Autour de Philippe Sanfourche, retrouvez Gilles Verdez, Dominique Severac et Xavier Barret pour 1h30 de débat.
Au sommaire ce 11/11/2023 :
- debrief Reims / PSG + Zaïre Emery, titulaire à l'Euro ? Ekitike, à qui la faute ?
- OM / OL : est il légitime de rejouer ce match à Marseille ? Lyon floué ?
- moins de buts en Ligue 1 : à qui la faute ? Passage à 18 ? Météo pourrie ? Attaquants moins forts ?
A 20h, 4 débats flashs avec l'arrivée de Carine Galli :
- PFC / match gratuit : coup de com ou solution d'avenir ?
- Toulouse : peut on parler d'un réel exploit ?
- Lens a-t-il raté le coche pour la qualif à Eindhoven ?
- qui installer comme titulaire en 9 à l'OM : Aubameyang ou Vitinha ?
Regardez On refait le match du 11 novembre 2023 avec Philippe Sanfourche.
Au sommaire ce 11/11/2023 :
- debrief Reims / PSG + Zaïre Emery, titulaire à l'Euro ? Ekitike, à qui la faute ?
- OM / OL : est il légitime de rejouer ce match à Marseille ? Lyon floué ?
- moins de buts en Ligue 1 : à qui la faute ? Passage à 18 ? Météo pourrie ? Attaquants moins forts ?
A 20h, 4 débats flashs avec l'arrivée de Carine Galli :
- PFC / match gratuit : coup de com ou solution d'avenir ?
- Toulouse : peut on parler d'un réel exploit ?
- Lens a-t-il raté le coche pour la qualif à Eindhoven ?
- qui installer comme titulaire en 9 à l'OM : Aubameyang ou Vitinha ?
Regardez On refait le match du 11 novembre 2023 avec Philippe Sanfourche.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 1.fr
00:00:05 19h20h30 on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.
00:00:10 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi 19h. C'est parti pour
00:00:24 4 heures de grand direct foot jusqu'à 23h comme chaque vendredi, chaque samedi, chaque dimanche.
00:00:30 La Ligue 1 est à vivre sur RTL avec la grande affiche ce soir le Havre Monaco autour d'Eric Silvestro
00:00:36 et toute l'équipe de RTL Foot pour leur place au débat dans "On refait le match".
00:00:40 Toute l'actualité de la semaine disséquée du terrain vestiaire en passant par toutes les questions économiques, politiques, sociétales, tout ce qui fait l'univers
00:00:48 du ballon rond décrypté chaque semaine par la fine fleur de la profession et
00:00:54 débatteur.
00:00:55 "On refait le match" j'accueille ce soir l'éternel procureur Gilles Verlaize.
00:01:00 Bonsoir Gilles. Bonsoir.
00:01:01 Dominique Sévrac, le parisien aujourd'hui en France. Bonsoir à toutes et à tous. Bonsoir Dominique.
00:01:05 Xavier Barret, l'écrivain.
00:01:08 C'était le concours cette semaine, je ne l'ai pas vu dans la liste avec le guide de l'Euro.
00:01:13 Salut Philippe, si si si si si.
00:01:15 Oren Zaïremeri, on le mettra.
00:01:18 Il y sera, c'est une annonce ?
00:01:21 En tout cas il va battre les records de précocité déjà pour la France, peut-être pas pour l'Europe.
00:01:26 Il n'a pas intérêt à se rater ce garçon, tout le monde le voit déjà arriver tout en haut.
00:01:29 Au sommaire ce soir, trois grands thèmes et débats jusqu'à 20h. On débutera évidemment dans un instant par l'actu la plus chaude, la victoire
00:01:37 du Paris Saint-Germain à Reims. Le PSG a-t-il rassuré ?
00:01:40 Bappé, intriplé, les questions sur son positionnement sont-elles réglées ?
00:01:45 On verra ça notamment avec Dimitri Ramelot qui nous attend à Auguste Delon. Deuxième grand débat avant 19h30.
00:01:51 Est-il normal, est-il juste, est-il souhaitable de voir la rencontre Marseille-Lyon rejouer le 6 décembre prochain
00:01:58 au Vélodrome avec un stade plein comme s'il ne s'était rien passé ?
00:02:02 Est-ce que l'OL peut légitimement se sentir flouée dans cette affaire ?
00:02:07 Troisième grand débat avant 20h, les chiffres déprimants, je le disais, de la Ligue 1 après trois mois de compétition.
00:02:11 Moins de spectacle, moins de buts.
00:02:14 Pourquoi ça ? A qui la faute ? On tranchera avant 20h et l'ouverture des débats flash.
00:02:19 Vous connaissez désormais le concept. Une question, une réponse, pas de demi-mesure.
00:02:22 Karine Galli nous rejoindra comme chaque samedi.
00:02:25 On débattra ce soir de la gratuité des matchs pour le public du Paris FC à domicile.
00:02:30 Ça commence tiens à l'instant à 19h aujourd'hui.
00:02:32 Toulouse, brillant vainqueur de Liverpool, lance contre Arjen en Ligue des Champions.
00:02:37 Et l'attaquant de l'OM qui doit être titulaire cette saison.
00:02:40 On est ensemble jusqu'à 20h30.
00:02:42 Merci d'être avec nous. On refait le match. C'est parti.
00:02:48 On refait le match.
00:02:49 Allez, tout de suite direction Auguste Delon.
00:02:51 Dimitri Ramelot est resté avec nous encore quelques instants
00:02:53 avant de filer très vite vers la zone mixte et la conférence de presse.
00:02:59 Dimitri, bonsoir.
00:03:01 Bonsoir les copains.
00:03:02 Le Paris Saint-Germain qui gagne 3-0.
00:03:05 Triplé d'Mbappé.
00:03:06 Si on s'arrête à ça, on se dit promenade de santé pour le PSG.
00:03:10 Sauf qu'en face, il y avait une sacrée équipe.
00:03:12 S'ils avaient des attaquants, les Rémois,
00:03:14 ils pourraient presque jouer avec des champions.
00:03:17 Ils ont eu beaucoup d'occasion.
00:03:18 Heureusement, beaucoup plus que le PSG.
00:03:20 D'ailleurs, de frappes au but.
00:03:22 Je crois qu'au dernier quart d'heure de jeu,
00:03:25 ils en avaient 17 tirs contre 9 pour le PSG.
00:03:28 Mbappé a frappé 5 fois, il a marqué 3 fois.
00:03:30 C'est vrai que si le Stade de Reims avait un vrai 9,
00:03:32 ça aurait pu faire la différence.
00:03:34 Ils ont été cueillis à froid avec ce premier but de Mbappé à la 3ème minute.
00:03:38 Ça aurait pu être légitime d'arriver à 0-0 au match nul,
00:03:40 en tout cas à la mi-temps.
00:03:42 Puis honnêtement, on a assez vite vu qu'ils allaient exploser physiquement
00:03:46 les Rémois en deuxième mi-temps.
00:03:47 C'est un petit peu ce qui s'est passé.
00:03:49 Heureusement qu'il y avait un grand Donnarumma quand même,
00:03:51 parce qu'il a quand même sauvé la baraque 6 ou 7 fois,
00:03:54 voire plus dans cette rencontre.
00:03:55 Sacrée semaine, il avait déjà été très bon à Milan.
00:03:57 Dimitri, juste avant de vous lâcher la dernière fois,
00:04:00 on a vu Kylian Mbappé dans un match de Ligue 1 à l'extérieur.
00:04:02 Ça s'est très mal passé avec le public brestois.
00:04:04 Là, pas de chambrage avec le public de Reims.
00:04:07 Non, ça a été...
00:04:09 Il y avait même des spectateurs du Stade de Reims
00:04:11 qui étaient venus voir les stars du Paris Saint-Germain.
00:04:13 Pas d'accueil hostile pour ce garçon qui ramènera le ballon à la maison.
00:04:17 Oui, ce n'est pas très loin de Paris-Reims.
00:04:19 Il y a souvent beaucoup de supporters.
00:04:21 - Ils sont venus en carré. - Merci beaucoup Dimitri.
00:04:24 Bonne soirée et bon match messieurs.
00:04:25 Merci de nous avoir fait vivre ce spectacle.
00:04:27 Et on vous retrouve évidemment avec toutes les réactions
00:04:29 dans un peu plus d'une heure et demie désormais,
00:04:33 dans RTL Foot avec Eric Silvestro, Xavier Domergue et Karine Galli.
00:04:37 Messieurs, Gilles Vernez, Dominique Sévrac, Xavier Barret,
00:04:42 qui démarre, quelle impression vous avez ?
00:04:43 Le miracle de Reims, ce film !
00:04:44 Le Paris Saint-Germain.
00:04:45 Ah, tout de suite ?
00:04:46 On déprécie la victoire parisienne.
00:04:48 Non, Mbappé, pas content, triplé.
00:04:51 Il n'était pas content à Milan, il l'a dit.
00:04:53 Il était venu en zone mixte préparatoire à sa prise de parole avant France-Gibraltar.
00:04:58 Il va retrouver bientôt les micros et on va bientôt avoir du son de Kiel-Mbappé.
00:05:03 Il n'était pas content, vous savez,
00:05:04 ça connaît sa formule, pas content, triplé.
00:05:06 Donc il a mis un triplé.
00:05:08 Mais c'est un miracle.
00:05:09 C'est un total miracle que la pause se termine à 1-0 pour Paris.
00:05:13 C'est impossible, en fait.
00:05:14 Ils ont été dominés dans tous les domaines, dans le pressing, dans les duels,
00:05:18 avec un Marquinhos apocalyptique en première période,
00:05:21 un De Hormel, un Roma fantastique qui a sauvé la baraque.
00:05:24 C'est miraculeux.
00:05:25 En fait, vous mettez Mbappé à Reims, il y a 5-0 à la mi-temps.
00:05:28 C'est terminé, quoi.
00:05:30 Quand vous gênez.
00:05:31 Gilles Vernez, je vous vois d'audeline.
00:05:33 C'est bizarre parce que Dominique, qui connaît pourtant le foot,
00:05:36 se laisse aller à des impressions comme ça d'un premier communiant virginal
00:05:40 qui découvrirait pour la première fois ce qu'est le football.
00:05:43 Le football, c'est quoi ?
00:05:44 C'est un gardien de but, un récupérateur, c'est une colonne vertébrale.
00:05:47 Un gardien de but, un récupérateur, un 6 ou un 8, ce que vous voulez.
00:05:51 Et puis un buteur.
00:05:52 C'est ce qu'a Paris ce soir.
00:05:53 Alors vous me dites si Mbappé, oui, si Mbappé, Donnarumma, Zahir Emry,
00:05:57 tous les autres jouaient à Reims,
00:05:59 effectivement, Reims serait leader du championnat.
00:06:00 Mais le PSG, ils ont leur retraite du jour.
00:06:03 Mais non, mais le PSG, on sait qu'ils n'ont pas de jeu collectif.
00:06:06 Avec un entraîneur comme ça, vous ne pouvez pas en avoir.
00:06:08 Mais il suffit qu'il y ait Donnarumma, Mbappé,
00:06:10 et un milieu de terrain cohérent et vous gagnez 3-0.
00:06:13 Qu'est-ce que vous voulez de plus ?
00:06:15 Je suis d'accord avec toi, il n'y a pas de jeu collectif.
00:06:16 Mais c'est un peu justement ce que veut faire Louis-Heinrich Haye.
00:06:19 Il veut une maîtrise.
00:06:20 Ce soir, je n'ai pas vu du tout...
00:06:21 Alors après, il a fait un changement à la mi-temps,
00:06:22 il y a Vitigna qui rentre, la deuxième mi-temps est beaucoup mieux.
00:06:24 Voilà, la deuxième mi-temps...
00:06:26 La deuxième mi-temps est maîtrisée, mais je ne comprends pas quand tu dis
00:06:29 qu'il n'y a pas de jeu collectif.
00:06:31 C'est vrai, il n'y en a pas, mais ce n'est pas ce que veut l'entraîneur.
00:06:32 C'est surtout qu'ils ont un peu abandonné le ballon ce soir,
00:06:35 ils ont joué assez bas, ce qui n'est pas habituellement ce que souhaite Louis-Heinrich Haye.
00:06:40 Un homme de synthèse, Xavier Barret, parce que là, j'ai deux visions radicalement...
00:06:44 On reviendra quand même sur ce que dit Gilles,
00:06:46 pourquoi il dit qu'il n'y a pas de jeu collectif possible avec cet entraîneur ?
00:06:48 On reviendra, on reviendra.
00:06:50 En fait, le PSG, après chaque match de Coupe d'Europe, maintenant, il cartonne.
00:06:54 Avant, c'était plutôt l'inverse, il fallait les prendre après un match de Coupe d'Europe,
00:06:57 on pouvait espérer faire un bon résultat, parce que les gars s'étaient vidés en Ligue des Champions,
00:07:01 et donc ils étaient blessés, ils voulaient les récupérer, on mettait les remplaçants.
00:07:04 Et là, maintenant, c'est l'inverse.
00:07:06 Avant le match de Coupe d'Europe, ils sont vulnérables, c'est comme ça que Nice a gagné au Parc.
00:07:10 Mais là, après, ils sont injouables, ils gagnent à chaque fois, ils cartonnent.
00:07:13 Après, ils avaient battu Montpellier, et visiblement, c'était la tour de la chute.
00:07:16 Oui, et surtout Xavier, il réagit à chaque défaite.
00:07:17 Après chaque défaite, il y en a trois, de Nice à Newcastle à Milan,
00:07:21 et à chaque fois, ils ont gagné.
00:07:22 Exactement.
