La Foire internationale de Grenoble, en ce moment à Alpexpo, n'a jamais aussi bien porté son nom puisque ce soir nos deux journalistes Lina Badreddine et Lucile Dailly sont allées goûter des spécialités venues d'outre atlantique, des épices, mais aussi du local entre bière et fromage. Sur un volcan, dans l'espace, les espaces naturels sensibles, sur un glacier, en Islande, sur le mont aiguille ou dans le Mercantour, les rencontres montagnes et sciences, le festival de films d'aventures scientifiques vous fait voyager pour tous ceux qui veulent regarder la montagne autrement. Et puis sciences et voyages nous conduiront aussi au Pérou, dans la plus haute ville du monde, la Rinconada. Des chercheurs grenoblois y étudient les effets de la très haute altitude. La dernière mission portait sur les enfants. Samuel Vergès directeur de recherche et responsable de l'expédition 5300 est l'invité du JT
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00:00 (Générique)
00:09 La Foire internationale de Grenoble, en ce moment Alpexpo, n'a jamais aussi bien porté son nom
00:13 puisque nos deux journalistes Alina Badreddin et Lucille Daïs sont allées goûter des spécialités
00:17 venues d'outre-Atlantique, des épices mais aussi du local.
00:21 Sur un volcan dans l'espace, les espaces naturels sensibles, un glacier en Islande,
00:25 sur le Montaiguis ou dans le mer Cantour, les rencontres montagne et science,
00:28 le festival de films d'aventure scientifique vous fait voyager,
00:31 pour tous ceux qui veulent regarder la montagne autrement.
00:34 Et puis science et voyage, nous conduirons aussi au Pérou, dans la plus haute ville du monde,
00:38 la Rinconada. Des chercheurs grenoblois étudient les effets de la très haute altitude.
00:43 La dernière mission portée sur les enfants.
00:46 Samuel Berges, directeur de recherche et responsable de l'expédition 5300, est l'invité du JT.
00:53 Bonsoir à tous, bienvenue dans ce JT du mardi 7 novembre 2023,
00:58 du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
01:03 Alpes is not here, le comité national olympique et sportif français,
01:08 les régions Auvergne, Rhône-Alpes et Provence-Alpes, Côte d'Azur ont dévoilé cet après-midi
01:12 les sites qui pourraient accueillir les épreuves des Jeux d'hiver 2030
01:16 si la candidature des Alpes françaises était retenue.
01:19 Et le département de l'Isère n'y figure donc pas.
01:23 4 pôles, Hauts-de-Savoie pour le biathlon et le fond,
01:25 Savoie pour le ski alpin combiné nordique Bob Squeletton et Luge,
01:29 Pôle Brionçonnet pour le freestyle et Nice-Côte d'Azur pour les épreuves sur glace et le border cross.
01:35 Une déception sans doute pour l'Alpe d'Huez qui a accueilli en 2022
01:39 et encore dans quelques semaines la coupe du monde de ski de bosses.
01:42 Le projet sera présenté le 21 novembre au CIO à Lausanne, réponse courante 2024.
01:48 Pour ou contre, avec deux ans de retard,
01:51 l'enquête publique concernant le projet de métro câble a finalement débuté ce lundi.
01:56 Le projet de l'ordre de 80 millions d'euros doit relier Fontaine à Saint-Martin-le-Vinou en un peu plus de 13 minutes.
02:02 Dans un premier temps, ce téléphérique urbain fabriqué par Poma permettra de transporter 600 personnes par heure.
02:09 Le syndicat mixte des transports en commun, les communes de Fontaine et Saint-Martin-le-Vinou y sont favorables.
02:15 Ce qui n'est pas le cas de Sassnage, Grenoble, du département et de plusieurs collectifs.
02:20 Chaque citoyen a un mois pour donner son avis dans les mairies des communes concernées,
02:25 à l'agence M-Métro+ de la Presqu'Île, au siège de La Métropole et du SMAG et en ligne sur le site de la préfecture.
02:33 De nouvelles alertes à la bombe ce mardi dans les établissements scolaires de La Métropole.
02:38 Ce matin au lycée de Vizil, Prévert, à Fontaine et Argouge à Grenoble
02:42 et cet après-midi les lycées Champollion, Stendhal, Louise Michel, Les Eaux-Claires, Mounier et Vaucanson à Grenoble et Marie Curie à Echirol.
02:50 Les deux derniers ayant déjà fait l'objet d'une alerte lundi matin,
02:54 tous ont été évacués jusqu'en milieu d'après-midi pour lever le doute.
02:58 Mais pas de panique si vous entendez la sirène du système d'alerte et d'information des populations demain à midi.
