Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, le classement des villes les plus impolies de France, avec Lyon, Marseille et Nice sur le podium. Pensez-vous que nous sommes de plus en plus malpolis ?
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00:00 sommes-nous de plus en plus malpolies ? Un classement vient d'être publié.
00:02 Lyon est la ville la plus impolie de France.
00:05 Avec une note de 9,41 sur 10, elle est suivie de près par Marseille et Nice.
00:09 Paris en quatrième position.
00:10 Vous, vous disiez Géraldine pendant la pause...
00:11 - Moi j'aurais dit Paris.
00:13 - Vous trouvez que par exemple...
00:14 - Ah bah oui, oui, oui. Dans les transports...
00:16 - Mais dans les transports par exemple, est-ce qu'on laisse sa place à une femme ?
00:19 - Vous allez nous répondre Pascal, vous les prenez tous les soirs.
00:21 (Rires)
00:23 - Non, non, non, une anecdote.
00:25 J'étais enceinte de 9 mois.
00:27 Personne ne me laissait sa place dans le métro.
00:29 Alors que trois mois après, si.
00:31 - Alors que moi la dernière fois, des jeunes filles m'ont laissé la place.
00:33 Je l'ai mal pris.
00:35 - Joli moqueur de fonction Fabrice.
00:37 - Non, non, non, je trouve que...
00:38 - On est avec Salem, mais non, mais là, c'est vrai que...
00:41 En fait, il y a des...
00:42 - Les gens s'insultent.
00:43 - Comment dire ? Oui, et il y a des...
00:46 Il y a des lois non écrites qui ont disparu de la société française.
00:51 Une loi non écrite, c'est quoi ?
00:52 C'est quand vous entrez dans un TGV,
00:55 ben vous parlez pas tout fort dans votre portable.
00:57 D'ailleurs, vous parlez pas dans votre portable
00:58 jusqu'au moment où vous asseyez ou que sais-je.
01:01 On n'est pas obligé d'avoir la conversation
01:03 que vous avez avec votre patron, votre femme, que sais-je, vos enfants.
01:06 Ça, c'était une loi non écrite avant.
01:07 On faisait attention à l'autre.
01:09 Manifestement, ce civisme a un peu disparu.
01:11 Peut-être même nous, vous, moi, on est quand ?
01:15 - Mais Pascal, vous avez remarqué dans le métro,
01:16 les gens qui parlent avec un haut-parleur ?
01:18 - Dans le métro ?
01:20 Ah ben, j'ai remarqué ça très très souvent.
01:22 Bien sûr.
01:23 La dernière fois que je suis allé dans le métro,
01:25 je pense que Georges Pompidou était président de la République.
01:27 - Il y avait encore trois classes.
01:28 - Salem !
01:29 Salem !
01:30 Bonjour, Salem.
01:31 Est-ce qu'on est de plus en plus impoli ?
01:34 - Ah, alors déjà, je voulais vous féliciter
01:37 pour ce fameux début d'émission.
01:39 J'ai bien aimé ce matin parler de prostate parce que je l'ai.
01:42 Et donc, vous m'avez donné espoir.
01:43 Moi qui ai un grand, peureux corps bleu des hôpitaux,
01:47 ça m'a donné espoir.
01:48 J'ai bien aimé l'émission de ce matin.
01:49 - Parce que vous avez également un cancer de la prostate, c'est ça ?
01:52 - Non, j'ai pas le cancer.
01:54 Ouf ! Ouf !
01:54 - Ah bon ?
01:55 Pourquoi vous avez dit que je l'ai ?
01:57 - Bah, je l'ai parce que j'ai tous les symptômes
01:59 de tous les auditeurs de ce matin qui disaient
02:01 "oui, quand vous allez faire pipi 3-4 fois en une demi-heure,
02:04 je l'ai, je me réveille au moins 5-6 fois la nuit, c'est horrible quoi."
02:08 - Ah, vous êtes...
02:09 Mais quel âge vous avez ?
02:11 - J'ai 47 ans, moi, Pascal !
02:12 - C'est un peu jeune, à priori.
02:14 Bah oui, je me souviens pas l'âge de tous les auditeurs qui appellent.
02:17 Vous êtes...
02:18 Bon...
02:18 [Rires]
02:19 Je suis pas une machine !
02:21 Non mais, vous êtes un peu, comment on dit...
02:24 - Hypochondriaque ?
02:24 - Hypochondriaque ?
02:26 - Oui, on peut dire ça comme ça.
02:27 - C'est peut-être seulement une inflammation ?
02:28 Seulement une prostatite ?
