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L'avocat et ancien ministre André Vallini : «Comme souvent avec Dominique de Villepin, on est dans l'excès verbal. Il exagère, le sud global n'est pas aussi cohérent qu'il le laisse entendre».

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Transcription
00:00 Comme souvent avec Dominique de Villepin, on est dans l'excès.
00:03 On est dans l'excès, notamment verbal, et il manie bien le verbe, bien sûr,
00:08 mais je pense qu'il exagère.
00:09 Le sud global n'est pas aussi cohérent qu'il le laisse entendre.
00:13 Dans le sud global, vous avez d'abord la Russie, qui n'est pas du tout au sud,
00:18 mais qu'on met du côté des pays anti-occidentaux.
00:21 Vous avez la Chine, qui n'est ni au sud ni au nord,
00:24 mais qui est un très grand pays et qui n'a rien à voir avec certains pays d'Afrique,
00:27 qu'avec le Brésil, il y a le Brésil dans le sud global.
00:30 Le sud global, c'est une notion un peu floue, que personne n'arrive à définir vraiment.
00:35 Je pense qu'il faut se baser sur les votes aux Nations unies.
00:38 Ça, c'est quand même plus clair, plus sérieux.
00:41 Et c'est vrai qu'aux Nations unies, il y a une grande majorité de pays
00:44 qui ne suivent pas l'Europe occidentale, notamment sur la guerre en Ukraine
00:48 et aussi sur Gaza et Israël, un peu moins sur Gaza et Israël.
00:52 Donc, effectivement, il faut être vigilant.
00:54 Il faut bien que l'on se rende compte, nous, les Occidentaux,
00:58 que notre modèle, entre guillemets, n'est plus un modèle pour beaucoup de pays,
01:01 voire même pour beaucoup de peuples.
01:03 Même si…
01:04 [Musique]
01:06 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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