Quels films sortent au cinéma cette semaine ? La rédaction vous fait découvrir les films qui font l'actualité
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00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Biopic, drame, documentaire, film historique, comédie dramatique et comédie sont au programme cette semaine.
00:27 Avec tout d'abord, l'abbé Pierre, une vie de combat que l'on doit à Frédéric Tellier.
00:31 Nous nous rendrons au Soudan pour le premier film de Mohamed Kordofani, "Goodbye Julien".
00:36 Nous découvrirons le documentaire "Pierre Feuille Pistolet" de Maciacamella.
00:40 La gastronomie sera à l'honneur grâce à Tran Anh Huong et la passion de Dodin Bouffant.
00:45 Kim Ji-Woon viendra nous parler de "Saturn à Séoul"
00:48 et Monia Chokri continuera d'explorer l'amour devant et derrière la caméra pour "Simple comme Sylvain".
00:54 *Générique*
00:55 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine,
00:58 nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:01 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
01:05 En troisième position, "Le Garçon et le Héron" obtient 3,9/5.
01:11 Juste au-dessus, avec 4/5, on retrouve "L'Enlèvement".
01:17 Et cette semaine se place en première position, "Le Théorème de Marguerite" qui obtient 4,1/5.
01:23 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:26 *Générique*
01:28 Benjamin Lavergne incarne un saint homme de son vrai nom, Henri Gouet,
01:32 à l'affiche de l'abbé Pierre, "Une vie de combat" de Frédéric Tellier.
01:35 Le film retrace sa vie de ses jeunes années au couvent des Capucins à sa mort en 2007.
01:40 Son engagement auprès des plus faibles et des sans-abri lui a valu une reconnaissance internationale
01:46 avec la création d'Emmaüs et son appel de l'hiver 54.
01:50 - Quand quelqu'un arrive pour la première fois, les seules questions à lui poser sont
01:56 "As-tu faim ? As-tu sommeil ? Veux-tu te laver ?"
02:00 - Viens, on t'attendait.
02:02 - C'est une leçon de vie, c'est l'héritage de l'abbé Pierre qui est un homme exceptionnel,
02:08 dont la voix fait écho et qui nous montre un chemin à suivre dans un monde où on n'a plus de repères.
02:12 - Nous nous battons contre l'infamie.
02:14 Contre la dictature.
02:19 - Ce que vous faites, c'est très bien, mais si vous êtes grillés, vous ne sauverez plus personne.
02:23 - Je vais bien vous aider. - Merci, ma soeur.
02:25 - Vous allez devoir changer d'identité.
02:27 - Abbé Pierre, ça vous va ?
02:29 - Va pour abbé Pierre.
02:31 - Sa vie est une épopée.
02:32 L'amour d'un homme pour les hommes, avec toutes leurs dérives, toutes leurs dégueulasseries,
02:38 toutes leurs beautés aussi.
02:40 Et puis une vraie histoire d'un type qui a eu des doutes, qui a eu peur, qui a été seul,
02:43 qui a été trahi, qui a été injuste lui-même avec d'autres, qui a caché des choses,
02:48 qui a... Je me dis, tiens, se met en place là quelque chose de très cinématographique quand même.
02:53 Et puis il s'est perdu, il tournit.
02:55 La seule chose, je crois, qu'il n'a pas perdue pendant toutes ces années,
02:58 c'est son combat contre l'indifférence.
03:00 - Les malheureux souffrent et regardent vers vous.
03:02 Et vous ne faites rien.
03:03 - N'êtes pas fils de grand bourgeois qui va nous faire la leçon.
03:09 - Au-delà de ses colères homériques ou médiatiques,
03:14 c'est un hypersensible qui communiquait, qui ouvrait les cœurs.
03:18 Un tribun incroyable.
03:19 - Un milliard pour le logement d'urgence,
03:20 c'était encore trop pour vous et vos amis parlementaires ?
03:23 - Je pense que c'était quelqu'un qui n'était pas conformiste
03:25 et c'est ce qui lui a permis de faire ce qu'il a fait.
03:27 Parce qu'en fait, il était tout flambe.
03:29 - Mes amis, au secours.
03:31 Une femme vient de mourir gelée sur le trottoir en plein Paris.
03:35 Elle serrait sur elle le papier par lequel on l'avait expulsée.