02:29 - Oui, enfin, si vous allez 4 fois,
02:32 comme vous dites, aux toilettes par demi-heure,
02:34 là, je pense que c'est au moins 3 fois de pro.
02:38 - Ah, mais le soir, ouais, ça m'arrive franchement,
02:40 ça m'arrive de dormir et de me lever 5-6 fois, oui.
02:43 Et puis ça m'est arrivé dans une demi-heure.
02:44 Ah ouais, 5-6 fois la nuit, c'est horrible !
02:46 Ça vous défonce votre sommeil et puis c'est sans suivre, quoi.
02:49 Mais j'ai bien aimé parce qu'il y a des auditeurs qui m'ont...
02:51 qui m'ont donné espoir, moi qui ai peur eux,
02:53 et puis le fameux médecin qui est passé...
02:54 - M. Kayad.
02:55 - ... qui m'a dit de me raturer, oui.
02:56 - En même temps, vous ne nous appelez pas du tout pour ça,
02:57 vous nous appelez pour savoir si les gens sont malpolis.
03:00 - Voilà, alors oui, j'ai eu l'impression.
03:02 - Donnez-moi un exemple d'impolitesse que vous avez vue ces derniers temps.
03:06 - Alors franchement, hier, Pascal, je regardais l'émission,
03:08 je regarde tous les soirs un TPMP avec Cyril Hanouna,
03:11 et puis quand j'ai vu qu'on était numéro 1,
03:13 ça m'a étonné, sans m'étonner,
03:14 parce que je sais que chez nous, à Lyon, on est les number one de ça.
03:18 J'avais appelé une fois, Pascal, vous avez appelé,
03:20 vous savez, concernant Karim Benzema,
03:21 et puis je vous expliquais que chez nous, à Lyon,
03:23 toute la France dit que nous sommes un petit peu à part,
03:26 on doit être entre nous, on ne parle pas trop à tout le monde,
03:28 pas plein de coups, enfin...
03:30 Et pour la vulgarité, je pense qu'on fait partie des numéro 1.
03:34 Moi, j'ai une agence, je vous avais expliqué,
03:36 mais bon, comme vous dites, Pascal,
03:37 vous ne pouvez pas retenir tous les auditeurs,
03:40 j'ai une agence de transfert d'argent,
03:41 tel que Western, comme je vous avais dit,
03:43 et puis je fais aussi de la réparation de smartphone
03:46 et des ordinateurs, quoi,
03:47 tout ce qui est dans le monde.
03:48 - Mais en fait, vous nous appelez pour savoir si c'est impoli,
03:50 je le rappelle, si on dit que c'est ça, la motif.
03:53 - Oui, oui, des fois, je défends notre ville,
03:55 comme là, je ne vais pas la défendre.
03:57 - Mais est-ce que vous-même, vous êtes impoli, par exemple ?
03:58 Est-ce que ça vous arrête d'être impoli ?
04:00 - Alors, je ne sais pas, une fois, vous me l'avez dit, oui,
04:02 parce que je coupe souvent la parole.
04:03 - Oui, mais alors moi aussi, je fais ça, mais professionnellement,
04:05 dans la vraie vie.
04:07 Professionnellement, moi, je suis très impoli.
04:10 Bon, il n'y a pas...
04:11 Parce que je pose des questions impossibles,
04:13 je veux savoir des choses qu'on ne demande pas d'habitude,
04:15 je coupe la parole des gens,
04:17 mais en même temps, c'est mon job.
04:18 Donc là, je suis...
04:19 Bon, ça m'arrange bien de dire ça,
04:21 parce que je suis indiscret, c'est bon.
04:23 Mais dans la vraie vie, par exemple,
04:25 est-ce que...
04:26 C'est quoi, être impoli, d'abord ?
04:27 Est-ce que vous pouvez me donner un exemple ?
04:29 - Alors, impoli, tout à l'heure, vous le disiez,
04:32 vous savez, c'est quand on parle au téléphone très fort.
04:34 Moi, par exemple, j'ai une agence de transfert,
04:36 on n'est pas des millions dedans,
04:37 donc il y a des fois, il y a même des personnes qui attendent dehors.
04:39 Et puis, vous savez, quand vous faites des transferts d'argent,
04:42 on doit être le plus discret possible.
04:44 Les clients n'aiment pas qu'on entende le nom de la personne
04:45 à qui il envoie, la somme, et ainsi de suite.
04:47 Et vous avez des personnes de chez nous,
04:49 c'est vrai que c'est spécial Lyon,
04:51 c'est vraiment, vraiment signé Lyon,
04:53 et qui vont appeler, qui vont parler super fort,
04:56 ou qui vont mettre le haut-parleur quand vous allez leur dire...