00:07:23 Donc, ça veut dire que cette équipe-là, elle est pour le moment, comme le disait Dominique Sévrac,
00:07:28 elle n'est pas en totale maîtrise, elle est plutôt à réaction,
00:07:31 en tout cas sur l'ensemble des compétitions sur lesquelles elle est engagée.
00:07:34 J'ai promis à Dominique Sévrac qu'on reviendrait sur l'analyse,
00:07:37 on va faire une petite pause, et puis dès son retour,
00:07:40 on reviendra sur cette notion de jeu collectif prôné par l'entraîneur espagnol du Paris Saint-Germain.
00:07:49 A tout de suite !
00:07:51 Célib sans fourche, on refait le match sur RTL.
00:07:54 Célib sans fourche, on refait le match jusqu'à 20h30 sur RTL.
00:08:02 On refait le match jusqu'à 20h30, et ensuite, jusqu'à 23h,
00:08:09 Eric Silvestro prendra la main dans RTL Foot pour la suite de cette soirée de Ligue 1,
00:08:15 avec notamment la rencontre entre Le Havre et Monaco,
00:08:18 pour savoir si Monaco peut rester dans la roue du Paris Saint-Germain,
00:08:23 Paris qui est repassée devant Nice.
00:08:25 Ce match à trois pour la première place entre Paris, Nice et Monaco.
00:08:31 Nous étions sur l'épineuse question du jeu du Paris Saint-Germain,
00:08:36 et donc il y avait une mésentente cordiale entre Dominique Sévrac et Gilles Verlaize,
00:08:42 qu'on pourrait illustrer d'ailleurs un petit peu par le positionnement et le rendement de Kylian Mbappé.
00:08:48 Selon les matchs, on se pose la question, là il fait un triplé ce soir,
00:08:51 donc sur le papier tout est nickel, tout est impeccable,
00:08:54 mais il y a eu beaucoup d'analyses, notamment après le match à Milan,
00:08:57 pour gloser sur l'utilisation de Kylian Mbappé.
00:09:02 Est-ce qu'elle est optimale ?
00:09:04 Est-ce que finalement cette articulation offensive est la meilleure ?
00:09:08 Où en est-on ?
00:09:09 Après trois mois de compétition à peu près, quel bilan on peut tirer de l'animation offensive
00:09:13 et globalement du jeu collectif de ce Paris Saint-Germain ?
00:09:16 - Assez pauvre, par exemple ce soir en première période, assez pauvre en deuxième période à Milan.
00:09:22 Il manque à la fois quelqu'un pour faire du jeu,
00:09:26 alors tout le monde me parle de Marco Verratti,
00:09:28 les gens oublient les deux dernières saisons de Marco Verratti au Paris Saint-Germain qui étaient nullissimes.
00:09:32 Il perd le ballon à Munich lors du match retour du huitième de finale
00:09:35 qui amène le premier but de Munich qui plie le match,
00:09:39 parce que Munich avait déjà gagné à l'aller au Parc des Princes.
00:09:43 Donc moi ce Marco Verratti là, j'en pouvais plus.
00:09:46 Il fallait tourner la page.
00:09:48 Mais le problème c'est que ni Kang In-Lee ni Vitignac ont d'autres qualités,
00:09:52 non sa vision du jeu, cette façon d'être à l'avant-dernière passe
00:09:57 ou d'être un faiseur de jeu, un playmaker comme disaient les Anglais.
00:10:02 Donc il manque un peu ce profil là, il va falloir qu'ils le trouvent.
00:10:06 Globalement, cette équipe a du mal à être constante dans le jeu,
00:10:15 de là à dire qu'avec cet entraîneur, c'est là où je ne comprends pas Gilles,
00:10:18 il n'y aura jamais de jeu collectif.
00:10:20 Je ne comprends pas parce qu'on voit très bien où il veut en venir.
00:10:22 Il veut la possession, il veut presser haut, il veut récupérer très vite le ballon à la perte.
00:10:26 Après, ce n'est pas forcément ce qu'on voit, mais il a des idées.
00:10:30 Pourquoi tu dis qu'avec lui, c'est impossible qu'on ait du jeu collectif ?
00:10:33 Le problème de cet entraîneur, c'est qu'il a des idées, mais qu'elles sont inapplicables pour moi
00:10:36 avec cet effectif et inapplicables avec un effectif de stars.
00:10:39 Ça ne peut pas marcher, Louis Sennriquet, avec des joueurs stars
00:10:42 qui ne feront pas les efforts demandés, qui sont obsédés par les statistiques.
00:10:46 Et Dieu sait que j'aime bien Mbappé.
00:10:48 Qu'est-ce qu'on les stars dans l'équipe à part Mbappé ?
00:10:50 Tout tourne autour d'Mbappé.
00:10:53 Neymar et Messi sont partis, Verratti.
00:10:56 Mbappé, pour moi, le jeu de Louis Sennriquet n'est pas applicable avec Mbappé.
00:11:01 Il ne lui laisse pas assez de liberté, il ne le met pas dans les meilleures conditions.
00:11:04 Côté gauche, il n'y a pas quelqu'un qui peut le servir.
00:11:06 Il faut que Dembélé soit extraordinaire pour lui faire des cendres venues de la droite.
00:11:09 Pour moi, ça ne peut pas marcher, si vous voulez.
00:11:11 Donc, il y aura des coups d'Mbappé.
00:11:13 Mais c'est le meilleur départ statistique d'Mbappé dans sa carrière.
00:11:17 Là, il a quand même le meilleur lien.
00:11:19 C'est ce que je vous dis.
00:11:21 Le PSG, pour moi, cette saison, c'est Mbappé, tout seul,
00:11:26 qui fera gagner la Ligue des Champions ou qui la fera perdre.
00:11:29 C'est sévère pour lui.
00:11:30 Mais il n'y aura pas de jeu collectif.
00:11:32 Cet entraîneur-là, ce n'est pas un entraîneur de projet.
00:11:34 Il se heurte aux stars.
00:11:36 Il n'y a pas de stars à part Mbappé.
00:11:38 Il a eu quand même Messi.
00:11:40 Il a quand même mené la Barça, la victoire en Ligue des Champions,
00:11:44 avec Messi, Suárez et Neymar.
00:11:47 Ce ne sont pas des stars.
00:11:48 - Et après, ça a pété.
00:11:49 Il y a eu des coups de pied tout le temps.
00:11:51 - On peut bien que ça pète, avoir gagné une Ligue des Champions au PSG.
00:11:54 - Il les a quand même menés à cette victoire.
00:11:58 Et il a su les faire jouer ensemble.
00:11:59 - Et au clash, un entraîneur de clash, un entraîneur qui ne pense qu'à lui.
00:12:02 Donc avec Mbappé...
00:12:03 - Pas tant que ça.
00:12:04 - Ce n'est pas Rudi Garcia.
00:12:06 Tu me décris un égotrip.
00:12:09 - Après, le choix a été fait par les dirigeants parisiens,
00:12:12 de tout miser sur Mbappé.
00:12:13 Alors, on peut le discuter, effectivement.
00:12:15 Je rejoins Dominique Sévrac quand il dit qu'il manque un créateur.
00:12:18 C'est vrai qu'avec Neymar, il y aurait probablement des actions plus flamboyantes
00:12:21 et plus de créativité.
00:12:23 Mais bon, voilà, ils ont fait le choix de faire All-in sur Mbappé
00:12:26 et de construire autour de lui.
00:12:28 Quand on dit qu'on ne laisse pas de liberté à Mbappé, mais ce n'est pas vrai.
00:12:31 Le système de jeu tel qu'il est fait maintenant,
00:12:34 avec seulement deux récupérateurs, en l'occurrence Zahir Emry,
00:12:36 et puis, après c'est...
00:12:39 - Là, c'est Ougarte.
00:12:40 - C'est Ougarte, voilà.
00:12:41 - Vitigna, oui. - Ça peut être voire Danilo.
00:12:45 Bref, deux récupérateurs.
00:12:47 Vitigna et Liergauche, ce qui effectivement est une nouveauté.
00:12:51 Et Mbappé qui fait ce qu'il veut.
00:12:53 - Ce soir, il a besoin d'un entraîneur pour faire ce qu'il veut, Mbappé.
00:12:57 - Il lui a quand même donné...
00:12:59 Quand Gilles Verdez dit "Mbappé, il n'est pas assez libre",
00:13:03 il fait ce qu'il veut.
00:13:05 On ne peut pas faire un système de jeu plus libre pour que pour lui.
00:13:07 - Gilles, le triplet d'Mbappé, ce soir, c'est une reprise de volé
00:13:10 complètement sur la gauche,
00:13:11 une reprise devant le but au centre,
00:13:15 et c'est un tir de la surface à droite.
00:13:17 C'est-à-dire que pour un joueur qu'on ne sait pas utiliser,
00:13:20 il met un but dans les trois aspects de la surface,
00:13:23 à gauche, à droite et au centre.
00:13:25 - Je n'ai pas dit ça, j'ai dit "Kem Mbappé".
00:13:26 - Si ça ne témoigne pas de sa liberté...
00:13:29 Après, je suis d'accord.
00:13:30 Moi, je ne sais pas si c'est ce que tu dis,
00:13:32 je trouve qu'il est sous-utilisé dans le PSG.
00:13:34 - Il est mal utilisé, mais...
00:13:35 - Je trouve qu'il est sous-utilisé.
00:13:36 - Ah bah, vous êtes d'accord.
00:13:37 - Il y a une antinomie entre Louis Sénéryqué et Mbappé, superstar.
00:13:43 Louis Sénéryqué ne voudra pas ça, il ne peut pas tolérer ça.
00:13:46 C'est intolérant.
00:13:47 - Il sait où il a mis les pieds.
00:13:48 - Il ne pense qu'à lui.
00:13:49 - On ne va pas faire l'émission sur Mbappé,
00:13:50 d'autant que...
00:13:51 - C'est ce que vous voulez.
00:13:52 - Il y a un autre garçon qui est en train de devenir
00:13:54 une petite star à son niveau,
00:13:55 en tout cas, dont l'éclosion n'aurait échappé à personne.
00:13:58 C'est Warren Zahir-Emery, convoqué,
00:14:00 non pas encore sélectionné,
00:14:01 mais convoqué pour la première fois.
00:14:03 - C'est pour samedi prochain, Philippe.
00:14:04 - Il est 80 ans et 8 mois, donc il explose tous les records.
00:14:07 Au-delà de cette convocation, qui n'est pas franchement une surprise,
00:14:10 je trouve que ce sont les termes employés par le sélectionneur
00:14:13 qui sont un peu plus surprenants,
00:14:15 parce qu'on a déjà l'impression,
00:14:16 il n'a même pas encore mis les pieds à Clairefontaine,
00:14:18 qu'il est déjà presque installé.
00:14:19 Écoutez Didier Deschamps, encore une fois,
00:14:21 lors de l'annonce de sa liste cette semaine,
00:14:24 évoquer l'arrivée de Warren Zahir-Emery.
00:14:28 - Pourquoi pas ?
00:14:29 C'est un milieu de terrain complet, déjà, à son jeune âge.
00:14:32 Et s'il est là, c'est qu'il a tout, à travers ce qu'il fait.
00:14:35 Et à partir du moment où il le fait au PSG,
00:14:38 et que j'estime qu'il a le potentiel pour le faire au niveau international,
00:14:44 c'est un candidat pour le prochain championnat d'Europe.
00:14:48 - C'est un candidat pour le prochain championnat d'Europe.
00:14:51 Ce n'est pas habituel du tout, ça, dans la bouche de Didier Deschamps.
00:14:54 - D'habitude, il est beaucoup plus laconique
00:14:56 au moment de donner ses explications.
00:14:58 Il a beaucoup plus de prudence.
00:15:00 Il enrobe ça de langue de bois, quasiment.
00:15:03 Il a laché, il dit vraiment ce qu'il pense.
00:15:06 Parce que je pense qu'il est comme tous les entraîneurs
00:15:09 avec qui on discute de Warren Zahir-Emery.
00:15:11 Ils sont tous subjugués, sidérés, en fait,
00:15:14 par cette façon, à 17 ans, 8 mois,
00:15:17 d'avoir une cinquantaine de matchs dans les jambes,
00:15:20 et comme s'il en avait en fait 250.
00:15:22 C'est incroyable, cette maturité.
00:15:24 - C'est vrai qu'il n'y a pas de risque, en fait.
00:15:25 On ne prend pas de risque avec lui.
00:15:26 On ne reprenait pas avec Ian Mbappé dans un autre...
00:15:28 - Il sait déjà qu'au Paris Saint-Germain,
00:15:30 il n'a jamais posé de problème d'ego.
00:15:32 En équipe de France Espoir, on l'a nommé capitaine,
00:15:34 il n'a eu aucun problème à prendre le rôle.
00:15:37 En fait, c'est un peu un robot.
00:15:38 Vous allez apprendre à le découvrir, Warren Zahir-Emery.
00:15:41 Tout lui glisse dessus.
00:15:43 Il est assez froid.
00:15:44 Si vous regardez sa vidéo,
00:15:45 il publie son satisfait site.
00:15:47 - Oui, impassible.
00:15:48 - Il est complètement froid,
00:15:50 alors que c'est peut-être un des plus grands jours
00:15:52 de sa carrière, de sa jeune carrière.
00:15:53 Donc, c'est comme ça qu'il est.
00:15:55 Son mental est comme ça.
00:15:57 Et je pense que Deschamps sait déjà qu'il sera à l'Euro,
00:16:01 qu'il sera dans cette liste de 23 ou plus.
00:16:03 Et si avec le Covid, maintenant, on peut aller jusqu'à combien ?
00:16:06 25 ou 26 ?
00:16:07 Donc, il sait déjà qu'il va l'emmener avec lui.
