JT DES TERRITOIRES - 25/11/23 - LES RESTOS DU COEUR - RESTAURATEURS - RECYCLAGE - HISTOIRE

  • l’année dernière
LES RESTOS DU COEUR CONTRAINTS DE SE RATIONNER
Les Restos du Cœur, qui, début septembre, avaient alerté sur leurs difficultés financières. Confronté à l'inflation et à la hausse des demandes, les Restos ont mis en place cette année de nouveaux critères d'inscription. Les bénévoles ont expliqué à notre partenaire TV7 que pour la première fois, tous les dossiers ne pourront pas être pris en charge.

TICKETS CADDY, LES RESTAURATEURS INQUIETS
L’inflation aura été le grand sujet de ces derniers mois. Pour l’accompagner, le gouvernement avait autorisé l’usage des tickets restaurant pour acheter des produits alimentaires bruts, cette mesure va être prolongée en 2024. Notre partenaire WEO est allé à la rencontre des représentants de la restauration qui s’inquiètent des conséquences pour leur activité.

RECYCLAGE DES BATTERIES DE VOITURE ÉLECTRIQUE, UN ENJEU POUR DEMAIN
Sortir des énergies fossiles, c’est l’objectif phare du Ministère de la transition énergétique en encourageant le passage à la voiture électrique. Le recyclage des batteries des voitures électriques sera donc l’un des grands défis des années futures pour réduire notre empreinte carbone. A Trappes, TV78 a visité une usine pilote dédiée à cet enjeu majeur.

FRANÇOIS-XAVIER LEFRANC, DE OUEST FRANCE AU ROMAN
Enfin, nous irons à la rencontre de François-Xavier Lefranc, le président du directoire du groupe Ouest-France s’est intéressé à la vie extraordinaire d’Armand de La Rouërie dont il a tiré un roman « Je boirai mon sang » aux éditions Robert Laffont.
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00:00 [Musique]
00:14 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:20 Au sommaire de ce Grand JT, les Restos du Coeur qui début septembre avaient alerté sur leurs difficultés financières.
00:26 Confrontés à l'inflation et à la hausse des demandes, les restos ont mis en place cette année de nouveaux critères d'inscription.
00:33 Les bénévoles ont expliqué à notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest, que pour la première fois, tous les dossiers ne pourraient pas être pris en charge.
00:42 L'inflation aura été le grand sujet de ces derniers mois.
00:45 Pour l'accompagner, le gouvernement avait autorisé l'usage des tickets restaurants pour acheter des produits alimentaires bruts.
00:51 Cette mesure va être prolongée en 2024.
00:54 Et notre partenaire Weo, la chaîne de la Voix du Nord, est allé à la rencontre des représentants de la restauration qui s'inquiètent des conséquences sur leur activité.
01:01 Sortir des énergies fossiles, c'est l'objectif des pouvoirs publics en encourageant le passage à la voiture électrique.
01:07 Le recyclage des batteries des voitures électriques sera donc l'un des grands défis des années futures pour réduire notre empreinte carbone.
01:14 Attrape TV78. Dans les Yvelines à visiter une usine pilote dédiée à cet enjeu majeur.
01:20 Enfin, nous irons à la rencontre de François-Xavier Lefranc. Le président du directoire de Ouest France s'est intéressé à la vie extraordinaire d'Armand de La Rourie,
01:29 un autre breton dont il a tiré un roman "Je boirai mon sang" aux éditions Robert Laffleur.
01:35 Nous commençons ce journal avec le lancement cette semaine de la 39e campagne des Restos du Cœur.
01:40 Au niveau national, les bénévoles distribuent 170 millions de repas par an à 1,3 million de personnes.
01:47 En un an, 200 000 nouvelles personnes sont venues frapper à la porte de l'association fondée par Coluche.
01:52 Confrontées à l'inflation et à la hausse des demandes, les restos ont mis en place cette année de nouveaux critères d'inscription.
01:58 Les bénévoles préviennent déjà que certains dossiers seront écartés pour favoriser les situations les plus précaires.
02:05 C'est ce qu'a constaté Yvan Branchy pour TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
02:10 Catherine est bénévole au Restos du Cœur depuis 10 ans et elle n'avait jamais connu ça.