03:05 En raison du mercredi 1er novembre férié, l'essai mensuel a été reporté au 8 novembre.
03:12 Elle se terminera le 13 novembre mais en attendant on continue de profiter des bons plans de la Foire internationale de Grenoble
03:18 grâce à nos deux journalistes tout-terrains et vous allez le voir, Lina et Lucille ne reculent devant rien pour vous informer.
03:25 Bienvenue à la Foire internationale de Grenoble.
03:29 J'aime tellement cet endroit que je crois que je vais m'installer ici.
03:32 Mais avant ça, on va vous faire goûter.
03:35 C'est si bon.
03:37 Bonjour, je peux avoir une petite olive ?
03:44 Merci.
03:45 Le poivron, trop bon.
03:50 Ça c'est de la crème d'ail avec de l'ail, du basilic frais, de l'huile d'olive, sans viande, sans poisson.
03:54 Comme ça après je vais interviewer tout le monde.
03:56 Super bon.
03:59 Bonjour tout le monde, j'espère que vous allez bien.
04:04 Oui on va super bien, mais il y a toujours de la bonne humeur au Canada.
04:07 On est tellement content d'être ici, il y a une belle ambiance, les gens ont une belle énergie.
04:12 Donc on est très heureux de partager avec les gens, les gens ont beaucoup d'anecdotes aussi à nous raconter.
04:16 Donc c'est très agréable.
04:17 Et de partager aussi la nourriture, c'est quoi ?
04:20 Allez-y, allez-y, c'est un petit biscuit à l'érable.
04:22 Je pense que la caméraman est jalouse, est-ce qu'on lui en donne un ?
04:25 On peut, on peut.
04:26 Est-ce que je fais goûter autre chose rapidement ?
04:30 Ah ben oui.
04:31 Là je vais vous faire goûter un petit apéro qui fait fureur.
04:36 Je vais vous le faire deviner, moi je vais tenir votre micro, vous allez me dire ce que vous en pensez.
04:41 3, 2, 1, on y va doucement.
04:44 Le verdict.
04:46 C'est vachement bon.
04:48 C'est un petit peu fort.
04:50 C'est du whisky à l'érable.
04:53 Ah, toujours de l'érable.
04:55 Il y a toujours de l'érable partout, on a même du papier de toilette à l'érable.
04:58 Non, non, c'est pas vrai, je vous taquine.
05:00 C'est des niaiseries.
05:02 C'est des niaiseries.
05:03 C'est des niaiseries, petite niaiserie comme on dit.
05:12 La furie, la fûté, la fûrtive, la fûraxe.
05:18 Ils ont de l'imagination chez la furieuse.
05:21 Et je n'ai pas encore pris de furieuse.
05:23 Je peux me servir ?
05:25 Pourquoi furieuse ?
05:27 Un jeu de mots avec le fût de bière et toute notre gamme doit s'appeler furie, fûté, fûraxe, etc.
05:32 Ça c'est hyper malin.
05:34 Et vous êtes d'où ?
05:36 Très doux.
05:37 Et c'est où ça ?
05:38 Eh ben à Sassnach du coup, juste à côté de Grenoble.
05:40 Super.
05:41 Super.
05:42 On peut goûter ?
05:48 Ça c'est l'osso irati, c'est la rockstar de chez nous.
05:51 Le seul fromage à opé, 100% brebis, au lait cru sur 6 mois d'affinage.
05:56 Il est super bon.
05:58 On peut goûter le même mais avec la petite confiture de cerise noire.
06:02 On appelle ça un petit bisou chez nous.
06:04 On va voir si ça fait un vrai bisou.
06:10 C'est plus qu'un bisou, c'est un câlin.
06:12 C'est vrai.
06:13 Ah c'est des bonbons ?
06:19 Non pas du tout, c'est un mélange indien qui fait digérer qu'on prend après le repas, juste pour digérer.
06:24 Alors maintenant qu'on a bien mangé, on va digérer.
06:27 Eh ben c'est super bon. Allez régalez-vous.
06:32 C'est pour la télé.
06:37 Et pour la deuxième année, le département prend aussi ses quartiers d'automne.
06:41 À la foire, en instant Laurent à Alpes Expo, un village des Isers.
06:44 Il a été inauguré lundi soir en présence de nombreuses personnalités mais aussi de jeunes sportifs.
06:52 Parce que quoi que certains en pensent, l'Isers c'est bien une terre de jeux.
06:56 En attendance de Paris, de nombreuses animations vous attendent.
07:00 Des démonstrations, des initiations, un photocall ou encore des séances de dédicaces avec les brûleurs de loups
07:07 qui ont même prêté leur petite patinoire pour l'occasion.