00:16:11 Donc, il n'a aucun doute.
00:16:13 Comme tous les entraîneurs, ils n'ont eu aucun doute.
00:16:15 - On ne doute pas. On va aller plus loin maintenant.
00:16:16 Il est arrivé dans cet effectif du Paris Saint-Germain.
00:16:18 - Vous oubliez Warren quand même.
00:16:20 - Il est déjà titulaire.
00:16:21 - Warren, quand il le lance, Deschamps,
00:16:23 il n'a même pas 20 ans.
00:16:24 Il est un petit peu plus âgé, effectivement.
00:16:25 - 27 et 20 ans, c'est un monde.
00:16:26 - Un monde, mais il ne jouait pas au PSG.
00:16:28 Il jouait à Lens.
00:16:29 - Non, il jouait au Real.
00:16:30 - Il était parti au Real où il était remplaçant.
00:16:32 Et il mise sur Warren, alors que Warren n'est pas titulaire au Real Madrid,
00:16:39 a fait quelques matchs avec Lens,
00:16:41 et il en fait le pilier de sa défense.
00:16:43 Il va en faire le pilier de sa défense pendant 10 ans.
00:16:45 Donc, il a quand même un certain flair
00:16:47 pour sentir les joueurs qui ont un vrai talent
00:16:49 et une maturité avant les autres.
00:16:51 Moi, je me souviens, Warren, les questions qu'on posait à l'époque.
00:16:54 - Il y a eu Kamavinga.
00:16:55 - Kamavinga, ça a été plus chaotique,
00:16:57 mais c'est vrai qu'il a été très jeune aussi.
00:16:59 Mais Warren, en conférence de presse à l'époque,
00:17:01 on disait "Est-ce que Warren va retourner avec les espoirs ?
00:17:04 Va retourner avec les moins de 20 ou quelque chose ?"
00:17:06 Non, non, non, Warren, il est en, il reste en.
00:17:08 - Il savait où il allait.
00:17:09 - Il savait où il allait.
00:17:10 - Pour conclure, Gilles Verdez, Zé Rémerie,
00:17:13 est-ce qu'il sera titulaire dans le 11 de Didier Deschamps
00:17:16 pour le premier match à l'Euro ?
00:17:17 - Oui, parce que je pense qu'il y a des places à prendre au milieu.
00:17:19 Là, il y a des blessures.
00:17:20 - Il y a des places de qui ?
00:17:21 - Pardon ? Non, mais il y a des places à prendre dans le milieu.
00:17:23 - À l'Euro ?
00:17:24 - Vous avez Chouamini qui est blessé.
00:17:25 - Oui, mais à l'Euro, la question de Philippe s'en fout,
00:17:27 je veux écouter les questions de Philippe, je suis en Europe.
00:17:29 - Mais vous mettez, mais j'irais prendre Philippe en Corse.
00:17:31 - Il prend la place de qui alors ?
00:17:32 - Qui ?
00:17:33 - Il prend la place de qui ? De Chouamini, de Rabiot ou de Griezmann ?
00:17:35 - Il prend la place de Chouamini.
00:17:37 - Ah bon ?
00:17:38 - Oui.
00:17:39 - À l'Euro ?
00:17:40 - Mais c'est pas du tout son poste.
00:17:41 - Mais je vous dis qu'il jouera à l'Euro,
00:17:42 il prendra la place de Chouamini
00:17:43 et on adaptera l'équipe de France.
00:17:45 C'est marrant parce que vous êtes toujours réducteurs,
00:17:47 c'est ça qui m'ennuie avec vous,
00:17:48 mais je vais essayer de ne pas m'énerver.
00:17:49 En fait, vous, vous ratocinez sur des éléments tactiques.
00:17:52 Quand vous avez Zahir Hemry, vous le mettez titulaire
00:17:54 et vous construisez le milieu autour de lui.
00:17:56 Ça, ça vous parle ou pas ?
00:17:57 - Ça me parle, mais je pense que Griezmann et Rabiot vont pas…
00:18:00 - Et pourquoi ils… Ils vont pas quoi ?
00:18:02 Ils vont pas être contents ?
00:18:03 Si ils sont pas contents, ils joueront pas.
00:18:05 Griezmann, il jouera.
00:18:06 Non, mais je vais vous expliquer.
00:18:07 Dans Zahir Hemry, Deschamps, il se revoit.
00:18:09 - Ah oui !
00:18:10 - C'est pour ça, il y a une filiation spirituelle,
00:18:13 tactique éventuellement.
00:18:15 Donc, il jouera, bien sûr.
00:18:16 Il en fera son Deschamps.
00:18:17 Deschamps, je ferai de Zahir Hemry.
00:18:19 - Je pense qu'il jouera pas Philippe parce que…
00:18:21 - Oh, ça…
00:18:22 - Il a un peu les qualités des trois.
00:18:24 C'est-à-dire qu'il a le volume de Rabiot,
00:18:26 il a l'impact de Chouamini
00:18:28 et il a la technique de Griezmann un peu en haute proportion gardée.
00:18:32 Donc, il est un peu… Il est fantastique,
00:18:35 mais il a pas une qualité propre à lui.
00:18:38 - Major qui fait qu'il va exploser de sa technique.
00:18:41 - Il peut pas déloger Griezmann,
00:18:42 il peut pas déloger de Chouamini,
00:18:44 qui a un rôle très devant la défense,
00:18:46 quasiment qui s'incorpore parfois à la défense centrale.
00:18:48 C'est pas du tout le jeu de Zahir Hemry.
00:18:50 Et puis Rabiot, il est quand même,
00:18:52 comme dit Deschamps, un joueur d'équilibre.
00:18:54 Et Zahir Hemry n'est pas encore un joueur d'équilibre.
00:18:57 Donc, il est fantastique.
00:18:58 - En tout cas, il va permettre aux autres de se bonifier.
00:19:01 - Exactement.
00:19:02 - Dans la concurrence, c'est…
00:19:03 - C'est mieux que Fofana et Boubacar Camara.
00:19:05 - N'en sera que meilleur.
00:19:06 - Alors, la pause à 19h26 dans "On refait le match".
00:19:09 Et on se retrouve dans un instant
00:19:11 pour parler du dossier qui fâche OM-OL,
00:19:14 qui va se rejouer à Marseille avec du public.
00:19:17 Les Lyonnais sont vents debout.
00:19:18 Est-ce qu'ils ont raison ?
00:19:19 A tout de suite.
00:19:20 - RTL.
00:19:21 - On refait le match.
00:19:23 - Avec Philippe Sanfourche.
00:19:25 - 19h20h30.
00:19:29 On refait le match sur RTL.
00:19:31 - Présenté par Philippe Sanfourche.
00:19:35 - Avec ce soir dans "On refait le match",
00:19:37 Gilles Verdez, Dominique Cévrac et Xavier Barret.
00:19:42 Alors que le Paris Saint-Germain s'est imposé 3-0 à Reims
00:19:45 et est donc désormais en tête de la Ligue 1.
00:19:47 Monaco, ce soir, se déplace au Havre.
00:19:49 Ce sera la grande affiche de Ligue 1 à suivre dans RTL Foot
00:19:52 dès 20h30 jusqu'à 23h.
00:19:55 On a parlé du Paris Saint-Germain.
00:19:56 On va parler, avant 20h, de cette Ligue 1 qui se délite un peu
00:20:01 parce qu'on a eu trois buts cet après-midi,
00:20:02 mais il y a encore eu un sacré 0-0 hier.
00:20:04 La journée précédente était absolument dramatique avec 14 buts.
00:20:08 On essaiera de se pencher sur le pourquoi du comment,
00:20:11 mais tout de suite, je vous propose de revenir sur
00:20:14 l'affaire qui hante le football français,
00:20:17 cette affaire de violence entre l'Olympique de Marseille
00:20:20 et l'Olympique lyonnais.
00:20:21 - Moi, j'étais à l'intérieur du bus
00:20:25 et je vous dis que j'ai vraiment eu peur.
00:20:27 Qu'est-ce qui va se passer quand on va retourner là-bas ?
00:20:29 Notre coach a failli perdre un oeil.
00:20:30 On fait quoi cette fois ?
00:20:31 Si les vitres sont cassées, s'il y a pire ?
00:20:33 Si un joueur perd un oeil, il arrête sa carrière ?
00:20:36 On fait quoi ?
00:20:37 - On ne demande aucune sanction sportive contre Marseille.
00:20:40 Les joueurs, les entraîneurs de Marseille,
00:20:42 ils sont pour rien et ils sont comportés
00:20:44 de manière exemplaire le soir de cet événement-là.
00:20:46 Au vu de ce qui s'est passé,
00:20:48 ce qu'on veut, c'est qu'on ne veut pas jouer à Marseille.
00:20:50 On veut jouer sur terrain neutre.
00:20:51 - Vincent Ponceau, toujours directeur général de l'Olympique lyonnais,
00:20:57 et Corentin Tolisso, ancien international,
00:21:00 champion du monde,
00:21:03 qui représente quelque chose dans le foot français,
00:21:05 avec des mots forts,
00:21:06 suite à la décision de la commission des compétitions,
00:21:10 de la Ligue,
00:21:12 de rejouer cette rencontre,
00:21:14 de la jouer, tout simplement,
00:21:16 le 6 décembre prochain,
00:21:17 non pas sur terrain neutre, mais bien à Marseille,
00:21:19 avec du public seulement celui de Marseille,
00:21:24 puisque le déplacement des supporters olympiens
00:21:27 sera pour le coup interdit.
00:21:30 On a quand même l'impression,
00:21:33 sans vouloir dire "Marseille a été favorisée",
00:21:36 c'est pas le cas,
00:21:38 mais à l'arrivée, Lyon est quand même extrêmement pénalisée,
00:21:42 alors qu'elle s'est victime au départ.
00:21:43 - A part fin de scandale, absolu,
00:21:45 on aurait pu choisir le huis clos,
00:21:48 on aurait pu choisir de délocaliser le match,
00:21:51 je sais pas, très loin, à Lens, Lille, dans la France,
00:21:55 à Guegnon.
00:21:56 Là, ils vont rejouer devant leur public,
00:21:58 sans les Lyonnais,
00:21:59 bon, si c'est pour avoir les Lyonnais nazis,
00:22:00 il vaut mieux qu'ils viennent pas, quand même.
00:22:02 - On rappelle que les cris de singes,
00:22:09 le fait d'avoir exhibé des cartes d'identité,
00:22:12 des saluts nazis,
00:22:15 feront l'objet, très certainement, de sanctions,
00:22:19 en tout cas, la commission de discipline s'en est saisie,
00:22:21 alors que la commission de discipline
00:22:22 ne s'est pas saisie des champs marseillais,
00:22:25 homophobes, ou en tout cas, traités comme tels,
00:22:29 en tout cas, les mêmes que ceux qui avaient été entonnés
00:22:32 au Parc des Princes,
00:22:33 et qui avaient donné suite à des sanctions
00:22:35 pour le Paris Saint-Germain.
00:22:36 - Ça veut dire, Philippe, que ce Lyon-Marseille,
00:22:38 ce Marseille-Lyon, en fait, à la fin,
00:22:39 les seuls qui vont être sanctionnés, c'est les Lyonnais.
00:22:41 Bon, c'est un peu insolite, un peu ironique,
00:22:44 mais bon, ceci dit, encore une fois,
00:22:46 on peut pas laisser passer ces saluts nazis dans un stade.
00:22:48 Mais bon, il y a un scandale absolu,
00:22:50 Lyon va devoir rejouer ce match,
00:22:52 avec la peur au ventre,
00:22:54 et on voudrait les intimider,
00:22:55 qu'on s'y serait pas pris autrement.
00:22:57 Donc pour moi, c'est scandaleux.
00:22:59 La Ligue a été piégée par, en fait,
00:23:02 sa volonté de ne pas créer une jurisprudence,
00:23:05 et avec ce côté totalement hypocrite
00:23:07 de dire "ça se passe à l'extérieur du stade,
00:23:09 donc c'est pas le football qui est responsable".
00:23:11 C'est la police, c'est le préfet, c'est ceci,
00:23:13 c'est la mairie, c'est machin, c'est des...
00:23:14 - Ce qui est vrai aussi.
00:23:15 - Non, mais ça, c'est trop facile.
00:23:16 - Mais ce qui est vrai aussi,
00:23:18 puisque effectivement, ça se passe pas dans le stade.
00:23:20 Donc juridiquement, malheureusement,
00:23:22 moralement, les supporters marseillais sont responsables.
00:23:25 - Voilà. Juridiquement, effectivement,
00:23:27 la Ligue est, j'allais dire, dans son rôle.
00:23:29 Le problème, c'est qu'après ce qui s'est passé,
00:23:31 on peut pas demander aux Lyonnais de retourner jouer
00:23:33 au Vélodrome, qui plus est, devant des publics.
00:23:35 Et un public complètement hostile,
00:23:37 puisqu'il y aura même pas leurs supporters.
00:23:38 - Effectivement, juridiquement, Vincent Ponceau,
00:23:40 qu'on a entendu, le délégué de l'OL,
00:23:42 rappelle, lui, que dans les textes,
00:23:44 il est aussi stipulé que les clubs sont responsables
00:23:47 du comportement de leurs supporters,
00:23:49 où que ce soit.
00:23:50 - Oui, mais puis après, alors, il y a un appel.
00:23:52 J'imagine que la commission va être...
00:23:55 - L'OL a fait appel.
00:23:56 - L'OL a fait appel, absolument, parce qu'on peut pas...
00:23:59 Regardez, ce qui s'est passé à Nice, l'autre fois,
00:24:01 alors c'était dans le stade.
