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00:00 - De 13h à 14h sur Europe 1, vous écoutez Céline Giraud.
00:02 Et dans la suite du journal, Céline, vous nous révélez les résultats d'une étude de l'INSEE sur les couples français.
00:07 - Oui, êtes-vous homogame ?
00:09 Autrement dit, faites-vous partie du même groupe social que votre conjoint ?
00:13 L'INSEE a dressé hier le portrait social de la France autour de cette question "Qui vit avec qui ?"
00:18 Vous êtes donc homogame si vous occupez tous les deux un emploi du même niveau de qualification et de revenus.
00:24 Et par Télémis Philippe, c'est le cas de 4 couples sur 10 en France.
00:27 - Eh oui, en amour comme en éducation, il y a une forme de déterminisme.
00:32 On a plus de chances de s'unir quand on fait partie de la même catégorie sociale.
00:36 Exemple, monsieur est chirurgien et madame est ingénieure.
00:40 Ils occupent tous les deux des emplois de niveau supérieur, plus bas dans l'échelle sociale.
00:45 Madame est caissière, monsieur est serveur.
00:48 Mais le premier exemple est plus fréquent que le second, note Erwann Pouliken, expert à l'INSEE.
00:54 - C'est un phénomène qui concerne davantage le haut de l'échelle sociale.
00:58 Une personne en couple sur deux parmi les emplois de niveau supérieur
01:03 et seulement une sur trois parmi les emplois d'exécution peu qualifiée.
01:07 Parmi les catégories professionnelles, la palme revient aux couples d'indépendants.
01:12 Les avocats, les agriculteurs ou les médecins.
01:16 Plus de 60% d'entre eux forment un couple homogame contre 40% des salariés.
01:22 L'INSEE relève aussi que le lieu de naissance favorise l'homogamie,
01:27 mais seulement dans le bas de l'échelle sociale.
01:29 Enfin, vieillir renforce la mixité en amour.
01:33 La probabilité de former un couple homogame recule légèrement avec les nouvelles unions,
01:39 notamment chez les femmes.
01:40 - Merci pour cet éclairage, Bartholomew Philippe du service Économie d'Europe.