Chaque jour dans la matinale de Dimitri Pavlenko, un éditorialiste vient au micro d'Europe 1 mettre la lumière sur un sujet de son choix. Ce jeudi, Jérôme Béglé s’attarde sur ce que penserait Napoléon aujourd'hui.
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00:00 ce jeudi jour de sortie de Paris Match. Je le montre à ceux qui ne l'auraient pas vu encore sur Europe 1.fr
00:05 où il est de question de règlement de compte à Buckingham. Ça si c'est pas un classique Jérôme Béglé.
00:10 - Il reste un nouveau livre fait par un Royal Rocher célèbre qui s'appelle Omid Skobi et on publie
00:14 ce qu'il raconte c'est à dire que la tension est à son comble au sein de la famille royale.
00:19 - Alors le papier est absolument passionnant.
00:21 Bref, venons-en à notre affaire, le zapping politique européen et donc officiellement bonjour Jérôme.
00:25 - Bonjour Dimitri, bonjour à tous. Alors la première qualité d'un responsable politique
00:28 c'est la constance, la fidélité à ses convictions, à ses idées.
00:32 Plutôt se faire hacher menu que de transiger et de se contredire.
00:35 On peut donc prédire que notre nouveau ministre des comptes publics Thomas Cazenaves a un grand avenir devant lui.
00:40 Sur ce, dans la bio, Jean-Jacques Bourdin lui demande ce qu'il pense de l'idée de certains députés d'instaurer une taxe sur les boissons sucrées.
00:46 Sa réponse est claire et limpide.
00:49 - Arrêtons de penser qu'on va résoudre tous nos problèmes par la taxation.
00:53 Je le dis très clairement, s'il y a des aliments, s'il y a des produits qui sont absolument nocifs pour la santé,
00:59 il suffit de les interdire, de changer la réglementation.
01:01 Pourquoi tout devrait passer par la taxe ?
01:03 - Même jour, même émission, même ministre, trois minutes plus tard,
01:08 questions similaires sur l'évolution des taxes sur le prix du paquet de cigarettes.
01:11 - Ce qui a été voté en 2023, c'est une augmentation progressive du prix du paquet de tabac.
01:18 C'est le schéma que nous avons établi dans la discussion parlementaire l'année dernière.
01:23 - Voilà, voilà, voilà.
01:25 Alors, continuons dans la confusion et l'humour involontaire.
01:28 Télé-matin hier, Renaud Muselier, président de la région Provence à la Côte d'Azur,
01:32 répond à une question de Thomas Sautaud et semble éprouver beaucoup de difficultés à se situer lui-même sur la carte politique.
01:37 - Sur l'immigration, on a l'impression qu'en ce moment, il n'y a pas une grosse feuille de papier à cigarette entre les Républicains et Renaissance, si ?
01:42 - Donc, ça me donnerait raison, ça.
01:45 - C'est-à-dire ?
01:46 - Non, enfin... Non, pardon. Je confonds Renaissance avec Reconquête, vous voyez comme quoi...
01:51 - Ah non, ben, faut pas, hein. Faut pas. Rassure-moi, vous n'êtes pas géré que Zemmour.
01:54 - Non, pas du tout.
01:55 - Renaissance, c'est votre parti, vous savez.
01:56 - Tout à fait.
01:57 - Bon, garantie sans trucage.
01:59 Alors, pour retrouver un peu de sérieux, faites confiance à Bruno Retailleau, invité hier de Sonia Mabrouk sur Europe 1.
02:04 Il a formulé des propositions claires pour réformer la justice et éviter que les expéditions punitives,
02:08 comme celles de Crépole dans la Drôme, ne se multiplient, s'écarrer et s'enfuiriturent.
02:12 - On a une justice des mineurs qui n'est plus du tout adaptée à la violence des mineurs.
02:17 Ce que je voudrais, moi, par exemple, c'est des courtes peines.
02:20 Ce que je voudrais, c'est des peines minimales.
02:22 Ce que je voudrais, c'est qu'on abaisse la majorité pénale à 16 ans, l'excuse de minorité à 14 ans.
02:28 Si on ne se dote pas de ces armes-là, mais on est fichus.
02:31 Puisque Napoléon est le héros du moment, écoutez l'historien Arthur Chevalier imaginer ce que Napoléon nous dirait s'il revenait parmi nous.
02:37 C'était hier sur RTL.
02:39 - Je suis convaincu qu'il nous dirait qu'on a perdu toute notion d'ordre public.
02:42 Il penserait que personne ne travaille et il penserait que c'est l'irresponsabilité la plus complète.
02:46 Ce n'est pas mon avis, ce serait le sien.
02:47 Napoléon, c'était la culture du résultat.
02:48 Et on oublie parfois que la génération qui a travaillé autour de lui, c'est une génération absolument extraordinaire.
02:53 Les ministres qui entouraient Napoléon étaient des gens extraordinaires
02:56 et il leur imposait d'avoir des résultats en permanence et il ne pouvait pas tolérer qu'on échoue à la tête du pays.
03:01 - Décidément, l'ambiance a bien changé.
03:03 C'était 70% de son temps de vie qu'on passait au travail du temps de Napoléon.
03:07 Je crois qu'on est à 15 ou 20%.
03:08 - On a dû inverser la proportion.
03:10 - Quelque chose pas loin.
03:11 Merci beaucoup Jérôme Béglé, signature Europe 1, vous revenez jeudi prochain.