00:24:02 Une bouteille sur Dimitri Payet,
00:24:06 le match arrêté, le match à rejouer,
00:24:09 si je me souviens bien, c'était à 3, justement,
00:24:11 qu'ils ont fait rejouer le match.
00:24:13 Et l'OM y est allé, ils ont fait match nul
00:24:15 alors qu'ils étaient menés 1-0 à Nice.
00:24:17 Là, il y a l'entraîneur de Lyon, Fabio Grosso,
00:24:21 qui se retrouve, mais défiguré,
00:24:23 comme on dit, il aurait pu perdre un oeil.
00:24:25 Et là, ah ben non, comme si de rien n'était,
00:24:28 on va rejouer au Vélodrome devant le public marseillais.
00:24:30 Non mais c'est tout à fait incohérent,
00:24:31 c'est un scandale absolu.
00:24:33 Il faut absolument que, lors de cet appel,
00:24:36 les autorités se ressaisissent.
00:24:38 - Gilles Verdez.
00:24:39 - Bon, le problème, c'est que le football français
00:24:41 est dirigé par des lâches.
00:24:43 Et pour répondre à Xavier,
00:24:45 quand on dit que le foot, finalement,
00:24:47 Marseille n'est pas responsable
00:24:49 parce que ça se passe en dehors,
00:24:50 ça c'est totalement faux.
00:24:51 Alors on peut me dire juridiquement, article machin,
00:24:54 tout ce que vous voulez.
00:24:55 Mais en fait, cette violence-là,
00:24:57 elle est générée par le foot.
00:24:58 C'est le foot qui génère cette violence.
00:25:00 C'est pas une violence de la société,
00:25:02 contre un bus, etc.
00:25:03 Non, c'est le foot qui génère cette violence.
00:25:05 Donc quand les dirigeants du foot, déjà,
00:25:07 rejettent la responsabilité sur les pouvoirs publics,
00:25:09 c'est dégueulasse de leur part.
00:25:11 C'est honteux ce qu'ils font.
00:25:12 C'est une pentale.
00:25:13 Non mais vous pouvez me répondre juridique,
00:25:14 mais moi je suis contre.
00:25:15 Non, alors je n'ai pas envie de vous répondre juridiquement.
00:25:17 J'ai envie de partir sur autre chose.
00:25:18 Ils ont quand même, les autorités,
00:25:20 les pouvoirs publics, ont mal fait leur travail.
00:25:22 C'est-à-dire que le parcours du bus était scandaleux,
00:25:25 l'escorte était scandaleuse,
00:25:27 s'arrêter au feu rouge, c'était pas possible,
00:25:29 les supporters étaient trop près.
00:25:31 Donc tu as raison, je suis d'accord avec toi,
00:25:33 cette violence est générée par le foot,
00:25:34 mais après, tous ceux qui étaient chargés
00:25:36 de s'occuper de la sécurité, ont mal travaillé.
00:25:38 Donc ils doivent rendre des comptes.
00:25:40 Quand j'entends M. Darmanin dire
00:25:41 "il n'y a pas d'erreur de la police",
00:25:43 quand j'entends le préfet, ou je ne sais plus,
00:25:45 il y avait aussi une dame...
00:25:47 La préfète !
00:25:49 Oui, la préfète, tous ces gens-là,
00:25:51 ils doivent aussi balayer devant leur porte.
00:25:53 La préfecture des Bouches-du-Rhône,
00:25:55 qui a d'ailleurs envoyé son rapport
00:25:57 à la commission des compétitions,
00:25:59 qui s'est donc appuyée sur ce rapport,
00:26:01 pour prendre cette décision.
00:26:02 Et dans ce rapport, en fait,
00:26:03 on ne revient absolument pas sur les failles
00:26:05 du dispositif de la préfecture,
00:26:07 puisque ce sont à la fois, on le rappelle,
00:26:09 le quart de Fabio Grosso et des joueurs,
00:26:11 mais aussi les quarts des supporters lyonnais
00:26:13 qui ont été attaqués.
00:26:14 Donc ça veut dire qu'il y avait une faille globale
00:26:16 dans le système de sécurisation.
00:26:18 Et ça, la préfecture ne revient pas sur ses propres failles.
00:26:20 En revanche, elle édicte des nouveaux préceptes
00:26:24 pour le prochain match.
00:26:25 C'est-à-dire qu'il faut que Lyon vienne
00:26:26 avec un quart qui soit mieux sécurisé,
00:26:28 avec des vitres qui soient mieux blindées.
00:26:30 Ça va bientôt être de leur faute.
00:26:31 Et c'est un peu de leur faute.
00:26:32 Donc là, c'est un peu fort de café.
00:26:33 Et là, je n'ai pas entendu la ministre,
00:26:35 Mme Moudia-Casterain,
00:26:37 qui était vende-bout après le match.
00:26:40 Et donc, vous êtes d'accord avec moi.
00:26:41 Parce que vous disiez, je vais vous répondre,
00:26:42 vous êtes d'accord avec moi.
00:26:43 Quand je dis que les dirigeants ne gèrent pas
00:26:45 parce qu'ils ne font rien,
00:26:46 ces dirigeants du football français,
00:26:47 ils se défaussent sur les pouvoirs publics.
00:26:49 Ce match-là, il ne doit jamais avoir lieu.
00:26:51 C'est impossible de rejouer ce match.
00:26:53 - Il doit se rejouer, mais ailleurs.
00:26:55 - Mais non, mais en disant ça,
00:26:58 vous êtes faible comme les dirigeants de la Ligue
00:27:00 et de la FEDE.
00:27:01 Bon, à la FEDE, il n'y a pas de dirigeants,
00:27:02 mais faible comme les dirigeants de la Ligue.
00:27:04 C'est inconscient, ce que vous dites.
00:27:06 Quand vous avez comme ça un spectacle
00:27:08 qui est altéré par des gens,
00:27:10 un acte de violence délibérée,
00:27:11 vous ne pouvez pas gommer tout et dire
00:27:13 "on va refaire ce spectacle ailleurs".
00:27:15 - On fait quoi alors ?
00:27:16 On fait un 0-0 ?
00:27:17 On fait le match gagné à Lyon ?
00:27:18 - Moi, j'aurais fait, je vais vous dire,
00:27:19 match perdu pour les deux équipes.
00:27:20 Voilà, c'est injuste pour Lyon.
00:27:21 - Mais non !
00:27:22 - Ce match, il n'existe pas.
00:27:23 Pour moi, ce match, il n'existe pas.
00:27:25 Voilà, vous ne le jouez pas.
00:27:27 Ils auront un match en moins.
00:27:28 - Ce n'est pas une faille spatio-temporelle.
00:27:30 - Mais ça, c'est passé.
00:27:31 - Désolé !
00:27:32 - Vous jouez, et bien, le 6 décembre,
00:27:34 vous allez couvrir ce match.
00:27:35 - Je veux bien qu'il y ait un match gagné pour Lyon.
00:27:38 - Mais qu'est-ce que vous allez faire là ?
00:27:39 Mais là, on va le rejouer, le match.
00:27:41 Le match gagné pour Lyon, c'est un cas.
00:27:42 - Je suis d'accord avec toi,
00:27:43 on ne le rejoue pas,
00:27:44 le match perdu.
00:27:45 - C'est déjà arrivé,
00:27:46 et ce n'est pas plus que la saison dernière,
00:27:48 au Paris Football Club, justement,
00:27:50 il y a eu PFC Lyon,
00:27:51 qui a été interrompu à cause des débordements
00:27:53 des supporters lyonnais.
00:27:54 Eh bien, aucune des deux équipes
00:27:56 ne s'est qualifiée pour le tour suivant.
00:27:57 - Voilà.
00:27:58 - Donc, c'est Nice qui, du coup, est passée...
00:28:00 - Il faut une cohérence aussi dans les décisions,
00:28:02 et pour l'instant, on n'en a pas.
00:28:04 La pause à 19h38,
00:28:06 on se retrouve dans un instant pour continuer
00:28:08 sur ce débat de la violence dans le foot français,
00:28:11 et donc, de cette décision prise
00:28:13 de jouer Marseille-Lyon, le 6 décembre,
00:28:16 au Stade Vélodrome, à Marseille,
00:28:18 avec du public marseillais.
00:28:20 A tout de suite.
00:28:21 - On refait le match...
00:28:23 - Avec Philippe Sanfer.
00:28:27 - 19h20h30, on refait le match sur RTL.
00:28:31 - Présenté par Philippe Sanfer.
00:28:33 - On refait le match jusqu'à 20h30
00:28:37 avec Gilles Verdez, Dominique Sévrac,
00:28:38 Xavier Barret et Karine Galli,
00:28:40 qui nous rejoindra à 20h pour les débats flash.
00:28:43 Et avant cela, nous aurons...
00:28:45 - Vous nous avancez qu'elle a une très belle tenue.
00:28:46 Je la vois d'ici, elle a une très très belle tenue.
00:28:48 - Ah, c'est une information.
00:28:49 Ça veut dire qu'elle est dans les locaux à 19h41.
00:28:51 Elle ne sera pas en retard pour les débats flash.
00:28:53 C'est formidable.
00:28:55 - Je le disais, on va se pencher dans 5 minutes
00:28:58 sur les raisons de ce début beaucoup plus poussif
00:29:01 de la Ligue 1 en termes de spectacle.
00:29:03 Et puis les chiffres sont parlants,
00:29:05 en termes statistiques également.
00:29:06 Mais j'aimerais qu'on termine avant cela
00:29:08 sur le débat beaucoup plus lourd et pesant
00:29:10 que nous avons ouvert sur les voies,
00:29:13 les directions à prendre pour essayer d'éradiquer
00:29:16 ces problèmes de violence que nous connaissons
00:29:18 dans le football, avec cet exemple du match Marseille-Lyon.
00:29:24 On le disait, on est resté avant la pub
00:29:26 sur ce constat que finalement,
00:29:28 il y avait toujours deux poids, deux mesures,
00:29:30 que d'une situation à l'autre, on n'était jamais
00:29:32 sur les mêmes solutions, les mêmes directives.
00:29:35 Est-ce que globalement, dans son ensemble,
00:29:37 que ce soit l'institution du football ou les autorités,
00:29:40 au-delà des postures dans les 48 heures
00:29:44 qui suivent les actes, est-ce qu'on a vraiment pris
00:29:46 la mesure de ce qui se passait ?
00:29:48 Et est-ce qu'on prend le problème à bras longs ?
00:29:50 - Comme souvent, Philippe, l'hypocrisie a dominé.
00:29:52 C'est-à-dire qu'en fait, que ce soit du monde du football
00:29:55 ou du pouvoir public, ces gens-là n'ayant aucune prise
00:29:58 sur les événements, soit ils sont lâches, comme dit Gilles,
00:30:01 soit ils sont incompétents, j'ai dit qu'à la fin,
00:30:04 ils mettent la poussière sous le tapis,
00:30:05 ils se renvoient toujours la balle,
00:30:06 et pour moi, c'est l'hypocrisie qui a gagné.
00:30:08 Et ça veut dire que ça va se reproduire, Philippe.
00:30:11 Vu les sanctions qui ont été prises,
00:30:13 ou les non-sanctions qui ont été prises,
00:30:14 je peux vous annoncer, pas forcément cette saison,
00:30:16 mais qu'un autre but sera caillassé,
00:30:18 peut-être celui du PSG...
00:30:20 - Caillassé, il y en a tout le temps.
00:30:22 - Ça fait quoi ? On interdit tous les déplacements de supporters ?
00:30:25 Au moins jusqu'à la fin de saison ?
00:30:26 - Oui, oui. Non mais... tout le temps.
00:30:28 - C'est une défaite ? C'est pas une solution ?
00:30:30 - Oui, il faut arrêter les déplacements de supporters.
00:30:33 - Là, on rappelle que c'est la première fois depuis 6 ans
00:30:34 que les millionnaires revenaient.
00:30:36 - Mais là, c'est les joueurs qui sont caillassés.
00:30:39 - C'est les entraîneurs et les joueurs.
00:30:41 - Oui, mais il y a eu aussi les bus de supporters.
00:30:43 - Aussi, aussi, mais pas que.
00:30:45 Donc là, c'est les joueurs.
00:30:46 - Oui, mais déjà, c'est plus facile si vous n'avez qu'un bus à protéger
00:30:48 que si vous en avez 5, 6 ou 10.
00:30:50 - C'est pas sérieux ce que tu dis.
00:30:51 - Mais tu as vu...
00:30:52 - Tu te rappelles qu'on accueille les JO dans quelques temps.
00:30:54 - Oui, c'est très inquiétant d'ailleurs.
00:30:55 - On peut pas protéger 10 bus alors qu'on a Recto.
00:30:57 - Je sais pas dans quel pays on est là.
00:30:59 - Les dispositifs de sécurité qu'il y a,
00:31:01 même les dirigeants en disent d'ailleurs, ça nous coûte très cher.
00:31:03 - On est la 7ème puissance au monde
00:31:04 et on peut pas faire un championnat de France de football à 18 équipes ?
00:31:06 C'est quoi cette histoire ?
00:31:08 - C'est les clubs qui payent la sécurité
00:31:11 et qui payent les compagnies de CRS qu'ils installent, etc.
00:31:14 Donc du coup il y a un moment où...
00:31:16 - Mais c'est pas eux qui les positionnent dans la ville.
00:31:18 C'est pas eux qui disent "vous mettez une compagnie là, une compagnie là".
00:31:21 C'est pas eux qui...
00:31:22 - C'est eux qui payent la facture.
00:31:23 - Il y a un fiasco général et personne ne veut prendre le dossier à bras-le-corps
00:31:26 parce que chacun se renvoie la balle.
00:31:27 Comme souvent dans les domaines,
00:31:29 il y a beaucoup de problèmes en France qui sont pas résolus
00:31:31 parce que tout le monde se renvoie la balle.
