La porte reste ouverte mais les critiques sont largement audibles. Emmanuel Macron ainsi que plusieurs ministres ont regretté la décision d’Olivier Faure et d’Éric Ciotti de ne pas participer aux rencontres de Saint-Denis organisée ce 17 novembre.
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00:00 indigne, je pèse mes mots.
00:01 C'est une erreur, sans aucun doute.
00:03 C'est dommage.
00:04 C'est une faute majeure, une faute politique majeure.
00:06 C'est une erreur.
00:07 Écoutez, la ficelle est trop grosse pour que je participe à cette mascarade.
00:16 Je n'irai pas à Saint-Denis.
00:18 Je pense qu'utiliser le contexte que nous vivons pour justifier une absence à une réunion
00:24 de travail sur des réformes constitutionnelles est absolument indigne de la part d'un dirigeant
00:30 politique actuel.
00:32 Indigne, je pèse mes mots.
00:34 Je pense que l'indignation de la part d'un dirigeant politique actuel est absolument
00:39 indigne de la part d'un dirigeant politique actuel.
00:42 Indigne, je pèse mes mots.
00:47 Je note avec une certaine surprise que deux dirigeants de partis dits de gouvernement
00:54 qui ont eu pendant des décennies à gouverner la France avant que je ne sois élu pour la
00:58 première fois à la présidence de la République française font le choix de ne pas venir à
01:02 des rencontres inédites.
01:03 Je pense que c'est une faute politique majeure de la part de ces dirigeants.
01:07 Ils iront expliquer à leurs électeurs pourquoi ils ne sont pas là quand on a discuté de
01:11 l'évolution de l'article 11 du référendum autour d'une table avec le président.
01:15 Ils iront expliquer pourquoi ils ne sont pas là quand on a parlé de décentralisation.
01:18 Ils iront expliquer pourquoi ils ne sont pas là quand le président de la République avait
01:21 cru bon de les associer sur des sujets essentiels à la vie de la nation.
01:25 On ne peut que déplorer le fait que des partis de gouvernement, je parle là du Parti Socialiste,
01:38 des Républicains, qui parce qu'ils ont été aux commandes du pays pendant des années,
01:42 savent le fonctionnement des institutions et savent ô combien il est précieux d'avoir
01:47 cette unité nationale sur des grands enjeux structurants pour l'Etat.
01:50 C'est dommage, nous le regrettons qu'il ait décidé de s'exclure de ces discussions.
01:55 Il n'est jamais trop tard pour changer d'avis, en tout cas la porte reste ouverte,
01:59 mais ces rencontres se tiendront et elles permettront d'avancer parce que nous avons
02:03 besoin de cette unité nationale pour transformer notre pays.
02:05 C'est une faute majeure, une faute politique majeure.
02:07 Quand on a un grand parti de gouvernement qui se digolise, on va parler avec le président
02:11 de la République, ça me paraît normal.
02:13 Xavier Bertrand l'a dit, par exemple, et moi je salue ce travail, Gérard Larcher va y aller.
02:16 Donc voilà, moi j'invite Éric Ciotti évidemment à travailler pour le bien de la France et
02:20 à voter, à discuter bien sûr.
02:22 C'est une erreur, sans aucun doute.
02:24 D'abord alors où on se pose la question de l'enjeu de la démocratie, des valeurs
02:28 de la République, lorsqu'un président de la République invite les forces politiques
02:34 à discuter, je crois, comme ça a d'ailleurs été le cas lors de la première réunion,
02:38 qu'il est important d'accepter le principe d'une discussion.
02:41 Ça s'appelle la démocratie et c'est plutôt intéressant.
02:44 – Sous-titrage : Le Crayon d'oreille -