IDP_161123_Bowi

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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bienvenue sur L'Estire TV, notre émission des placements,
00:12 où les professionnels de la finance, de la gestion patrimoine,
00:16 viennent nous partager leurs idées de placement.
00:20 Aujourd'hui, c'est François Poupée, le cofondateur de Bowie,
00:24 qui nous a rejoints. François, bonjour.
00:26 Bonjour Stéphane.
00:27 Et bien, deux mots peut-être sur votre société,
00:30 ou peut-être qu'on va commencer plutôt par votre parcours avant Bowie.
00:33 Et puis celui qui vous est étroitement lié,
00:36 donc de votre associé dans l'aventure, donc Thomas Genton.
00:39 Tout à fait.
00:41 Alors si je commence par moi de façon très impolie,
00:43 alors que moi j'ai une trentaine d'années d'expérience,
00:46 principalement aux côtés des PME,
00:48 puisque j'ai été investisseur en capital depuis 1995,
00:52 PME française, donc ça c'est vraiment le métier d'investisseur
00:55 et d'actionnaire professionnel.
00:57 En cours de route, je le dis parce que c'est assez spécifique,
00:59 dans notre métier, j'ai fait une petite incursion dans l'entrepreneuriat,
01:02 puisque moi-même, j'étais patron d'une entreprise que j'ai rachetée et dirigée.
01:05 Bienvenue dans le club.
01:06 Dans mon métier à Paris, il n'y en a pas tant que ça.
01:08 C'est vrai.
01:09 Ce qui me donne aujourd'hui, et je suis revenu ensuite à mes premiers amours,
01:12 mais ce qui me donne aujourd'hui, quand je rencontre des dirigeants d'entreprise,
01:14 une vision des choses, j'étais à leur place.
01:17 Et une justicité, vous parlez le langage, effectivement.
01:19 C'est ça.
01:20 D'abord, donc, dans un groupe familial,
01:22 puis dans un vrai fonds de private equity complètement indépendant,
01:25 et ensuite, dans un fonds plus récemment,
01:27 Palais de l'Environnement Capital, dont je dirigeais le pôle investissement.
01:30 D'accord.
01:31 Et Thomas Jeuneton, lui, a fait… a 10 ans de moins que moi,
01:35 et a fait toute sa carrière dans ce métier-là aussi,
01:37 avec moi chez Atria, quand on l'a embauché en 2004.
01:40 Donc, ça fait… il s'est appartenu à un associé que je connais depuis 2004.
01:43 Ça m'attend.
01:44 Donc, c'est vraiment un duo très fort.
01:47 Il était d'abord au Crédit Suisse à Londres,
01:50 et puis en 2004, chez Atria, un fonds d'investissement.
01:54 Ensuite, il a fait un passage à l'Associété Générale,
01:57 et m'a rejoint, quand j'ai repris la direction générale du pôle private equity de Paluel Marmont.
02:02 Il m'a rejoint à ce moment-là pour lancer cette nouvelle aventure.
02:05 Oui. Alors, donc, "Bowie", ça a rien à voir avec le jonteur, bien entendu.
02:08 Ça veut dire ?
02:09 "Buyout with impact".
02:10 Voilà.
02:11 Et donc, ça veut bien dire ce que ça veut dire, si on parle un peu anglais,
02:13 ce qui est assez facile.
02:15 "Buyout", ça veut dire vraiment "rachat d'entreprise".
02:17 Oui.
02:18 Et donc, c'est toute la logique que l'on veut mettre dans notre métier.
02:21 Alors, avant de parler du fonds que vous lancez, qui est ouvert,
02:25 justement, quelle est un peu la philosophie de ce "Bowie" ?
02:28 Alors, ça part en fait d'un constat et d'une conviction.
02:31 La conviction qu'on a eue avec Thomas, et qui est née un peu au fil du temps,
02:35 et notamment après le confinement, où on a beaucoup tous réfléchi au devenir des choses, probablement.