00:31:33 Vous regardez pas mal de choses, vous prenez n'importe quel thème, ce que vous voulez,
00:31:36 vous allez voir des thèmes futiles comme des thèmes très importants,
00:31:39 comme des thèmes très très graves,
00:31:40 tout le monde se renvoie la balle.
00:31:42 - Puis il y a des postures aussi, quand on voit Vincent Labrune qui dit
00:31:45 "moi je saisis la commission de discipline même si c'est pas dans les textes".
00:31:49 - Son premier communiqué était un scandale.
00:31:51 - Alors qu'il sait exactement que la commission de discipline va justement lui renvoyer
00:31:55 le fameux règlement comme quoi ils sont pas compétents
00:31:59 puisque ça s'est pas déroulé dans le stade,
00:32:00 comme s'ils ne le savaient pas avant de le faire.
00:32:02 Donc quelque part c'est une posture de communication.
00:32:04 - En fait moi je suis triste parce que pour sauver le spectacle
00:32:06 ou le prétendu spectacle,
00:32:08 on règle rien,
00:32:10 on fait semblant que rien ne s'est passé,
00:32:13 on laisse la place à d'autres débordements
00:32:15 et ça c'est vraiment la faute des dirigeants.
00:32:18 C'est Vincent Labrune, c'est la FED qui n'est pas dirigée
00:32:21 et comme il n'y a pas de dirigeant,
00:32:23 comme il n'y a personne, du coup c'est le laxisme le plus total,
00:32:26 c'est hyper grave pour notre faute.
00:32:27 - C'est Langoria aussi qui nous avait annoncé sa mise en retrait
00:32:29 parce qu'il y avait une réunion houleuse à la commanderie
00:32:32 et puis depuis, ses supporters sont toujours là.
00:32:35 - Il les a invités à l'hôtel.
00:32:36 - Il a invité M. Rachid Zeroual à l'hôtel pour discuter avec lui.
00:32:40 - Philippe, je croyais qu'il était en bisbille contre eux,
00:32:42 je croyais que c'était un des problèmes majeurs de l'OM.
00:32:44 - D'ailleurs il a porté plein de contrixes,
00:32:46 alors qu'il savait très bien à qui il était présent à ces réunions,
00:32:49 ils n'étaient pas de sang.
00:32:51 - Pour moi, Lyon ne devrait pas jouer ce match.
00:32:54 Le problème c'est que s'ils ne jouent pas ce match,
00:32:56 ce qui serait pour moi la morale de l'histoire,
00:32:58 ils ne se déplacent pas, c'est qu'ils vont être sanctionnés,
00:33:00 forfaits, ils vont tout perdre.
00:33:02 C'est ça qui est dramatique,
00:33:03 c'est qu'on les met dans une situation où ils vont aller en victime à Marseille,
00:33:07 un match qu'ils ne veulent pas jouer, qu'ils ne devraient pas jouer.
00:33:09 Et c'est dingue que la victime se retrouve coupable.
00:33:12 Ça c'est hallucinant, il n'y a que dans le foot français qu'on voit ça.
00:33:15 - Ne pensez pas que ça peut s'accompagner d'un mouvement de soutien tellement fort.
00:33:20 - Des conditions psychologiques, Philippe.
00:33:22 - Le rôle des médias aussi d'accompagner, de dire "ah non, Lyon n'a pas allé là-bas".
00:33:26 - Oui, mais vous ne pouvez pas, si le match a lieu,
00:33:28 vous ne pouvez pas dans le bus, quand ils vont aller au stade,
00:33:31 c'est un sentiment humain d'avoir peur.
00:33:33 C'est-à-dire qu'on rend les conditions psychologiques...
00:33:35 - Bien sûr, on est en train de dire qu'on pourrait accompagner le fait qu'ils refusent.
00:33:38 - Oui, qu'ils refusent.
00:33:39 - Moi j'aimerais bien ça.
00:33:40 - S'ils perdent leur recours, ils refusent.
00:33:42 - J'aimerais qu'on ait un pouvoir colossal, Philippe,
00:33:45 mais j'ai bien peur que nos petites paroles sur RTL ou dans nos...
00:33:48 - On va amener à notre petite condition.
00:33:50 - Je crois que Vincent Labrune, La Ligue, le préfet, Darmanin,
00:33:53 ils n'en ont un peu rien à cirer dans ce qu'on va dire.
00:33:55 - On va oublier qu'on est en pleine renégociation des droits télé,
00:33:57 et que c'était l'affiche du dimanche soir,
00:33:59 et que le diffuseur, il n'a rien eu à montrer ce soir-là.
00:34:03 Et donc forcément...
00:34:05 En plus, c'est un des matchs du top 10.
00:34:07 - C'est qui le diffuseur de ce soir-là ?
00:34:09 - C'est Amazon.
00:34:10 - Vous croyez que quelqu'un regarde ?
00:34:12 - Ah mais ça c'est autre chose.
00:34:13 L'autre chose c'est que, actuellement, il est en pleine renégo des droits télé,
00:34:17 en gré à gré, et Canal n'y est pas,
00:34:20 donc il y a qui ? Amazon, la zone,
00:34:22 il n'y a personne qui veut...
00:34:24 L'acteur principal n'étant pas candidat à la diffusion,
00:34:27 pour les droits télé, pour les 5 années à venir,
00:34:30 ce qui assure 70 ou 80% des budgets des clubs français hors transfert.
00:34:36 Donc il y a un impératif, une raison d'état,
00:34:39 qui fait qu'on va peut-être sacrifier Lyon sur l'hôtel de la morale.
00:34:42 - Bon, vous venez de me flinguer un petit peu notre championnat de France,
00:34:44 donc on va aller un petit peu plus loin,
00:34:46 puis on va se pencher maintenant sur ce qui se passe sur la pelouse,
00:34:48 qui n'est pas beaucoup plus brille le début.
00:34:50 - Ah ah ah !
00:34:52 - Philippe s'en fout !
00:34:56 - On refait le match sur RTL.
00:34:58 - C'est terminé !
00:35:02 Ici, au stade de la Monsan, 0-0, et pas de but !
00:35:04 - 22h56, 4 minutes pour dresser le bilan de cette rencontre.
00:35:09 Triste à mourir, 0-0 entre Montpellier et Nice.
00:35:12 - Ils ont été nuls.
00:35:13 Savanier-Turam, Kéfren-Turam, le match ce soir,
00:35:15 je suis désolé, ça n'a rien de match d'un international français.
00:35:18 Et le match de Savanier, ça n'a rien d'un match digne d'un capitaine.
00:35:21 - Savanier, Turam, Bogam, Mophie,
00:35:25 mais je pourrais continuer la liste.
00:35:27 - Voilà, ils avaient le sourire hier soir,
00:35:31 Eric Silvestro, Karine Gallic, Xavier Domergue.
00:35:34 Xavier Domergue qui est toujours un homme de mesure absolue,
00:35:37 nous dire qu'ils ont été nuls, c'est quand même...
00:35:39 - Ça veut dire que c'est vraiment le problème profond.
00:35:41 - ...que le spectacle n'était pas formidable.
00:35:42 Alors on ne va pas s'acharner sur ces pauvres Montpellierains au Nice.
00:35:45 Le problème, il est global, les chiffres sont là.
00:35:47 2,57 buts par match en moyenne depuis le début du championnat sur 11 journées.
00:35:55 On était à plus de 3 buts par match,
00:35:57 c'est-à-dire que c'est une chute colossale par rapport à la saison passée.
00:36:00 Pourquoi ?
00:36:02 - Il y a trois problèmes principaux.
00:36:04 Il y a le problème, avant cette journée,
00:36:06 le leader a un football restrictif, c'est tennis.
00:36:09 Eux, c'est ne pas encaisser de but leur priorité.
00:36:12 Quand la locomotive, jusqu'à cette victoire du PSG à Reims,
00:36:17 son ultime but, c'est de ne pas prendre de but.
00:36:20 Son ultime objectif, déjà, c'est mauvais signe.
00:36:22 Ensuite, il y a le départ de Neymar et Messi.
00:36:24 C'est quand même deux joueurs qui vous...
00:36:26 Après, on peut dire qu'on n'aime pas dans le PSG,
00:36:28 mais ce sont deux magiciens du jeu,
00:36:30 deux hommes à 20 passes d'oeil et 20 buts à peu près chacun.
00:36:33 Ils ne sont plus là.
00:36:34 Et le troisième problème, c'est que vous avez deux grands malades dans le championnat,
00:36:37 qui sont Marseille et Lyon.
00:36:38 L'année dernière, la casette a fait le match avec Mbappé
00:36:40 jusqu'à quasiment la dernière journée pour le statut de meilleur buteur.
00:36:43 Aujourd'hui, la casette, il est porté disparu.
00:36:45 Et à Marseille, les deux attaquants qu'ils ont, ils sont nullissimes.
00:36:47 C'est Aubameyang et Vitinha.
00:36:49 Donc, voilà, ces trois facteurs-là.
00:36:51 Nice, le départ de deux monstres,
00:36:53 et puis deux clubs malades avec deux attaquants.
00:36:55 On a perdu Alexis Sanchez, quand même.
00:36:57 Entre Alexis Sanchez et Vitinha,
00:36:58 entre Alexis Sanchez et Aubameyang, si vous voulez,
00:37:00 le gap, il est trop important.
00:37:02 - Voilà le constat des récits par Dominique Sébrac.
00:37:04 Je vous propose de refaire une petite pause
00:37:07 et on va ouvrir le débat plus largement juste après
00:37:10 et poser les questions.
00:37:11 Est-ce que c'est la faute de la Ligue 1 réduite à 18 clubs ?
00:37:14 Certains pensent même que la météo...
00:37:16 - Il n'a pas dit ça, Dominique Sébrac.
00:37:17 - ... que les terrains sont plus mauvais.
00:37:18 Enfin, voilà, il y a plusieurs éléments de travail,
00:37:21 d'études, de réflexion.
00:37:23 On réfléchit à ça pendant la pause,
00:37:24 et on revient et on fait la synthèse.
00:37:25 A tout de suite.
00:37:27 - RTL, on refait le match...
00:37:29 - ... avec Philippe Sanfourche.
00:37:31 - Philippe Sanfourche.
00:37:36 - On refait le match jusqu'à 20h30 sur RTL.
00:37:39 - On refait le match jusqu'à 20h30,
00:37:43 et ensuite, RTL Foot prendra la main jusqu'à 23h
00:37:46 avec Eric Silvestro pour la grande affiche de la soirée
00:37:49 entre Le Havre et Monaco,
00:37:51 alors que le Paris Saint-Germain s'est imposé 3-0 cet après-midi à Rennes
00:37:55 et prend donc la tête de la Ligue 1.
00:37:58 3-0, ça veut dire qu'on a vu 3 buts dans la rencontre,
00:38:01 c'est bien chaud, en ce moment.
00:38:02 - Le PSG, sur ses 6 derniers matchs de championnat,
00:38:03 c'est 3 buts à chaque fois.
00:38:04 - Et heureusement qu'ils sont là,
00:38:05 parce que vu les chiffres et vu la moyenne,
00:38:07 c'est pas terrible.
00:38:08 - C'est la meilleure attaque de Ligue 1.
00:38:09 - Donc on vous a entendu,
00:38:10 plusieurs pistes, si j'ai bien suivi,
00:38:12 Dominique, avec aussi des départs de joueurs
00:38:14 qui ont impacté.
00:38:16 Et donc, on évoquait, Xavier Barret,
00:38:18 le fait d'avoir réduit à 18 le nombre de clubs,
00:38:22 c'est censé densifier
00:38:24 et apporter plus de qualité.
00:38:26 En quoi ça vient impacter la qualité du jeu ?
00:38:28 - L'idée, c'est aussi de supprimer le ventre mou,
00:38:30 pour que tous les matchs aient un enjeu
00:38:32 jusqu'à la fin de saison.
00:38:34 Donc, du coup, qu'est-ce qui se passe
00:38:36 quand tous les matchs ont un enjeu ?
00:38:37 Ça veut dire qu'il y en a quelques-uns
00:38:38 qui vont jouer pour le titre et les places européennes,
00:38:40 puis les autres, ils vont jouer pour se maintenir.
00:38:42 Donc du coup, tous les matchs,
00:38:44 les entraîneurs verrouillent
00:38:45 pour ne pas perdre.
00:38:47 Et donc, à l'arrivée, on a des spectacles.
00:38:49 - Tu vois, Rennes, par exemple,
00:38:50 Rennes, ça n'a pas marqué aujourd'hui,
00:38:51 parce que Rennes, c'est un super football.
00:38:53 C'est une super équipe.
00:38:54 Elle ne joue pas pour le maintien, elle.
00:38:56 - Elle ne joue pas pour le maintien,
00:38:57 elle est ligure au pas.
00:38:58 - Mais elle a juste des attaquants nuls.
00:39:00 - Ils ont des attaquants moins bons
00:39:01 que la balle au goût de la saison dernière,
00:39:03 qui était le quatrième meilleur buteur du championnat.
00:39:05 - Après, par début, quand même,
00:39:07 là c'était le Paris-Saint-Germain,
00:39:08 il y avait Donnarumma,
00:39:09 mais bon, par début, dans les autres matchs,
00:39:11 ils ne seraient pas quatrième.
00:39:12 - Gilles Vardaise.
00:39:13 - Je vais vous répondre avec un état d'esprit
00:39:16 hyper positif.
00:39:17 Mais votre question, elle me navre,
00:39:19 mon cher Philippe.
00:39:20 Parce que vous êtes en train de dire
00:39:22 que la Ligue 1 s'évalue à l'aune des buts marqués.
