Israël-Hamas : un accord "proche" selon le groupe Palestinien
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00:00 - Et alors que les "pour parler ensemble donc s'accélérer les proches" des otages apparaissent déterminés à rester mobilisés.
00:08 Armel Charrier, bonjour. On décrypte évidemment ces dernières annonces ensemble.
00:12 Ça a été annoncé pour la première fois ce week-end par le Premier ministre du Qatar, qui joue un rôle de médiateur.
00:17 C'est pas la première fois évidemment qu'on annonce qu'on est sur le point de trouver un accord pour obtenir la libération des otages.
00:23 Mais en même temps, cette fois-ci, il y a quand même beaucoup de réactions qui vont dans le même sens.
00:29 - Oui, on a plusieurs intervenants qui parlent de cette mise en place d'accord,
00:34 sachant évidemment que vraisemblablement tout est encore en train de se jouer.
00:39 Et que donc dans les derniers "pour parler", c'est ce qui explique qu'à la fois il n'y a rien qui sorte de concret,
00:44 rien de la part des Israéliens, et qu'on va déboucher ou pas. On va voir comment est-ce qu'on va aboutir.
00:51 En clair, ce qu'on a aujourd'hui, c'est qu'on a un des responsables du Hamas qui parle sur la chaîne Al Jazeera,
00:57 qui est une chaîne qui appartient au Qatar. Donc c'était important parce que le Qatar, comme vous le rappeliez,
01:02 joue un rôle important dans cette négociation. Et lui annonce que ça va être des femmes et des enfants israéliens
01:09 qui vont être échangés contre des femmes et des enfants palestiniens.
01:14 Aujourd'hui, les Israéliens disent avoir 240 otages et ils ont à peu près 70 femmes et enfants d'après les comptes qu'ils ont faits.
01:22 Et puis après, on a une autre déclaration qui a été faite sur l'AFP, l'agence France Presse,
01:28 et là on a à la fois des représentants du Hamas qui parlent et des représentants du djihad islamique.
01:33 Donc ce qui est intéressant parce que ça veut dire qu'il y a les deux groupes qui sont en ce moment en train de négocier.
01:38 Parce que les otages, à qui ils appartiennent, où est-ce qu'ils sont, ce sont des choses qu'on ne connaît pas.
01:44 Donc eux, dans ces cas-là, montent à un chiffre un peu plus haut. Ils ne parlent pas d'une cinquantaine,
01:48 mais ils parlent d'une centaine d'otages qui pourraient être libérés, en précisant que ce sont des Israéliens,
01:54 que ce sont des otages internationaux, mais qu'on n'a pas, évidemment, de militaires.
01:59 Je dis "évidemment" parce que les militaires, on se doute bien que ça va être des personnes qui vont être retenues plus longtemps,
02:04 voire abandonnées dans un certain cas.
02:06 On l'a vu, Bénémin Netanyahou, on a entendu ces familles d'otages s'exprimer extrêmement déçues à l'issue de cette rencontre.
02:15 Le chef du gouvernement israélien est sous pression de toute part.
02:19 Il lui faut à la fois répondre aux questions des familles, qui sont de plus en plus pressantes,
02:23 et puis, en même temps, satisfaire l'opinion publique israélienne qui attend des résultats concrets sur le terrain.
02:28 Oui, finalement, la ligne de position de Bénémin Netanyahou, elle est pour l'instant encore assez nette.
02:33 C'est une ligne de position israélienne, après l'attaque qui a eu lieu le 7 octobre, qui est de dire qu'il faut traiter la chose militairement.
02:41 Donc, tant qu'il n'a pas signé, tant qu'il n'y a pas une libération d'otages, tant qu'il n'y a pas les quelques jours de cessez-le-feu,
02:48 on parle de cinq jours de cessez-le-feu qui permettront d'extraire les otages,
02:52 et d'envoyer les prisonniers palestiniens vers Gaza, puisqu'on a un échange,
02:58 tant qu'il n'y a pas cette trêve-là, Bénémin Netanyahou continue de bombarder.
03:02 Et il parle du principe que, si il opère de cette manière, il aura certainement des meilleurs résultats,
03:08 parce que ça permet de peser encore plus, de tordre le bras, en quelque sorte, aux Hamas et aux djihadislamiques,
03:14 et surtout, ça lui permet, dans une logique qui est la sienne depuis l'attaque,
03:18 qui est de dire que, dans ces cas-là, il aura les meilleurs résultats possibles sur le Hamas.
03:22 Parce que derrière, la position israélienne, c'est évidemment de continuer à éradiquer le groupe jugé terroriste,
03:31 et de ce manière-là, de pouvoir avoir des résultats.
03:34 Dès qu'ils vont être sur une libéralisation d'Hochas, vous allez avoir un moment qui va être légèrement en suspens, en quelque sorte,
03:41 et puis ensuite, vraisemblablement, on repartira dans une escalade.
03:44 Vous remarquez que les Palestiniens conservent tout le temps des otages,
03:48 ça veut dire que le marchandage ne sera pas clos, le marchandage ne sera pas terminé,
03:52 et c'est vrai que, pour les familles israéliennes, c'est insoutenable,
03:56 parce que, lorsque vous avez des proches, certaines familles ont déjà des deuils,
04:00 parce que vous avez des proches qui ont été tuées dans les massacres du 7 octobre,
04:04 et puis elles ont en plus des otages, ou vous savez, qui ont que des otages,
04:08 mais on voit bien la difficulté qu'ils ont d'avoir la libéralisation des otages,
04:13 sachant que, pour le gouvernement israélien, évidemment qu'il veut ramener le maximum d'otages en Israël,
04:20 mais si quelques-uns lui seront impossibles, dans ces cas-là, ils passeront outre.
04:24 Et c'est pour ça que vous continuez à voir ces bombardements intensifs,
04:28 qui du coup affaiblissent à la fois le Hamas et font autant de ravages chez les civils palestiniens.
04:33 palestinien.