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Jean-Marc Morandini était hier soir l'invité de Pascal Praud sur Cnews après le clash du matin dans Morandini Live. Après avoir été accusé à trois reprises d'être raciste, Jean-Marc Morandini a en effet demandé à l'élu communiste Gérald Briand de quitter le plateau, celui-ci ayant refusé de justifier ou d'expliquer ses accusations, se contentant de répéter : "Vous êtes racistes et pendant toutes vos carrière vous avez été raciste".

Hier soir, sur Cnews, Jea-Marc Morandini a expliqué : "En fait accuser son interlocuteur d'être raciste, c'est une technique employée de plus en plus par certains invités de gauche quand ils se retrouvent en difficulté. Pour eux, c'est une façon de ne plus argumenter en tentant de discréditer la personne qui pose des questions. C'est inadmissible, car en plus ces personnes refusent d'expliquer où de justifier leur propos.

Dans le cas présent, Gérald Briand a tenté pendant toute son intervention de minimiser l'attaque de Crépol, en expliquant que "cela arrivait souvent d'aller dans des bals avec des couteaux dans la voiture". Une volonté de banaliser ce qui s'est passer."

Interrogé pour savoir si il recevra à nouveau Gérald Briand sur son plateau, Jean-Marc Morandini a répondu que "s'il s'excuse, il reviendra bien sûr en plateau".