00:39:25 Mais c'est invraisemblable comme débat.
00:39:31 C'est-à-dire que vous avez face à vous
00:39:33 une ligue qui est la ligue des peintres en ce moment.
00:39:35 C'est nul.
00:39:36 À part le PSG, c'est nul ce qu'on voit.
00:39:37 Et vous êtes en train de me dire
00:39:38 que le problème, c'est les buts,
00:39:39 mais c'est le niveau global.
00:39:40 - Il y a une corrélation entre le niveau et les buts marqués.
00:39:42 - Mais non, mais pas du tout.
00:39:44 Le vrai haut niveau du football français,
00:39:46 c'est quand on a une défense de fer.
00:39:48 - C'est Nice.
00:39:49 - Quand on n'encaisse pas deux buts.
00:39:51 - Tu prends du plaisir à regarder Nice.
00:39:53 - Mais je ne regarde pas Nice.
00:39:54 Je voulais que je regarde Nice.
00:39:55 Je n'en ai aucun intérêt.
00:39:56 - Non, mais il y a encore une journée.
00:39:59 - J'aime bien Nice.
00:40:00 Farid Ali, il est intelligent.
00:40:02 - Mais ce n'est pas le football qu'on aime.
00:40:04 - Mais c'est le football que j'aime, moi.
00:40:06 C'est-à-dire que Philippe, là, vous êtes en train de dire...
00:40:08 - Mais là, tu esquives le débat, Gilles.
00:40:09 - Mais vous dites que c'est nul parce qu'on ne marque pas de buts.
00:40:12 - Non, il dit pourquoi on ne marque pas de buts.
00:40:14 - Non, Philippe te demande pourquoi on ne marque pas de buts.
00:40:16 - Je sais.
00:40:17 - Pourquoi on ne marque pas de buts ?
00:40:18 - On ne marque pas de buts parce qu'on a des attaquants qui sont en mauvaise forme aussi.
00:40:21 Vous citiez la casette, Aubameyang, Jonathan David, il ne joue plus du tout.
00:40:24 Il est nul.
00:40:25 Balogoun, depuis qu'il a été transféré, il n'en met plus une.
00:40:27 Ben Yedder, il ne marque pas un but.
00:40:28 Donc, il y a plein de problèmes.
00:40:29 Il y a une faiblesse sidérante des attaquants, à part Mbappé.
00:40:33 Mais Philippe, je trouve que c'est...
00:40:35 Encore une fois, je vous adore, mais c'est un peu dangereux de juger la Ligue 1 à l'aune des buts marqués.
00:40:40 Parce que quand on marque des buts, c'est parce que nos défenses deviennent nulles.
00:40:43 - Et Gilles, pendant longtemps, la Bundesliga, on a dit quel championnat, parce qu'il y avait 4 buts.
00:40:48 - Mais je n'ai jamais dit ça, moi.
00:40:49 - Ben pas toi.
00:40:50 - Mais qui a dit ça ?
00:40:51 - Beaucoup de spécialistes, Gilles Lutwig.
00:40:53 Il n'y a pas que toi sur terre.
00:40:54 Il y a beaucoup de gens qui ont dit que la Bundesliga est fantastique à regarder,
00:40:58 parce qu'il y a 4 buts en moyenne par match.
00:40:59 - Mais nous, c'est la défense.
00:41:00 En France, c'est la défense, Philippe.
00:41:02 - Mais ça, c'était l'héritage de 98.
00:41:04 Mais depuis, ça s'était ouvert, Gilles.
00:41:06 Depuis, on voyait des matchs qui allaient à 100 à l'heure, avec un projet d'attaquer.
00:41:10 - Et on gagnait combien de Coupes d'Europe depuis ?
00:41:12 - On parlait de la Ligue 1.
00:41:14 - Eh ben voilà.
00:41:15 - Ça ne débouche pas, parce que ce n'est pas parce que tu mets des buts que tu vas gagner les Coupes d'Europe.
00:41:19 C'est pas parce que tu n'en encaisses pas que tu vas gagner les Coupes d'Europe.
00:41:21 - Eh ben, essayons de ne pas en encaisser.
00:41:23 On peut en baisser le total, là, des buts.
00:41:25 - En attendant, la Bundesliga, avec 3,64, ils ont quand même gagné une Coupe d'Europe ces dernières années.
00:41:30 Une de plus que la France.
00:41:31 - Mais ce n'est pas notre génétique footballistique.
00:41:33 - Mais comme par hasard, en Bundesliga, ce qui marque, c'est des Français.
00:41:38 La plupart des buteurs qui ont joué en France et qui vont jouer en Bundesliga, qui marquent.
00:41:43 Et il y a eu l'Eintracht Frankfurt qui a gagné la Ligue Europa récemment,
00:41:47 le Bayern de Munich, la Ligue des Champions.
00:41:49 Donc, globalement, ils jouent beaucoup plus offensifs, ils marquent beaucoup plus de buts,
00:41:54 et ils gagnent aussi des Coupes d'Europe.
00:41:56 - Le Bayern, il fait 4-2, il s'en caissera plus.
00:41:59 - C'est ce qu'ils ont fait aujourd'hui.
00:42:00 - Je sais, mais j'ai bien dit ça.
00:42:01 - Il y a un manque de caractère des équipes françaises et de leurs enjeux.
00:42:04 - Mais oui !
00:42:05 - Par exemple, là, je veux bien qu'on y revienne vite, mais là, il y a trois places directes qualificatives
00:42:10 pour la Ligue des Champions, et la quatrième, pour le tour préliminaire, est impossible, le barrage.
00:42:14 Ça, ça devrait motiver toutes les équipes qui sont dans la première partie du tableau
00:42:17 à essayer de faire la différence un peu plus.
00:42:19 - Bah, Nice y arrive en jouant un jeu minimaliste.
00:42:21 - Non, mais les trois premiers du championnat, que ce soit l'ordre Paris-Nice-Monaco,
00:42:26 il y a deux équipes sympas à regarder, qui sont Monaco et Paris.
00:42:30 La troisième, encore une fois, je suis désolé, Nice, alors tout le monde me dit "c'est génial,
00:42:35 il vient d'arriver", tout ça, mais ne pas encaisser de but, contrairement à ce que pense Gilles,
00:42:39 c'est ce qu'il y a de plus facile en football.
00:42:40 - Ah non !
00:42:41 - Le plus difficile, c'est de mettre...
00:42:42 Ah si !
00:42:43 Le plus difficile dans le football, c'est de mettre des buts, Gilles.
00:42:44 - Non, non.
00:42:45 - Bah si !
00:42:46 - Regarde, non.
00:42:47 - C'est pour ça qu'on paye Mbappé très cher, parce que, figure-toi, c'est plus compliqué
00:42:49 de mettre des buts que de ne pas en encaisser.
00:42:50 - Alors, il y a...
00:42:51 - C'est ça, n'importe quel joueur, entraîneur, directeur sportif, président, le plus dur dans
00:42:56 le football, c'est de mettre des buts.
00:42:57 - Alors, l'effet pervers, pour venir sur le 18 Club, l'effet pervers des 18 Clubs, moi
00:43:02 je suis pour, mais c'est que chaque point vaut encore plus cher, c'est beaucoup plus serré.
00:43:06 - Et pour l'élite, hein, toujours pour l'élite.
00:43:08 - Du coup, maintenant, un match nul, c'est très bien, parce que l'autre ne prend pas
00:43:12 trois points, et votre rival va s'échapper sinon au classement, et vous êtes mort.
00:43:16 - T'es gic.
00:43:17 - Il y a 34 journées, quand même, c'est pas match coup-près à chaque semaine.
00:43:20 - J'ai vu que Michel Aulass vous avez dit pendant des années qu'il faut que la Ligue 1
00:43:23 soit 18, c'est comme ça qu'on gagne un des Coupes d'Europe, parce qu'on va resserrer
00:43:25 le niveau, et on va le...
00:43:26 - On va voir.
00:43:27 - Et tu vois bien quand même qu'au bout de trois mois, à l'instant, il n'y a pas d'effet.
00:43:30 - Peut-être que l'île va gagner la Ligue 1 en conférence.
00:43:31 - C'est nul, mais attendons un peu, attendons un peu.
00:43:33 - Peut-être que l'île va gagner la Ligue 1 en conférence.
00:43:35 - Philippe, juste pour conclure, de mon point de vue, le plus beau dans le foot, l'acte
00:43:38 ultime du foot, c'est un 0-0.
00:43:40 - Eh bien, on va se quitter sur cette réflexion qui navre Dominique Séverin, qui rend Gilles
00:43:47 Verdez ivre de bonheur.
00:43:49 On refait le match jusqu'à 20h30.
00:43:51 Les informations dans un instant, et ensuite les débats flash avec Karine Galli.
00:43:54 On parlera notamment de cette nouveauté, c'est-à-dire accueillir le public gratuitement,
00:43:59 c'est ce que fait le Paris FC, et essayer de trouver finalement des financements autrement.
00:44:04 Est-ce que c'est une solution d'avenir ou un coup de com ? On en parle après 20 heures.
00:44:08 A tout à l'heure.
00:44:09 On refait le match.
00:44:11 Avec Philippe Sanfio.
00:44:14 On refait le match.
00:44:16 Les débats flash.
00:44:18 On refait le match, les débats flash, avant de retrouver à 20h30 Eric Silvestro avec
00:44:25 Xavier Domergue et Karine Galli, qui fait son entrée dans ce studio, et que l'on salue.
00:44:30 Bonsoir Karine.
00:44:31 - Bonsoir, et je suis bien à l'heure, donc j'ai bien compris que maintenant c'était
00:44:34 20h, parce que ça me perturbe ces changements d'horaires, vous savez.
00:44:37 - C'est pas comme si c'était écrit dans les petits messages.
00:44:40 - Oui, je sais, mais c'est pour ça que je suis à l'heure cette fois-ci.
00:44:43 La semaine dernière j'étais derrière la vitre, et j'entrais pas.
00:44:45 - On lui a dû louper la semaine dernière, mais enfin on l'a vite rattrapée, et Karine
00:44:48 était brillante une fois qu'elle est arrivée.
00:44:50 - J'avais eu les points.
00:44:51 - Elle a eu les points.
00:44:52 D'ailleurs elle est largement en tête du classement.
00:44:54 - Et puis ton caramel aujourd'hui, il est habillé.
00:44:56 - Et tu vois le problème de mes camarades, c'est qu'au lieu de me donner le point en
00:44:59 disant que j'avais été brillante, ils ont dit "bravo à Xavier Domergue pour avoir
00:45:02 écrit ton petit édito sainte-grand-mère".
00:45:05 - Voilà, le caramel va essayer de vous le mettre encore ce soir dans les débats flash.
00:45:10 - C'est élégant.
00:45:11 - Qui débutent donc autour de Karine, donc toujours Gilles Verdez, Dominique Simrac,
00:45:18 et Xavier Barret.
00:45:21 Donc le premier débat flash, je retrouve mes petites fiches, voilà c'est là, premier
00:45:24 débat flash, donc on le disait depuis 19h ce soir.
00:45:27 C'est un petit événement, une nouveauté au stade Charletti à Paris avec la rencontre
00:45:33 de ligue de Paris FC-Bastia qui est ouverte gratuitement au public et ce sera le cas à
00:45:38 chaque match à domicile jusqu'à la fin de cette saison.
00:45:41 Raï, l'ancienne star brésilienne du PSG mais qui est aujourd'hui l'ambassadeur du
00:45:46 Paris FC, était invité de RTL Foot hier soir et il s'enthousiasme de cette nouvelle
00:45:51 politique de gratuité.
00:45:53 - C'est légitime, c'est des valeurs que le club défend depuis longtemps et qui veut
00:45:57 être un club populaire, accessible, que les gens veulent, qui veulent venir au stade pour
00:46:01 s'amuser, pour venir avec des copains, avec la famille et pour ça quand c'est gratuit
00:46:06 c'est plus facile donc on va avoir une bonne ambiance, léger, avec des bonnes initiatives,
00:46:10 des bonnes énergies.
00:46:12 - Voilà, des bonnes ondes, donc tout le monde ne peut être que d'accord avec ça mais
00:46:16 pour aller un petit peu plus loin, Xavier Barret, est-ce que ces matchs gratuits finalement
00:46:20 c'est un joli coup de com' bien réussi ou est-ce que c'est une vraie solution, une
00:46:26 vraie problématique aujourd'hui pour ces clubs qui ne sont pas sur le devant de la
00:46:30 scène, qui ne sont pas le Paris Saint-Germain, pour attirer un autre public ? Est-ce que
00:46:34 c'est une vraie solution au sens large ? Vous avez 45 secondes pour nous livrer votre
00:46:39 analyse et votre argumentaire.
00:46:41 - Oui bien sûr parce que c'est nouveau en France effectivement mais ça existe déjà
00:46:44 en Allemagne, notamment à Düsseldorf qui est un stade qui accueillera l'Euro 2024,
00:46:49 50 000 places, un club qui est en deuxième division et qui pratique la gratuité déjà
00:46:53 cette saison.
00:46:54 Et l'autre jour pour le match contre Kaiserslautern, le stade était plein alors que leur moyenne
00:47:00 en deuxième division c'est autour de 30 000 places.
00:47:03 Donc ils ont réussi à séduire presque le double de leur public habituel pour ce match-là.
00:47:07 Et à l'arrivée, le Fortuna Düsseldorf était mené sur sa pelouse 3-0 et avec le soutien
00:47:12 de ce public, ce stade plein, ils ont gagné 4-3.
00:47:14 Donc du spectacle, le soutien populaire, les gens qui viennent et qui du coup consomment
00:47:19 et à l'arrivée le club se paye ses entrées gratuites avec les buvettes, avec les produits
00:47:25 dérivés, donc une solution qui fonctionne.