02:39 Mais on a eu la conviction que, petit à petit,
02:42 tous les sujets de développement durable, qu'on les appelle RSE, ESG, développement durable,
02:47 deviennent essentiels pour les entreprises.
02:49 Pour la création de valeur, si on sait bien les prendre,
02:52 et pour la destruction de valeur pour les entreprises qui ne seront pas au rendez-vous sur ce sujet-là.
02:55 Et ça, tout le monde est assez convaincu, il n'y a pas que nous, que ça devient un sujet crucial.
03:00 Et le constat qu'on a fait, c'est que les PME, contrairement aux grands groupes ou aux grosses ETI,
03:06 sont très mal équipées, parce qu'elles n'ont pas de budget, n'ont pas de ressources en interne.
03:10 C'est des sujets complexes, internes, nouveaux.
03:13 Et donc, les PME sont très mal équipées.
03:15 Et nous, notre métier d'investisseur en capital, qui est d'une part d'investir,
03:19 mais aussi, c'est là sûrement qu'il y a une différence entre le non-coté et le coté.
03:23 Le non-coté, on accompagne durablement, parce qu'on a des savoir-faire en stratégie,
03:28 en développement, en commercial, en finance.
03:30 Notre métier est d'accompagner et d'aider les managers à piloter leur développement.
03:35 Or, sur ces sujets de développement durable, nous, les financiers,
03:38 on est également assez peu équipés et assez peu compétents.
03:41 Donc, on s'est dit, il y a un moment donné, c'est la quadrature du siècle.
03:43 Alors que le timing est quand même assez serré sur ces enjeux.
03:47 Donc, on a réfléchi avec Thomas en se disant, qu'est-ce qu'il faut faire
03:50 pour essayer de renverser un petit peu la vapeur,
03:53 pour qu'on mette ces sujets-là au cœur du sujet.
03:56 Et c'est comme ça qu'on a construit petit à petit Bowie
03:58 et qu'on a décidé de lancer ce nouveau fond.
04:00 - Et vous vous équipez, sur le plan humain, donc, avec Néarpel et Spesset.
04:03 Je crois que vous avez deux autres fondateurs associés qui vont bientôt vous rejoindre.
04:06 - Absolument.
04:07 - Ils ne sont pas encore signés.
04:08 - Alors, c'est signé, mais en fait, comme ils sont signés,
04:10 quand le fond va vraiment démarrer, ce n'est pas encore le temps.
04:12 - D'accord, ok. Vous avez les noms, mais vous ne les remettez pas.
04:14 - Ils sont en poste.
04:16 Et donc, on ne peut pas aller trop vite là-dessus.
04:18 Donc, on dévoilera leur identité.
04:20 Mais tout est signé. Elles sont là, elles travaillent avec nous un petit peu.
04:22 - D'accord. Elles sont en charge, justement, de cette partie.
04:24 - Et donc, la vraie innovation, c'est de dire que l'expertise de développement durable,
04:30 elle est plus complie à l'extérieur des consultants.
04:33 Elle est plus un service un peu accessoire en back-office.
04:36 Elle est complètement intégrée à l'équipe d'investissement.
04:39 Elle constituera la moitié de l'équipe d'investissement.
04:41 - Une sorte d'opérating partner, quelque part.
04:43 - Une sorte d'operating partner qui va être complètement et encore plus impliquée
04:46 qu'un operating partner. - D'accord.
04:48 - Avec exactement les mêmes systèmes de rémunération que les investisseurs financiers.
04:51 On ne fera plus la différence entre, finalement, dans quelques années,
04:54 entre les différents profils parce que tout ça va être complètement intégré.
04:57 - D'accord. - Et ça, je pense, c'est une logique, finalement,
05:01 que peu de gens ont encore eue.
05:03 - Qui vous démarre, qui vous distingue en tout cas des autres.
