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L'énorme coup de gueule de Michel Sardou contre BFMTV: "C'est des cons! J'ai appelé Fogiel 5 fois qui ne me rappelle pas. Ils font n'importe quoi!" - Regardez

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00:00 - Tu vois, je t'ai appelé d'ailleurs, parce que je suis en colère.
00:04 - Et pourquoi vous êtes en colère ?
00:06 - Bah parce que, écoute, à la télé, sur BFM pour pas le nommer, depuis je ne sais combien de jours,
00:16 je vois une photo de moi faisant un doigt d'honneur en bas de l'écran à droite.
00:22 Or, comme la télé est en couleur et que la photo est en noir et blanc, on ne voit que ça.
00:27 Or, au-dessus de moi, l'actualité, c'est la guerre, c'est les massacres, c'est que sais-je,
00:33 l'Ukraine, la Russie, l'Arménie, les orages qui ont dévasté des villages entiers,
00:42 des gens qui sont dans la merde jusqu'au cou parce que tout est inondé,
00:46 le président de la République qui essaie de faire ce qu'il peut pour dire "je vais vous aider",
00:50 et moi je suis en dessous en train de faire un doigt d'honneur.
00:53 C'est pas normal. J'ai téléphoné cinq fois en disant "ça ne se fait pas, c'est pas bien",
00:59 surtout que c'est une photo volée parce qu'elle remonte à l'époque où j'étais à Saint-Tropez avec Johnny
01:04 et ce doigt d'honneur, c'était à lui que je le faisais parce que j'avais placé un bluff au poker et j'avais gagné.
01:10 Et tu sais qu'à l'époque à Saint-Tropez, même quand elle est pissée, il y avait un photographe.
01:14 Donc, je suis furieux. Alors j'ai téléphoné plusieurs fois, j'ai supprimé moi cette photo,
01:21 c'est pas possible, c'est inadmissible que je fasse ça.
01:25 Une fois, à la limite, allez, on veut faire de l'humour, soit disant, comme s'ils avaient de l'humour,
01:31 tu vois, ça se saurait, et en fait, pas de réponse, rien du tout.
01:36 Alors moi quand on me répond pas, je suis comme Napoléon, tu sais, tu me réponds pas,
01:40 le matin, l'après-midi, c'est au Sterlitz. Voilà.
01:44 - Bon, mais vous... - Je suis très content que vous l'aiez dit.
01:47 - Alors je sais que les gens de BFM regardent beaucoup ces news et vous avez raison de passer par notre antenne.
01:52 Mais peut-être que vous auriez appelé Marc-Olivier Faugiel pour ne pas le nommer, il vous aurait répondu.
01:57 J'imagine d'autant que je crois que BFM est partenaire de votre tournée.
02:02 - Mais cinq fois j'ai appelé, cinq fois il me répond pas.
02:08 Tu comprends ? S'il m'aurait dit "écoute, on a fait une connerie, on change la photo", t'inquiète pas,
02:15 tout serait très bien passé. Bon, mais il me rappelle pas.
02:18 Alors ça, quand on me rappelle pas, moi, ça, faut pas le faire, ça.
02:21 Tu vois, là, tu prends tous les orages du monde sur la tronche, là.
02:26 Tu vois ? Tu me rappelles. Voilà. Parce que c'est idiot, tu comprends ?
02:31 Bon, le président de la République qui parle, qui dit qu'il va faire ce qu'il peut pour aider
02:36 ces gens qui ont subi deux tempêtes horribles, qui ont perdu leur bagnole, leur maison,
02:43 qui sont inondés, moi je suis en train de faire un doigt d'honneur tranquille au président de la République.
02:47 Non mais ça va pas. Tu vois, c'est un moment donné, il faut se calmer, quand même.
02:51 Ils sont cons. Voilà.
02:54 - Bon, je peux pas me fâcher avec nos excellents confrères de BFM, bien évidemment, que je salue.
03:01 - Non, mais c'est pas des excellents confrères, crois pas.
03:03 - Ils s'appellent, simplement. Moi, je peux vous donner leur numéro, je les ai.
03:07 - Ce ne sont pas d'excellents confrères.
03:08 - Ils appellent souvent beaucoup de gens de la rédac' pour essayer de les débaucher.
03:10 - Je les ai aussi, je les ai aussi. Je les ai aussi, et c'est pas vraiment des partenaires.
03:16 Et ils t'aiment pas du tout, hein. Je veux dire, ne crois pas qu'ils t'aiment beaucoup.
03:20 C'est pas vrai, ça.