00:47:27 - Donc c'est une vraie solution d'avenir selon Xavier Barret.
00:47:31 Tour de table donc, vous me dites en un mot oui ou non, est-ce que Xavier Barret vous
00:47:36 a convaincu ? Dominique Sévrac ?
00:47:39 - Oui mais pour d'autres arguments.
00:47:41 - Très bien, on verra plus tard.
00:47:44 Gilles Verlaize ?
00:47:45 - Oui mais pour d'autres arguments.
00:47:46 - Karine Galli ?
00:47:48 - C'est un peu pareil, oui mais pour ce qu'il a dit et autre chose.
00:47:52 - Bon, il aura quoi qu'il arrive le point.
00:47:55 Karine qui fait son entrée, à vous l'honneur.
00:47:58 - Oui, oui, alors je suis tout à fait d'accord avec ce qu'il a dit.
00:48:00 Moi ce que j'aime aussi au Paris FC, c'est qu'en fait Pierre Ferracci, donc le président,
00:48:04 voulait aussi mettre ça en place en Ligue des Champions.
00:48:06 Parce qu'on rappelle que le Paris FC est qualifié pour la phase de groupe de Ligue
00:48:10 des Champions, je parle des filles, ce qui est un vrai événement, on a trois clubs
00:48:13 français, malheureusement ça n'a pas été possible par rapport à l'UFA et par rapport
00:48:16 aux normes.
00:48:17 Et ce qui est aussi très important, c'est qu'il explique, il dit "nous on a besoin
00:48:20 d'avoir une belle image auprès de nos sponsors, auprès de nos partenaires".
00:48:23 Charles Hetty, c'est un mouroir aujourd'hui, donc on a envie de donner envie aux gens
00:48:28 justement qui nous soutiennent, de continuer à le faire.
00:48:30 Et le fait d'avoir du public, d'avoir de l'ambiance, d'avoir des gens qui effectivement
00:48:33 consomment, ça ne peut que être bénéfique pour tout le monde, c'est-à-dire nous et
00:48:37 aussi évidemment les gens qui sont à nos côtés depuis des années et qui trouvent
00:48:41 que c'est palichon.
00:48:42 Et je trouve que finalement tout le monde est gagnant-gagnant.
00:48:44 L'an dernier c'était la 15ème affluence de Ligue 2, le Paris FC, donc la billetterie
00:48:47 c'était quasiment peanuts.
00:48:48 - Bon, moi je veux bien, mais tout le monde est ravi de la crèche, c'est formidable,
00:48:54 c'est magnifique.
00:48:55 Bon, ok, mais s'il y a du monde, il faut sécuriser, s'il faut sécuriser il faut des forces de
00:49:00 police et des stewards payés par le club, il n'y a pas de rentrée, pas de billetterie.
00:49:05 Donc compter sur les partenaires de dans 6 mois ou dans un an, moi je veux bien, mais
00:49:08 est-ce que c'est viable tout ça ?
00:49:10 - Mais le PFC ça ne marche pas, le PFC ça ne marche pas, j'adore le PFC, mais ça ne
00:49:14 marche pas.
00:49:15 Ils étaient 4 000, là ils vont être 8 000, le Stade peut compter 19 000, mais justement,
00:49:18 ça coûte trop cher, c'est trop compliqué, donc pour le moment on en reste à 8 000.
00:49:22 La billetterie, Karim en parlait, c'est 1 million sur les 25 millions du budget, donc
00:49:29 la billetterie, personne n'achète des places, donc ils ont raison de faire la gratuité.
00:49:33 Après ça va poser d'autres problèmes, vous avez raison, mais une étape après l'autre,
00:49:37 si on veut que le club perdure avec ses ambitions telles qu'il a de monter un jour au plus
00:49:42 haut de l'élite, il faut absolument que du public vienne, ça va faire venir les sponsors,
00:49:46 ça va créer quelque chose, une dynamique, parce que là ils ont beau avoir des bons
00:49:49 résultats globaux depuis des années, ça ne décolle pas.
00:49:52 - Mais la façon c'est plafonnée, comme le dit Gilles, c'est plafonnée, donc la sécurité
00:49:55 pour 4 000 et pour 8 000, elle ne change pas vraiment beaucoup.
00:49:58 Moi je vois deux vertus principales Philippe, c'est que 1, il y a une inflation en France
00:50:02 qui est en train de monter, et c'est bien qu'il y ait un principe de réalité, que
00:50:06 les gens se rendent compte que tout le monde ne peut pas aller au cinéma, au restaurant,
00:50:10 faire les courses, aller au football.
00:50:12 - C'est très vrai, mais c'est le rôle des autres groupes, c'est pas les acteurs privés
00:50:14 de prendre en charge leur situation.
00:50:16 - C'est bien que le football, qui est plutôt riche, qui a plutôt des droits de télé
00:50:20 assez hauts, qui a plutôt une économie un peu hors sol dans une bulle spéculative,
00:50:24 se rendent compte parfois que les gens ne peuvent pas tout faire.
00:50:27 - On va pas faire un foot à deux vitesses, c'est-à-dire en gros si t'as de l'argent,
00:50:29 tu veux avoir le PSG, tu mets 30 ou 40 euros pour l'entourage.
00:50:32 - C'est déjà le cas Philippe, c'est ce qui se passe.
00:50:34 - Et sinon, pour les "pauvres" on va avoir le petit par IFC.
00:50:39 - Oui mais c'est déjà le cas, et on parlait du principe de réalité, moi je vais au stade
00:50:42 depuis 25 ans, et de plus en plus je vois qu'il y a moins de familles, il y a moins
00:50:46 de femmes, il y a moins de gens...
00:50:48 - En moins de femmes je sais pas ?
00:50:50 - Je vois un public de moins en moins mixte, à tous les sens du terme, et je trouve que
00:50:55 c'est pas mal aussi de ramener des gens qui peuvent se dire "écoute ce soir, à 19h,
00:51:00 on peut y aller à 4, c'est gratuit, on y va avec les deux enfants".
00:51:03 Je trouve ça pas mal aussi d'essayer de ramener un public qui est peut-être éloigné du foot,
00:51:07 il y a aussi des séries, on peut regarder des séries sur des plateformes,
00:51:10 pour aller au cinéma, pour aller au restaurant, il y a une concurrence, le foot est en concurrence
00:51:13 à samedi à 19h avec plein de choses, c'est bien aussi d'essayer de ramener des spectateurs
00:51:18 ou de convaincre de nouveau, donc c'est pour ça que moi j'aime cette initiative.
00:51:23 - Je vois que vous êtes conquis, en tout cas c'est un sans faute,
00:51:27 et donc un point absolu pour Xavier Barret, qui ouvre la marque.
00:51:32 Deuxième débat flash, on va revenir sur le terrain avec toutes ces rencontres de Coupe d'Europe
00:51:39 cette saison, et notamment celle qu'on va retenir, c'est-à-dire la victoire de Toulouse,
00:51:43 ce TFC glorieux vainqueur de Liverpool ce jeudi au Stadium, 3-2, un match épique,
00:51:48 mais il faut bien le dire, face à une équipe de Liverpool qui était déjà quasiment qualifiée
00:51:53 et qui du coup avait totalement fait tourner son effectif, donc privé au coup d'envoi
00:51:57 d'Alisson dans les buts, de Van Dijk, de Konaté, d'Alexander-Arnold, de Salah, de Nunes,
00:52:03 et j'en oublie, bref un Liverpool bis voir terre, peut-on du coup parler d'un exploit de Toulouse ?
00:52:10 Gilles Verdez, vous avez 45 secondes.
00:52:12 - Ce serait bien français que de répondre ça, parce que même dans la victoire on se flagelle.
00:52:17 Non, pour moi c'est la victoire de Toulouse, et la faute elle est entièrement celle de Liverpool.
00:52:22 C'est Liverpool qui fort de son succès 5-1 à l'aller a méprisé avec une arrogance incroyable
00:52:27 celle de Klopp, là, insupportable ce Klopp, qui à la fin en plus dit "oui c'est indigne de moi
00:52:33 cette conférence de presse, je me barre d'ici, etc.", tout ça parce qu'on a refusé le but de légalisation
00:52:37 à McAllister, qui était hors jeu de 12 mètres, donc c'est invraisemblable.
00:52:41 J'ai trouvé que les critiques contre Toulouse, qui a fait un bon match, qui a battu une équipe
00:52:45 de Liverpool, qui à la mi-temps a changé 3 joueurs, parce que Klopp, il est méchant,
00:52:50 il est arrogant, mais il n'est pas bête, il s'est rendu compte qu'il faisait n'importe quoi,
00:52:53 il a voulu tout changer, c'était trop tard.
00:52:55 Donc non, bravo à Toulouse, et honte sur ce Liverpool qui a méprisé la France,
00:52:59 méprisé Toulouse, méprisé l'Europa League.
00:53:01 - Il est colère Gilles Verdez, le méchant Klopp qui...
00:53:05 - Il fume !
00:53:07 - Là ça fumait en studio, Gilles Verdez.
00:53:09 - Mais qu'il parle de Klopp, il fume.
00:53:11 - C'est un véritable exploit, on ne va pas le dévaloriser.
00:53:15 Oui ou non d'accord avec cela, Xavier Barret ?
00:53:17 - Oui, oui, totalement d'accord, parce que si on regarde...
00:53:20 - On en remontera plus tard.
00:53:21 Demi-mix et vrac.
00:53:22 - Gilles n'a pas répondu, il a dit c'est une très belle victoire, il n'a pas dit c'était
00:53:25 dans la légende, donc non, il n'a pas convaincu, il n'a pas répondu à la question.
00:53:28 - Non.
00:53:29 - Il a attaqué Liverpool.
00:53:30 - Donc là, on est sur la brèche, et c'est Karine qui va déterminer si le point est attribué
00:53:34 ou non à Gilles Verdez.
00:53:36 - Je suis convaincu, même si Gilles s'est un petit peu laissé aller sur Klopp et les
00:53:42 conséquences pour la France, mais je suis d'accord, c'est un exploit toulousain, et
00:53:46 Toulouse est allé chercher sa victoire, peu importe ce que Liverpool est venu faire sur
00:53:50 la pelouse du stadium, ce n'est pas le souci.
00:53:52 - Bon, très bien, donc finalement il n'y avait qu'un nom, c'est celui...
00:53:57 - C'est moi.
00:53:58 - Oui, de Dominique.
00:53:59 - Mais pourquoi ils ont battu personne en fait ?
00:54:01 - Ah bon ?
00:54:02 - C'est-à-dire que vous allez à Lens, vous allez à Bordeaux, vous allez à Strasbourg,
00:54:06 vous leur demandez, vous avez vu l'exploit de la semaine, c'est la victoire Toulouse,
00:54:10 alors contre qui ? Personne, même le fan de foot vous citera 5 joueurs de Liverpool.
00:54:15 - Ça là, il est rentré à la mi-temps.
00:54:17 - Et puis dans une semaine, 5 joueurs vous avez dit.
00:54:19 - Et le gardien de but qui est l'air, c'est celui qui fait toute la congé.
00:54:21 - Et dans une semaine, on aura oublié cette belle victoire, qui est une très belle victoire,
00:54:26 mais elle ne peut pas être dans la légende du football français.
00:54:28 - La légende de Toulouse, on a dit, ce n'est pas la même chose.
00:54:31 - Mais ce qui est dans la légende, c'est d'avoir eu Maradona et d'avoir éliminé Maradona de Naples.
00:54:37 - Entre enfants.
00:54:38 - Voilà, ça c'est dans la légende.
00:54:39 Ça c'est une séance de tir au but qui est légendaire.
00:54:41 Ça c'est un match qui est dans la légende, mais ce n'est pas ce petit match de phase
00:54:45 de poule contre une équipe que personne ne connaît, qui a juste le nom de Liverpool.
00:54:49 Voilà, soyez sérieux en fait.
00:54:51 Est-ce que l'équipe aujourd'hui, deux jours après, le grand journal de référence du sport,
00:54:55 revient sur cet espoir ? Est-ce qu'ils vont faire une saga ? Est-ce que ça va devenir un supplément ?
00:54:59 - Ils ont déjà fait la une, et Toulouse n'est pas la une.
00:55:01 - Une une régionale, ce n'était pas la une nationale.
00:55:03 - En tout cas, il y a eu une âme dans cette rencontre, dans cette soirée.
00:55:06 Il s'est passé quelque chose.
00:55:08 Ceux qui étaient présents au stade en garderont un très beau souvenir.
00:55:11 C'est aussi ça le football.
00:55:12 Et on s'en réjouit.
00:55:13 La pause, on refait le match.
00:55:15 On revient pour les débafflages dans un instant.
00:55:17 On va évoquer le revers du Racing Club de Lens à Eindhoven.
00:55:20 Est-ce que ce n'est pas la très mauvaise opération ?
00:55:22 Est-ce que ce n'est pas grillé, rappé pour le printemps européen ?
00:55:25 On parlera également de l'OM qui se cherche désespérément son attaquant star.
00:55:29 Celui qui pourra débloquer les situations.
00:55:31 Vitigna, Aubameyang, Aubameyang, Vitigna.
00:55:33 Il va falloir trancher.
00:55:34 A tout de suite.
00:55:35 Encore deux débafflages jusqu'à 20h30.
00:55:47 Ensuite, on laissera à la main Eric Sylvestreau.
00:55:49 Avec vous, Karine Galli, avec Xavier Domergue, pour l'affiche de la soirée.
00:55:53 Le Havre, Monaco, l'affiche de Ligue 1 jusqu'à 23h.
00:55:56 Comme tous les week-ends, vendredi, samedi, dimanche sur RTL.