02:15 L'année dernière, c'était calculé sur la base de 6 repas par personne et par semaine.
02:21 Et maintenant, c'est calculé sur le nombre de 4 repas par personne et par semaine.
02:27 Distribuer 2 repas en moins par semaine, la trentaine de bénévoles du centre de Blanquefort n'arrivent toujours pas à y croire.
02:33 Ça fait mal au cœur quand il faut expliquer. Les gens sont compréhensifs quand même souvent.
02:40 Il y a un gâteau, il faut partager le gâteau.
02:42 Un gâteau à partager parmi les 250 familles inscrites car pour la première fois depuis 1985, l'association doit refuser du monde.
02:51 Les critères d'inscription pour cette 39e campagne d'hiver sont désormais les mêmes que celles de l'été.
02:57 Le barème d'été, c'était vraiment pour les personnes les plus démunies, qui étaient sans travail ni rien du tout.
03:02 Et là, on avait fait un barème, il y avait beaucoup moins de monde.
03:06 On était à peu près 100 et quelques personnes inscrites l'été et l'hiver, on a à peu près 200 personnes.
03:14 Alors maintenant, on va sûrement garder ceux de l'été qui pour l'instant, on sait les mêmes.
03:18 Mais ceux d'hiver, il y en a beaucoup malheureusement qui vont être refusés.
03:21 Plus de bénéficiaires, mais moins de repas. La conséquence d'une explosion des prix et d'un manque de dons.
03:27 La première raison, difficulté financière. Beaucoup moins d'argent au niveau de notre antenne nationale.
03:35 Deuxième raison, les magasins ont été invités à faire des paniers à moindre coût.
03:45 Donc beaucoup moins de ramasse et on a subi les conséquences.
03:51 Si la situation financière ne s'améliore pas, l'association pourrait être amenée à diminuer de nouveau le nombre de repas.
03:58 Au niveau national, les bénévoles distribuent 170 millions de repas chaque année à 1,3 million de personnes.
04:06 Restons dans l'entraide et la solidarité avec cette belle initiative du Secours populaire de Haute-Savoie.
04:11 La pop fouille, c'est une braderie hors normes, le temps d'un week-end.
04:15 Et dans un souci de développement durable, il y est possible d'offrir une seconde vie aux objets du quotidien et particulièrement aux livres.
04:22 Pour TL7, Céline Ercilia et Laurent Beaupair nous emmènent à la découverte de cette bibliothèque de plus de 10 000 ouvrages.
04:30 Du roman policier au livre pour enfants, vous pouvez trouver de tout dans cette grande braderie.
04:36 Les amateurs sont venus fouiner, fouiller parmi les nombreux ouvrages.
04:40 Et pendant que certains se laissent porter, d'autres recherchent la perle rare.
04:44 Je trouve toujours de quoi satisfaire mon appétit de bouquins.
04:49 Non seulement j'aime lire, mais je collectionne, entre autres, cette série-là.
04:53 Là, je suis plutôt dans les scolaires.
04:56 Parce que j'ai vu que c'était neuf pour les petits-enfants, c'est bien.
04:59 Je suis contente de ce que j'ai trouvé.
05:01 Je m'intéresse à certains illustrateurs, à certains auteurs.
05:07 J'ai trouvé des choses qui m'intéressaient.
05:10 Ce qui est attractif, c'est bien sûr le prix.
05:13 Comptez 50 centimes à 3 euros pour des livres ordinaires.
05:16 Les gros ouvrages pourront atteindre les 10 euros.
05:19 Mais à ce prix-là, le passage en caisse fait plutôt plaisir.
05:22 Pop fouille est organisée deux fois par an à Saint-Etienne.
05:27 Un événement sur plusieurs jours qui a toujours un grand succès.
05:30 Une belle opération pour les lecteurs qui n'aiment pas gaspiller.
05:33 On ne laisse pas mourir les choses.
05:35 On a passé ce cap où on jette.
05:38 C'est ce qui est important. La seconde main.
05:40 Chaque année, l'opération permet de collecter 2000 à 2500 euros.
05:43 Une somme qui servira à financer des vacances
05:46 pour les enfants bénéficiaires du Secours populaire
05:48 ou tout simplement pour aider les familles en difficulté.
