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Vidéos de replay des assises de la bioéconomie en Bourgogne-Franche-Comté :
16 octobre 2023 : 6 tables rondes thématiques
17 octobre 2023 : Scénarios et perspectives régionaux

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Transcription
00:00 Je voulais remercier tout de même Lionel Combet, qui est là, Bertrand Oudin, ainsi
00:21 que Frédéric Veil, Marie Rousselin, Alice de Bazelaire, Sylvain Doublet, et puis tout
00:30 de même, voilà, comme ça je ne me trompe pas de nom, et puis tout de même ils sont
00:34 là, trois, c'est les gens qui ont observé Twitter pendant toute cette journée, Pierre
00:40 Arnaud-Jacques, Hugues Tébis et Marion Billy.
00:43 L'exercice n'est jamais simple.
00:44 Adrienne Simon-Zakala, c'est à vous la tâche redoutable de clôturer en moins de dix minutes
00:54 ces deux journées.
00:55 Le chrono est en route.
00:58 Le chrono est en route.
01:00 Bon ben c'est sympa, tout a été dit, donc le mot de la fin ce n'est pas évident.
01:07 Même les merci, vous avez commencé à faire tous les merci.
01:10 Alors moi je voulais peut-être un peu regretter que la grand-mère de Frédéric ne soit pas
01:15 trop avec nous cet après-midi ou aujourd'hui parce qu'hier on s'est cru emmené sur les
01:22 marchés d'autrefois ou dans les potagers d'autrefois avec Frédéric, dans A, encore
01:27 une A, donc merci à Frédéric.
01:28 Oh là là, c'est bon vous ne l'avez jamais faite celle-là, bravo, merci.
01:32 Voilà, merci à tout le monde, à tous les contributeurs, acteurs, intervenants, et si
01:38 je les liste tous ça va être très très long, donc je vous propose de tous vous applaudir.
01:43 C'est vrai qu'on a parlé pas mal de bois et au 17e siècle, on a appris ça il y a
01:57 quelques semaines dans la forêt du Morvan, c'était le Morvan qui approvisionnait en
02:01 chauffage, en bois de chauffage, tout Paris.
02:04 Les temps ont bien changé, on l'a vu ce matin avec une dépendance qui a été démontrée.
02:10 Au niveau de la ressource en eau, vous êtes revenus régulièrement sur la question.
02:16 On avait appris qu'il y avait des oued en Afrique, il y a maintenant le doux qui commence
02:23 à avoir un régime un peu d'oued.
02:27 Je vais juste redonner un chiffre, c'est très difficile à la fin d'une journée où on
02:33 apprend tellement de choses, mais un degré de plus en France, c'est 7% d'évaporation
02:40 d'eau en plus, et c'est un petit peu le même chiffre que dans le bâtiment, vous voyez,
02:44 c'est pour ça que je le retiens bien.
02:46 Un degré de plus dans nos bâtiments, c'est 7% de consommation d'énergie en plus, et
02:52 c'est pareil, c'est 7% sur l'évaporation de l'eau.
02:56 Voilà, donc tout ça nous amène à tester régulièrement nos capacités d'adaptation
03:01 à travailler ensemble, ça a été aussi beaucoup dit, et moi je le crois beaucoup
03:06 de par ma formation et aussi de mon expérience aux coopérations territoriales, et je crois
03:12 qu'en Bourgogne-Franche-Comté, on a quand même un terreau très positif avec des communautés
03:16 de travail qui existent, des groupes de travail qui ont déjà été évoqués, notamment le
03:21 groupe régional d'adaptation au changement climatique, qui est vraiment une force locale.
03:27 Je crois que la journée, et c'est encore marqué sur vos prompteurs ou vos écrans,
03:33 c'était agir avec le vivant, parce que dans tout ce panorama qui nous perturbe, qui
03:40 nous interpelle, on a quand même la chance en termes de bioéconomie, c'est que le vivant
03:47 s'adapte.
