• il y a 2 ans
Dracula, une exposition sang pour sang historique au Grand-Pressigny
Frédéric DEMOUCHE
Responsable du musée de la Préhistoire du Grand-Pressigny
Salon Studyrama : mais que faire l’année prochaine ?
Alexandra Varrin
Commissaire du salon Studyrama de Tours

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00 Amis du Val-de-Loire, bonsoir, ravi de vous retrouver dans ce nouveau numéro de "Local Génial", le magazine des bonnes idées en Val-de-Loire avec un beau programme.
00:08 Ce soir, la présentation du salon Studirama des études supérieures de Tour qui aura lieu au Vinci le 25 novembre prochain.
00:14 L'exposition exceptionnelle, l'exposition Dracula qui se déroule actuellement au musée de la préhistoire du Grand Précigny.
00:20 Il y aura aussi l'agenda concert du Doc ce jeudi soir.
00:23 Et puis la chronique de Samuel Buschwalder que la France entière clairement nous envie.
00:27 Pourquoi tu nous emmènes là-bas ? On est bien dans le canapé. Direction ce soir la Vallée de Londres.
00:32 Voilà pour tout le beau programme de ce "Local Génial" saison 2 épisode 49. On y va !
00:37 Bonsoir à tous, soyez les bienvenus dans ce nouveau numéro de "Local Génial", ce salon de "Local Génial" avec mes invités ce soir.
00:55 Samuel Buschwalder, bonsoir à toi.
00:57 Ravi de t'accueillir, ça va très bien.
00:59 Pour la chronique que la France entière nous envie, pourquoi tu nous emmènes là-bas ? On est plutôt pas mal dans notre canapé.
01:05 On n'a jamais aussi bien porté son nom que le temps qu'il fait dehors. Donc on va essayer de motiver les gens.
01:09 Donc on va aller en direction de la Vallée de Londres ce soir.
01:11 La partie ridéloise de la Vallée de Londres.
01:13 Ridéloise qu'on va découvrir ou redécouvrir dans quelques instants.
01:16 Le Doc est là pour l'agenda concert du jeudi soir.
01:18 Salut Aurélien.
01:20 Il y a un petit chat dans la gorge.
01:22 J'ai beaucoup chanté et crié hier devant Damien Sesse qui a joué devant 4000 personnes au grand hall.
01:28 Et ça t'a beaucoup plu.
01:29 On parlera ce soir du festival des corps de pensée notamment.
01:32 Ah ça c'est extraordinaire.
01:33 Je ne connais pas.
01:34 Vraiment l'événement de la semaine.
01:35 Dans quelques minutes Alexandre Avarin.
01:37 Bonsoir à vous, soyez là, bienvenue avec vous.
01:39 On parlera du salon Studi Rama, des études supérieures de Tours.
01:42 Ça aura lieu au Vinci le 25 novembre prochain.
01:44 On en parle dans quelques instants.
01:45 Mais pour démarrer, une exposition à ne pas rater.
01:48 L'exposition Dracula qui se déroule actuellement au musée de la préhistoire du Grand Précigny.
01:52 On en parle avec vous Frédéric Demouche.
01:54 Vous êtes le responsable de ce musée.
01:56 Une exposition créée par l'INRAP, l'Institut National de Recherche Archéologique Préventive,
02:02 autour de ce vampire Dracula.
02:04 Ma première question c'est de savoir, Dracula il a vraiment existé ou c'est une légende ?
02:08 C'est une légende.
02:09 C'est un mythe qui a fait l'objet d'un roman créé par Bram Stoker
02:14 qui s'est inspiré de cas d'inhumation un peu extraordinaire
02:20 que l'on retrouve depuis le XIIIe siècle jusqu'au XVIIIe
02:23 et qui a eu beaucoup de succès en Angleterre à partir des années 1819
02:27 où le mythe du vampire a commencé à être fondé
02:30 et a intéressé beaucoup le public anglais.
02:32 Et de là, c'est parti un petit peu dans le romantisme.
02:35 Et là, cette exposition nous permet de travailler plutôt,
02:38 d'exprimer plutôt le travail des archéologues,
02:40 la façon dont ils analysent les données sur des sites archéologiques
02:44 et à partir d'un cas fictif, celui de Dracula.
02:46 C'est ça qui est génial de l'archéofiction, je ne savais pas que ça existait.
02:49 Ça veut dire qu'on va créer une histoire autour d'une démarche de fouille réelle.