05:51 Je vous le disais, dans les titres de ce grand JT des territoires,
05:54 l'inflation a été le grand sujet de ces derniers mois.
05:57 Pour l'accompagner, le gouvernement avait autorisé l'usage des tickets restaurants
06:00 pour acheter des produits alimentaires bruts.
06:03 Cette mesure va être prolongée en 2024.
06:06 Les restaurateurs dénoncent un ticket restaurant transformé en ticket caddie.
06:10 Pour EOTV, la chaîne de La Voix du Nord, Jérôme Houbron, est allé à leur rencontre.
06:14 Regardez.
06:15 Il occupe le portefeuille de près de 5 millions de consommateurs.
06:18 C'est le titre restaurant.
06:20 Dans cette enseigne de restauration rapide,
06:22 c'est le mode de paiement de 15% de la clientèle.
06:25 On a beaucoup de personnes de bureaux, de commerce de centre-ville
06:29 qui aujourd'hui ont des tickets restaurants.
06:32 Et comme on est en hypercentre damien, le matin, le midi, pour se restaurer,
06:36 ils vont soit aller chez nous, soit dans d'autres enseignes
06:39 et payer facilement un ticket restaurant.
06:41 Et ne vous fiez pas à son nom, depuis 2022, le titre restaurant au format carte ou papier
06:46 ne permet plus seulement de se restaurer en terrasse.
06:50 Je l'utilise pour aller au restaurant, mais aussi pour faire mes courses avec.
06:53 Ça permet vraiment d'alléger le budget et de faire attention à autre chose
06:57 et de pouvoir mettre l'argent ailleurs.
06:59 Sur un panier de course à 200 euros, si on peut retirer 25 euros, c'est déjà pas mal.
07:03 Ce coup de pouce bienvenu pour le pouvoir d'achat
07:06 pourrait bien être prolongé en 2024.
07:09 Un projet que certains restaurateurs ne voient pas d'un bon oeil.
07:12 Ça peut changer pas mal de choses.
07:14 Les gens qui vont préférer aller dans une grande surface pour acheter un plat préparé
07:18 plutôt que de venir dans notre établissement manger,
07:20 forcément ça va nous impacter et pas de la bonne manière.
07:24 Un ticket resto devenu ticket caddie.
07:27 C'est en tout cas ce que dénonce l'union des métiers de l'hôtellerie-restauration.
07:31 L'organisation recommande la mise en place d'un mode de paiement alternatif
07:35 dédié aux achats de denrées alimentaires.
07:37 Aujourd'hui, seulement 43% des restaurateurs bénéficient des tickets restaurant en paiement.
07:42 C'est-à-dire que vous avez quand même 57% des tickets restaurant
07:46 qui sont utilisés hors circuit et restauration.
07:49 Mesure d'urgence, oui.
07:51 Maintenant, la mesure d'urgence doit s'arrêter
07:53 et on doit retourner sur une utilisation telle qu'elle était,
07:56 c'est-à-dire une utilisation unique.
07:58 La possible prolongation de l'utilisation des titres restaurant en supermarché
08:02 sera étudiée ce jeudi à l'Assemblée nationale.
08:06 L'inflation ne touche pas que les consommateurs.
08:09 Les producteurs agricoles aussi sont impactés.
08:12 À l'appel du syndicat FDSEA,
08:15 les agriculteurs sartois se sont mobilisés dans plusieurs grandes surfaces autour du Mans.
08:20 Ils réclament notamment un prix rémunérateur pour leur production
08:23 et le soutien des distributeurs.
08:25 C'est ce qu'ils ont expliqué à Anthony Piton pour LMTV Sart.
08:28 Pour ne pas le citer, M. Leclerc a annoncé la couleur.
08:32 Des négociations très dures vont avoir lieu.
08:35 Aujourd'hui, on a des charges qui ont monté,
08:38 même si le prix des matières premières s'est affaissé un petit peu.
08:41 On est en agriculture, on est toujours avec une année de retard
08:45 puisqu'aujourd'hui on subit les charges au début 2022.
08:49 Donc aujourd'hui, on a un prix de revient à respecter chez nous,
08:52 on est des entrepreneurs.
08:54 Un ministre de l'Éducation qui révèle avoir été victime de harcèlement scolaire,
08:58 c'est inédit.
