L'invitée du jour - Alessandra Sublet

  • l’année dernière
Du lundi au jeudi, rendez-vous, dès 6h30 avec Thomas Sotto et Marie Portonalo. Et du vendredi au dimanche, c'est au tour de Damien Thévenot et Maya Lauqué de dynamiser le réveil.
Transcript
00:00 On est très heureux aujourd'hui de recevoir Alexandra Sublet qui a tout plaqué ou presque pour un seul en scène, assez incroyable d'ailleurs.
00:06 Bonjour, bienvenue.
00:07 - Salut. - Bienvenue Alexandra.
00:08 - Merci d'être là. - J'ai mis un peu de coureil sur du rouge, on est bien ou pas ?
00:10 - On est bien. - Exactement.
00:11 - On est bien. - Avec ton sur ton.
00:12 - Je vais mettre un petit coussin jaune. - Ça s'appelle lanceuse de mode.
00:13 - Ouais. - C'est ça, ouais.
00:15 - Ça va vous ? Vous êtes bien ? - Ça va, on est bien.
00:18 On n'est pas trop fatigué, on est en forme, on est content de vous avoir.
00:20 - Je trouve ça frais, moi. - C'est vrai, vous trouvez ?
00:22 - Ouais. - C'est le maquillage, ça. Vous serez sur la scène libre avec "Tous les risques n'auront pas la saveur du succès" du 17 novembre au 23 décembre.
00:31 Un seul en scène que vous avez écrit. On a plein de questions à vous poser à ce propos, mais il y a quelqu'un qui avait une question encore plus importante.
00:37 Regardez.
00:38 Bonjour Alexandra, il est 5 heures du matin.
00:42 On me demande une vidéo pour toi, pour la pièce que je suis allé voir, "Tous les saveurs n'ont pas le risque du succès".
00:51 "Tous les succès n'ont pas la saveur du risque".
00:56 "Tous les risques". Enfin, il y a un truc avec saveur, risque et succès dedans.
01:01 Et après nos 4 ans de vie commune, tu me quittes pour ça.
01:07 Je veux savoir si ce succès, c'est trompé.
01:10 Voilà.
01:12 D'ailleurs, pareil pour Thomas. 4 ans de vie commune et il m'a quitté pour "Tous les matins".
01:20 Je vous embrasse quand même. Bisous.
01:23 Nicolas Cantloup.
01:25 Oui, Nicolas Cantloup. Mais il est vraiment matinal.
01:28 Il se lève très très tôt. Si tu veux le joindre, c'est très tôt le matin, surtout pas tard le soir.
01:32 Est-ce que succès, c'est trompé ?
01:34 Est-ce que succès, c'est trompé ? Je ne sais pas. Il est drôle ou pas ?
01:36 Moi, je trouve qu'il est drôle.
01:37 C'est le seul gars qui peut te faire une vidéo comme ça et il l'a vraiment fait très tôt à mon avis.
01:41 Il est toujours dans son lit d'ailleurs.
01:42 Ça fait des jours qu'on lui a demandé, on l'a reçu ce matin.
01:44 Elle est vraiment de ce matin.
01:46 Il a un rythme de croisière, Nicolas. On le salue.
01:48 C'est quoi ce titre "Tous les risques n'auront pas la saveur du succès" ?
01:50 Parce que c'est un peu ce qu'il essayait de vous demander, Nicolas.
01:52 Oui, mais c'est bien parce que finalement, ce titre, tu vois, c'est presque un titre marketing.
01:57 Tout le monde s'arrête dessus en se demandant exactement ce que ça veut dire.
02:01 Et c'est tout l'objet en fait.
02:02 Globalement, et comme je sais Thomas que vous êtes plutôt intelligent.
02:07 Je vais en prendre une là, je sens, ça arrive.
02:09 Ah non ! Non, c'est que vous prendrez forcément des risques dans votre vie,
02:13 en tout cas, je vous le souhaite, parce que c'est la seule façon de se construire.
02:16 Et tous n'auront pas la saveur du succès.
02:18 Oui, en gros, on peut se planter, c'est pas grave.
02:20 Non, on peut se risquer, on va peut-être se planter.
02:24 Mais de toute façon, c'est ces plantades qui feront qu'à un moment donné,
02:27 je suis sûre en tout cas, on s'épanouit.
02:29 Le succès pour moi, c'est l'épanouissement.
02:31 C'est pas le succès, la reconnaissance, l'argent, les gens qui vous disent merci.
02:36 Le succès, c'est l'épanouissement.
02:37 C'est le chemin qu'on prend tous pour essayer à un moment donné d'être heureux.
02:40 Alors, mesdames, messieurs, ce n'est pas Gandhi qui est avec nous.
02:42 C'est Alessandra Sublet, la sagesse incarnée,
02:44 mais qui est aussi, structurellement, la reine des gaffes.
02:47 Et là, il y a quelqu'un d'autre qui a une question pour vous.
02:50 Un certain Jerem, je crois.
02:52 Ouais, voilà, allez, allez, allez.
02:54 Salut Aless, petite vidéo depuis l'Australie,
02:57 où je me trouve, un endroit absolument magnifique,
03:00 à savoir l'aéroport de Brisbane.
03:02 Donc voilà, ça c'est la zone commerciale.
03:05 Il y a un parking, ça ressemble à Créteil-Soleil,
03:08 à 20 000 bornes de la France, c'est vraiment très très beau.