05:05 - Dans 5 ou 10 ans, je ne sais pas. - Tout le monde le fera.
05:07 - Tout le monde y sera. Encore pas sûr. - Vous aurez été imprécuré.
05:09 - Mais on est un peu les seuls.
05:11 Et on est les seuls aussi à...
05:13 Mais c'est une déclaration assez logique.
05:15 Une fois qu'on a dit que tout ça était au cœur du développement de l'entreprise,
05:19 une fois qu'on a l'équipe et les compétences en interne,
05:22 il faut définir des objectifs.
05:23 Donc on aura des objectifs, bien entendu, de rentabilité financière.
05:26 On en reparlera probablement dans quelques minutes.
05:28 Et puis des objectifs extra-financiers.
05:30 On imposera ou on discutera avec les participations,
05:33 les entreprises dans lesquelles on aura investi,
05:35 des objectifs de développement durable.
05:37 Décarbonation, tout le monde doit faire son effort, tout le monde y passe.
05:40 Et puis sur l'aspect social, le partage de la valeur financière,
05:44 la création de valeur pour l'ensemble des salariés.
05:46 - Et je crois que vous l'appliquerez à vous-même,
05:47 puisque le CARID sera aussi...
05:48 - Là aussi, on va très loin,
05:50 puisqu'on dit que notre propre système de rémunération,
05:53 effectivement, le CARID, sera à 50% lié à l'atteinte
05:56 de ces objectifs de développement durable.
05:58 Et on s'est dit, si on dit que c'est aussi important que le reste,
06:02 c'est pas 5, 10 ou 20% de notre rémunération qui doit être liée à ça.
06:06 - Il faut que ce soit marquant, imprégnant.
06:08 - On a dit que ça doit être tous les jours, on doit penser,
06:10 non pas qu'on pense tous les jours à la carotte qui nous anime,
06:13 mais c'est un vrai sujet, pour qu'on soit complètement...
06:18 - En phase avec le dossier d'opinion.
06:20 - La force du priority cutting, historiquement,
06:21 c'est un alignement total des intérêts.
06:23 Eh bien, on le met aussi sur ce sujet-là.
06:25 - De manière donc concrète.
06:27 - De manière très concrète, sonnante et trébuchante.
06:29 - Alors, si on revient sur le fond un peu classique,
06:30 qu'est-ce que sera la stratégie d'investissement ?
06:32 Qu'est-ce que vous visez ?
06:33 Déjà, l'enveloppe, le type de société ?
06:35 - On vise un fonds de 150 millions,
06:37 qui est cohérent avec ce qu'on a fait dans le passé.
06:39 Alors, je n'ai pas dit, mais effectivement,
06:41 Thomas et moi, on a 45 ans d'expérience cumulée dans ce domaine-là.
06:45 Une trentaine d'entreprises, 350 millions de déployés, etc.
06:49 - Avec des belles pertes, vous êtes modeste,
06:51 mais vous pouvez peut-être les citer.
06:53 - Absolument, mais juste d'abord, sur la thématique d'investissement,
06:56 des PME françaises, à la fois parce que c'est notre cœur de compétence,
07:00 et j'ai fait ça depuis 25 ou 30 ans,
07:02 et puis que quelque part, en termes de développement durable,
07:04 je trouve que c'est mieux d'investir dans nos territoires,
07:06 pour nos emplois, ici, plutôt qu'à l'autre bout du monde.
07:08 - Un peu de patriotisme, ça ne va pas faire de mal.
07:10 - Ça ne fait pas de mal.
07:11 Et puis, on est plus compétent sur le monde du small cap,
07:13 on est quand même plus compétent dans les territoires.
07:16 En France, je suis plus compétent qu'à aller faire la même chose
07:18 en Allemagne ou en Espagne.
07:20 Donc ça, c'est la première thématique, PME françaises.
07:23 On a quelques secteurs de prédilection,
07:25 mais ce n'est pas ça l'enjeu essentiel.
