Christine Kelly lance les États Généraux du Journalisme samedi soir

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Transcript

00:00 - 7h51, Christine Kelly, bonjour. - Bonjour Patrick Roger, bonjour à tous.

00:07 - Vous êtes là ce matin parce que vous organisez ce week-end les états généraux du journalisme.

00:12 Alors ça va avoir lieu à la salle Gavot à Paris.

00:16 Qu'est-ce que représentent ces états généraux du journalisme ?

00:20 - Alors c'est demain à 20h30, c'est à Gavot à Paris.

00:23 Et qu'est-ce que ça représente en fait ?

00:25 C'est l'idée vraiment de se poser, et de se poser pour se poser des questions sur le journalisme,

00:31 dans le cadre des états généraux de l'information.

00:34 Le chef de l'état a lancé les états généraux de l'information,

00:37 et il a été invité, toute la population française a été invitée justement à participer

00:44 par une consultation citoyenne avec le partenaire le CESE, Conseil économique et social,

00:48 pour donner son avis et contribuer.

00:50 Je trouve que c'est important que les journalistes contribuent.

00:53 Donc j'ai invité des journalistes à contribuer, à donner des informations sur leur métier,

00:57 comment ils vivent leur métier.

00:59 - Mais sur quoi ? Sur comment ils vivent leur métier, ou ce que va devenir le journalisme de demain ?

01:03 - Toutes ces questions-là.

01:04 - Ou l'indépendance, on parle aussi de l'indépendance des journalistes.

01:06 - Alors moi je vais vous dire par exemple les questions que lance le gouvernement lui-même.

01:09 Comment assurer l'indépendance économique du journalisme ?

01:12 Comment protéger les journalistes et leurs sources des menaces et influences ?

01:15 Comment lutter contre les manipulations de l'information ?

01:18 Mais bien sûr, donc toutes ces questions seront abordées.

01:20 L'idée c'est vraiment de participer pour faire un constat, un éteint des lieux justement du journalisme aujourd'hui.

01:26 Regardons ce qui se passe aujourd'hui entre Israël et le Hamas,

01:29 regardons les dérives qu'il y a eu, regardons les manipulations de l'information,

01:32 pour ne prendre que cet exemple et les autres exemples.

01:34 Donc c'est important de se poser toutes les questions sur l'actualité,

01:37 sur l'évolution du journalisme, sur ce qu'il deviendra demain,

01:40 sur les influences et toutes les questions, même celles qui fâchent.

01:42 - Et alors il y aura donc des journalistes présents,

01:45 qu'avez-vous invité, qu'on peut connaître par exemple ?

01:48 Et puis est-ce qu'il y aura du public aussi ?

01:49 - Alors le public est invité à s'inscrire sur le site de la salle Gavot, bien sûr.

01:53 Il pourra participer dans la salle,

01:56 il pourra aussi envoyer des vidéos sur mon compte Twitter

01:59 pour que je puisse projeter et poser des questions dans la salle.

02:03 J'aurai le président du Press Club,

02:05 qui rassemble les journalistes de Paris,

02:08 qui s'appelle Bernard de la Villardière, très connu du grand public,

02:10 mais qui rassemble tous les journalistes.

02:12 J'aurai Mathias Lebeuf, qui est docteur en philosophie, également journaliste.

02:16 J'aurai Geoffroy Lejeune, patron du JDD.

02:20 J'aurai Christophe Barbier, qui est éditorialiste à BFM TV,

02:25 et qui est aussi ancien patron de L'Express.

02:28 J'aurai bien d'autres...

02:30 - Tous les clivages de droite-gauche peuvent être représentés aussi ?

02:35 Ou est-ce que c'est militant ?

02:37 Question en forme de provocation, parce qu'on dit,

02:40 oui, alors vous appartenez au groupe Bolloré, qu'il est plus à droite, quoi.

02:43 - Oui, j'ai apparti au groupe Bolloré, j'en suis fière,

02:46 mais ça fait 15 ans que j'organise des colloques,

02:48 et c'est le 27ème colloque,

02:50 et je n'ai pas attendu d'appartenir à CNews,

02:52 un groupe Bolloré, pour faire des colloques sur les médias.