03:48 Alors, il faut l'aider parce que là, il ne va pas s'adapter aussi vite qu'il faudrait,
03:52 mais on a quand même un terreau fertile ou en tout cas, matière à faire fructifier,
04:01 notamment des essences qui marchent bien ailleurs, et il ne faut pas avoir peur de l'innovation.
04:05 Je pense que ça, c'est le maître mot de la journée, et puis un, à retenir, ne pas
04:11 avoir peur, mais agir.
04:12 Agir ensemble.
04:14 Avec un équilibre à rechercher, à expérimenter au corps et au corps, mais ne pas avoir peur
04:22 de l'expérimentation.
04:23 Alors c'est vrai, on l'a dit, il y aura des arbitrages qui seront nécessaires, notamment,
04:27 et qui sont nécessaires, qui sont urgents de faire sur les usages, notamment en matière
04:32 forestière et agricole, mais toujours se laisser le droit à l'innovation.
04:38 Lionel est parti.
04:41 Non, non, je t'ai caché.
04:43 Je viens parce que tu t'es caché pendant deux jours, mais sans toi, rien n'aurait
04:47 été fait, rien n'aurait été possible.
04:49 Donc Lionel Combet.
04:53 Blandine m'a encore confié tout à l'heure que sans la volonté, l'envie de Lionel de
05:03 travailler là-dessus en Bourgogne-Franche-Comté, l'ADEME en région ne serait pas présentée
05:09 comme étant pionnière et volontaire sur le sujet.
05:11 Merci Lionel, parce que sans toi, ce travail préalable et philosophourie n'aurait pas
05:16 été possible.
05:17 C'est quand même toi le chef d'orchestre de ces deux jours, de toute cette étude de
05:21 deux ans, par deux, deux ans, deux jours.
05:24 Et puis, et après, on va y revenir.
05:29 Donc tous nos bureaux d'études ont été cités.
05:33 On peut peut-être les renommer ? Oui, je vais prendre le soin de…
05:37 Alors je vais peut-être en oublier parce qu'il me semble qu'il y a au moins une
05:40 dizaine de personnes qui ont été mobilisées, exception faite de notre bande de twittos
05:44 #ilssontboncesetartistes.
05:45 Effectivement, Bertrand Oudin, Marie Rousselot, Alice de Vazler, Sylvain Doublé, Alban Le
05:55 Bec, Frédéric Veil, Cécile Desaunay, Lucas Gouy, Romain Joliat et j'en oublie certainement.
06:01 Parce que là, je ne suis pas à dix, mais vous voyez que l'équipe est complète, donc
06:04 ce n'est pas juste le travail de Lionel, bien entendu.
06:07 Vous imaginez bien qu'il y a quand même au cœur du réacteur un certain nombre de
06:13 personnes très actives qui ont contribué à cette belle journée.
06:17 Peut-être un petit mot personnel si tu m'autorises Adrienne ?
06:20 Allez, vas-y.
06:21 Alors je voulais remercier personnellement effectivement Blondine puisque c'est quand
06:25 même un chantier qu'elle a ouvert aussi.
06:28 Et pour prolonger la réflexion, pardon c'est la fatigue, mais Géraud Merci qui disait
06:39 effectivement "Rien n'est sûr, rien n'est sûr".
06:41 Je crois que ce qu'on peut retenir de la journée, c'est l'esprit qui a animé l'organisation,
06:47 la volonté qu'on a mis derrière, c'est-à-dire que c'est bien justement parce que rien n'est
06:51 sûr que tout est encore possible.
06:52 Voilà.
06:53 C'est beau.
06:54 Bravo.
06:55 Merci.
06:56 Voilà donc et après ? Et après, eh bien on a vu plein de partenaires aujourd'hui et
07:07 certains qui sont en visio.
07:08 On a aussi une équipe de l'ADEME Bourgogne-Franche-Comté et nationale.
07:14 Merci Géraud d'être là.