00:55:59 Je vous rappelle que le Paris Saint-Germain s'est imposé 3 à 0.
00:56:04 Sur la pelouse d'Auguste Delon, à Reims cet après-midi, le PSG, leader de Ligue 1.
00:56:09 Le troisième débafflage de la soirée concerne le Racing Club de Lens.
00:56:14 Deuxième de son groupe de Ligue des Champions avant son déplacement à Eindhoven.
00:56:17 Et puis, la défaite qui fait mal, patatras.
00:56:20 Glissement à la troisième place de ce groupe,
00:56:23 avant d'aller jouer à Arsenal, le leader du groupe.
00:56:26 Est-ce que Lens n'a pas raté le coche pour finir dans les deux premiers ?
00:56:30 Et donc, saisir cette qualification pour le printemps européen en Ligue des Champions,
00:56:34 je précise bien, Dominic Cévrach, vous avez 45 secondes.
00:56:38 J'en ai bien peur, Philippe. J'ai bien peur que ça soit terminé.
00:56:40 Même si Lens, en portant ses deux derniers matchs, a la possibilité de se qualifier.
00:56:44 Donc, il a encore son destin entre les pieds ou les mains.
00:56:47 Mais le problème, c'est que dans les deux derniers matchs, il y en a à Arsenal.
00:56:49 Qui, pour l'instant, n'a jamais perdu cette saison à domicile.
00:56:52 Qui viennent reprendre la deuxième place à Tottenham cet après-midi.
00:56:56 C'est malheureusement...
00:56:59 La défaite à Eindhoven ne sous aucune contestation.
00:57:02 Ils sont tombés sur plus fort qu'eux. Ils ont été étouffés par un pressing incroyable.
00:57:05 Ce que Peter Boz n'a pas réussi à faire à Lyon, il le fait à Eindhoven.
00:57:09 Malheureusement, ces deux matchs-là, ils ont pris un point sur les six possibles contre les Néerlandais.
00:57:15 Je pense que c'est là qu'ils vont perdre la qualif.
00:57:18 Je ne suis même pas sûr que la troisième place qui pourrait les reverser en Ligue Europa soit accessible.
00:57:23 Peut-être que la victoire contre Séville au dernier match pourrait leur permettre.
00:57:27 Il nous a un petit peu plombé le moral Dominique.
00:57:30 Je ne vais pas vous influencer, mais quand j'ai posé cette question, j'étais un petit peu sur cette tendance-là.
00:57:36 J'espère le contraire, mais c'est un peu ce que je ressens.
00:57:40 Est-ce que Dominique vous a convaincu que vous allez y aller ?
00:57:43 Je pense que malheureusement pour l'Anse, il va falloir viser la Ligue Europa.
00:57:48 Gilles Verdez ?
00:57:50 C'est une vision trop pessimiste pour moi, non ?
00:57:52 Non. Avec 2-0-0, vous pensez qu'il peut...
00:57:56 En tout cas, premier Arsenal, c'est sûr, 0-0.
00:57:59 Ça, ce serait un bon résultat.
00:58:01 Absolument.
00:58:02 Karim Ghali, convaincu ou pas par les arguments de Dominique ?
00:58:04 Je le trouve un peu pessimiste aussi.
00:58:07 Non.
00:58:08 Surtout, Sévi est quand même archi nul dans cette poule.
00:58:11 Pourquoi il ne pourrait pas au moins avoir la troisième place ?
00:58:13 Toi, tu les as déjà mis quatrièmes.
00:58:15 Non, on parlait des champions.
00:58:17 Oui, tu as aussi dit que ça va même être compliqué pour la Ligue Europa.
00:58:20 Je te trouve trop pessimiste.
00:58:22 Ligue Europa, ils l'auront, Ligue des champions.
00:58:24 C'est dur. Gilles, l'optimisme demeure ?
00:58:27 Oui, Arsenal est en tête, mais encore une fois, l'objectif d'Arsenal cette saison,
00:58:31 ce n'est pas la Ligue des champions.
00:58:33 Ils sont motivés par le titre anglais.
00:58:35 C'est leur rêve absolu devant cette city, Tottenham.
00:58:37 Ils ont un coup à jouer.
00:58:38 Ils ont été battus la saison dernière in extremis.
00:58:40 Donc là, ils veulent.
00:58:41 Ce match-là, ce ne sera pas leur match de la semaine, quoi qu'il arrive.
00:58:44 Donc, Lens peut très bien parler.
00:58:46 Ils ont été battus à Bollard par Lens.
00:58:48 Là, ils peuvent saisir leur qualification, la première place du groupe.
00:58:53 Et ils ne vont pas tout donner pour battre Lens ?
00:58:55 Non, ce n'est pas leur but ultime.
00:58:58 Ils ont neuf points, c'est bien.
00:59:00 Mais la Ligue des champions, c'est bien pour Arsenal.
00:59:02 Mais ce n'est pas leur kiff.
00:59:04 Les supporters d'Arsenal veulent le titre national.
00:59:07 Je me souviens que Lens a gagné à Arsenal.
00:59:09 Ce sera encore un plus grand espoir que le match à Lens.
00:59:11 Oui, mais un nul et pas rédhibitoire pour Lens.
00:59:14 Un nul et vous battez Séville la dernière journée.
00:59:16 Et ça peut passer.
00:59:17 Moi, je crois à ce scénario.
00:59:18 Voilà pourquoi j'ai répondu non.
00:59:20 Mais quatre points, ce n'est peut-être pas sûr.
00:59:22 Ils en auraient neuf.
00:59:23 C'est ça, ils en ont cinq.
00:59:24 Oui, ils en ont cinq, ça ferait neuf.
00:59:25 C'est pas sûr qu'à neuf, tu passes.
00:59:27 En tout cas, ils seront troisième à coup sûr dans ce cas-là.
00:59:31 Mais la question initiale, c'est sûr.
00:59:33 Mais je crois encore.
00:59:35 En tout cas, on l'espère évidemment, parce qu'ils nous ont donné beaucoup de bonheur.
00:59:39 Et on espère que ça n'est pas terminé pour nos amis Lens.
00:59:42 Quatrième et dernier débat flash de la soirée.
00:59:46 Il concerne l'Olympique de Marseille qui cherche toujours son meilleur numéro neuf, son meilleur buteur.
00:59:51 Le public a un peu pris en grippe Pierre-Emerick Aubameyang ces derniers temps,
00:59:55 qui était de toute façon indisponible, blessé pour le déplacement à Athènes.
00:59:59 Alors Vitinha, de fait, a joué titulaire.
01:00:03 L'OM a gagné.
01:00:04 Vitinha a plutôt bien joué, mais il n'a pas marqué.
01:00:06 Donc c'est le duel des maladroits, des mauvais stats qui continuent.
01:00:11 Qui faut-il imposer à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille ?
01:00:15 Vitinha ou Aubameyang ?
01:00:17 Karine Galli, vous avez 45 secondes.
01:00:18 Il faut mettre Vitinha, parce que vous l'avez dit,
01:00:20 effectivement, c'est un duel entre deux attaquants qui ne marquent pas.
01:00:22 Mais pour Aubameyang, on en est sûr, parce qu'il est titulaire à chaque fois.
01:00:25 Il a été titulaire 9 fois en Ligue 1, c'est un seul but face à un Havre qui était malade,
01:00:29 qui était réduit à 10, qui était vraiment dans un mauvais jour au Vélodrome.
01:00:32 Et on voit bien qu'Aubameyang a 34 ans.
01:00:34 Il l'est fait, ses 34 ans, et sa principale qualité, c'était sa vitesse.
01:00:38 Il l'a plu, il a l'air usé.
01:00:39 Vitinha, évidemment, on se demande tous pourquoi il y a des gens qui sont allés à Braga
01:00:42 et qui se sont dit "Tiens, la pépite, elle vaut 32 millions", mais il est là.
01:00:45 Donc il faut le faire jouer, il faut lui donner de la continuité,
01:00:48 et il faut espérer qu'il soit beaucoup plus décisif.
01:00:51 Donc je veux qu'il soit installé pendant au moins 4-5 matchs,
01:00:54 et on fera un autre bilan.
01:00:55 En tous les cas, tout est décevant au niveau de l'attaque marseillaise.
01:00:59 On a essayé Aubameyang, passons à Vitinha.
01:01:01 Donc c'est clair, par défaut, Aubameyang est en cuir, Vitinha est là.
01:01:06 Il faut que ce soit Vitinha qui soit installé à ce poste d'attaquant de l'OM.
01:01:11 Est-ce que Karine vous a convaincu ?
01:01:13 Xavier Barret ?
01:01:14 Oui, 100% d'accord.
01:01:15 Dominique Sévrac ?
01:01:16 Oui, par ses arguments, parce que je pense qu'à la fin, ça sera toujours aussi nul.
01:01:20 Vitinha ou quelqu'un d'autre, ça sera toujours aussi apocalyptique,
01:01:24 mais ses arguments m'ont convaincu.
01:01:25 Gilles Vernez ?
01:01:26 J'aime beaucoup Karine.
01:01:27 Préférer Vitinha à Aubameyang, c'est un parjure.
01:01:31 Elle gagne quand même le point Karine,
01:01:35 mais j'ai envie que Gilles développe un petit peu plus la notion de parjure.
01:01:40 Contre-argument.
01:01:41 La qualité footballistique de Vitinha, c'est le néant.
01:01:43 Il est nul.
01:01:45 Il ne sait que presser, c'est pas un attaquant.
01:01:47 Aucune explosivité, aucune vitesse, pas le sens du but.
01:01:49 Aubameyang, il a tout ça.
01:01:51 Il parle dans le dos.
01:01:52 Il a plus, il a plus, il a plus.
01:01:54 Il a plus de 45 secondes, j'en ai bien 12 quand même.
01:01:56 Donc, Aubameyang, il est explosif.
01:01:58 Il peut être servi dans le dos.
01:02:01 Au moins, il est à la limite du hors-jeu, parfois hors-jeu,
01:02:03 parce que voilà, il est à la limite du hors-jeu.
01:02:05 Mais il peut marquer, il crée du danger.
01:02:08 Vitinha, c'est un genre de pressif.
01:02:09 Il n'est pas cuit, il peut retrouver le…
01:02:11 Mais, mais, mais, mais, mais, mais, attends, excusez-moi, on a le choix entre le choléra et je ne sais quoi, la peste.
01:02:16 Donc, dans ces cas-là…
01:02:17 Mais on l'a essayé le choléra, donc il faut essayer la peste.
01:02:19 Non, mais Vitinha, il n'a jamais été cuit, il n'a jamais joué au foot.
01:02:21 Alors mettez-moi Aubameyang.
01:02:23 Mais la bonne nouvelle, Gilles, que ce soit Aubameyang ou Vitinha, ça sera 0-0 à la fin.
01:02:26 Et ça, c'est une bonne nouvelle pour toi.
01:02:28 Ce qu'on a déjà essayé, Aubameyang, passons au deuxième.
01:02:31 Carène, Vitinha, il en manque une en première période.
01:02:33 Bien sûr, mais attendez, je vous ai dit que dans tous les cas, l'attaque marseillaise était en panne.
01:02:38 Mais sauf qu'Aubameyang, je suis désolé, la vitesse, il ne l'a plus.
01:02:41 Il est terrible sur un terrain.
01:02:44 Et le nombre de face-à-face qu'il a perdu depuis qu'il est à l'OM, c'est hallucinant.
01:02:48 Et ça coûte des points.
01:02:49 Je veux dire, même si tu n'as qu'une occasion, quand tu es Aubameyang et que tu es un grand joueur,
01:02:52 tu dois finir ces actions.
01:02:54 Il ne le finit pas.
01:02:55 Vitinha, évidemment, je me dis qu'il faut être taré pour avoir mis 32 millions sur ce joueur.
01:02:58 Il y a quand même des gens qui sont à la braga, qui sont revenus, revenus, qui sont en train de dire
01:03:02 "Allez, on met Olympe sur lui".
01:03:04 Mais bon, il faut lui donner du temps.
01:03:06 La politique des transferts de l'Olympique de Marseille, parce que là, déjà, on n'a pas Sébastien Tarragon.
01:03:11 C'est un des sujets préférés, on attendra.
01:03:13 On est sûr qu'au Mercato, l'OM va aller chercher un autre athlète.
01:03:16 Ça prendra du temps.
01:03:17 Bon, le bilan de la soirée sur les débats flash.
01:03:19 Tout le monde a gagné, sauf Dominique.
01:03:20 On ne peut pas être bon à chaque fois.
01:03:22 Et Eric Silvestro fait son entrée dans le studio.
01:03:24 Salut les amis.
01:03:25 Bonsoir.
01:03:26 Beau programme ce soir.
01:03:27 On espère mieux qu'hier soir.
01:03:29 Ah oui, non, hier c'était terrible.
01:03:30 L'ex-leader de la Ligue 1 nous a pas emballés hier soir.
01:03:32 Monaco, c'est magnifique.
01:03:34 Ça prend début et ça emmarque.
01:03:35 Donc théoriquement, ça devrait nous faire du spectacle.
01:03:37 En tout cas, le foot jusqu'à 23h, c'est chaque week-end sur RTL.
01:03:41 Nous, on se retrouve la semaine prochaine à la même heure.
01:03:43 Et surtout, on refait le match, c'est en podcast.
01:03:45 La quotidienne, tous les jours, avec l'ami Florian Gazan.
01:03:48 Vous allez sur le site, vous allez sur les applis.
01:03:50 Et vous aurez votre dose de foot quotidienne.
01:03:53 Bonne fin de soirée avec Eric Silvestro, Xavier Demerde et Karine Galli.
01:03:56 Ciao, ciao.
01:03:57 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:04:00 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]