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Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00 Le match est programmé ce soir. - 21h.
00:02 - Mais il y a déjà des ultras qui sont dans la ville de Milan la veille après.
00:07 Généralement ils arrivent le jour même.
00:09 - La majorité vont arriver aujourd'hui.
00:12 Il y a 4300 au total à faire le déplacement ce soir à Milan.
00:17 1200 ultras du collectif Ultra Paris
00:21 et le reste des supporters parisiens qui font le voyage.
00:24 Et en effet une partie...
00:25 C'est comme ça parfois certains déplacements,
00:28 il y a des supporters qui veulent profiter un peu de la ville,
00:30 profiter un peu de ce qu'ils peuvent voir.
00:32 Et ils arrivent la veille, il reste 48h,
00:35 et repartent là pour le coup mercredi matin.
00:38 - Le PSG doit affronter ce soir le Milan AC ou l'AC Milan
00:41 plus exactement en Ligue des Champions.
00:43 Des ultras de l'AC Milan auraient fait une descente vers minuit
00:47 dans un quartier dans des bars et restaurants
00:49 où se trouvaient des parisiens déjà sur place.
00:51 Ils auraient tendu une embuscade aux fans français.
00:53 Et il y a donc ce jeune...
00:55 Oui ce jeune homme, 34 ans, ses jours ne sont pas en danger.
00:58 Mais c'est quand même un coup dans la jambe.
01:01 Un coup de couteau dans la jambe.
01:03 Alors la question...
01:05 Il y a des déplacements qui sont périlleux,
01:08 il y a beaucoup d'incidents régulièrement.
01:10 On l'a vu l'autre jour lors de la rencontre Marseille-Lyon.
01:13 Est-ce qu'il faut interdire les déplacements de supporters ?
01:16 On en est là en Europe aussi bien qu'en France.
01:19 On a peut-être, avant de vous donner la parole Cédric,
01:21 peut-être un auditeur sur ce sujet.
01:24 Mais est-ce que ce ne serait pas la solution, Cédric ?
01:28 - Vous allez priver, encore une fois,
01:31 sur l'exemple qu'on a de Milan-Paris-Saint-Germain,
01:34 on voit bien que ce n'est pas la faute des supporters extérieurs.
01:38 Les supporters parisiens, ils sont les victimes
01:40 de ce qui est des supporters milanais.
01:42 - Mais pour les protéger, pardonnez-moi, pour les protéger tout simplement ?
01:44 Je protège les supporters.
01:46 Parfois ce sont eux qui sont à l'origine de débordements.
01:50 On le sait bien, ça peut arriver.
01:52 Parfois les supporters du Paris-Saint-Germain particulièrement.
01:54 Mais certains voyagent de supporter.
01:56 Parce qu'il faut bien comprendre que ceux qui voyagent,
01:58 c'est quand même souvent les plus radicaux.
02:00 C'est ce qu'on appelle les ultras.
02:01 - Ce sont les ultras, les fans jusqu'aux bouddhistes.
02:04 - Pour le match Landas, c'est toujours les ultras en Ligue 1.
02:07 C'est les ultras.
02:08 Bon, on sait qu'il y a possibilité d'affrontement entre les deux camps.
02:14 Donc peut-être est-il sage de ne pas provoquer cet affrontement.
02:18 Ça soulagerait peut-être la police.
02:20 Je pense à la police française qui a peut-être autre chose à faire le samedi soir
02:23 qu'elle ait encadré entre 2 ou 3 000 supporters
02:26 qui se baladent dans toute la France, de toutes les villes de France
02:29 pour aller visiter l'équipe chez qui leur équipe joue.
02:36 Et il me semble que ça pourrait être une solution.
02:39 - Mais vous êtes d'accord aussi, Pascal,
02:42 qu'on parle là d'une extrême minorité qui met le bord du...
02:47 - Arrêtez, votre minorité, c'est la minorité !
02:49 Mais oui, mais écoutez, on a vu Lyon, hier c'est une cinquantaine de millénaires.
02:52 - C'est toujours une minorité !
02:54 Vous mobilisez des policiers le samedi soir qui ont autre chose à faire.
02:58 Vous avez 2 000 Bordelais, 2 000 Stéphanois, 2 000 Marseillais,
03:01 2 000 Nantais qui se déplacent à Lyon, à Marseille, à Lille.
03:05 Vous mettez tout un système de sécurité.
03:07 Et en plus, il y a parfois des débordements.
03:08 Si j'étais ministre de l'Intérieur, je dirais que mes policiers ont peut-être autre chose à faire.
03:12 Ils regarderont chez eux les ultras.
03:14 - Et des clubs de supporters.
03:15 Et regardez ce que fait le Paris Saint-Germain.
03:18 On prend les zones de Paris Saint-Germain.
03:20 Il y a eu le plan Le Prou.
03:21 On a supprimé tous les groupes de supporters.
03:23 On a réinstallé le collectif Ultra Paris.
03:25 C'est assez encadré aussi par le Paris Saint-Germain.
03:27 Le PSG refuse pour l'instant d'ouvrir des groupes de supporters dans la tribune Boulogne
03:32 pour éviter de nouveaux incidents et que cela se répète.
03:36 Mais c'est aussi la responsabilité des clubs.
03:37 Par exemple, ce qui se passe à Lyon.
03:38 On a vu les supporters radicaux d'extrême droite.
03:42 La Médza Lyon, c'est un groupuscule.
03:44 Ce n'est pas un groupe de supporters, mais ce sont des supporters qui sont intégrés par-ci, par-là.
03:48 Il faut supprimer les hommes les uns après les autres de ces stades.
03:54 Il faut que les groupes de supporters prennent leur responsabilité,
03:56 que les clubs prennent leur responsabilité, aidés par la justice.
03:59 - Sauf Cédric, parce que je connais ces échanges depuis plus de 25 ans.
04:03 Dans le système Ultra, il y a en soi la violence.
04:07 En soi, elle est dans l'ADN du système Ultra.
04:11 Puisque déjà, ces supporters radicaux sont absolument fans de leur équipe.
04:17 Plus fans de leur équipe que du foot.
04:19 Moi, quand j'allais dans un stade, j'allais dans un stade pour voir du football.
04:23 Moi, j'aime le football.
04:24 À la limite, je peux applaudir si l'adversaire gagne.
04:26 Là, vous n'êtes pas du tout dans cette considération.
04:28 Et comme toujours, ce ne sont que des hommes, d'ailleurs.
04:31 Des hommes gonflés à la testostérone et parfois à autre chose pendant toute l'après-midi.
04:34 - Mais pour le coup, pour les Milanais, c'est très problématique.
04:37 Parce qu'ils étaient arrivés, j'étais au Parc des Princes pour le PGM Lyon.
04:41 - Je vous coupe parce que monsieur Olivier, je ne sais pas,
04:44 monsieur Olivier fait des gestes de scénophobe dans la régie.
04:48 - C'est le seul moyen pour vous parler parfois.
04:49 - Mais pourquoi vous ne me parlez pas plutôt que de me faire des gestes ?
04:51 - Parce que je vous connais, croyez-moi, je vous connais.

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