07:16 Mais j'aurais voulu remercier tous les membres de l'ADEME Bourgogne-Franche-Comté et donc
07:22 je ne vais pas les citer parce que sinon je vais en oublier et que sans eux, on aura
07:27 du mal à faire les chantiers d'après.
07:29 Donc merci à vous les collègues et de votre accompagnement dans les mois futurs parce
07:35 que tout ça, il va falloir l'animer.
07:38 Donc l'objectif, ce n'est pas de faire tout seul mais on va envoyer un questionnaire à
07:44 tous les participants, tous les acteurs, les contributeurs, notamment sur la satisfaction
07:49 des journées, des assises de la bioéconomie mais aussi par rapport à des mobilisations
07:54 ultérieures possibles dans les différents domaines, sur les différents chantiers qu'on
07:58 a évoqués.
07:59 Alors on a évoqué, je ne vais pas tout reprendre mais enfin les quatre problématiques que
08:03 vous avez dans vos plaquettes, l'avenir des prairies, le renouvellement de la forêt,
08:08 la résilience alimentaire et le développement des énergies renouvelables.
08:11 Voilà donc tout ça, vous l'aurez compris, nécessite de ne pas avoir peur mais de vouloir
08:21 agir en ayant conscience des enjeux de résilience, des besoins de cultiver la solidarité et
08:28 l'entraide et des enjeux de diffusion.
08:31 Et c'est pourquoi avec mon collègue et ami Jean-Luc, on va se mettre sur les chemins
08:37 pour diffuser la bonne parole et que le fruit de tout votre travail qui a été présenté
08:43 aujourd'hui, on pense et avec la bénédiction du préfet de région, pouvoir le déployer
08:51 auprès de toutes les administrations départementales et évidemment tout ce qui est accompagnement
08:59 de l'administration départementale et régionale dans les différentes instances qui ont été
09:04 évoquées, notamment par Stéphanie Maud sur la COP qu'on accompagnera modestement
09:11 mais fidèlement sur toutes les régions de France au niveau des conférences des parties
09:19 de planification écologique souhaitées par l'État.
09:22 Voilà donc avec une vision moderne et systémique, nous sommes présents et je sais pouvoir compter
09:30 sur chacun d'entre vous.
09:31 Donc je vous remercie encore à tous pour cette belle journée, ces belles journées
09:36 et pour le travail qu'on va faire encore ensemble pendant quelques mois.
09:40 Ah Yannel, oui.
09:41 Viens, viens.
09:42 Moi je voulais dire qu'il y a les replays, c'est ça que tu voulais dire ? Eh ben voilà,
09:48 j'avais encore noté, juste le petit post-it de la fin.
09:52 Donc pour tous ceux qui n'ont pas participé ou pas pu visionner en direct ces débats
09:57 ou pas pu venir avec nous, tout est rediffusé en replay sur notre site.
10:02 Le grand défi, #BourgogneFrancheCompté ou quelque chose comme ça, AdemBFC, mais en
10:10 tout cas le grand défi.
10:12 Et donc on va remettre, il y a tous les contributeurs sur la plateforme et il va y avoir toutes
10:19 les vidéos qui ont été filmées pendant ces deux belles journées.
10:22 On n'a pas cité les acteurs films.
10:26 Vous ne voulez pas vous présenter derrière la caméra ?
10:30 C'est vrai qu'on n'a pas remercié, j'ai oublié de remercier la régie et tout le
10:35 personnel.
10:36 Un animateur n'est rien sans sa régie donc merci de les applaudir en mon nom.
10:40 Merci à tous.
10:45 Et du coup les intervenants, vous passez, j'allais dire à la casse.
10:50 Attendez, c'est pas fini.
10:51 Vous ne pensez pas partir avant 17h quand même ?
11:00 Beaucoup de temps, mais contractuellement c'est 17h donc vous allez rester jusqu'à
11:04 17h.
11:05 Les portes sont électrifiées.
11:06 Merci beaucoup pour cette journée.
11:08 Donc on est la belle boîte d'entreprise Nantes.