03:21 - Ah, là, vous me surprenez, moi, je pensais qu'ils m'aimaient bien.
03:24 - Ils regardent les courbes d'audience, et je peux te dire qu'ils t'aiment pas du tout.
03:30 Alors, moi non plus, je les aime plus. Ils sont pas partenaires. Ils sont pas partenaires du tout.
03:35 Ils m'ont filé un coup de main, soi-disant, pour être partenaire.
03:40 J'ai fait une émission avec Ruquet qui était nulle. J'ai fait une interview au journal qui était pas mal.
03:47 Celle-là, c'était... Marshall et Truchot, encore, ça passe. Mais bon, ça va, tu vois ce que je veux dire.
03:53 Tu mets pas un mec comme moi avec un doigt d'honneur sous le président de la République. C'est pas possible.
04:00 J'ai même, quel que soit mes pensées par rapport à la politique...
04:04 - Michel, je tiens à dire que je me désolidarise complètement des propos qui ont été tenus sur cette antenne.
04:10 Je ne les partage absolument pas.
04:12 - Non, mais tu te déçois.
04:14 - Un peu de couille, tu sais très bien que tu t'aime pas, allons.
04:17 (Rires)
04:20 - Je n'ai pas vu l'émission dont vous avez parlé, puisqu'à l'antenne, j'étais à l'antenne à ce moment-là.
04:24 Mais je me promets de la regarder pour avoir un avis.
04:26 - Écoute, ça fait... Attends, attends.
04:28 Attends, attends.
04:30 Ça fait encore une émission, j'aurais rien dit.
04:33 Mais c'est pas une émission, on en est à huit fois qui passent la même chose.
04:38 Et à chaque fois, tu as des gens qui disent "c'est le plus grand, c'est le plus beau, il est formidable, il est gentil".
04:45 C'est pas vrai.
04:46 D'abord, je ne suis pas le plus grand, je suis en dessous d'1m75, je ne peux même pas jouer au volet, je n'atteins pas le filet, moi.
04:51 Même en sautant.
04:52 Alors je ne suis pas le plus grand.
04:54 Je ne suis pas non plus la révélation à 76 ans de la chanson française.
04:59 J'adore d'autres chanteurs qui ne se prennent pas pour des géants, ni pour des dieux, ni pour des légendes comme a écrit Barroco.
05:06 Tu vois ce que je veux dire ?
05:08 - Ah, mais il est là d'ailleurs, Fleur.
05:09 - C'est gênant.
05:10 - En tout cas, ils vont regretter de ne pas vous avoir appelé.
05:12 - Je sais qu'ils ne la cherchent pas.
05:13 - Ils vont regretter de ne pas vous avoir appelé.
05:16 - Ah oui, non mais moi c'est fini maintenant.
05:18 Je ne ferai plus rien pour eux.
05:21 Voilà.
05:22 Ils ne sont plus partenaires, ils ne sont plus rien.
05:24 Voilà.
05:25 - Bon, mais vous avez...
05:27 - Ah, j'en connais.
05:28 - Non mais voilà, ça s'arrange.
05:30 Bon, en revanche, effectivement, on essaye d'avoir des rapports courtois de chaîne à chaîne.
05:35 Surtout, je vais vous dire que le monde, quand même aujourd'hui, nos histoires de journalistes peuvent apparaître bien picrocolines par rapport aux choses dramatiques qui se passent dans le monde.
05:47 C'est vrai que notre ami Laurent, en ce moment, a commencé une nouvelle émission.
05:52 Il faut un petit peu de temps sans doute pour l'installer.
05:54 Nous-mêmes, notre émission, celle que vous regardez en ce moment, en 2016, elle a commencé.
06:00 On n'avait pas non plus d'audience au départ et n'était pas au rendez-vous.
06:04 Donc, il faut un petit peu de temps.
06:06 - Oui, mais...
06:07 - Donc voilà.
06:08 - Je ne discute pas ça, Pascal.
06:12 D'abord, il lui a choisi un mauvais horaire.
06:14 20h30, ce n'est pas son horaire, déjà.
06:16 C'est une première connerie.
06:19 En plus, lui faire faire une interview mièvre, ce n'est pas le genre que j'aime beaucoup ruquer.
06:25 Donc, ce n'est pas contre lui que j'en ai.
06:27 C'est contre Fogiel qui ne rappelle pas.
06:29 Voilà.
06:30 Or, moi, on me rappelle.
06:31 Autrement, c'est Austerlitz.
06:33 - Bon, écoutez.
06:35 A part ça, alors je vois que vous avez une...

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