08:59 Depuis son entrée en fonction,
09:01 Gabriel Attal semble prendre à bras le corps le fléau du harcèlement à l'école.
09:05 Dans le même temps, en Martinique,
09:07 Morana, une jeune fille en classe de 3e,
09:09 a publié une vidéo sur le réseau social TikTok
09:12 où elle dévoile son harcèlement depuis la classe de 6e.
09:15 La famille de Morana ainsi que de nombreux soutiens
09:18 ont tenu à se mobiliser afin que cela ne se reproduise plus.
09:22 Voyez ce reportage de Diana-François Eudoxie
09:25 pour Via la TV Martinique sur place.
09:27 Une quarantaine de parents et soutiens mobilisés
09:34 et aussi en colère.
09:36 Depuis ce week-end, la vidéo de Morana, collégienne en 3e,
09:39 est partagée des milliers de fois.
09:41 La jeune fille raconte sur son réseau social
09:44 être harcelée par des camarades depuis la 6e
09:47 au Collège Belle Étoile à Saint-Joseph.
09:49 - J'ai commencé par des moqueries.
09:52 Je ne veux pas être avec elle dans le même groupe, etc.
09:59 - Aujourd'hui, sa maman et sa famille,
10:01 à l'origine du rassemblement, regrettent l'inaction.
10:04 - Nous, on veut que ça cesse pour son bien-être,
10:06 pour qu'elle puisse arriver dans sa vie plus tard,
10:08 parce que ce n'est pas possible d'être harcelée comme ça tout le temps.
10:11 Trop longtemps qu'elle marche, qu'elle dépose des plaintes.
10:16 Et il arrive même que les syndicats se permettent de dire
10:20 qu'ils ne sont pas au courant qu'il y a eu des plaintes.
10:25 Les plaintes, je les ai, d'accord?
10:28 2021, 2022, il n'y a pas que pour Morana,
10:32 il y a aussi pour sa grande sœur qui a été déposée.
10:35 - Une souffrance qu'ont constaté certaines collégiennes.
10:38 Elles voient régulièrement Morana.
10:40 - Elle était très malheureuse, elle était souvent en pleurs,
10:43 elle était souvent seule.
10:46 On la critiquait surtout par rapport à son physique.
10:49 - Je n'ai vraiment pas quoi faire.
10:51 Cette vidéo a été relayée par une influenceuse sur Instagram.
10:54 Elle a tenu à participer à la mobilisation.
10:57 D'autres, parents, ont également décidé de soutenir la jeune fille.
11:01 - J'avais vu la vidéo de Morana et ça m'avait beaucoup touchée,
11:04 parce que moi-même, j'ai vécu du harcèlement scolaire
11:06 et j'ai aussi pensé au suicide et des choses comme ça.
11:09 Je sais ce que ça fait, je sais que des fois, on a peur,
11:12 on a envie que ça s'arrête, on n'a pas forcément envie d'arrêter de vivre,
11:15 mais juste vu qu'on ne voit pas de solution,
11:17 on se dit qu'il suffit de s'enlever la vie pour que tout s'arrête.
11:19 - Morana ne s'est pas rendue en classe aujourd'hui.
11:21 Elle est suivie par une psychologue.
11:23 La famille de Morana a été reçue par le chef d'établissement ce matin
11:26 afin de trouver une solution pour une réintégration pérenne de la jeune fille.
11:31 - Restons dans l'éducation.
11:33 Les résultats des évaluations nationales des acquis
11:36 proposés pour la première fois aux élèves de 4e ne sont pas satisfaisants
11:39 et sont même plutôt inquiétants,
11:42 commentait récemment le ministre de l'Éducation nationale.
11:45 Pour lutter contre ce problème, depuis la rentrée,
11:47 un joueur du Bridge Club de Saint-Malo intervient 2h par semaine
11:51 auprès de 6e pour un cours de renforcement en mathématiques à travers le Bridge.
11:56 Je vous propose de découvrir cette initiative originale
11:58 avec notre partenaire TVR-ARN.
12:00 - Quand on a une tête de séquence et qu'on a 10 dames et rois,
12:04 on doit absolument jouer le roi.
12:07 Pour ces collégiens, c'est Bridge au programme chaque semaine.