11:11 Vous nous avez vu faire des tweets depuis tout à l'heure, des petites blagues, mais
11:15 on a aussi été missionnés pour faire la restitution de cet événement.
11:19 C'est-à-dire résumer tout ce qu'on a compris.
11:23 À notre manière, donc, il risque d'y avoir quelques peu d'exagération, voire une légère
11:29 dose de mauvaise foi dans tout ce qu'on va dire.
11:31 Puis on n'a pas tout compris.
11:34 Oui, alors c'est ça le truc, c'est qu'on est modérément compétents dans vos domaines.
11:39 On est comme les plantes, on n'a rien compris.
11:42 C'est ça.
11:43 Alors, nous sommes improvisateurs et donc on a passé toute la journée, on a pris des
11:46 notes évidemment, on a commencé à se creuser la tête il n'y a pas très très longtemps
11:49 sur ce qu'on allait pouvoir faire.
11:50 Mais donc ça veut dire que globalement tout ceci est très très largement improvisé.
11:54 Ce qui veut dire que ça peut être naze.
11:58 C'est un risque.
11:59 C'est un risque à prendre et on a un bon rapport à l'erreur, donc ça ne pose pas
12:04 de soucis.
12:05 Néanmoins, pour le confort de tous, y compris le nôtre, il est préférable de nous applaudir
12:10 avant.
12:11 Merci.
12:12 Ça marche pas ouf ? Ça marche pas bien mais c'est pas ta coupe.
12:38 Bonjour à tous, bienvenue sur BFM TV, pour Gonne, Franche, Mimolette TV.
12:48 Bienvenue à l'émission « Moi, ce que j'en dis ».
12:50 Alors le concept de l'émission, vous le savez, c'est d'aller au fond des sujets,
12:55 au fond des sujets d'adaptation, de transformation et tout ceci en prenant le temps puisque nous
13:00 avons prévu un format de 5 minutes chrono.
13:02 Voilà, pour vraiment aller au fond des sujets et donc nous allons interviewer des Français.
13:08 Voilà, qui travaillent comme vous, comme moi, sur ce débat de fond qui aura pour
13:12 thème, eh ben dis donc, ça va pas être simple, qui est le thème de ce débat.
13:18 Vous le savez, pour BFM TV, un degré de plus, c'est une heure d'antenne en direct
13:23 de plus sur BFM, c'est ainsi que finalement on s'en sort pas mal.
13:27 Je vais recevoir plusieurs invités sur scène, à commencer par mes deux premiers invités
13:31 qui sont Pascal Ambourg et Sophie Lozoff, s'il vous plaît que vous pouvez applaudir.
13:36 Bonjour.
13:37 Alors Pascal, vous êtes sociologue.
13:45 Absolument.
13:46 On a pu vous retrouver dans un ouvrage qui s'appelle "La choucroupe et Oedipienne"
13:50 aux éditions du Pavé.
13:53 Et Sophie, vous êtes vous-même éducatrice spécialisée pour les personnes en difficulté
14:01 politique que vous avez pu suivre tout au long de votre carrière.
14:05 Alors ma première question est simple, aujourd'hui, finalement, est-ce que vous avez peur de
14:10 manquer d'eau ?
14:11 Oui.
14:12 Non, ça va, regardez.
14:13 C'est un sujet qui est rapidement évacué et c'est plutôt une bonne nouvelle.
14:20 Elle va être jetée cette eau par exemple ?
14:24 Alors oui, justement, elle va être jetée et c'est peut-être ça le nœud du problème.
14:27 Et vous en tant que sociologue, je crois Pascal que vous aviez…
14:31 Effectivement, j'ai fait une petite étude de terrain et effectivement, oui.
14:37 Très bien.
14:38 Tout le monde a répondu unanimement oui.
14:42 Voilà, vous le savez sur l'UFM, nous aimons les grandes gueules, donc n'hésitez pas
14:46 à vous battre s'il le faut à un moment donné.
14:48 Merci.
14:49 Je reçois également René Chafot qui est ici.
