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00:00 Avec Yann Meraki
00:03 Vous êtes fan du TVB, venez partager vos plus beaux moments, venez exprimer votre soutien à l'équipe, ils en ont besoin aussi un peu en ce moment dans cette nouvelle aventure.
00:12 Peut-être des questions aussi à poser à son président François Bruno, qui est votre invité ce matin Virginie Vandeville.
00:18 Je rappelle juste le numéro de téléphone, 0247 38 10 20 pour réagir.
00:22 François Bruno bonjour, c'est un début, je ne sais pas si je peux utiliser le terme, mais catastrophique pour le TVB, un succès sur 6 matchs en Ligue 1. Comment vous expliquez ça ?
00:35 C'est le début de saison, on a déjà connu des débuts de saison difficiles.
00:39 Mais comme celui-là ?
00:41 Oui c'est arrivé par le passé, je rappelle quand même que l'important c'est de finir dans les 8 premiers et de jouer les playoffs, c'est l'objectif si on veut.
00:48 On est 11ème pour l'instant.
00:49 Voilà, c'est ça, donc en effet, on pourrait parler de début de crise, de là à dire catastrophique, je pense que c'est aussi un petit peu normal avec les changements qu'on a pu faire.
00:58 On a fait un recrutement différent des autres années, avec le souhait d'accueillir des joueurs plus jeunes sur une durée plus longue, pour construire un projet sur 3 à 5 ans.
01:10 Donc ça prend du temps et il faut que la mayonnaise prenne entre l'équipe.
01:15 Il y a un pari sur l'avenir avec ces jeunes recrues, mais c'est un pari à risque.
01:20 Après, c'est à mon avis le mieux pour la durée, maintenant le démarrage est un peu plus difficile.
01:27 Je rappelle quand même qu'on a gagné la Super Coupe au mois de septembre.
01:30 Malheureusement, cette même équipe qu'on a gagnée en Super Coupe, on a perdu contre Henri dernier.
01:35 On espère beaucoup pour le match prochain, c'est vrai, contre Poitiers, c'est une victoire impérative qu'on doit aller chercher.
01:42 - Mais à l'intérieur du club, ces jeunes recrues, est-ce que ça s'explique aussi par une pression qui se met ?
01:49 - Forcément, il y a de la pression. Je rappelle que le TVB, c'est le plus gros palmarès du sport masculin en région centre.
01:56 C'est aussi des jeunes qui ont toujours rêvé, c'est un peu le graal de venir jouer au TVB.
02:01 Le maillot est peut-être un peu lourd à porter, c'est ce que je leur ai expliqué hier quand je leur ai parlé.
02:06 Mais il faut assumer ce rôle de leader du championnat habituellement, je dis bien.
02:11 Mais qui est aussi un palmarès lourd à porter et qui est une pression qu'ils doivent ressentir.
02:16 - C'est-à-dire qu'on les soutient mentalement ou alors là on commence à un peu durcir le ton ?
02:21 - Les deux. En même temps, c'est un dinamique.
02:24 - C'est une gymnastique pas facile.
02:25 - C'est-à-dire qu'à la fois, ils ont toute notre confiance parce que c'est un recrutement qu'on assume complètement.
02:30 Donc il y a la confiance, mais il y a aussi des démarches pour les soutenir mentalement avec un coach qui se rapproche d'eux
02:37 et qui les soutient dans leur quotidien.
02:40 - Il y a la question du budget, M. Bruno. Est-ce que 2 millions d'euros, c'est suffisant ?
02:46 - Sur le volleyball, c'est un des plus gros budgets de l'IGA.
02:51 C'est vrai que pour le développement d'un club et notamment, je vous rappelle, qu'on joue la Champions League,
02:57 pour atteindre les sommets européens, c'est trop juste.
03:01 Après, sur le championnat, d'autres clubs arrivent à des meilleurs résultats aujourd'hui avec moins de budget.
03:07 Donc on a un budget suffisant.
03:10 Maintenant, il a fallu être raisonnable aussi parce qu'on a eu un bilan l'année dernière qui était négatif.
03:15 Donc il fallait aussi être rigoureux dans les finances, mais ça n'a pas de rapport avec les résultats aujourd'hui
03:23 puisqu'on a les moyens techniques et l'expérience aussi sur le terrain.
03:28 Parce qu'on a gardé des joueurs cadres l'année dernière.
03:30 Je rappelle qu'il y a quand même 4 joueurs qui jouaient l'année dernière qui sont champions.
03:33 Malgré tout, il faut que la mayonnaise prenne.
03:37 - On en avait parlé avec votre prédécesseur Bruno Poilpré.
03:41 La baisse des subventions, ça n'aide pas ça ? La baisse des subventions des collectivités locales ?
03:46 - Les collectivités locales ont plutôt tendance à stabiliser leur investissement, mais on cible leurs subventions.
03:54 On voit qu'ils flèchent souvent vers le centre de formation, vers la formation, vers le sport féminin, vers le handicap.
04:01 Donc c'est les règles du jeu qui changent un peu.
04:03 Je ne dirais pas qu'il y a des grosses baisses, il y a quelques baisses, c'est vrai.
04:06 - Vous n'avez pas été aidé. Si je reprends l'exemple du naming, le fait que la ville de Tours a refusé
04:12 qu'il y ait le célèbre fast-food que l'on connaît bien avec un gros M en jaune, ça, ça fragilise aussi, non ?
04:19 - Disons que c'était une possibilité de trouver du développement financier pour suppléer aux subventions.
04:26 Après, il y a des règles du jeu qu'il faut suivre.
04:29 Ça a été difficile à accepter, mais on est toujours à la recherche de cette démarche de naming.
04:35 - François Bruneau, vous restez avec nous, on va marquer une petite page de publicité,
04:40 et puis après on va accueillir nos auditeurs qui ont peut-être des questions à vous poser, justement, sur l'avenir du TVB.
04:45 - On aura déjà Christelle qui attend patiemment pour vous poser une question.
04:49 0247 38 10 20 pour réagir vous aussi, soutenir le TVB, ou poser vos questions à son président François Bruneau.

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