07:10 Lina et Lucille vous feront découvrir ce village des Isers dans le JT mercredi.
07:15 L'autre grand événement de la semaine, c'est bien sûr les rencontres cinémontagne
07:20 qui ont démarré ce mardi soir au Palais des Sports et qui s'associent cette année encore aux rencontres montagne et science.
07:27 Le festival de films d'aventure scientifique qui aura lieu vendredi et samedi.
07:32 Petit avant-goût avec l'organisateur.
07:34 Notre objectif c'est vraiment d'amener des films qui vont intéresser le public le plus large possible.
07:40 C'est pour ça qu'on a une programmation cette année encore qui va vraiment être de très très bonne qualité
07:46 avec trois films qui vont être à découvrir en avant-première et des films qui vont vraiment nous impacter.
07:52 Soit des films particulièrement spectaculaires comme la découverte de Grotte de Glace au Groenland
07:57 ou des films sur la reconstitution de l'Ascension du Mont Aiguille par exemple
08:01 qui est un film d'histoire et en même temps qui nous concerne dans notre territoire.
08:06 Par rapport aux cinémontagnes, on garde l'esprit d'aventure, l'esprit de découverte
08:10 mais on va rajouter une petite touche de culture, de culture scientifique ou de culture générale
08:15 mais ce ne sont pas des films pédagogiques, ce sont des films pour le grand public et aussi pour se faire plaisir.
08:22 Et pour plus d'informations notamment autour de la programmation, vous pouvez bien sûr vous rendre sur le site internet montagne-sciences.fr
08:31 La rencontre Montagne et Sciences de ce soir sur ce plateau, c'est avec Samuel Vergès.
08:38 Bonsoir. Vous êtes physiologiste, directeur de recherche INSEM Université Grenoble Alpes
08:44 et responsable de l'expédition 5300. On vous a déjà reçu plusieurs fois sur ce plateau
08:50 et on va parler de votre dernière mission dans quelques instants.
08:54 Vous avez participé aux rencontres Montagne et Sciences en 2020, c'était une année particulière.
09:00 Qu'est-ce que ça vous a apporté ?
09:02 Oui, c'était une belle expérience de partage avec le grand public.
09:05 Un festival de montagne où on parle de la ville la plus haute au monde, de la population la plus haute au monde.
09:11 C'était bien dans l'actualité.
09:13 Ce partage avec le grand public, c'est surtout ça, pouvoir vous faire connaître au-delà du cercle de scientifiques.
09:19 Alors justement, parlez-nous de la Rhine-Conada, où vous vous rendez régulièrement.
09:23 C'est un endroit où vivent 50 000 habitants, mais où normalement on ne peut pas vivre.
09:28 Voilà, la ville la plus haute du monde au Pérou. Depuis 5 ans, on y travaille.
09:32 On a été la première équipe de scientifiques à étudier les effets du manque d'oxygène,
09:35 parce qu'il y a moitié moins d'oxygène là-haut, à 5300 mètres d'altitude, sur 50 000 habitants, des enfants, des femmes.
09:41 Et puis la raison d'être de cette ville, c'est une mine d'or. C'est pour ça qu'il y a autant d'habitants à une telle altitude.
09:46 C'est une mine d'or, donc c'est presque un village, enfin une mine à ciel ouvert.
09:50 Donc ça pose des difficultés à la fois pour le manque d'oxygène et puis à la fois cette mine aussi.
09:59 Voilà, donc c'est sûr que les conditions de vie, l'activité professionnelle, tout ça multiplie les difficultés dans une telle ville.
10:06 Mais ce que l'on appelle l'hypoxie, ce manque d'oxygène, reste quand même un stress majeur pour les organismes là-haut.
10:12 Et donc le fait de vivre avec moitié moins d'oxygène à plus de 5000 mètres d'altitude en permanence,
10:16 on pensait en fait que ce n'était pas possible pour l'être humain.
10:19 Mais là, il y a tous ces habitants depuis des milliers d'années qui démontrent que c'est possible,
10:23 même si c'est au prix quand même de quelques problèmes de santé.
10:26 Ce que vous avez observé lors de vos précédentes expéditions, c'est que les habitants ont un son plus visqueux.
10:32 Ça pose quoi comme problème ?
10:33 Alors c'est vrai que nous, les sportifs par exemple, montent en altitude pour développer quelques globules rouges en plus,
10:38 pour essayer d'être plus performants. Mais eux, ce mécanisme, il s'emballe,
10:42 il produise une quantité de globules rouges phénoménale, jamais mesurée chez l'homme,
10:45 ce qui rend le sang hyper visqueux. Donc même quand on essaie de prélever ces habitants,
10:49 on a du mal à faire couler le sang dans nos aiguilles.