14:54 Bonjour René, nous avons beaucoup d'invités aujourd'hui, donc merci de prendre, évidemment
14:58 de faire vos réponses de manière très courte et en 30 secondes.
15:01 René, j'ai envie de vous demander, puisque vous êtes vous-même directeur d'un centre
15:09 d'écarissage, est-ce que vous êtes sensible à la douleur animale ?
15:14 C'est-à-dire que nous, quand ils arrivent, ils sont morts.
15:20 Donc il n'y a vraiment aucune souffrance dans mon centre d'écarissage.
15:25 C'est-à-dire que je suis opposé à toute souffrance animale, il n'y en a pas.
15:31 On peut partir du principe qu'un animal mort n'a pas de souffrance.
15:35 Quand un arbre tombe dans une forêt et que personne n'est là pour l'entendre, est-ce
15:40 qu'il tombe vraiment ? Et bien j'ai envie de dire que c'est pareil avec la souffrance
15:46 animale.
15:47 C'est très beau Sophie Lozoff, justement, dans votre accompagnement des personnes politiques.
15:51 Est-ce que vous avez entendu des phrases creuses de ce type-là assez régulièrement ?
15:55 Oui, évidemment.
15:56 C'est tout le problème du discours politique.
16:01 Effectivement, je n'ai peut-être pas répondu à votre question.
16:06 Non, mais ce n'est pas le sujet de l'émission.
16:09 Non, mais je vais y venir.
16:11 Effectivement, c'est une question qui mérite d'être posée et je pense que collectivement,
16:15 nous nous la posons tous.
16:16 Si je peux me permettre, alors moi on ne m'interroge pas.
16:19 Je ne vous ai pas interrompu, monsieur.
16:21 Je ne vous ai pas interrompu, monsieur.
16:23 Je ne vous ai pas interrompu, monsieur.
16:24 Et moi, je me permets de vous interrompre.
16:25 Et bien je ne vous permets pas de m'interrompre, monsieur.
16:26 Je ne vous permets pas de m'interrompre, monsieur.
16:27 Je ne vous permets pas de m'interrompre.
16:28 Et je me permets de vous interrompre.
16:29 Parce qu'en France, monsieur, on donne encore beaucoup trop la parole aux mailles blanches
16:34 de plus de 50 ans.
16:35 Mais je ne vois pas ce que vous voulez dire.
16:36 Nous sommes parfaitement aussi...
16:37 Tous les genres sont représentés.
16:39 Oui, effectivement, tous les genres sont représentés.
16:40 Vous êtes une femme.
16:41 Je me permets de vous présenter à Arnaud Percul.
16:44 C'est bien ça ?
16:45 Oui, oui, oui.
16:46 Vous êtes éleveur de footballeurs en batterie ?
16:48 Oui, oui, oui.
16:49 J'élève pour l'équipe de France et également exportation à l'étranger.
16:53 Alors, quel est pour vous, aujourd'hui, est-ce que vous avez des problèmes d'énergie,
16:57 en règle générale ?
16:58 Le café.
16:59 Le café.
17:00 Quand je manque d'énergie, le matin, un petit café, hop.
17:05 Effectivement, c'est très...
17:06 Voilà.
17:07 Ça nous en dit beaucoup sur vos méthodes.
17:10 Néanmoins, si on parle d'énergie, c'est-à-dire, est-ce que vos jeunes footballeurs que vous
17:15 élevez depuis un très jeune âge, que vous nourrissez, à base de quoi, déjà ?
17:20 C'est des céréales compactées.
17:22 Ils sont dans leur cage, ils sont très bien.
17:24 Très bien.
17:25 Est-ce que vous avez peur d'en manquer un jour, finalement ?
17:27 Oh non, mais ça, il y en aura toujours.
17:29 Ah, il y en aura toujours.
17:31 Eh bien, nous avons une invitée qui n'est pas d'accord avec vous.
17:34 Elle s'appelle Julie Superposé.
17:35 Nous la savons maintenant.