12:10 - Ces 5 cartes, As, Roi, Dame, Valet, 10, au Bridge, on les appelle des honneurs.
12:16 - C'est un jeu très instructif et en même temps très amusant
12:19 parce que ça nous fait travailler notre logique comme un problème en maths.
12:23 Parce qu'il faut trouver quelques cartes maîtres pour pouvoir gagner le prix.
12:26 - C'est parti, elle entame. Qu'est-ce qu'on peut penser ?
12:29 C'est un valet de carreau.
12:30 Avec la réforme des 6e, une heure de technologie a été supprimée
12:34 et remplacée ici par l'apprentissage du Bridge,
12:36 une manière de réviser les maths mais aussi de s'amuser.
12:39 - La stratégie, comment jouer, la publicité avec son camarade avec qui tu joues.
12:45 - À toi Ruben, je te parie qu'on a un autre rond.
12:48 Ce jeu de cartes complexe fait aussi tomber les clichés.
12:51 Le Bridge n'est pas réservé qu'aux personnes âgées
12:53 et les jeunes ne passent pas tout leur temps devant les écrans.
12:56 La preuve, une trentaine joue volontairement au Bridge
12:58 dans le club dédié le jeudi midi.
13:00 - La notion d'avoir un partenaire, de savoir perdre,
13:06 ça socialise énormément les jeunes.
13:09 Apprendre à perdre, il n'y a pas beaucoup de disciplines où vous apprenez à perdre.
13:13 Ces 6e du Collège Malouin du Guétrouin auront certainement la possibilité
13:17 de participer à un concours national après leur semestre d'apprentissage.
13:21 - Sortir des énergies fossiles est donc l'objectif des pouvoirs publics.
13:26 Rouler à l'électrique peut être une solution
13:28 mais se pose alors la problématique des batteries.
13:31 C'est dans ce cadre que la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher
13:35 a visité une usine pilote dans les Yvelines.
13:38 Son but, recycler les batteries des voitures électriques
13:40 pour réduire notre empreinte carbone.
13:42 TV 78 l'a accompagnée.
13:45 - Le cobalt est dans la phase organique, il est devenu bleu.
13:49 Ça va prendre un peu de temps à se séparer, comme l'huile et le vinaigre.
13:52 - Cobalt, nickel ou lithium, ce sont les composants issus des batteries
13:56 de voitures électriques amenées à être recyclées.
13:59 Et c'est ici, dans ce centre de recherche à Trappes,
14:02 que seront testées et validées les premières étapes du recyclage.
14:05 - Il y a une quarantaine de collaborateurs qui vont travailler dans cette usine pilote,
14:10 essentiellement des ingénieurs et des techniciens.
14:12 Nous allons en recruter de nouveau pour pouvoir travailler dans cette usine pilote
14:19 et donc pour pouvoir tester ce procédé qui sera après développé de façon industrielle définitive
14:27 dans une usine à Dunkerque.
14:29 - Pour sa construction, le site de 800 m2 a nécessité un investissement de 10 millions d'euros,
14:34 dont deux de subventions.
14:36 L'usine pilote représente un projet phare pour le gouvernement
14:39 qui vise à long terme l'indépendance énergétique.
14:41 - L'enjeu, c'est notre planification écologique et la manière dont nous allons développer
14:46 des solutions de mobilité électrique sur le territoire,
14:50 des solutions qui soient à la portée des Français
14:53 et qui permettent aussi de créer des emplois en France,
14:56 de créer de la richesse en France.
14:59 L'usine se donne deux ans pour réaliser les tests,
15:02 avant de lancer la phase industrielle à Dunkerque.
15:05 - Avec le retour de la guerre en Europe, l'infrastructure militaire de Mailly-le-Camp
15:09 offre la possibilité aux armées françaises de se préparer à des conflits armés à plus grande échelle.
15:15 Située à la frontière entre l'Aube et la Marne,
15:17 l'un des plus grands centres d'entraînement en France
15:20 rassemble près de 2000 militaires et civils de la défense.
15:24 Plus de la moitié se compose du seul régiment interarmé de France,
15:27 le 5e Régiment de Dragon.
15:29 Chaque année, un quart des forces terrestres françaises sont évaluées
15:32 par cette unité unique à l'occasion d'exercices de simulation, les rotations.