10:52 Et donc ce sang devient hyper visqueux et le coeur qui pousse ce sang dans les vaisseaux, il force énormément.
10:57 Et c'est une des complications de santé de ces habitants que d'avoir un coeur qui se remodèle
11:02 et puis qui peut montrer des défaillances au fil des années.
11:05 Ils ont une espérance de vie plus courte que la moyenne ?
11:08 Alors on n'a pas donné, très peu de données sur cette...
11:10 parce qu'il n'y a pas vraiment d'administration, etc. Pas de système de santé.
11:13 Mais on voit malheureusement très peu de personnes âgées dans cette ville.
11:16 Quels étaient les objectifs de la dernière mission dont vous revenez il y a quelques jours ?
11:20 Alors tout le mois d'octobre, on a passé donc des journées d'évaluation,
11:24 cette fois non pas des adultes mais des enfants. C'était la nouveauté dans cette ville.
11:27 Grandir, naître, grandir, apprendre à l'école avec moitié moins d'oxygène,
11:32 c'est là aussi un défi quand même. Le cerveau humain a besoin de beaucoup d'oxygène
11:37 pour se développer, pour grandir. Et donc là, comment ces enfants arrivent à fonctionner correctement ?
11:43 Mais est-ce qu'ils sont exposés à certains problèmes de santé spécifiques ?
11:45 Ça a été les sujets que l'on a abordés pendant ce mois d'octobre.
11:49 Alors on l'a vu, vous avez fait des paliers à différentes altitudes avant d'arriver à la Rinconada.
11:55 Comment vous avez procédé ? Parce que cette population, vous commencez à bien la connaître.
12:00 Elle est un peu moins farouche ?
12:02 Oui, c'est vrai qu'on a nos repères, on commence à nous connaître.
12:05 C'est vrai que moi je n'ai jamais vu d'autres gringos que nous là-haut, jamais d'autres blancs que nous.
12:09 Donc on est bien repérés mais on commence à être reconnus, ils savent pourquoi on vient là.
12:15 Et donc on a nos repères mais là quand même travailler chez l'enfant, c'était nouveau.
12:18 Que les parents nous confient leurs enfants, nous laissent prélever du sang,
12:22 qui a une valeur un peu symbolique là-bas. Donc ça, il y avait des nouveaux défis.
12:26 Et c'est le début d'un programme qui va durer deux ans, encore l'année prochaine,
12:30 pour arriver à clarifier les problèmes de santé éventuellement spécifiques de ces enfants-là
12:33 et puis de déterminer comment les accompagner au mieux.
12:36 C'était aussi l'occasion pour ces enfants de voir des médecins aussi, ils n'en voient pas tous les jours ?
12:40 Oui, tout à fait. Donc ça c'était l'aspect rencontre qui est toujours merveilleux là-haut.
12:44 Ces enfants qui voient des gens qui viennent de l'autre côté de l'Atlantique
12:49 mais qui ont partagé leur quotidien, lorsqu'ils avaient leur moment de détente en milieu de journée pour jouer au foot.
12:58 On essayait de jouer un petit peu au foot mais autant dire qu'au bout de deux minutes, on s'arrêtait
13:01 et que par contre, ils galopaient en pleine santé.
13:03 Alors qu'est-ce que vous avez constaté sur ces premiers relevés ?
13:06 Donc bon, c'est toujours la recherche, ça mérite toujours du temps pour arriver à avoir des conclusions fermes.
13:12 Mais c'est sûr qu'on voit que ces enfants, de façon des fois très très précoce,
13:15 à moins de trois ans, ils développent déjà des particularités sanguines, cardiaques très particulières.
13:21 Ce qu'on va chercher à déterminer, c'est est-ce que certains sont plus exposés que d'autres à développer des problèmes de santé plus tard ?
13:27 Est-ce que leur développement cognitif, est-ce que leur croissance peut être intéressée ?
13:32 Oui, parce que vous ne faites pas que des relevés sanguins, il y a aussi des tests cognitifs.
13:35 Voilà, il y a tout un aspect neurocognitif d'évaluation, de voir si leur apprentissage est normal ou pas.
13:40 Et puis on a des potentiels accompagnements à leur proposer, on a toute une évaluation nutritionnelle.
13:45 Il se peut qu'ils aient des besoins particuliers, donc du coup on a des leviers comme ça que peut-être qu'un jour on aura à activer avec eux.