03:39 - Il y a quand même une résonance qui nous interroge sur ce qu'il a vécu,
03:43 le combat qu'il a mené, un combat qui n'aura jamais de fin,
03:46 donc qui est extrêmement d'actualité.
03:48 Les choses ont empiré depuis le combat, pourtant, de Titan qui l'a mené.
03:53 Et ça nous interroge beaucoup à une époque paradoxale
03:56 où on s'individualise énormément.
04:00 Est-ce que l'abbé Pierre pourrait encore exister ?
04:02 - Vous vous rendez compte ?
04:06 On a construit tout ça en dur ?
04:11 - Oui.
04:14 - Pour héberger tous ces gens.
04:16 - Comment faire pour être digne de son héritage
04:18 et ne pas oublier que ça dépend de chacun de nous,
04:22 la qualité du monde qu'on aura.
04:24 Ce n'est pas le monde qui nous guide, c'est nous qui guidons le monde.
04:27 - On m'a appelé la voix des sans voix.
04:30 On m'a célébré, on m'a applaudi.
04:35 On m'a contesté, on m'a trahi.
04:38 - C'est la grande interrogation au fil de mes films.
04:41 Pourquoi la nature humaine se détruit, s'auto-détruit ?
04:45 Pourquoi il faut parfois de grandes peines
04:48 pour découvrir que la bonté existe ?
04:51 - J'ai raté tellement de choses.
04:55 Je me suis souvent trompé.
05:01 Mais maintenant seulement, écoutez.
05:04 "Goodbye Julia" est un premier film tourné en autodidacte
05:13 par un ancien ingénieur aéronautique Mohamed Kordofani.
05:17 Ce drame, qui évoque à travers deux personnages féminins
05:19 enfermés dans leurs mensonges respectifs,
05:22 les origines de la partition du Soudan en 2011,
05:25 a obtenu le prix de la liberté au dernier festival de Cannes.
05:30 - Bonjour, je suis Isabella.
05:33 Je suis de Santino.
05:35 - C'est un film de femmes.
05:39 - Oui, c'est un film de femmes, si l'on considère que mes deux
05:43 personnages principaux sont des femmes.
05:45 Mais si votre question, c'est "est-ce que c'est un film féministe ?"
05:48 je ne peux pas prétendre à cet honneur.
05:51 Que ce soit féministe ou pas,
05:53 il est sûr que cela critique le patriarcat.
05:59 - Qui est-ce ? - Je suis Julia.
06:01 - C'est ton fils ? - Oui, c'est Daniel.
06:03 - Julia, tu sais, c'est quelqu'un qui travaille tous les jours.
06:04 - Mona est une femme au foyer arabe musulman.
06:09 Elle a été chanteuse puis a dû arrêter sa carrière car son mari
06:12 ne voulait pas qu'elle continue.
06:17 Elle est issue de la classe moyenne.
06:21 - Tu es une fille de fille ?
06:22 - Tu as vu ton sourire dans le dollar ?
06:26 - Je voulais te donner du temps, mais je l'ai gardé.
06:29 - Julia, quant à elle, vit beaucoup plus modestement avec son mari.
06:34 Ils sont originaires du sud-soudan, sont noirs et chrétiens.
06:38 Ils ont dû migrer à Khartoum au nord car la guerre sévit chez eux.
06:44 En temps normal, il y a une ségrégation entre ces deux populations.
06:48 D'ailleurs, certains évoquent l'apartheid pour en parler.
06:54 Dans ces conditions normales, ces deux femmes n'auraient jamais dû se rencontrer.
06:58 - Je pense à longtemps.
07:00 Et si je vivais, pourquoi ne pas me demander ?
07:02 - Je ne sais pas.
07:04 Malheureusement, quelques mois après la fin de mon tournage,
07:08 la guerre a éclaté au Soudan.
07:12 Et il est actuellement très difficile de projeter un film dans ces conditions.
07:16 Les gens fuient le pays où vivent à l'étranger.
07:20 Pierre Feuille-Pistolet de Masiakamela met en scène le réalisateur de ce documentaire
07:30 qui sillonne les routes d'Ukraine à bord de son van pour évacuer des habitants
07:34 qui fuient leur pays depuis l'invasion russe.
07:37 - Oh, qu'est-ce que c'est ?
07:38 - Je vous dis où elle vit.
07:40 Maman, tata, téléphone.
07:42 - C'est un important document.
