Le mercredi 15 novembre marque le retour de Camélia Jordana sur grand écran avec "Avant que les flammes ne s'éteignent", le premier film du réalisateur Mehdi Fikri, ancien journaliste et responsable des pages police justice de L’Humanité.
Le long métrage explore plusieurs affaires de violences policières et plonge le spectateur dans un drame fictif poignant.
Le personnage principal, Malika, interprété par Camélia Jordana, est une femme dans la trentaine dont le jeune frère a perdu la vie lors d'une violente interpellation. Alors que le quartier est plongé dans la colère avec des manifestations et des voitures brûlées, Malika, conseillée par des militants contre les violences policières, décide d'entreprendre un combat judiciaire pour que justice soit rendue.
Bien que l'histoire de Malika soit une création fictionnelle, le réalisateur Mehdi Fikri s'est inspiré de plusieurs affaires réelles de violences policières, dont celle d'Adama Traoré et du collectif Justice pour Adama. Cependant, le film puise également dans d'autres dossiers, tels que les décès de Lamine Dieng (Paris, 2007), d'Ali Ziri (Argenteuil, 2009), de Wissam El-Yamni (Clermont-Ferrand, 2012) et d'Amine Bentoussi (Paris, 2012). Le réalisateur souligne que chaque élément du film n'est pas spécifique à une seule famille, mais plutôt une représentation globale de la réalité des violences policières.
Mehdi Fikri explique son choix de se baser sur cinq affaires en affirmant qu'il avait travaillé sur ces dossiers lorsqu'il était journaliste. Il souligne également l'importance de ne pas mettre en avant une seule affaire, mais plutôt de sensibiliser à la pluralité des tragédies vécues par différentes familles.
Passant du journalisme au cinéma, Mehdi Fikri préfère désormais utiliser le septième art pour témoigner d'une réalité profonde et sentimentale. Avec "Avant que les flammes ne s'éteignent", il souhaite non seulement montrer l'aspect systémique des violences policières mais aussi donner une visibilité aux familles touchées, les intégrant dans le patrimoine historique et romanesque de la société.
Le réalisateur insiste sur le caractère répétitif de ces histoires et choisit de rendre hommage à la réalité en concluant le film par un montage de vidéos d'actualités illustrant la lutte contre les violences policières menée par des familles de victimes depuis les années 1980 jusqu'en 2023.
"Avant que les flammes ne s'éteignent" se veut donc un témoignage percutant sur une réalité douloureusement familière, porté par la performance remarquable de Camélia Jordana et la vision engagée de Mehdi Fikri.
Le long métrage explore plusieurs affaires de violences policières et plonge le spectateur dans un drame fictif poignant.
Le personnage principal, Malika, interprété par Camélia Jordana, est une femme dans la trentaine dont le jeune frère a perdu la vie lors d'une violente interpellation. Alors que le quartier est plongé dans la colère avec des manifestations et des voitures brûlées, Malika, conseillée par des militants contre les violences policières, décide d'entreprendre un combat judiciaire pour que justice soit rendue.
Bien que l'histoire de Malika soit une création fictionnelle, le réalisateur Mehdi Fikri s'est inspiré de plusieurs affaires réelles de violences policières, dont celle d'Adama Traoré et du collectif Justice pour Adama. Cependant, le film puise également dans d'autres dossiers, tels que les décès de Lamine Dieng (Paris, 2007), d'Ali Ziri (Argenteuil, 2009), de Wissam El-Yamni (Clermont-Ferrand, 2012) et d'Amine Bentoussi (Paris, 2012). Le réalisateur souligne que chaque élément du film n'est pas spécifique à une seule famille, mais plutôt une représentation globale de la réalité des violences policières.
Mehdi Fikri explique son choix de se baser sur cinq affaires en affirmant qu'il avait travaillé sur ces dossiers lorsqu'il était journaliste. Il souligne également l'importance de ne pas mettre en avant une seule affaire, mais plutôt de sensibiliser à la pluralité des tragédies vécues par différentes familles.
Passant du journalisme au cinéma, Mehdi Fikri préfère désormais utiliser le septième art pour témoigner d'une réalité profonde et sentimentale. Avec "Avant que les flammes ne s'éteignent", il souhaite non seulement montrer l'aspect systémique des violences policières mais aussi donner une visibilité aux familles touchées, les intégrant dans le patrimoine historique et romanesque de la société.
Le réalisateur insiste sur le caractère répétitif de ces histoires et choisit de rendre hommage à la réalité en concluant le film par un montage de vidéos d'actualités illustrant la lutte contre les violences policières menée par des familles de victimes depuis les années 1980 jusqu'en 2023.
"Avant que les flammes ne s'éteignent" se veut donc un témoignage percutant sur une réalité douloureusement familière, porté par la performance remarquable de Camélia Jordana et la vision engagée de Mehdi Fikri.
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Court métrageTranscription
00:00 De violentes émeutes la nuit dernière dans la banlieue de Strasbourg
00:03 après la mort d'un jeune homme.
00:05 Une crise d'épilepsie aurait entraîné le décès.
00:08 Faut pas enterrer Karim demain.
00:15 Une fois rendu à la famille,
00:16 un corps peut plus faire l'objet d'un examen juridique.
00:19 Vous devriez prendre vos propres photos.
00:20 Nous aussi on est de la famille, y'a moyen d'annuler ça ?
00:22 Ne perds pas le corps, je vous laisserai pas faire ces noms.
00:24 Mais réveillez-vous !
00:25 On va pas se laisser faire.
00:26 Non.
00:27 Maître ?
00:29 Ah, Madame Ali Adhari.
00:30 Vous connaissez mon cas ?
00:31 La crise d'épilepsie.
00:32 Mais c'est pas une crise d'épilepsie.
00:33 La police est hors de cause.
00:35 Ils font créer un mouvement.
00:36 Vous voulez faire de la politique avec la mort de notre frère, quoi.
00:38 Ça va se retourner contre nous, vos trucs.
00:41 Elle a raison.
00:42 Là on a pas le choix, papa.
00:43 Et grâce à qui on en est arrivé là ?
00:44 T'as banni Karim.
00:45 C'est à cause de toi qu'il a dérivé et on te laisse quand même prendre le contrôle.
00:48 T'es vraiment la patronne, toi.
00:49 L'important c'est de se concentrer sur le message que vous, on nous les transmette.
00:56 T'es croisé les jambes.
00:58 Vous voyez bien que jusqu'ici on a rien obtenu en étant dociles.
01:00 Ça t'a tranché, Malika.
01:01 Si tu veux continuer, on continue.
01:03 Ça va finir quand cette histoire ? Tu te fous de ma gueule ou quoi ?
01:05 Tu peux pas me dire que mon frère est mort.
01:11 Voyons.
01:12 Au moment où les experts confirment les mensonges du parquet, on ne cèdera pas.
01:19 Loupima ! Loupimatatwa ! Loupima ! Loupimatatwa !
01:30 Sous-titrage Société Radio-Canada