15:38 Une équipe de Canal 32 a suivi cet exercice unique en son genre.
15:43 Durant 96 heures, ces soldats du 5e Régiment de Dragon vont vivre en condition de combat.
15:49 Cette simulation porte le nom de rotation.
15:53 Plus du quart de la force opérationnelle terrestre a l'obligation d'être contrôlée
15:57 une fois tous les deux ans par le SANTAC,
16:00 qui dispose d'un terrain d'entraînement unique en France.
16:03 - Vous êtes actuellement dans un véhicule poste de commandement.
16:06 L'action de ce matin s'est déroulée dans une zone de 3 km de front sur 7 km de profondeur.
16:11 Le camp de manœuvre militaire de Mailly offre, avec ses 120 km²,
16:15 c'est à peu près la superficie de Paris-Entre-Amurousse,
16:18 c'est 10 fois la superficie de Troyes,
16:20 toutes les conditions pour pouvoir permettre à des sous-groupements tactiques interarmes,
16:23 c'est-à-dire à peu près 250 personnes et leurs presque centaines de véhicules,
16:28 de se déployer et de manœuvrer.
16:30 - Même la nuit, vous avez des phases de harcèlement.
16:33 Les unités ne dorment pas sereinement la nuit, on va dire.
16:36 Là, on est vraiment sur le haut du spectre.
16:38 C'est 96 heures où l'unité doit être à fond.
16:43 - Si le 5e Régiment de Drogon joue régulièrement le rôle de l'adversaire,
16:47 début novembre, une partie de ses officiers ont été évalués.
16:51 - L'avantage de jouer côté bleu, c'est qu'on va jouer tout le cycle des ordres,
16:56 tout le cycle du combat jusqu'à la chaîne logistique qui n'est pas jouée côté rouge.
17:01 - Le SANTAC a ce site particulier qu'il est unique.
17:03 On met face à face deux capitaines et chacun leur unité.
17:08 On a bien un affrontement dans les conditions les plus proches de la réalité du combat.
17:12 - L'évaluation de l'exercice s'effectue de façon permanente via les écrans,
17:16 après observation des images tournées et sur site via des analyses.
17:21 - L'aménage chimique, la façon de concevoir les ordres, la façon de l'exécuter,
17:25 la pugnacité des troupes au combat,
17:27 ce sont des paramètres différents qui sont analysés ici au SANTAC.
17:31 - Le centre d'entraînement au combat, le SANTAC, coordonne près de 14 rotations par an.
17:37 - Une idée de lecture maintenant avec le premier roman de François-Xavier Lefranc.
17:41 Le président du directoire de Ouest-France signe un formidable roman d'aventure
17:46 consacré à Armand de la Roury, un héros breton de la guerre d'indépendance des Etats-Unis
17:52 à la fin du 18e siècle.
17:54 Ce militaire a également créé une association de défense de la Bretagne
17:57 au début de la Révolution française.
17:59 Christophe Rigaud a rencontré François-Xavier Lefranc sur ces terres.
18:03 - "Je boirai mon sang", c'est l'épopée d'un héros breton que la grande histoire a un peu oublié.
18:12 Le destin extraordinaire d'Armand de la Roury,
18:15 un militaire qui décide en 1777 de traverser l'Atlantique
18:20 pour participer à la guerre d'indépendance américaine.
18:23 Un personnage romanesque et flamboyant qui a inspiré François-Xavier Lefranc.
18:29 - Il s'est battu pendant 7 ans aux côtés de Washington.
18:32 Il est revenu en Bretagne.
18:34 Il a monté un mouvement de conjuration contre-révolutionnaire.
18:37 Et là, il était pariat sur ces terres.
18:39 Il est mort dans la clandestinité.
18:41 Et il a été surtout décapité 5 semaines après sa mort.
18:48 C'est-à-dire qu'il est mort dans la clandestinité, enterré au fond d'un bois.
18:51 Et les représentants de la convention l'ont retrouvé, l'ont déterré et l'ont décapité 5 semaines après sa mort.
18:57 - Armand de la Roury n'est pas un inconnu pour François-Xavier Lefranc.
19:01 L'auteur a grandi dans le même décor que son personnage.
19:05 - Je suis né dans la ferme de mes parents.