02:54 - C'est pas le groupe qui l'organise, en tout cas.

02:56 - C'est pas le groupe qui l'organise, c'est moi, mon nom personnel,

02:58 et justement c'est le 27ème colloque que j'organise à mon nom personnel,

03:01 et le colloque sur les médias, j'en ai fait plusieurs,

03:04 ça s'appelait "Journée d'éducation aux médias".

03:06 J'ai eu tous les journalistes de Paris qui ont défilé justement sur mes plateaux,

03:09 c'était souvent à l'Assemblée Nationale ou bien dans d'autres salles.

03:12 Le dernier colloque que j'ai fait, c'était sur les familles monoparentales,

03:15 il y a un an, sur le pouvoir d'achat.

03:17 Donc les colloques sur les médias, sur les fake news, j'en ai fait beaucoup.

03:19 J'avais reçu Edoui Plenel, donc j'avais reçu tout le monde,

03:21 et pour revenir sur le clivage...

03:23 - Tiens, il n'est pas là, Edoui Plenel, vous ne l'avez pas invité ?

03:25 - Non, parce que je tourne un peu, je tourne un peu,

03:27 vous voyez ce que je veux dire, j'avais invité Ruth Elkrief,

03:29 je tourne un peu, et puis surtout, moi je suis en dehors des clivages.

03:33 Je veux dire, après, si des gens ne veulent pas venir,

03:35 il y a des gens que j'ai invités qui n'ont pas voulu venir,

03:37 il y a des gens qui n'ont pas voulu venir sur scène mais qui seront dans la salle,

03:40 j'ai invité des journalistes du Monde qui n'ont pas voulu venir sur scène

03:42 mais qui vont être dans la salle, c'est pas grave !

03:44 Moi l'essentiel c'est qu'on puisse en parler,

03:46 et même s'ils sont dans la salle, ils parlent, c'est l'essentiel c'est qu'on contribue.

03:49 Franchement, je suis au-delà des clivages.

03:51 Après les gens, s'ils veulent mettre une étiquette, c'est leur problème,

03:53 je suis au-delà des clivages, l'essentiel est de rassembler autour du journalisme.

03:57 Pourquoi ? Pour mieux informer, au bout du boulet français.

04:01 Et c'est ça l'objectif.

04:02 - Et puis parce que c'est dans le droit fil de ce que vous aviez fait à une époque de votre vie,

04:06 il y a quelques années, vous étiez aussi, ça,

04:08 en charge du pluralisme dans les médias et de l'avenir de l'information.

04:13 - Exactement, tout à fait, la pluralité de l'information,

04:16 le pluralisme des opinions, et je tiens absolument à ce qu'il y ait cette pluralité des opinions,

04:21 mais on cherche effectivement à faire taire certaines voix, moi non.

04:26 - Oui, bon voilà, ce sera demain soir 20h30 à la salle Gavaud.

04:30 - Il reste encore quelques places.

04:31 - À Paris, il reste quelques places, alors pour ceux qui ne sont pas là,

04:34 on pourra peut-être la suivre par la suite sur internet, non ?

04:37 - Alors je vais faire un résumé, un compte rendu que je mettrai sur le site internet du CESE,

04:42 mais je n'aurai pas de vidéo malheureusement.

04:45 - Non, non, mais bon, très bien, un compte rendu, au moins.

04:47 - À demain soir.

04:48 - À demain soir pour ceux qui le peuvent.

04:49 Merci Christine Kelly d'être passée dans les studios de Sud Radio.

04:52 Dans un instant, le journal de 8h avec Laurie Leclerc,

04:55 et puis tout à l'heure donc Elisabeth Lévy,

04:58 les vies sont interdites à 8h15,

05:00 le débat avec Amine El Khatmi,

05:02 et puis l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin à 8h30, c'est Bérangère Couillard,

05:05 la ministre en charge notamment de l'égalité et de la diversité.

05:08 7h56.

05:09 6.

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