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Le RN, un parti antisémite pour Oliver Véran : «On n'a pas de leçon à recevoir», juge Louis Aliot
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Transcription
00:00 Nous allons en parler et revenir aussi sur ce qu'a dit l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.
00:04 Mais tout d'abord, je voudrais qu'on reste sur ces actes antisémites.
00:07 Il y a eu un échange très tendu hier à l'Assemblée entre le député RN Jean-Philippe Tanguy et le porte-parole du gouvernement Olivier Véran au sujet de l'antisémitisme.
00:15 Olivier Véran qui a rétorqué ceci. On va l'écouter.
00:18 Vous pointez l'extrême gauche, je vais vous pointer vous.
00:22 Vous êtes le parti de la flamme. Il n'y a pas un bon et un mauvais antisémitisme.
00:26 Il n'y a qu'un antisémitisme.
00:28 Mais quand le président de votre parti politique, il y a deux jours, refuse de reconnaître que le président fondateur de votre parti, le Front National, a été condamné par la justice française pour antisémitisme, vous ne savez pas la cause que vous prétendez servir.
00:42 Que lui répondez-vous ?
00:43 Je lui réponds que M. Véran est un ancien socialiste et que contrairement à lui, moi j'ai appartenu à un parti.
00:49 Certes, M. Le Pen a été condamné, mais il est pupille de la nation.
00:53 Il a voulu s'engager dans la résistance. Il est un patriote français. Il a été un soldat.
01:00 Moi, j'ai rompu avec lui à cause de ses propos totalement inqualifiables.
01:06 Mais il n'en demeure pas moins que M. Véran, lui, il a servi fidèlement et servilement un homme de Vichy, un homme décoré de la Francisque.
01:16 François Mitterrand. Sacha Klax se renvoie à son histoire.
01:19 Non, mais écoutez, je ne pardonne pas ça. Parti socialiste financé par René Bousquet, celui qui a fait la déportation du Veldiv, etc.
01:28 Donc, on n'a pas de leçons à recevoir. Le RN n'est pas un parti antisémite.
01:34 Il combat aujourd'hui l'antisémitisme et notamment celui qui est le plus important, l'islamisme.
01:40 Et les leçons de M. Véran, des anciens socialistes qui ont été les complices aussi du communisme international et des 100 millions de morts, etc.,
01:49 qu'il balaie devant leurs portes. En tout cas, moi, je ne me laisserai pas donner des leçons par ces gens-là,
01:53 parce que dans cette affaire abominable de la Seconde Guerre mondiale, ils ont leur part de responsabilité,
01:59 qu'ils n'ont jamais d'ailleurs fait un droit d'inventaire. Eh bien, écoutez, moi, je le fais pour eux.
02:03 Je dirais que vous dites, lui, le Rassemblement national, en faisant la distinction avec le FN, vous connaissez bien.
02:08 Il faut le dire, vous êtes un proche aussi de la galaxie Marine Le Pen. Vous connaissez cette histoire personnelle
02:14 et la rupture elle-même avec son père. Elle l'a dit avec des mots feutrés ce matin sur une autre antenne.
02:20 Est-ce que cette rupture date justement de tels propos ?
02:23 Mais elle date de bien avant. Mais c'est sûr que la multiplication des propos de Jean-Henri Le Pen ont précipité la chose.
02:29 Mais moi, j'ai connu, quand j'ai adhéré à cette formation politique, on était entouré aussi de beaucoup de résistants,
02:35 ce que je n'entends pas sur les antennes. On a parlé hier des Corses. On avait un homme formidable, Jean-Baptiste Biagi,
02:41 déporté, résistant, évadé, député gaulliste, puis engagé au FN avec nous, qui a été un des premiers résistants,
02:49 pas après le pacte germano-soviétique, avant, etc., Alain Griotteret, qui a été aussi un des soutiens de Marine Le Pen,
02:56 d'ailleurs au début de sa carrière en 2002, etc. Donc je veux dire, les leçons, on n'a pas à les recevoir.
03:03 Je pense qu'il y a des parts d'ombre et des parts de plus de lumière dans tous les partis politiques et que cette période-là
03:10 est une période de fracture. Et l'heure, aujourd'hui, elle est à faire attention à ce qui se passe et à condamner précisément ce qui se passe.
03:15 – Jordan Bardella l'aurait dit ainsi, peut-être qu'il n'y aurait pas eu cette polémique.
03:19 – Mais Jordan, d'abord, il n'était pas dans une interview, il était dans une espèce d'interrogatoire de police.
03:27 – La question lui a été posée. – Et puis il n'est pas de la même génération. Voilà, Jordan, il a répondu ce qu'il a répondu.
03:34 Mais je veux dire, il ne faut pas lui en faire grief parce qu'il n'a fait que, j'allais dire, exprimer ce que beaucoup de Français
03:41 aujourd'hui se posent comme question et d'ailleurs, ils se demandent de quoi on parle. Le problème, il est là.
03:47 Parce que personne ne sait de quoi on parle aujourd'hui.

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