Le Centre de Supervision Vidéo de l’Eurométropole de Strasbourg a 20 ans !

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Le Centre de Supervision Vidéo de l’Eurométropole de Strasbourg a 20 ans !
L’occasion de faire une petite rétrospective et de présenter les dispositifs mis en place pour encadrer la vidéoprotection sur le territoire.

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00:00 Depuis 30 ans, la vidéoprotection s'est largement généralisée en France.
00:10 A Strasbourg, la délibération du 25 avril 2003 autorise le développement de caméras sur la voie publique.
00:17 Un dispositif inédit est mis en place, qui centralise les images des caméras de plusieurs quartiers de Strasbourg et des communes de l'agglomération.
00:24 On m'a demandé de proposer quelque chose. C'est ainsi qu'on est arrivé à penser à mettre en place une couverture vidéo, à une époque où c'était pas tout à fait la mode encore.
00:39 En 2003, 40 caméras sont installées au centre-ville de Strasbourg, puis dans quelques communes. En 2007, l'Eurométropole dispose de 210 caméras.
00:47 Le réseau se développe progressivement et de manière équitable. Aujourd'hui, les 28 communes qui en ont fait la demande sont équipées de caméras.
00:53 Sur l'agglomération strasbourgeoise, c'est l'Eurométropole qui exerce la compétence de la vidéoprotection.
00:59 C'est une demande qui émane de l'ensemble des maires et ça permet d'avoir une force de frappe.
01:05 C'est-à-dire que d'un point de vue financier, nous avons suffisamment de moyens pour offrir une technologie moderne et adaptée.
01:13 Et du point de vue humain, la vidéoprotection agit 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, grâce aux équipes qui sont basées au centre de vidéosurveillance.
01:22 Le centre de vidéoprotection de l'Eurométropole, c'est 21 opératrices et opérateurs pour 450 caméras sur la voie publique.
01:29 C'est également 350 caméras pour protéger les bâtiments publics de l'Eurométropole. Le centre fonctionne 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.
01:36 Mon rôle d'opérateur, c'est d'être en alerte et de repérer les éléments qui peuvent me paraître suspects.
01:41 Je zoome tout en respectant l'avis privé des gens grâce à un système de masquage et je peux transmettre les images si besoin aux forces de l'ordre.
01:48 Le centre de vidéosurveillance est un vrai outil de partenariat et de continuum de sécurité.
01:54 Par exemple, quand il y a une crise, une gestion de crise, un événement sur la ville et l'Eurométropole,
02:00 c'est l'outil qui va permettre à toutes les forces de sécurité et les forces de protection civile de travailler ensemble et d'avoir une vision globale de ce qui se passe sur le territoire.
02:12 Cet outil apporte une vraie plus-value dans la prise de décision, aussi bien pour les collectivités que pour l'État.
02:21 En plus d'un appui à la sécurité publique, l'Eurométropole dispose, grâce au CIRAC,
02:25 le service de l'information et de la régulation automatique de la circulation d'un réseau supplémentaire de 250 caméras pour optimiser les déplacements.
02:32 Les partenaires en charge de la tranquillité publique disposent ainsi d'un dispositif complet.
02:37 Des images enregistrées peuvent également être fournies sur réquisition judiciaire dans le cadre d'aide à l'enquête.
02:43 Ce sont des preuves irréfutables qui font foi devant une juridiction.
02:47 L'utilisation des images captées est très réglementée.
02:50 Afin de sécuriser leur utilisation, l'Eurométropole de Strasbourg met en place, dès 2003, un comité d'éthique.
02:56 Le comité d'éthique est composé de 16 membres, 4 représentants de l'État, 3 élus et 9 représentants de la société civile.
03:03 Chaque demande d'installation de caméras est analysée par le comité d'éthique.
03:07 Celui-ci émet un avis, en concertation avec les services de gendarmerie ou de police.
03:11 La décision finale revient à la préfecture.
03:14 S'assure de quoi ? Il s'assure de la proportionnalité.
03:17 Proportionnalité entre la nécessité de surveiller, pour des raisons évidemment de sécurité,
03:24 mais la proportionnalité par rapport à leur liberté individuelle.
03:27 Donc on donne des avis en s'assurant systématiquement que les caméras ne vont pas empiéter sur la vie privée des citoyens.
03:34 Par ailleurs, une charte d'éthique de la vidéoprotection a été mise en place.
03:38 La charte rappelle ça.
03:39 C'est un engagement de bonne pratique qui explique aux citoyens, puisque c'est un document public,
03:44 comment ça fonctionne, quelles sont les règles, quelle est la proportionnalité,
03:47 et qui rappelle aux équipes en interne et aux gens qui surveillent derrière les caméras,
03:51 les opérateurs qui font un travail remarquable aussi et dans l'équilibre, ce qu'ils doivent respecter comme règle.
03:55 Donc cette charte, elle est importante.
03:57 C'est un document juridiquement non contraignant, mais un engagement moral extrêmement fort,
04:02 et une garantie qui est donnée par l'Eurométropole, qui l'a validée,
04:05 qu'à Strasbourg, il n'y aura pas d'abus sur ce sujet-là.
04:08 Ce qui fait la force du système de vidéoprotection de l'Eurométropole de Strasbourg,
04:12 c'est sa véritable mutualisation entre les communes et les différents acteurs.
04:16 Les dispositifs sont adaptés aux communes, et les zones couvertes sont chaque année plus importantes.
04:20 La vidéoprotection est aujourd'hui un outil indispensable pour la sécurité publique.
04:24 Elle vient en complément des équipes de terrain, qui reste le maillon essentiel pour protéger la population.
04:29 Sous-titrage Société Radio-Canada

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