07:43 - En tant que cinéaste, je me suis vite rendu compte
07:46 qu'à l'intérieur de ma voiture, il y a des choses extraordinaires qui se passent.
07:53 C'est-à-dire des gens qui veulent, par leur propre gré,
07:58 témoigner de ce qui se passe dans ces zones occupées
08:01 parce qu'ils sont persuadés que le monde n'est pas au courant.
08:05 Ils étaient très contents de pouvoir partager ce qu'ils ont vécu
08:25 parce que c'était tellement l'inverse de ce qu'ils voyaient à la télé russe,
08:29 à laquelle ils étaient exposés.
08:31 Et ils ne savaient pas ce qu'on raconte dans les télés européennes.
08:36 Ils étaient très souvent persuadés que c'est la même perspective qu'en Russie.
08:40 C'était une parole, et on voit très bien ça dans ce film,
08:54 qui s'est installé un peu dans le silence, dans ce voyage,
08:58 dans ce moment où l'enfant retrouve un peu de répit.
09:03 On voit la guerre, mais on la voit pas en direct très souvent.
09:15 On la voit quand elle s'est reflétée dans des histoires,
09:19 dans des vies ordinaires de ces personnes.
09:22 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:25 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:28 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:31 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:34 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:37 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:40 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:43 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:46 C'est un peu comme si on avait un peu de répit.
09:49 Des champignons.
09:50 On va voir la crème fraîche.
09:52 Le carré de veau, s'il vous plaît.
09:54 Le Napoléon de la gastronomie, le prince, le roi.
09:58 Du persil.
09:59 Et aussi du paprika, et on ajoute de la gelée de groseille.
10:02 C'est très bon ce qu'on a fait,
10:04 mais tout ça me donne l'impression d'un brouillon, d'une esquisse.
10:06 Ce qui est important, c'est cette fusion
10:09 entre l'histoire d'amour et la passion pour la gastronomie.
10:13 C'est parce qu'à un moment donné,
10:15 Daudin utilise l'art culinaire pour séduire Eugénie.
10:19 Un poétinois du XIe siècle a obéi à une règle toute sa vie.
10:24 Il travaillait une année entière,
10:26 et l'année d'après, il la consacre entièrement à sa femme.
10:30 J'aurais dû suivre son exemple.
10:32 Il y a beaucoup de joie, en fait.
10:34 C'est un personnage très joyeux, très heureux.
10:36 Parce qu'il a tout, en fait.
10:38 Il a des amis, il a une femme qu'il aime,
10:40 et puis il vit dans la nature,
10:42 et il fait ce qu'il préfère, plus au moins, cuisiner.
10:45 Nous sommes à l'automne de notre vie.
10:47 Parlez pour vous, je me sens en plein été.
10:49 Je vous le demande encore, Eugénie. Marions-nous.
10:51 Nous passons plus de temps ensemble que bien des époux,
10:54 à étudier des recettes, à les faire.
10:56 Ne sommes-nous pas bien ainsi ?
10:58 Elle refuse de se marier avec lui,
11:00 pour avoir ce statut de femme,
11:02 parce qu'elle préfère être sa cuisinière,
11:05 c'est-à-dire quelqu'un qui a une profession.
11:08 Mais en réalité, ils vivent une vie conjugale.
11:11 L'art culinaire les rapproche,
11:13 ils sont co-créateurs.
11:15 L'un a l'idée, mais l'autre sait comment la réaliser.
11:18 Donc cette histoire, en fait,
11:21 elle fait penser aussi à l'histoire entre metteurs-en-scène et acteurs,
11:24 ou entre créateurs et couturières ou couturiers.
11:27 Je relève le paré d'émerveiller le prince
11:30 avec un poteau-feu de ma composition, avec votre aide.
11:33 J'ai décidé de prendre l'angle de l'art culinaire comme un art.
11:39 C'est-à-dire de voir des hommes et des femmes au travail,
11:42 et ils expriment, ils travaillent, ils exercent leur art.
11:45 Et donc tout doit être en mouvement.
11:47 Il faut de la culture, de la mémoire,
11:49 pour que le goût se forme.
11:51 Tu dois te souvenir de ce goût.
11:53 Il y a l'art culinaire, il y a la façon de filmer de Oum,
11:56 il y a ces silences, ces lumières,
11:58 et aussi ces contradictions entre ce désir de vie,
12:03 cet amour du soleil de la vie,
12:05 et à la fois de la mort qui est toujours là.