17:37 Vous, Julie, vous êtes taxidermiste.
17:41 Évidemment.
17:42 Je pratique la taxidermie depuis maintenant, ça va faire 15 ans.
17:47 Et je travaille la taxidermie sur animaux déjà morts.
17:51 Je ne tue jamais les animaux.
17:52 Vous avez un rapport commun.
17:53 Alors, quelle est la question ?
17:54 Alors, votre question est à peu près la même, et surtout pour réagir au propos de
17:59 M. Percul, finalement, cette nourriture...
18:03 Je ne les mange pas, c'est pour la beauté.
18:07 Je ne les mange pas, je les empaille.
18:08 Oui, bien sûr, mais est-ce que vous avez...
18:10 Je travaille avec une entreprise de Bourgogne, Franche-Comté, qui fournit la paille, qui
18:16 travaille plutôt dans le bâti.
18:17 D'accord.
18:18 Et des fois, il m'en refourgue un peu.
18:21 Je lui dis "attends, tu n'aurais pas...
18:22 Vous avez rencontré une conférence..."
18:24 Et alors, je me suis laissé dire que, parce que vous êtes bourguignonne, ne le cachons
18:28 pas...
18:29 Bien sûr, ça sent le temps, j'imagine.
18:30 Voilà.
18:31 D'adoption.
18:32 Je ne peux pas le cacher.
18:33 Mais que, en tant que bourguignonne, vous avez un profond mépris pour les franco-ontoies.
18:36 D'où ça vient, ça, historiquement ?
18:39 C'est parce qu'en fait, ma grand-mère était franco-ontoise.
18:44 Oui.
18:45 Pirètes.
18:46 Oui.
18:47 Pirètes-Giraud.
18:48 Pirètes-Giraud.
18:49 Et en fait, à un moment, elle est partie parce qu'elle avait rencontré mon grand-père
18:52 dans le sud.
18:53 C'est pour ça que moi, j'ai grandi dans le sud.
18:56 Et en fait, il y a eu...
18:57 En fait, mon arrière-grand-mère...
18:58 C'est mon arrière-grand-mère.
18:59 Ça vous dérange ce que je raconte ? Ça ne vous intéresse pas ce que je raconte ?
19:02 Non, non, non.
19:03 Je vous écoute.
19:04 S'il vous plaît.
19:05 Je regarde les audiences, c'est tout.
19:06 J'ai l'impression qu'on s'égare, qu'on s'est parpayé un petit peu.
19:09 Oui, mais c'est d'autres idées.
19:10 Les pétanques aussi.
19:11 Si on peut revenir juste à la question initiale qui était quand même...
19:15 Vous m'avez interrompue là encore, une fois.
19:17 Vous m'avez encore interrompue.
19:18 Parce que je suis une femme ?
19:19 Non, c'est juste pour ça et plus vite.
19:20 On s'interrompt tout le temps.
19:21 Pardon ?
19:22 Oui.
19:23 Parce que moi, je veux dire...
19:24 Vous m'interrompez, je vous interromps et vous interrompez.
19:25 Oui, à un moment donné, bon.
19:26 Si on peut revenir au fond des choses et dire oui, ça ne va pas être facile.
19:31 C'est le temps tourne.
19:32 Je crois que nous avons bien avancé sur ces différents sujets.
19:35 J'aimerais recevoir nos deux grands témoins de cette soirée.
19:41 J'appelle sur scène Sandrine, the name of love, ainsi que Gilles Flottante.
19:48 Bonjour.
19:49 Bonjour.
19:51 Alors, Gilles, Sandrine, si vous me permettez de vous appeler par vos prénoms.
19:57 Bien sûr, Denis.
19:58 Vous avez créé une start-up qui s'appelle Taille-moi la haie.
20:03 Est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu le principe de base de cette start-up ?
20:07 Oui, c'est parti d'une soirée un peu ole-ole.
20:09 Je ne crois pas.
20:10 Comment c'est fait ?
20:11 C'est ce que je craignais.