03:10 Non, juste, j'ai vu il y a quelques jours que tu étais partie en Amérique du Sud,
03:15 en voyage, et je me demandais si à cette occasion,
03:18 tu avais pu enfin visiter la Palombie.
03:20 Je sais que c'était une destination qui t'intriguait,
03:23 est-ce que tu peux nous parler enfin de la Palombie ?
03:26 Je t'embrasse.
03:27 Qu'est-ce que c'est la Palombie ?
03:29 Déjà, ça fait partie des amis que j'aime,
03:31 qui sont des vrais globe-trotters comme moi, et voilà.
03:33 La Palombie.
03:35 En fait, Alain Chabat, vous vous rappelez de ça ou pas,
03:37 avait sorti un film,
03:39 et en fait, effectivement, il partait en Palombie.
03:42 Je lui ai demandé en direct où est-ce que c'était.
03:45 Sauf que ça n'existe pas.
03:46 Oui, ça n'existe pas, c'est le marsupialisme.
03:48 Vous savez quand même que quand on est en direct,
03:49 vous vous en faites pas parce que vous êtes hyper propres sur vous
03:51 et que vous lâchez pas les chevaux.
03:53 Mais moi, j'étais très spontanée et libre.
03:55 C'est ce qui a fait mon succès.
03:57 Posez le fiche, là.
03:58 Quand tu les poses et que tu commences à tchatcher tranquillement comme ça,
04:02 t'en fais forcément une ou deux.
04:03 Donc, comme sur 20 ans, j'ai dû faire à peu près 15 ans de direct,
04:06 forcément, tu peux en trouver plein comme ça.
04:09 Mais si ça vous donne du bon moqueur, ça me fait plaisir.
04:11 J'ai envie de revenir sur ce seul en scène.
04:14 Qu'est-ce qui vous a donné envie de raconter votre vie,
04:16 votre parcours, c'est quoi ?
04:18 Vous avez besoin d'écrire, de le raconter, de le dire ?
04:20 Alors, c'est pas un seul en scène sur ma vie.
04:22 Sinon, je pense que ça aurait pas vraiment d'intérêt.
04:25 Mais vous parlez quand même de votre enfance.
04:27 En fait, je me sers de quelques points personnels et professionnels
04:30 pour essayer de décomplexer les autres.
04:31 C'est-à-dire de se dire,
04:33 on peut se tromper dans nos vies personnelles et professionnelles,
04:36 on peut avoir eu, comme moi, de mariage, de divorce,
04:39 on peut avoir eu des émissions qui marchaient pas, d'autres qui marchent,
04:42 on peut se planter avec nos amis, nos enfants, notre famille.
04:45 Mais c'est ces erreurs-là qui feront qu'à un moment donné, on se construira.
04:48 Et c'est ce que je dis dans le seul en scène,
04:50 c'est qu'on est tous une somme d'erreurs.
04:52 On est tous, à un moment donné, nos échecs,
04:55 et qui fait qu'à un moment donné, je trouve,
04:57 on suit le chemin de l'épanouissement.
04:59 C'est très difficile dans la vie de faire des choix.
05:01 C'est très, très difficile de dire non.
05:03 C'est très, très difficile à un moment donné de dire,
05:05 ça, c'est pas pour moi, parce qu'il y a le regard des autres.
05:07 On a l'impression que vous voulez tenter le truc,
05:08 vous jouez le ballon, et tant pis si vous perdez la partie, en fait.
05:10 - Ben, j'ai pas compris. - Moi non plus.
05:13 - Thomas ? - Si, moi, je suis russe.
05:14 Qu'est-ce que tu comptes dire ?
05:15 On fait la passe, on prend, et si jamais on rate la balle, c'est pas grave.
05:19 Oui, mais tu peux toujours courir sur le terrain. Tu comprends ?
05:21 Vous êtes hyper décontractée, vous mettez des pieds comme ça, là.
05:24 - Moi, je vais faire... - Mais vous êtes sur un canapé, c'est chiant.
05:26 - On met les pieds comme ça, OK. - Moi, je peux pas.
05:28 Dans deux jours, c'est la première.
05:30 Vous êtes avec votre texte comme ça, ou vous êtes en pétesse maximale ?
05:32 Non, parce que j'ai une chance formidable.
05:34 Je vais pas jouer la fausse humble.
05:37 - Je suis doué. - Non, oui, j'ai beaucoup de talent.
05:40 Non, j'ai eu la chance de faire le Festival d'Avignon cet été,
05:43 - Avec cette petite chanson. - au chaîne Noire, avec ce seul en scène.
05:46 Donc, c'est un mois de représentation non-stop avec juste "Relâche le lundi".
05:49 Donc, ça, déjà, ça t'aide.
05:51 J'ai toujours une metteuse en scène extraordinaire qui est Anne Bouvier,
05:55 un producteur qui est Jean-Marc Dumontey, qui me soutient.
05:57 Et puis, lundi, au Théâtre Antoine, on a fait une très, très belle première.
06:00 Il y avait 700 personnes. C'est juste dingue.
06:02 Donc, j'y vais avec beaucoup d'envie, beaucoup de motivation.
06:06 Il y a toujours ce trac, mais c'est aussi pour ça que je suis contente d'avoir changé.
06:10 J'ai le coeur qui bat, et je suis heureuse de ça.
06:13 - Vous restez avec nous, s'il vous plaît, madame ? - Avec plaisir.
06:15 Allez, petite pub, on revient.