12:08 - Vous n'avez pas de roi souffre-gîne ?
12:10 - Je me sens parfaitement bien.
12:11 - Non, vous n'en avez pas le bien. Je m'inquiète.
12:13 - Il faut vraiment le dire aux hommes,
12:15 c'est d'enfer quand vous cuisinez, mais vraiment c'est super.
12:18 - Le bonheur, c'est de continuer à désirer ce que l'on a déjà.
12:22 Mais vous, vous ne vous êtes jamais eus.
12:27 Avec sa tour à Séoul, Cobweb,
12:36 Ji-Woon nous propose une comédie noire
12:38 qui se déroule en 1970 sur les coulisses du 7ème art.
12:42 Un réalisateur souhaite refaire la fin de son film,
12:44 mais les autorités de censure,
12:46 les plaintes des acteurs et des producteurs
12:48 ne cessent d'interférer
12:50 et un grand désordre s'installe sur le tournage.
12:52 - Vous êtes prêts ?
12:54 - Je dois enregistrer.
12:58 - Si on change un peu les résultats,
13:01 on va avoir une très bonne fin.
13:03 - Si on reste dans ce genre de travail,
13:05 on va tous mourir.
13:06 - Donc, on va filmer.
13:07 - Au moment de la pandémie de Covid,
13:10 le monde était à l'arrêt,
13:12 y compris l'industrie du cinéma.
13:14 J'étais très inquiet et je me demandais
13:16 si le cinéma allait pouvoir se relever d'une telle situation.
13:19 - Vous avez vu le scénario de la bande-son ?
13:21 - Il n'y a pas de scénario ?
13:23 - Qu'est-ce que c'est ?
13:25 - Tu ne comprends pas ?
13:27 Je me suis même questionné sur ma propre passion du cinéma.
13:30 Après ces deux années, c'est à ce moment-là
13:32 que j'ai reçu le scénario de ce film.
13:34 J'ai tout de suite vu dans cette histoire
13:36 le moyen d'aborder mes questionnements.
13:38 Que représente aujourd'hui le cinéma ?
13:40 - Prêt ?
13:45 - C'est parti !
13:47 Je ne voulais surtout pas que ma peur
13:49 de la disparition du cinéma se ressente trop dans le film.
13:52 L'histoire se déroule en 1970,
13:54 en pleine dictature militaire en Corée du Sud.
13:57 Une période sombre également pour le cinéma
14:00 qui était soumis à la censure.
14:02 J'avais très envie de réaliser une satire
14:06 et de confronter ces personnages à la folie d'une telle situation.
14:09 C'est la raison pour laquelle j'ai choisi l'humour noir.
14:12 - Qu'est-ce que vous faites ?
14:14 Pourquoi vous fermez la porte ?
14:16 - J'ai fermé la porte !
14:18 - Vous faites quoi ici ?
14:21 - Arrêtez de filmer !
14:23 A chaque fois que je suis désespéré
14:26 ou que je traverse des périodes difficiles dans ma vie,
14:29 je m'efforce de ne jamais perdre mon sens de l'humour.
14:32 Pour moi, seul l'humour nous permet de vaincre les difficultés
14:35 et d'affronter les luttes que l'on mène.
14:37 J'ai abordé plusieurs genres cinématographiques dans ma carrière.
14:43 Mais sans l'impact de cette pandémie,
14:45 je n'aurais jamais imaginé oser tenter une telle mise en abîme
14:48 en réalisant un film sur le tournage d'un film.
14:51 Que représente le cinéma pour moi
14:59 et que ressent le reste du monde vis-à-vis du cinéma ?
15:02 En faisant ce film, j'essaie d'apporter une réponse à cette question.
15:06 « Simple comme Sylvain », de et avec Mounia Chokri,
15:14 pose la question suivante.
15:16 Que se passe-t-il si deux personnes,
15:18 qui ont un vrai potentiel amoureux,
15:20 sont issues de milieux complètement différents ?
15:22 Les opposés s'attirent, mais cela peut-il durer ?
15:25 Une couple d'affaires d'électricité à faire
15:29 si vous voulez pas brûler vif dans la nuit.
15:31 - Brûler vif ? Dans quel sens ? - Aïe, il est beau, hein ?
15:33 - Dans la neige, ce bruit-là. - Dans quel sens, brûler vif ?