07:27 L'enjeu essentiel, c'est de cibler des PME
07:29 qui sont en bonne forme financière,
07:31 qui sont matures.
07:33 On n'est pas dans le monde de la start-up.
07:35 C'est un autre segment du projet de coutis.
07:37 - Oui, c'est du projet de coutis.
07:39 - C'est du projet de coutis en capital transmission.
07:41 Des belles PME qui ont des besoins de changement d'actionnaire
07:43 pour plein de raisons.
07:45 C'est la vie normale d'une entreprise de change d'actionnaire.
07:47 Et on les accompagne sur leurs différentes thématiques,
07:50 stratégie, développement commercial, internet,
07:52 tout ce qu'on veut, et bien sûr, développement durable.
07:55 - La taille, c'est entre 15 et 100 millions dans le chiffre d'affaires ?
07:58 - La taille, on va se retrouver, voilà, 15, 20 millions
08:00 pour le point bas et jusqu'à 100 millions.
08:02 Après, quand c'est trop gros, on n'est plus légitime
08:04 pour être chef de file.
08:06 Puisque l'autre thématique importante, c'est que nous avons vocation
08:09 à être majoritaire dans les opérations que nous allons monter.
08:12 Parce que l'autre point de conviction très fort,
08:15 et moi, dans mon passé, et Thomas aussi,
08:17 on a été majoritaire dans certaines opérations,
08:20 et minoritaire.
08:22 - Vous avez vu la différence ?
08:24 - Quand tout va bien dans le meilleur des mondes, c'est pareil.
08:27 Mais quand la mer est un peu compliquée...
08:29 - Oui, avec le bateau Tang, il faut qu'il y ait un capitaine.
08:31 - Et donc, d'être majoritaire,
08:33 pour porter ces thématiques de développement durable,
08:36 si on veut les porter, les incarner,
08:38 d'autant plus que le management en face sur l'APME
08:40 n'a pas toujours la vision de ce qu'il veut faire,
08:42 et ni les moyens,
08:44 si on n'est pas majoritaire, il n'y a personne qui porte ça.
08:46 Et donc, on s'est dit qu'il fallait aller jusqu'au bout de la logique,
08:49 et puis, quand on est majoritaire,
08:51 et la trajectoire n'est pas tout à fait celle qui était prévue,
08:54 on a quand même plus de moyens, d'emprise, d'impact, de levier,
08:57 pour transformer les choses.
08:59 Donc, on n'est pas manager à la place des managers.
09:01 Ça, et moi, j'ai été manager,
09:03 donc je sais ce que c'est que la différence
09:05 entre un patron d'entreprise et un financier
09:07 qui fait son métier d'actionnaire.
09:09 Mais finalement, en étant majoritaire,
09:11 on a plus de levier qu'un minoritaire,
09:13 ou même qu'un banquier qui dit "je vais faire du prêt",
09:15 avec une petite indexation de motos d'intérêt
09:17 sur le développement durable.
09:19 Mais c'est bien, c'est mieux que rien,
09:21 mais c'est pas la même logique.
09:23 Donc nous, on a vraiment cette logique d'être...
09:25 Donc du coup, pas beaucoup d'investissements.
09:27 Ce qui montre bien, si on est...
09:29 L'idée, c'est d'avoir 6-7 personnes.
09:31 Le ratio nombre de personnes par rapport
09:33 au nombre de lignes à suivre montre bien
09:35 qu'on a une implication très, très forte
09:37 dans les dossiers que nous suivons.
09:39 - D'accord, parce que vous avez vous accompagné.
09:41 Donc c'est une durée classique, 10 ans.
09:43 C'est un fond d'AT à 10 ans.
09:45 - Le fond est structuré comme un fond à 10 ans,
09:47 avec une période d'investissement de 5 ans.