04:58 - Ça, c'est impoli.
04:58 En voiture, est-ce que vous êtes impoli ?
05:00 Est-ce que vous laissez passer par exemple ?
05:02 Est-ce que lorsque vous arrivez sur un passage clouté,
05:04 vous freinez ?
05:05 Et moi, je vais vous dire un truc,
05:07 à chaque fois qu'on fait quelque chose de bien,
05:10 je trouve qu'on en sort,
05:12 on se fait plaisir à soi.
05:14 C'est-à-dire que, si vous laissez passer quelqu'un sur le passage clouté,
05:18 bien sûr, vous le faites pour la personne,
05:19 mais à chaque fois, vous vous faites plaisir à vous.
05:22 J'ai remarqué ça.
05:23 - Oui, c'est vrai.
05:25 - Donc, j'invite tout le monde à faire le bien.
05:28 - Alors, je suis d'accord avec vous, Fabien.
05:31 Je suis d'accord avec vous, Fabien.
05:33 - Il rit, il rit, vous pouvez vous riez.
05:35 - Vous vous invitez à faire des choses gentilles.
05:36 - Oui !
05:37 - Qu'est-ce que ça veut dire ?
05:38 - C'est être poli, être courtois.
05:40 - Non, je suis poli, c'est vrai ce qu'il dit.
05:42 - C'est bien sûr être courtois.
05:43 Je suis comme les autres, je ne suis pas mieux,
05:45 mais de temps en temps, ça m'est arrivé d'être discourtois.
05:48 Mais de temps en temps, c'est bien d'être...
05:51 Le civisme, c'est pas mal.
05:53 De dire bonjour, par exemple.
05:54 - Un simple bonjour, c'est très important, ça.
05:56 - Tiens, je vais t'apprendre à dire bonjour.
05:57 Parce que toi, c'est ton défaut.
05:59 - Oh non, c'est reparti.
06:00 - Tu ne sais pas dire bonjour.
06:01 - Je vais te dire, dis-moi bonjour, comme ça, pour voir.
06:04 - Bonjour ?
06:05 - T'as l'impression de me dire au revoir.
06:07 (Rires)
06:10 - Non, bonjour.
06:12 Bon, il est 12h21.
06:14 Mais c'est vrai que dire bonjour,
06:15 il y a des gens qui ne disent même pas bonjour.
06:16 - Il y en a qui disent pas bonjour, c'est vrai.
06:18 - Moi, j'ai connu des chefs qui ne disaient pas bonjour.
06:20 - Et pourquoi ?
06:21 - Et vous, vous dites bonjour de manière générale, c'est ça ?
06:24 - Oui, d'abord je suis pas chef.
06:26 Mais j'ai vu des gens dans l'univers professionnel
06:30 ne pas dire bonjour aux gens qui chantent.
06:32 - Bonjour !
06:33 - Ça m'est déjà arrivé de dire bonjour.
06:35 Oh, le public aujourd'hui, ils sont en régie.
06:37 (Rires)
06:38 - C'est dégueulasse.
06:39 - C'est bon, c'est bon.
06:40 - On l'a perdu déjà.
06:42 - Il a complètement raccroché.
06:43 - C'est fini.
06:44 - Moi, je vais faire une note.
06:45 (Rires)
06:46 - On va se plaindre.
06:47 - On va se plaindre.
06:48 Alors, je devais me plaindre à Dona, Vidal, Revel,
06:50 mais je vais aller jusqu'à Arnaud Lagardère.
06:53 Je vais faire une note à Arnaud Lagardère.
06:55 Parce que là, c'est plus possible.
06:57 - Il dérape.
06:58 - C'est plus possible.
06:59 On va viser encore plus haut.
07:01 Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
07:03 C'était quoi, ces bonjours ?
07:05 - Répondez, Fabrice.
07:06 - Répondez.
07:07 - Ce sont les TéléTubbies, en fait, qui disent bonjour.
07:09 J'avais isolé ça.
07:10 - Les TéléTubbies.
07:11 - C'est fini.
07:12 - François Sarkozy sur les TéléTubbies.
07:14 - François, non, mais écoutez.
07:16 Essayez, puis habillez-vous la semaine prochaine, quand même.
07:19 - Mais là, ils sont plus le rose, aujourd'hui.
07:21 - Il faut que vous passiez au magasin.
07:22 - Non, il n'est pas du tout rose.
07:23 - Il est toujours...
07:24 (Rires)
07:25 - C'est le même que Patrick.
07:27 (Rires)
07:29 - Allez !
07:30 - 12h23.
07:31 - 11h13, c'est Pascal Proévous sur Europe 1.
07:33 - À tout de suite.
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