15:35 - Ah ! - Eh boy, t'es correcte ?
15:41 - Oui.
15:42 - C'est l'histoire d'une prof de philo de 40 ans
15:44 qui vit en couple depuis une dizaine d'années
15:46 avec son amoureux dans une vie sociale assez florissante,
15:49 mais assez plan-plan au niveau du reste de leur intimité.
15:52 - Ah !
15:53 - On a beau dire qu'on préfère les hommes
15:55 qui lisent les gens croisés, au lit, ils sont moins talentueux.
15:58 - Sylvain, c'est quelqu'un qui n'a pas eu cette éducation,
16:01 mais qui voudrait bien l'avoir eue,
16:03 et qui a cette curiosité.
16:05 - Hé, Sylvain ! Camélia ? Comment ?
16:08 - Comme la dame au camélia. - La dame au quoi ?
16:10 - Un roman, c'te roman.
16:12 - C'est vrai que le film pose cette question...
16:15 Qu'est-ce que l'amour ?
16:16 - Est-ce qu'on peut aimer sans désirer ?
16:18 Est-ce que finalement, on désire sans aimer ?
16:20 Enfin, toutes ces questions-là, elles sont posées
16:22 à travers les scènes de sexe aussi, dans le film.
16:24 - Y a des gens sexuels. - Comme quoi.
16:26 - Des menaces. - On se crache dans la bouche.
16:28 - Deux vrais petits lamas. - Je me dis, c'est pas mal,
16:30 quand même, d'avoir réussi à raconter une histoire
16:32 de personnes qui sont pas dans une histoire d'amour toxique.
16:35 En fait, j'avais envie de la raconter avec douceur,
16:37 avec tendresse, parce que le sujet est quand même
16:39 bizarrement dur sans l'être.
16:41 - Dans mon monde, je parle très normalement.
16:42 - Ça veut dire quoi, ça, dans ton monde ?
16:44 - Maintenant, moi, je m'attendris comme un bon steak
16:46 à 40 ans et j'ai envie de douceur.
16:49 - Vous aimez comme cela, non, c'te lama ?
16:51 - C'te lama. C'est qui, Ant ? Ça veut dire "elle est beau".
16:55 - Je sors d'où ?
16:57 - Pour moi, Monia, elle évite tous les pièges.
16:59 Il est drôle, mais il est pas léger.
17:01 Il est dur, mais il est jamais sombre.
17:03 Mais il est charnet et pourtant, il est pudique.
17:05 Je crois qu'elle navigue très habilement
17:08 avec grande intelligence et maîtrise dans les paradoxes.
17:12 - Tu vas être ma femme, pis c'est pas négociable.
17:15 - Et tout de suite, le reste de l'actualité, en bref, en images.
17:21 - Bienvenue à la Freddy's. Vous avez déjà rencontré ?
17:31 - Rencontré qui ?
17:35 - Foxy, Bonnie, Chica et Freddy.
17:40 - C'est la première fois que mon père m'a donné un cadeau.
17:50 - Tu veux que je te montre la photo ?
17:52 - Oui, je veux.
17:54 - Tu peux t'inviter à...
17:58 - C'est elle.
17:59 - C'est elle qui m'a donné le cadeau.
18:01 - C'est elle, c'est elle.
18:03 - C'est elle.
18:05 - C'est elle.
18:07 - Madame la Présidente, Messieurs dames, membres de la Cour,
18:10 ce procès est politique.
18:12 L'histoire de la souffrance de mon père est politique,
18:15 car elle est le fruit de la politique de l'entreprise
18:18 France Télécom Orange, de son actionnaire principal
18:21 et de ses dirigeants.
18:23 - On a réussi à imposer un procès d'envergure.
18:26 - Je suis le président de la France Télécom Orange.
18:35 - Vous êtes prêts ?
18:37 Accrochez-vous, c'est parti !
18:40 - Captain Marvel.
18:56 - Le Détruiseur.
18:58 - Tu as pris tout de moi.
19:00 - Et maintenant, je reviens.
19:03 - Et maintenant, je reviens.
19:06 - Plus haut.
19:14 - Plus loin.
19:16 - Plus vite.
19:19 - Voilà par ici les sorties, c'est fini.
19:21 Rendez-vous la semaine prochaine.
19:23 En attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma.
19:25 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
19:28 N'oubliez pas d'aller au cinéma.