09:49 Et puis ensuite, entre guillemets,
09:51 on liquide le fond, on exerce les sorties
09:53 au fur et à mesure du rythme des sorties.
09:55 - Classique.
09:57 - C'est 4-5 ans.
09:59 Je dirais bien peut-être, parce que je ne l'ai pas dit,
10:01 mais je pense que c'est intéressant.
10:03 Vous me l'avez signalé deux fois sur les performances.
10:05 - Oui, alors c'est un rendement cible, bien entendu.
10:07 Alors vos performances passées, vous, c'est, je crois,
10:09 du 24 % de TRI.
10:11 - Alors nous, historiquement, on a fait une trentaine
10:13 d'opérations, dont 21 ont été complètement sorties.
10:15 Donc 21 opérations qu'on a réalisées,
10:17 puis sorties, c'est un TRI,
10:19 un taux de rendement annuel de 24 %.
10:21 - Ah, c'est une vraie perte.
10:23 - Alors les valorisations seront à peu près du même genre,
10:25 mais je ne sais pas, parce qu'après, on n'est plus là
10:27 et on ne sait pas ce qui se passe.
10:29 Mais celles qu'on a sorties sont à 24 %.
10:31 Nous, on s'est donné sur Bowie un objectif de 15 %.
10:33 - D'accord.
10:35 - Alors l'écart peut paraître 1 %, mais le 24 % est brut.
10:37 Alors le 15 est net.
10:39 - D'accord.
10:41 - Ce qu'on dit, c'est le 15 net pour l'investisseur.
10:43 - Alors je me suis dit bien, c'est des rendements,
10:45 ce qu'on appelle des rendements cibles, c'est pas des promesses.
10:47 C'est un objectif.
10:49 - Il y a toujours un risque dans ces métiers-là.
10:51 - Le risque est à peu près à 20 %.
10:53 On s'est dit qu'il fallait quand même être plutôt prudent
10:55 comme objectif.
10:57 On ne sait pas...
10:59 - De quoi la conjoncture est totalement future.
11:01 - Voilà, donc on se dit qu'avoir un objectif
11:03 qui est à peu près 5 points de moins
11:05 que ce qu'on a fait dans le passé,
11:07 ça nous paraît raisonnable.
11:09 - C'est raisonnable, voilà.
11:11 - Même si on est assez convaincus,
11:13 mais pour le coup, personne ne sait le mesurer exactement.
11:15 C'est une dynamique, une stratégie très forte
11:17 en matière de développement durable,
11:19 et ça, on ne l'intègre pas parce que je ne sais pas le mesurer.
11:21 - D'accord, vous êtes conservateur.
11:23 - On est conservateur sur ce point-là.
11:25 - La fiscalité, donc, les personnes physiques
11:27 ou morales peuvent souscrire.
11:29 - Absolument.
11:31 Pour les physiques, c'est d'abord...
11:33 - 5 ans d'étention.
11:35 - Non, la période d'investissement, c'est 5 ans.
11:37 Donc on appelle les fonds sur 5 ans.
11:39 C'est un ticket minimum de 100 000 euros
11:41 puisque il faut être investisseur à investir.
11:43 Si on détient les parts,
11:45 mais en général on détient parce qu'on ne peut pas
11:47 les saisir en vrai, c'est assez liquide.
11:49 Si on les détient 5 ans, c'est complètement exonéré d'impôt.
11:51 - OK.
11:53 - Les personnes morales perdent...
11:55 - C'est AIS.
11:57 - Très bien.
11:59 Au niveau des appels de fonds,
12:01 c'est en fonction du déploiement, bien sûr,
12:03 de vos acquisitions, plutôt.
12:05 Au niveau du reporting, qu'est-ce qui est prévu
12:07 en matière de reportings ?
12:09 - Alors là, on a un reporting semestriel
12:11 qui est très encadré par nos investisseurs institutionnels
12:13 qui, maintenant, c'est assez standard,
12:15 qui est très encadré par la nouvelle
12:17 réglementation européenne SFDR
12:19 dont on s'est placé
12:21 sous l'article 9,
12:23 sur le reporting extra-financier.
