résoudre les problèmes des Congolais
01:17 et qui travaillent véritablement pour l'intérêt des Congolais et non pas pour des intérêts
01:21 particuliers comme c'est malheureusement le cas aujourd'hui de la part de la grande
01:25 majorité des acteurs politiques actifs.
01:26 Pour l'instant, nous disons que la Constitution doit être respectée.
01:35 Si la Constitution n'est pas respectée, ceux qui ne respecteront pas la Constitution
01:39 doivent logiquement en tirer les conséquences.
01:42 Lorsque vous êtes hors mandat, hors délai, je pense qu'il y a des conséquences à
01:45 tirer parce que vous avez été incapable pendant cinq ans de respecter et d'organiser
01:49 les élections conformément à la Constitution.
01:51 Donc pour nous, nous disons que le 20 décembre, des élections doivent avoir lieu et pas seulement
01:56 avoir lieu, c'est important, nous espérons que ces élections pourront être suffisamment
02:01 transparentes parce qu'au cas contraire nous rentrons dans une nouvelle crise qui
02:04 pourrait avoir des conséquences encore plus importantes aujourd'hui et pour ça il est
02:08 important que nous Congolais, population, citoyens, un, allions voter et puis deux,
02:13 nous soyons les maîtres de ces élections.
02:17 Nous devons contrôler, nous mobiliser pour contrôler ce processus électoral.
02:20 Merci.
02:20 [SILENCE]

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