19:07 Et derrière la maison, il y a les grands arbres de la Roury qu'il a plantés en rentrant d'Amérique.
19:13 Des platanes, des tulipiers de Virginie qui sont aujourd'hui des arbres extraordinaires.
19:17 L'horizon de mon enfance, c'était la cime des grands arbres de la Roury.
19:20 Et je m'étais toujours promis un jour d'écrire la vie de ce type qui est vraiment un héros de roman, mais qui a existé.
19:28 - Le roman respecte les faits historiques.
19:31 Mais François-Xavier Lefranc a surtout voulu mettre en lumière le héros breton.
19:35 - C'est un héros qui a marqué l'histoire de la Bretagne, qui a marqué à son échelle l'histoire aussi des Etats-Unis.
19:41 Il est parti à 25 ans se battre pour l'indépendance, pour les 13 colonies.
19:46 C'était pas rien à l'époque.
19:48 On mettait 8 semaines à traverser l'Atlantique dans les conditions périlleuses.
19:52 - "Je boirai mon sang" est un grand roman d'aventure qui permet de redécouvrir un personnage emblématique de la Haute-Bretagne.
19:59 Courageux, charismatique et surtout idéaliste.
20:03 - Cette semaine, vous trouverez en kiosque deux numéros spéciaux édités par notre partenaire Le Point.
20:09 Le premier consacré à Bordeaux, une ville qui a énormément changé en 30 ans.
20:14 Mais qui reste la capitale, vous verrez, du jeu vidéo en France.
20:18 L'autre métropole mise à l'honneur, c'est Montpellier qui fait face aux défis du logement.
20:22 Avec des initiatives innovantes portées par son maire, Michael de Lafosse,
20:26 qui s'est vu récemment décerner le prix national de la laïcité.
20:31 Le Point spécial région est à retrouver dans vos kiosques à journaux.
20:34 Voilà, autre chose, on nous reproche souvent de ne parler que des trains qui arrivent en retard.
20:39 Au sapé en chartreuse, les trains de Michel sont toujours à l'heure.
20:43 Il faut dire que Michel joue les chefs de gare dans son jardin.
20:46 Passionné de modélisme ferroviaire, se retraité, aménage depuis plus de 20 ans locomotives, wagons, ponts et tunnels.
20:54 Je vous propose d'aller à la rencontre de ce passionné en compagnie de Lina Bradedine pour Télé Grenoble.
20:59 - De bon matin, un tout petit train roule roule avec entrain dans le jardin de Michel.
21:07 - Alors c'est une centrale station qui commande tous les trains.
21:12 Donc je vais vous le faire parler parce que mes trains, ils parlent.
21:15 Voilà, ils parlent trois langues mes trains.
21:23 L'allemand, l'italien et le français, car les trains de Michel sont suisses.
21:27 Dans son jardin, il a créé son propre réseau. On appelle ça du modélisme ferroviaire.
21:34 - Je suis passionné du train depuis l'âge de deux ans.
21:38 Les trains suisses en particulier parce qu'ils sont d'abord à l'heure et qu'ils sont très propres.
21:44 Donc sur la gauche, il y a un train de bois. Au milieu, l'automotrice qui s'appelle Capricorne.
21:50 Ce sont les nouvelles automotrices des chemins de fer hérétiques.
21:53 Et il y a le glacier express qui est du côté droit.
21:57 Ces trains sont des reproductions parfaites des trains existants à une échelle de 1,22 et demi
22:03 qu'il a installé sur 250 mètres de rail avec 16 aiguillages et deux croisements.
22:08 - J'aime bien un peu les courbes et tout. Et donc j'avais décidé de faire une voie en S.
22:13 Et de bons trains, mais surtout de bon cœur, Michel invite les curieux à venir sur le quai de son réseau ferroviaire
22:21 dans son jardin au sapin en Chartreuse.
22:24 - Voilà, Noël approche à grands pas. C'est bientôt le premier dimanche de l'Avent.
22:30 Et les préparatifs chez ce producteur de sapins de Noël des Vosges ont débuté.
22:35 Près de 4000 Nordmann vont être coupés cette année dans cette exploitation
22:39 qui subit le changement climatique et cherche des solutions pour y remédier.