02:53 Exact, on crée une histoire de la découverte et surtout de l'analyse
02:56 et de ce qui permet aux archéologues de déterminer
02:59 qu'ils sont bien en présence d'une tombe de Dracula.
03:01 Alors la tombe est fictive, on l'a d'ailleurs représentée dans l'exposition.
03:04 Il y a un grand cercueil avec un Dracula, un petit peu à la Bram Stoker d'ailleurs.
03:08 Ça fait un peu peur ?
03:10 Non, ça ne fait pas peur. Il y a des choses impressionnantes quand même
03:13 et amusantes on va dire, mais ce n'est pas fait pour faire peur, c'est fait pour expliquer.
03:16 L'objectif c'est d'expliquer évidemment et puis aussi de découvrir le métier d'archéologue.
03:20 Ça se trouve qu'il y a des vocations qui vont naître suite à cette exposition.
03:23 J'espère bien, en tout cas ça a déjà commencé à rencontrer du succès
03:27 avec son petit public familial pendant les vacances de la Toussaint
03:30 où il y avait beaucoup d'enfants qui ont parcouru l'exposition en s'amusant
03:33 même s'ils étaient confrontés à des chauves-souris, des crapauds, des loups naturalisés
03:37 qui sont prêtés d'ailleurs par l'université de Poitiers et qui complètent cette exposition.
03:41 L'autre objectif c'est de développer aussi son esprit critique face à une information scientifique.
03:46 Le Covid nous a montré que parfois on donnait beaucoup d'infos scientifiques sur les plateaux,
03:50 plus ou moins vraies. Là c'est de se dire, allez, on a un esprit critique,
03:53 il faut aussi le faire travailler et voir la véracité des informations qui nous sont données.
03:57 Oui, un archéologue ne connaît pas la vérité à lui tout seul,
04:00 il est obligé de confronter ses hypothèses aux autres archéologues
04:03 et c'est le travail commun de toute cette communauté qui permet d'approcher de la vérité.
04:07 J'espère que certains spécialistes qu'on voit souvent à la télé nous entendre ce soir, ça va peut-être les aider.
04:11 Je ne dirais pas jusque-là, mais en tout cas pour le grand public,
04:15 c'est bien de pouvoir se confronter aux disciplines, aux conclusions et d'exercer son esprit critique.
04:20 Alors qu'est-ce qu'on va y voir concrètement, qu'est-ce qu'on y voit dans cette exposition ?
04:23 Il y a notamment ce cercueil ouvert avec ce squelette comme un sarcophage.
04:27 Ce n'est pas un squelette, c'est Dracula représenté avec son habit un petit peu à la dandy du XIXe siècle
04:32 avec des traces sur lui comme par exemple la trace du pieu enfoncé dans le coeur.
04:36 Puis on va présenter dans une autre partie de l'exposition le pieu avec les analyses qui y vont avec
04:40 et toutes sortes d'autres analyses qui portent sur les animaux qui ont été retrouvés avec la sépulture,
04:45 sépulture fictive, mais aussi des disciplines qui permettent d'analyser des éléments
04:51 qui sont assez fins, assez fugaces et que les archéologues analysent comme la palynologie, la carpologie.
04:56 Oui, c'est étrange comme nom de discipline.
04:59 Je pense qu'on le découvre dans le cadre de l'exposition, donc c'est formidable.
05:02 On découvre cette démarche archéologique.
05:04 Voilà, la palynologie par exemple c'est l'étude des pollens pris dans les sédiments
05:06 et qui permet de reconstituer les fleurs avec lesquelles ou les plantes avec lesquelles Dracula a été inhumé par exemple.
05:11 Et puis on va un peu plus loin, il y a un tour d'Europe, des tombes surprenantes,
05:14 des découvertes lors de fouilles archéologiques et qui peut être attachée à des rites.
05:19 Oui, ça c'est le travail de Séverine Braguier, l'archéologue de l'INRAP qui a créé cette expo
05:24 et de Charles Hautelandreau, une archéologue du SADIL, du département d'Indre-et-Loire,
05:28 qui ont fait une compilation de 25 cas assez incroyable à travers l'Europe.
05:34 – Il y a des cas réels là pour le coup.
05:36 – Ah oui, là c'est vraiment trouvé par les archéologues,
05:40 analysé avec le consensus de toute la communauté scientifique,
05:43 sur des tombes assez extraordinaires, avec effectivement des pieux plantés dans le cœur,
05:47 d'autres en Pologne ou en Bulgarie avec des fossiles qui sont plantés autour du cou du mort
05:53 pour visiblement l'empêcher de revenir à la vie.
