Un tableau de Pablo Picasso vient d’être vendu 130 millions d’euros !

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 C'est une oeuvre magnifique obtenue par Emily Fisherlander en 1968.

00:03 Elle aura été la pièce maîtresse de toute sa collection.

00:06 L'enchère démarra donc à 95 millions de dollars.

00:09 100 millions de dollars par ici, 110 millions par là.

00:13 De ce côté nous avons une offre à 120 millions de dollars.

00:16 120 millions de dollars.

00:18 121 millions de dollars.

00:20 Merci beaucoup.

00:22 Nous allons donc clore cette enchère pour 121 millions de dollars.

00:26 C'est votre dernière chance pour la somme de 121 millions de dollars.

00:29 Il est à vous. Merci beaucoup.

00:31 [Applaudissements]

00:35 C'est une New Yorkaise qui vient de décéder à 102 ans et qui avait ça dans son salon.

00:39 C'était la pièce ornementale de son salon.

00:42 Elle a une collection de folie qui est en train d'être vendue,

00:45 qui est estimée au total à près de 400 millions.

00:47 Elle a des tableaux d'Andy Warhol, de Rodko.

00:50 Elle a une collection extraordinaire.

00:52 Et le prix est d'autant plus choquant dans le contexte actuel

00:54 parce qu'avec les guerres il y a tout qui baisse.

00:55 Mais l'art c'est le seul truc qui continue de monter avec le luxe.

00:57 Les prix continuent de monter de manière exponentielle.

00:59 Le marché de l'art c'est toujours une valeur refuge.

01:01 Je ne touche ni le lard ni l'art.

01:03 Non mais je vous jure, j'ai rien.

01:04 Moi je n'ai jamais acheté un tableau.

01:05 Ah oui, vous n'êtes pas un maraîche.

01:06 Mais moi je suis vraiment un halouade.

01:08 Ils sont en train de réaliser leurs meilleures années avec les guerres, l'inflation, etc.

01:12 C'est une valeur refuge et tous ceux qui ont de l'argent

01:15 se réfugient dans l'art et investissent dans l'art.

01:17 Donc ça monte en flèche.

01:18 Je n'ai jamais acheté de l'art.

01:19 Vous le trouverez ?

01:20 C'est très beau honnêtement.

01:21 C'est magnifique.

01:22 C'est sublime.

01:23 Un film peint comme ça, il s'en prend une.

01:25 C'est la nuit, c'est la nuit.

01:28 C'est quoi ?

01:29 Parce que c'était sa compagne en fait.

01:30 C'est la nuit.

01:31 C'était sa compagne.

01:32 Ah il était avec Edouard Balladur ?

01:33 Marie-Thérèse Walter, une peintre française.

01:34 S'il vous plaît, merci.

01:35 Je voulais dire un truc.

01:36 Marie-Thérèse Walter, c'était sa muse, c'était sa maîtresse.

01:37 C'est vrai qu'il faisait beaucoup de muses.

01:38 Il faisait beaucoup de muses avec elle ?

01:39 La muse dorée parce qu'elle l'a beaucoup inspirée tout le long de sa carrière.

01:40 C'est "Femme à la montre" ça s'appelle.

01:41 La montre est bien.

01:52 Là où c'est un peu débile quand même, c'est que les gens qui achètent ce genre

01:55 de tableau, ils ne peuvent pas les garder chez eux parce qu'ils ont peur des cambriolages.

01:57 Donc ils les mettent au coffre et ils payent quelqu'un pour faire un double, un faux.

02:00 Ils mettent dans le salon, c'est un faux.

02:01 Et le vrai est au coffre.

02:02 Ils disent "alors je l'ouvrais, vous ne m'emmerdez pas, je l'ouvrais".

02:05 En l'occurrence, Émilie Fischer-Langlois, elle avait le vrai, elle, dans son salon.

02:09 On le dit souvent parce que c'est exceptionnel.

02:11 Merci, c'est fort ce que vous dites.

02:12 Jean-Michel, vous faites une très bonne émission.

02:13 C'est une très bonne émission.

02:14 [Musique]

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