22:43 Pour Vosges TV, Aurélie Colombel et Louise Hamounda ont devancé le père Noël.
22:48 - On s'active tronçonneuse à la main sur la parcelle de sapins de Noël
22:56 située sur les hauteurs de Couenches près de Saint-Dié.
22:59 Le travail en continue que la pluie n'arrête pas même un dimanche matin.
23:03 - La coupe, ça va durer que 15 jours, en gros, 15 jours, 15 jours et demi.
23:06 Mais c'est très intense, des grosses journées du matin au soir.
23:09 Mais c'est là qu'on fait le chiffre de l'année.
23:12 - Les conifères de grande taille qui ont 10 ans et plus arrivent enfin à maturité
23:17 sur certaines des 40 parcelles de ces exploitants agricoles.
23:20 Les Nordmann de 125 à 150 cm sont les plus plébiscités.
23:25 Ce paysagiste picard a décidé cette année de vendre des sapins de Noël.
23:30 Il est venu remplir son camion.
23:32 - J'ai quand même voulu travailler local.
23:34 Donc moi, tout ce qui vient à l'étranger, tout ce qui va être Finlande, etc.,
23:37 ça ne m'intéresse pas du tout.
23:39 Je suis très fier de faire ma première avec l'achat des sapins ici, dans les Vosges.
23:43 - Ce qui plaît aux gens, c'est de voir les sapins, de voir nos exploitations.
23:46 C'est très transparent, on les voit en bord de route.
23:49 Donc les gens savent où on produit nos sapins, de quelle manière,
23:53 c'est-à-dire d'une manière très écologique.
23:55 - Oui, mais pour combien de temps ?
23:57 Les exploitants ont revendu des parcelles trop ensoleillées
23:59 pour garder les terrains les plus humides.
24:01 Pour maintenir leur production, ils repiquent au moins le double de leur vente.
24:05 - Au mois de juin, on a eu zéro pluie et beaucoup de bise.
24:10 Ça fait que ça a séché très vite le peu d'humidité qu'il y avait sur le sol.
24:15 Donc les sapins n'ont pas réussi à résister.
24:18 - 1000 petits sapins de perdus.
24:20 Pour les autres, l'entretien est nécessaire.
24:22 Les exploitants recherchent un partenariat pour que volailles ou moutons
24:25 soient hébergées sur les parcelles et facilitent le désherbage.
24:29 Quant aux ventes, elles se font pour l'essentiel en direct.
24:32 Le dernier week-end de novembre et le premier de décembre,
24:35 un marché de producteurs à Coinches sera l'occasion de choisir l'arbre idéal pour les fêtes.
24:41 - Du côté de nos aînés, certains se retrouvent bien seuls au moment des fêtes de Noël.
24:47 Dans de nombreuses villes de France, les services sociaux se mobilisent,
24:50 comme la Limoges qui offre le traditionnel colis de Noël aux seniors,
24:54 mais propose également un spectacle convivial intitulé Joséphine Baker Paris Mon Amour.
25:01 Et puis c'est une tradition, la venue des Champs-Élysées à Paris
25:04 se part de ses plus beaux atouts à l'approche des fêtes de fin d'année.
25:08 Pour 20 minutes TV, Lucas Marcelin et Thomas Mikko-Bidjelic
25:13 ont assisté à la mise en lumière des 400 arbres des Champs-Élysées.
25:17 C'est le Louches qui a lancé les festivités.
25:20 - C'était vraiment un moment assez magique en fait,
25:24 assez magique de voir tous ces gens, ces Champs-Élysées qui est la plus belle avenue du monde,
25:28 dans la plus belle ville du monde,
25:30 regarder tout ça avec des yeux d'enfant, avec beaucoup d'enfants aussi.
25:33 Vous savez quand j'étais à Fontainebleau, oui, quand j'ai grandi à la campagne,
25:37 à 17h il fait nuit, il n'y a plus rien, plus rien n'est éclairé,
25:40 donc Paris ça me semblait être une ville qui ne s'endort jamais et qui vit toujours.
25:45 Et j'avais évidemment une envie de vie parisienne. Je me suis bien rattrapé.
25:51 - Voilà c'est la fin de cette édition, merci de l'avoir suivie.
25:54 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
25:57 Au revoir à tous.
25:59 [Musique]

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