Le sens d'aimer

  • il y a 15 ans
C’est un instant pourtant si simple,
Je ne veux guère le partager,
Toi, à côté, que ton visage appelle,
A vouloir seulement t’observer
Un léger sourire au coin de tes petites lèvres
Ne te réveille surtout pas, reste dans tes pensées.

Un cil courbé, sur ta paupière,
Une ride creusée auprès de ton nez,
Un œil ouvert, qui aussitôt se referme,
Qui laisse une larme couler,
Des « pas grands choses », que je veux à tout jamais garder,
Je ne sais pas qui remercier,
De savoir enfin pourquoi je suis né
Ce chiffre deux ne sera à jamais démodé

Je veux goûter sans cesse,
Ce souffle chaud que je n’osais plus espérer
Le temps s’arrête, au moins, c’est moi qui le décrète
Et les horloges et les cadrans ne pourront rien changer

C’est pas de la faiblesse,
C’est juste une envie passagère… d’éternité !
Je voudrais que chacun sache, ce que fut ma quête
Je voudrais que chacun sache, que je l’ai trouvé…

Mais où es-tu, dans quel univers ?
Es-tu seul ? Suis-je avec toi ? Je ne le sais !
Je voudrais pourtant te rejoindre,
Je sens le sommeil me gagner…
Non ! je préfère rester dans ce monde bien réel
Au moins, j’ai toujours cette impression de te protéger

Une caresse qui t’effleure,
Je ne veux surtout pas te toucher
Comme une peinture, myriade de couleur
Ou une image que l’on veut préserver,
Mais ai-je le droit d’user, tu me parais si faible
Mais m’en voudrais-tu seulement de vouloir simplement te regarder
J’ai trop peur de perdre ces instants que j’ai …un peu volés

Je veux goûter sans cesse,
Ce souffle chaud que je n’osais plus espérer
Le temps s’arrête, au moins, c’est moi qui le décrète
Et les horloges et les cadrans ne pourront rien changer

C’est pas de la faiblesse,
C’est juste une envie passagère… d’éternité
Je voudrais que chacun sache, ce que fut ma quête
Je voudrais que chacun sache, que je l’ai trouvé… le sens d’aimer !