05:55 Et puis ce qu'il y a d'incroyable aussi, c'est qu'il y a parfois des rites ou des types de tombes
06:01 qui sont très particuliers mais qui sont mal interprétés par les gens d'aujourd'hui,
06:05 comme par exemple en Angleterre, des tombes qui sont recouvertes de gros grillages,
06:08 d'épais barreaux de fer et ça a été interprété notamment dans les années 2010
06:15 comme des tombes de vampires, il fallait les empêcher à tout prix de sortir
06:18 et de leur cercueil mais aussi vers l'extérieur grâce à ces grilles,
06:21 alors qu'en fait c'était pour limiter les pillages de tombes qui étaient réalisées par les étudiants.
06:25 – Recréer des légendes, des histoires.
06:27 – Et qui allaient récupérer les cadavres pour faire leurs études de médecine au 19ème siècle.
06:32 – Préhistoire, grandpressigny.fr pour toutes les informations,
06:35 le musée est ouvert de 10h à 12h30 et de 14h à 17h, sauf le mardi c'est ça ?
06:40 – Sauf le mardi en ce moment oui, parce que c'est fermé au public pour les mardis.
06:43 – On en profite, Samuel je pense qu'il est plutôt tenté par l'exposition.
06:46 – En plus je rajouterais que ce coin-là, le village du Grand-Pressigny, c'est très beau déjà,
06:50 pour ceux qui ne vont pas, c'est magnifique, on commence à avoir des tuiles,
06:52 ça change un peu de notre Ardoise, et puis la campagne est très très jolie dans ce coin-là,
06:56 donc au-delà du musée, les alentours ne sont pas du tout…
06:58 – Donc on y va, on en profite, c'est en intérieur et c'est plutôt pas mal en ce moment.
07:00 – Et le musée est dans un château dont une partie date du 12ème siècle et la partie…
07:04 – Donc on est dans l'esprit en plus là.
07:06 – Oui.
07:07 – Familial on répète évidemment cette exposition c'est pour tout le monde.
07:09 – Ah oui oui, complètement.
07:10 – Merci beaucoup en tout cas Frédéric d'être venu sur le plateau,
07:12 on va retourner à Tours à présent pour parler de ce salon Studirama des études supérieures
07:16 qui aura lieu donc au Vinci le 25 novembre prochain,
07:18 on va en parler avec vous Alexandra Varin, vous êtes la commissaire de ce salon.
07:22 Alors c'est un salon qui ne nous est pas vraiment destiné autour de la table,
07:25 puisqu'il va être destiné aux futurs étudiants, étudiants qui veulent se lancer
07:29 et affiner leur projet d'études supérieures.
07:32 – C'est ça, donc on va se cibler surtout des élèves à partir de la première,
07:39 terminale, jusque à Bac +5 et l'idée donc c'est de les faire rencontrer
07:45 les établissements dans lesquels ils vont poursuivre leurs études.
07:49 – Parce que c'est déjà le moment de réfléchir à ce qu'on va faire en septembre prochain aussi,
07:54 si on prend l'année scolaire.
07:56 – C'est ça et puis on est aussi à un petit peu plus d'un mois
08:00 de l'ouverture de la plateforme Parcoursup,
08:02 qui génère toujours autant d'interrogations aussi bien de la part des élèves que des parents,
08:06 donc on a deux conférences notamment sur cette thématique à retrouver lors du salon.
08:11 – Donc il y a une vraie inquiétude, je voulais en parler avec vous,
08:13 cette gestion de Parcoursup, c'est cette voie principale d'entrée
08:16 pour s'inscrire aux études supérieures, aujourd'hui il y a encore un flou qui existe,
08:19 donc il y a besoin d'avoir des conférences sur le thème.
08:22 – Ah oui, et puis alors elles font ça à l'comble à chaque fois,
08:24 il y a même une file d'attente, personne n'y comprend toujours rien,
08:28 c'est quand même assez compliqué.
08:30 – Les élèves, les parents et puis même les professionnels aussi,
08:32 c'est un peu compliqué Parcoursup.
08:34 – Alors les professionnels sont plus au courant,
08:36 on a aussi un stand avec une conseillère d'orientation,
08:39 donc pour répondre à des questions un peu plus poussées tout au long du salon,
08:43 mais oui ça reste une thématique quand même qui suscite pas mal d'intérêts.