12:25 Et donc on est dans la catégorie la plus exigeante
12:27 en termes de pratiques
12:29 ESG et ESE,
12:31 et y compris en termes de reporting.
12:33 Donc là, effectivement,
12:35 on va faire un gros effort pour être bien au point
12:37 de tout ça, qui est assez nouveau
12:39 puisque tout ça démarre.
12:41 - Alors la collecte a plutôt bien commencé
12:43 puisque vous avez déjà des institutionnels,
12:45 notamment BNP Paribas, je ne sais pas si on peut les citer.
12:47 - Oui, oui, on peut les citer, absolument. On peut citer quelques-uns.
12:49 On nous autorise à les citer, donc, dont BNP Paribas,
12:51 qui est notre premier investisseur,
12:53 dont quelques banques populaires, aussi le groupe BPCE
12:55 qui nous soutient, et puis
12:57 quelques institutionnels que, pour l'instant, on ne peut pas citer.
12:59 Effectivement, la levée de fonds
13:01 se déroule, on va dire,
13:03 correctement,
13:05 même si, en ce moment, le métier,
13:07 le marché pour la levée de fonds
13:09 n'est pas le plus facile
13:11 parce que les institutionnels,
13:13 compte tenu de ce qui se passe, l'inflation, les taux d'intérêt
13:15 et les sujets macroéconomiques et géopolitiques,
13:17 font que les gens sont parfois un peu sur les freins.
13:19 Mais ça, ça ne nous inquiète pas
13:21 parce que le private equity
13:23 est maintenant complètement une classe d'actifs
13:25 reconnue,
13:27 les gens y viennent...
13:29 - Et puis le rendement est quand même plus intéressant
13:31 que tous les autres, comment dirais-je, types d'actifs.
13:33 - C'est dans le long terme, sur le long terme,
13:35 depuis 30 ans, alors qu'on prenne les stats sur 10 ans,
13:37 15 ans ou 30 ans, c'est le private equity
13:39 et notamment le capital transmission,
13:41 le segment sur lequel on est.
13:43 Mais ce n'est pas par hasard,
13:45 c'est parce qu'on est sur les bonnes boîtes
13:47 et on a un rôle et un impact et une métrie de la sortie.
13:49 - Alors les institutionnels ont peut-être le pied sur le frein,
13:51 nous, je suis sûr qu'il y a des investisseurs
13:53 qui regardent Investisseurs TV et qui, eux, sont
13:55 le pied sur l'accélérateur. Alors comment faire pour souscrire ?
13:57 - Alors, pour souscrire, soit on le fait en direct,
13:59 et là, il faut au mieux me contacter moi,
14:01 ou Thomas Juneton, moi sur LinkedIn,
14:03 - Oui, oui, on va mettre de toute façon les liens
14:05 vers votre site, vers votre... - On va joindre très facilement.
14:07 - Donc là, ça peut se faire en direct,
14:09 ça peut se faire également via des CGP,
14:11 il y a des plateformes maintenant
14:13 de souscription avec des CGP,
14:15 mais le mieux, c'est soit la banque privée,
14:17 soit le CGP, et puis en direct.
14:19 - Les fonds luxembourgeois aussi, ça rentre dans les fonds luxembourgeois également.
14:21 Les assurances-vie luxembourgeoises.
14:23 - Les assurances-vie luxembourgeoises, absolument,
14:25 on est complètement à l'égypte sur 3 ou 4 gros
14:27 assureurs luxembourgeois,
14:29 et ça rentre dans les contraintes luxembourgeois.
14:31 - Parfait. François, merci. - Merci à vous.
14:33 - Merci à tous de nous avoir suivis,
14:35 je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV
14:37 avec de nouvelles idées de placement.
14:39 (Générique)
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