Un concert dont les organisateurs font "la promotion de musique néonazie" a eu lieu samedi soir dans un restaurant près de Lyon malgré deux arrêtés d'interdictions - VIDEO
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00:00 Un autre village se retrouve malgré lui sous le feu des projecteurs à cause d'un concert néo-nazi.
00:05 Ça s'est passé samedi soir dans un restaurant de Saint-Quentin-Falavie en Isère.
00:09 Malgré deux interdictions préfectorales, Rock Anti-Walkisme, c'était le nom du concert,
00:14 a rassemblé deux à trois cents personnes.
00:16 Mais le patron de l'établissement se défend, Romain Poiseau.
00:20 « Rien ne laissait présager une soirée néo-nazie », selon le gérant du restaurant, Arthur.
00:24 Il a même reçu les organisateurs la veille de la soirée.
00:27 « Le vendredi après-midi, la personne se présentait, elle a amené une ou deux personnes avec elle
00:32 pour m'aider à préparer la salle, à bouger un peu des meubles.
00:35 Ils m'ont régulièrement dit voilà, est-ce que cette table on peut la mettre comme ça ou comme ça,
00:39 est-ce que ça vous convient ? Très gentil, très courtois.
00:42 Et donc j'en suis d'autant plus tombé des nues quand c'est arrivé. »
00:46 Et oui, il s'agissait en fait des organisateurs d'un concert néo-nazi, déjà interdit dans le Rhône,
00:50 et l'Isère par arrêté préfectoraux.
00:52 C'est à une heure et demie du matin qu'Arthur reçoit des coups de téléphone anonymes,
00:55 lui indiquant qu'il y a trop de bruit dans son établissement.
00:58 En effet, de 300 personnes sont dans son restaurant.
01:00 Une fois sur place à 3h du matin, plus personne, la soirée était terminée.
01:04 Aujourd'hui, Arthur s'inquiète des effets de cette mauvaise publicité.
01:07 « J'ai très peur, j'ai très peur pour l'image de mon établissement,
01:10 qui est aux antipodes complets des valeurs qui sont défendues dans cet événement-là. »
01:14 Les organisateurs de la soirée risquent 6 mois de prison et 7500 euros d'amende.
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