08:48 On a d'autres thématiques au niveau des conférences,
08:51 on va avoir les écoles de commerce, les exigences,
08:54 l'alternance dans les métiers de l'informatique et tout ce qui va être à Redesign.
08:58 Donc ça c'est l'étampe forte du salon.
09:00 – Un beau panel évidemment en fonction de ce qu'on veut réaliser,
09:02 plus de 400 formations sont possibles sur notre territoire,
09:05 de bac à bac +5, là on va pouvoir se faire plaisir
09:08 et découvrir peut-être des filières qu'on n'envisageait pas.
09:11 – Oui c'est un peu l'idée, c'est que là, nous on essaye d'être
09:14 le plus exhaustif possible au niveau des formations représentées.
09:18 Donc ça va aller des écoles de commerce aux écoles d'art,
09:22 en passant par tout ce qui va être numérique, on a les armées aussi.
09:26 Au niveau de la typologie des établissements,
09:29 on a aussi bien un pôle universitaire que des écoles privées, que des CFA.
09:33 Donc il y en a pour tous les profils d'étudiants, chacun étant spécifique.
09:38 – Vous qui êtes commissaire de ce salon,
09:40 est-ce qu'il y a des domaines qui recrutent plus en ce moment,
09:43 depuis quelques années ? Je pense au métier notamment du numérique,
09:47 est-ce que c'est le cas ou pas spécialement ?
09:49 – Nous c'est vrai qu'on se situe quand même plus en amont,
09:52 donc plus au niveau des études qu'au niveau ensuite
09:55 de tout ce qui va être votre professionnel.
09:57 – En termes de formation, alors qu'est-ce qui recrute en termes de...
10:02 – Après on a effectivement toujours les écoles du numérique,
10:05 qu'on le vend en couple, les écoles de commerce également.
10:08 – La santé peut-être aussi ?
10:09 – La santé aussi, le secteur THR qui avait une petite diminution
10:14 suite au Covid notamment, là ça repart bien.
10:18 Et après c'est des questions que peuvent poser les jeunes aussi
10:21 aux écoles pour savoir un peu plus les déboucher.
10:23 – Et puis il y a le volet de la vie étudiante à Tours,
10:25 je ne sais pas si vous avez fait vos études,
10:27 Samuel t'as fait tes études ici à Tours ?
10:28 – Non, à Valence et à Lyon.
10:29 – Bon, ben en tout cas à Tours c'est un bon plan
10:32 parce qu'il y a quand même 30 000 étudiants
10:34 et puis il y a une vraie vie étudiante aussi autour
10:37 parce qu'on a peut-être besoin de stages, d'alternances,
10:39 donc il y a plein d'entreprises sur le territoire,
10:43 donc c'est un lieu parfait quand on veut être étudiant.
10:46 – Oui, tout à fait, et puis pour ce qui est justement formation initiale
10:49 et alternance, on a sur le salon parmi ces 400 formations
10:54 des écoles qui proposent aussi bien de la formation classique
10:57 que des formations en alternance.
10:59 – Toutes les informations studirama.com et puis on peut y aller,
11:02 c'est gratuit évidemment ?
11:03 – C'est gratuit, aussi bien le salon que l'inscription sur le site
11:06 et pour ceux qui louperaient l'événement, il y a le replay du salon
11:11 qui va être accessible dès le soir même sur studirama.com.
11:15 – Merci beaucoup, donc rendez-vous le 25 novembre prochain.
11:17 – Et accès au Cible aussi sans réservation, on peut y aller comme ça ?
11:20 – Sur les conférences, oui bien sûr.
11:22 – Tu peux y aller Samuel, il n'y aura aucun souci le 25 novembre prochain.
11:24 – Je vois que ça le tracasse par contre.
11:26 – Oui, ça le tracasse, il va reprendre les études, il peut évidemment reprendre les études.
11:29 Samuel, tu as envie de reprendre les études ?
11:31 – On peut toujours y aller étudier, c'est toujours super.
11:33 – En tout cas, dans quelques instants, on va parler de la vallée de l'Inde,
11:35 si tu es d'accord, et puis il y aura l'agenda concert du DOC,
11:38 vous restez avec moi ? – Oui.
11:39 – On se retrouve dans quelques instants,
11:41 juste après une petite page de réclame, à tout de suite.
11:43 – Merci.
11:45 Merci.
11:48 Merci.

Recommandations