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Transcription
00:00 Jean-Marc Morandini, il doit être déjà avec nous, Jean-Marc Morandini,
00:03 comme on a beaucoup de choses à faire ce soir, on voulait quand même vous avoir.
00:07 Il est là Jean-Marc ? Je le salue.
00:08 Bonjour Jean-Marc, qu'est-ce qui s'est passé sur votre plateau ce matin ?
00:11 Franchement, les clashs sur les plateaux, c'est pas bien Jean-Marc.
00:13 Moi ça n'arrive jamais dans mon émission et là, vraiment, je trouve que c'est pas une bonne chose.
00:18 Des gens qui partent sur le plateau, ça m'est pas arrivé depuis bon, 5 ans au moins.
00:23 - Il l'a viré, il est pas parti, il l'a viré. - Oui.
00:26 - Oui mais alors... - Et vous aussi vous en avez viré ?
00:28 - J'ai viré, vous avez viré qui ? - Non.
00:31 - Non j'ai pas viré, moi c'est les gens qui partent. - Non non, ils sont partis.
00:33 - Le député socialiste ? - Non il était parti tout seul, le député effectivement de Paris.
00:39 - Oui le Paris, comment il s'appelait ? - Il est retourné à l'anonymat, j'ai même oublié son nom de cours.
00:42 Je sais plus comment il s'appelle, mais je vire personne, c'est les gens qui partent parfois.
00:47 Bon écoute, voyons cette séquence et vous me direz s'il y a eu un petit débrief après,
00:51 si vous l'avez eu au téléphone, pourquoi pas, et voyons cette séquence.
00:54 - Des jeunes viennent dans une salle avec des couteaux de 25 cm pour tuer, vous appelez ça une rixe ?
00:59 - Mais je vous dis qu'il y a des gens qui vont dans des soirées des fois, qui vont dans des bagnoles de puer,
01:03 et qui mettent des utensils de ce genre dans leurs bagnoles.
01:06 - Non, non, non. - C'est des jeunes qui viennent d'une site.
01:10 - C'est pas une première, malheureusement ce n'est pas une première.
01:12 - Excusez-moi de dire les faits. - Mais non, vous ne dites pas les faits.
01:15 - Il y a une volonté délirée de tuer. - Vous ne connaissez pas ce qui se passe.
01:18 - Arrêtez vos conneries, arrêtez vos conneries au bout d'un moment.
01:22 - Mais sortez, sortez, vous ne sortez pas, excusez-moi, vous ne sortez pas.
01:27 - Qui essayez de vous protéger ? - Vous, vous êtes votre rôle de débatteur, c'est tout.
01:30 - Qui voulait vous protéger ? - Vous êtes procureur, c'est tout.
01:32 - Je ne suis pas procureur, je vous dis les faits. Excusez-moi, je vous donne les faits.
01:36 - Mais non, vous ne donnez pas des factures, vous l'accusez. - J'accuse qui ?
01:39 - Vous m'accusez, moi, d'employer des termes qui sont manifestement impossibles.
01:44 - Je vous demande en quoi c'est le risque ? Je vous demande de préciser ces termes.
01:48 - C'est une bagarre qui a dégénéré. - Non, c'est une bagarre qui a fini.
01:51 - Ils sont venus délibérément. - C'est quoi une bagarre ?
01:54 - Une bagarre, c'est deux groupes qui s'affrontent. - C'est deux groupes qui s'affrontent.
01:57 - Pourquoi vous voulez mettre tout ça sous le tapis ? - Ils sont venus.
02:00 - Pourquoi vous voulez mettre tout ça sous le tapis ? Pourquoi ?
02:03 Qu'est-ce que vous voulez cacher ? Vous avez peur de quoi ?
02:05 Vous avez peur de la réalité ? Vous avez peur que la réalité vous explose au visage ?
02:08 C'est de ça dont vous avez peur ? - Allez au bout, de quoi j'ai peur ?
02:10 - Je ne sais pas, je vous demande. - Allez au bout.
02:12 - C'est parce qu'il vient de décider que vous ne voulez pas en parler ?
02:14 C'est parce qu'il vient de décider que vous ne voulez pas en parler ?
02:16 - C'est ça votre truc ? - Non, c'est ça que je vous demande.
02:18 - Vous allez dérouler votre truc raciste comme d'habitude ?
02:22 - Raciste, pourquoi raciste ? Qui a parlé de race ?
02:25 - Tous les jours. - Qui a parlé de race ?
02:27 - C'est vous. - Attendez, stop, stop, c'est très grave ce que vous faites.
02:29 Qui a parlé de race ?
02:31 - Mais vous êtes raciste. - Qui a parlé de race ?
02:33 - Je suis désolé, vous êtes raciste. - Pardon ?
02:34 - Vous êtes raciste, monsieur Morandini. - C'est de la diffamation.
02:37 - Je ne vous permets pas. - C'est de la diffamation.
02:38 - En quoi ? Alors donnez-moi un exemple. - C'est de la diffamation.
02:40 - Attendez, donnez-moi un exemple. - Je trouve raciste constamment.
02:44 - Donnez-moi un exemple. - C'est votre carrière.
02:49 - Pardon ? - Vous me fatiguez.
02:51 - Eh bien, partez, monsieur. Partez. - Attendez, attendez.
02:53 - Partez, si vous vous fatiguez.
02:55 Je n'accepterai pas que vous me traitez de raciste sur ce plateau.
02:57 - C'est de la diffamation.
02:58 - Écoutez, vous n'avez pas tort, vous avez raison de ne pas vous faire insulter.
03:02 Le racisme, ce n'est pas une opinion, c'est un délit.
03:06 Donc, si quelqu'un considère que vous êtes raciste, il porte plainte.
03:10 Autrement qu'il se taise, autrement qu'il se taise, j'en remarque.
03:14 - Oui, et surtout, en plus, ce n'est pas la première fois qu'il vient sur ce plateau.
03:17 Donc, je pense que si j'étais raciste, il n'est pas venu depuis longtemps.
03:19 Il est venu au moins 25 ou 30 fois sur ce plateau.
03:23 Et puis, en fait, sa volonté, c'est de banaliser ce qui s'est passé quand même là-bas.
03:27 Et moi, ça me rend dingue quand même.
03:28 C'est-à-dire que, je ne sais pas si vous avez fait attention, juste avant,
03:31 il explique quand même qu'on va souvent dans des fêtes comme ça,
03:33 dans les villages avec des couteaux de 25 centimètres.
03:36 Mais on est où ? Enfin, excusez-moi, on est où ?
03:38 Il y a une volonté de banaliser ce qui s'est passé en disant
03:40 "Ce n'est pas grave, ce sont des bandes qui se sont affrontées".
03:43 Mais ce n'est pas des bandes qui se sont affrontées du tout.
03:45 Et à partir du moment où il n'y a plus d'arguments,
03:47 ça c'est une méthode qui est employée de plus en plus sur les plateaux télé,
03:49 on vous dit "Vous êtes raciste".
03:51 Mais non ! Enfin, tout ça, c'est fait pour clore le débat,
03:54 pour que plus personne ne puisse exprimer.
03:56 On vous balance à la figure "Vous êtes raciste, il n'y a pas d'argument, il n'y a rien.
03:59 Le débat est clos, merci, au revoir".
04:00 – Vous ne l'avez pas rappelé, de toute façon, il n'y a pas eu un échange.
04:02 Vous ne l'avez pas rappelé au téléphone après, il n'y a pas eu un échange, rien du tout.
04:06 – Non, moi je lui dis que je lui reparlerai s'il s'excuse.
04:08 Il refuse de s'excuser visiblement, donc c'est l'heure de questions déjà...
04:11 – Jean-Marc Morandini, juste une chose,
04:14 bon, vous le connaissez, c'est un régulier de votre émission,
04:17 il a apporté une sensibilité, c'est un élu du 18ème avec une expérience.
04:21 Bon, j'espère que vous allez arriver à vous communiquer, à vous parler, je le souhaite.
04:26 – Oui, mais moi je le dis simplement,
04:27 s'il s'excuse, il pourra revenir sur le plateau. – Eh bien écoutez, merci.
04:32 Merci Jean-Marc Morandini, et arrêtez quand même avec les clashs,
04:37 parce qu'il faut vraiment... ça, c'est pas possible, ça crie et tout,
04:43 on ne s'entend pas, c'est pas possible ça Jean-Marc Morandini, vraiment, c'est pas...
04:46 – Pensez aux spectateurs. – Bon, merci en tout cas,
04:48 et chaque matin, évidemment, vous faites la course en tête,
04:51 entre 10h30 et 12h, grâce à une émission Morandini Live.
04:56 C'est intéressant d'ailleurs, parce que souvent avec Jean-Marc,
04:58 on se fait la réflexion, on fait des émissions assez différentes l'un de l'autre,
05:00 et ces deux émissions "Marche bien", c'est une offre qui est alternative,
05:04 différente en tout cas, on n'a même pas toujours les mêmes interlocuteurs,
05:08 et ces deux émissions ont trouvé leur public.
05:10 Donc merci d'abord au public, et merci à vous Jean-Marc Morandini.

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