20:12 Avec le conseil municipal.
20:16 C'est très marrant parce qu'on parlait de…
20:21 Il y avait des agents du service municipal qui étaient présents.
20:25 Ils avaient les tailles haies.
20:28 Des tailles haies, tout à fait.
20:30 De broussailleuses, etc.
20:32 Alors, on a commencé à…
20:34 À les utiliser.
20:35 Non, on a fait des allusions.
20:38 Et puis, on s'est dit non, mais ça c'est un vrai sujet.
20:43 Il faut changer l'échelle.
20:44 On va changer l'échelle.
20:45 Vous avez changé l'échelle ?
20:46 Oui.
20:47 Oui.
20:48 Oui, c'est bien.
20:49 On va changer l'échelle et c'est un vrai sujet.
20:52 Vous êtes passé sur un escabeau, un truc un peu plus…
20:55 Non, on a juste changé l'échelle.
20:56 On a juste changé l'échelle.
20:57 C'est très bien.
20:58 Alors, vous savez, je ne suis pas de la préfecture de Bourgogne-Franche-Comté,
21:03 mais j'aime bien quand même quand on répond aux questions.
21:06 Oui, oui, oui.
21:07 Non, mais c'est parce que du coup, on s'est mis en lien avec la stardette.
21:09 Voilà.
21:10 Avec la…
21:11 La stardette.
21:12 La starlette.
21:13 Très bien.
21:14 La stardette.
21:15 La stardette.
21:16 Alors, et donc, vous avez créé cette entreprise qui aujourd'hui, eh bien, fait, je crois…
21:20 Taille des haies sans les tailler trop.
21:22 Voilà.
21:23 Juste ce qu'il faut.
21:24 Juste ce qu'il faut.
21:25 C'est notre slogan.
21:26 Taille-moi la haie juste ce qu'il faut.
21:27 Juste ce qu'il faut.
21:28 C'est pour la biodiversité.
21:30 C'est vendeur.
21:31 C'est vendeur.
21:32 Alors, ma dernière question, j'allais dire, votre start-up aujourd'hui fait 320 employés.
21:37 Elle a levé des fonds.
21:39 Notamment à la convention de Las Vegas où M. Bruno Le Maire est venu se faire tailler
21:45 la haie, je ne peux pas dire autrement.
21:47 Est-ce que… comment est-ce que vous voyez le futur et notamment en termes d'énergie
21:51 parce qu'il faut bien les alimenter ces tailleurs haies ?
21:53 Bien sûr, bien sûr, mais on a plein de leviers à lever.
21:55 Voilà.
21:56 Des pires de leviers à lever.
21:57 Voilà.
21:58 On a de multiples leviers à lever.
22:00 Levier à lever.
22:01 Le levieriste.
22:02 On va le faire.
22:03 On a les moyens de nos ambitions.
22:04 Ah oui, oui, oui.
22:05 Il y a des leviers.
22:06 On va les tirer et puis…
22:07 Et oui, c'est ça.
22:08 On va les tirer.
22:09 On va les tirer.
22:10 Et puis, on va les tirer.
22:11 On va les tirer.
22:12 Et puis, on va les tirer.
22:13 On va les tirer.
22:14 Et puis, on va les tirer.
22:15 Et puis, on va les tirer.
22:16 Et puis, on va les tirer.
22:17 Et puis, on va les tirer.
22:18 Et puis, on va les tirer.
22:19 Et puis, on va les tirer.
22:20 Et puis, on va les tirer.
22:21 Et puis, on va les tirer.
22:22 Et puis, on va les tirer.
22:23 Et puis, on va les tirer.
22:24 Et puis, on va les tirer.
22:25 Et puis, on va les tirer.
22:26 Et puis, on va les tirer.
22:27 Et puis, on va les tirer.
22:28 Et puis, on va les tirer.
22:29 Et puis, on va les tirer.
22:53 Et puis, on va les tirer.
23:17 Bonne soirée.
23:24 ♪ ♪ ♪

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