13:51 Et alors, ce levier-là, mais aussi vous avez mis en évidence quelques solutions qui pourraient aider aussi bien la population des enfants que la population des adultes.
14:02 Qu'est-ce qu'on pourrait essayer de faire pour les aider ?
14:04 Oui, voilà, donc c'est toute la problématique.
14:06 Parce qu'il y a des difficultés économiques évidemment.
14:09 Les solutions que nous, on pourrait appliquer pour nous, il y a des questions de survie économique.
14:13 Voilà, oui, oui, tout à fait. C'est un contexte très particulier, socio-économique.
14:17 Donc pour les plus malades, il faudrait y redescendre, mais ça c'est plus facile à dire qu'à faire.
14:22 C'est leur famille, leur vie, leur travail est là, donc ce n'est pas toujours possible.
14:25 Mais au bout d'un moment, c'est quand même la seule solution.
14:27 Au niveau nutritionnel, on a quand même espoir que pour compenser certains déséquilibres, on puisse avoir des conseils.
14:33 Il y a des problématiques autour de l'apport en fer par exemple.
14:36 Et puis pour les plus malades adultes, on a pu tester certains médicaments qui fonctionnent.
14:40 Donc on a aussi ce type de recommandations maintenant à leur proposer.
14:43 Est-ce que certaines données que vous avez pu recueillir là-bas, peuvent aussi s'appliquer sur vos recherches ici ?
14:51 Donc c'est tout l'intérêt de cette étude sur l'hypoxie permanente chez ces habitants-là.
14:57 Bon, c'est d'une part de les accompagner en termes de santé, mais c'est aussi un modèle de compréhension de malades dans nos hôpitaux.
15:02 Par exemple de malades respiratoires.
15:04 La Covid a été un bon exemple de maladies où on était privé d'oxygène.
15:07 Et donc de voir comment ces habitants arrivent à s'adapter, jusqu'à quel point, ça éclaire aussi nos problématiques, nous, avec le manque d'oxygène dans nos hôpitaux.
15:15 Et puis l'altitude, c'est aussi nous, les régions d'altitude, où on vit en altitude, où des athètes vont s'entraîner en altitude.
15:21 Donc toute cette compréhension des effets du manque d'oxygène à l'altitude, ça irrigue des thématiques qui nous sont là plus proches.
15:27 Vous allez rester là pendant quelques mois, vous repartez bientôt ?
15:30 Oui, en 2024, début 2024 et fin 2024, on a deux autres missions prévues.
15:34 Donc on va encore retrouver les enfants de la Rhine-Columbia bientôt.
15:37 Merci beaucoup Samuel Vergès.
15:39 Et puis pour tout savoir sur cette formidable aventure, il y a un site internet, expedition5300.com.
15:46 Merci beaucoup.
15:47 Et dans l'agenda, des idées de sorties pour les enfants, justement.
15:50 Et oui, demain, c'est mercredi, avec à la Bobine à Grenoble, un spectacle de la compagnie Arfi Lozen.
15:55 Lozen, c'est une jeune combattante amérindienne très courageuse, qui à 13 ans seulement, possède de mystérieux pouvoirs.
16:01 Une fine connaissance de la forêt et n'a pas la langue dans sa poche.
16:05 Des atouts dont la adolescente va se servir pour libérer son peuple et sa terre.
16:10 Où s'est installé un autre groupe, une balade musicale et contée.
16:15 Pour les enfants un peu plus grands, à partir de 8 ans, une oeuvre forte à la MC2, Grenoble, mercredi et vendredi.
16:21 Hélène K. retrace l'histoire d'Hélène Keller.
16:23 Cette célèbre petite fille américaine, qui devint à la suite d'une maladie, subitement aveugle et sourde à l'âge de 18 mois.
16:29 Une émouvante proposition qui entremêle danse, théâtre et langue des signes.
16:32 Une rencontre avec l'équipe est proposée.
16:34 A la suite de la représentation mercredi, mais aussi dans le cadre du mois de l'accessibilité,
16:38 une visite au musée de Grenoble en lien avec ce spectacle, ce sera samedi.
16:43 Et puis pour ceux qui sont en âge d'apprécier le bon vin, mais toujours avec modération,
16:49 le Méliès accueille mercredi soir le réalisateur Guillaume Bodin pour la projection en avant-première de son film "Vigneron".
16:56 Un voyage au fil des saisons à la rencontre de véritables pionnières qui travaillent au plus proche de la nature
17:01 et élaborent des nectars reconnus mondialement.
17:04 Une dégustation gratuite sera proposée après la projection.
17:08 C'est la fin de ce JT, retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
17:13 Excellente soirée à tous.
17:14 [Musique]