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Loi immigration : "il faut faciliter la régularisation des travailleurs sans papiers"

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00:00 Franck Delvaux avec nous, bonjour.
00:01 - Bonjour.
00:02 - Président de l'UMI-Ile-de-France, c'est-à-dire le principal syndicat du secteur hôtellerie-restauration,
00:08 Franck Delvaux, aujourd'hui concrètement, est-ce que les hôtels de la région, les restos de la région,
00:13 peuvent tourner sans ces travailleurs sans-papiers ?
00:16 - Non, nous nous sommes favorables à cet article 3, d'ailleurs, je souligne que...
00:21 - Alors, juste pour poser les choses, l'article 3, qu'on sache de quoi on parle,
00:24 l'article 3 du projet de loi immigration, c'est celui qui propose d'accorder à titre expérimental
00:30 une carte de séjour temporaire d'un an aux sans-papiers qui travaillent dans des métiers en tension.
00:34 Allez-y.
00:35 - C'est ça, merci de le préciser.
00:37 Et d'ailleurs, ce que je voulais souligner, c'est que 80%, dans un sondage qui est paru hier,
00:41 80% des Français sont favorables à cet article 3.
00:44 Il faut quand même le souligner, c'est rare quand on a 80% de Français favorables à quelque chose.
00:49 Ensuite, moi, ce que j'aurais à revenir aussi, c'est ce qu'on appelle les vrais faux-papiers,
00:53 dans beaucoup de professions, c'est-à-dire que ce sont des personnes qui ont été embauchées
00:57 avec des faux-papiers parce que nous, on n'a pas forcément la capacité de savoir s'ils sont vrais, s'ils sont faux,
01:02 et qui, au moment du renouvellement, ne peuvent pas être renouvelées parce que là, à ce moment-là,
01:06 M. X dit "je m'appelle pas M. ou Mme X, mais je m'appelle M. ou Mme Y".
01:10 Et là, le renouvellement ne passe pas à la préfecture.
01:13 Or, ce sont des personnes qui sont intégrées dans la vie économique et sociale de notre société,
01:19 puisqu'ils payent des charges, ils payent des impôts, nous aussi, nous payons des charges pour ces employés
01:23 qui ont été embauchés de façon régulière.
01:26 Donc, c'est ces personnes-là qu'il faut aujourd'hui faciliter leur intégration
01:30 et faciliter le fait qu'ils puissent avoir des papiers pour pouvoir travailler dans nos établissements.
01:34 Et j'en viens à la réponse, parce qu'effectivement, aujourd'hui, nous avons besoin,
01:39 en Ile-de-France, il y a à peu près 200 000 personnes qui travaillent en hôtellerie et restauration,
01:44 et nous recherchons environ 30 000 personnes dont la plupart des contrats sont en CDI et à plus de 35 heures.
01:51 - 200 000 personnes... vous avez besoin de 200 000...
01:54 - Non, non.
01:55 - Non, vous avez 200 000 personnes qui travaillent dans l'hôtellerie et restauration,
01:58 combien sont des travailleurs immigrés sans papiers ? Est-ce que vous avez une estimation ?
02:02 - Ah bah nous, on compte pas, on fait pas de différence, un employé, c'est un employé.
02:06 Il n'y a pas de différence dans nos métiers, on ne fait pas de catégorie.
02:10 - Oui, mais est-ce que vous avez une idée, quand même ?
02:12 - Il y a un certain temps, alors plus peut-être dans les métiers en cuisine,
02:18 ou ce qu'on appelle, entre guillemets, en plonge, peut-être beaucoup plus.
02:22 Mais je souligne aussi, c'est important, qu'il y a environ 40 000 personnes,
02:27 entre 40 et 50 000 personnes, inscrites à Pôle emploi,
02:30 en disant "je peux travailler immédiatement en hôtellerie et en restauration".
02:34 Or, on manque quand même environ de 30 000 personnes.
02:37 Donc à un moment, il y a bien quelque chose qui ne fonctionne pas.
02:39 - Alors justement, c'est ce que propose le Medef, qui n'est pas sur la même position que vous.
02:45 Donc le patron des patrons dit qu'il faudrait mieux former les chômeurs de longue durée,
02:52 et ne pas régulariser ces travailleurs sans-papiers,
02:54 parce que ce serait la porte ouverte à une immigration incontrôlée.
02:58 Mieux former les chômeurs longue durée, ça peut être une solution
03:01 pour pallier le manque de candidats dans votre secteur ?
03:05 - Alors là, on ne parle pas d'immigration incontrôlée, puisque je reprécise,
03:08 ce sont des personnes qui travaillent déjà, qui sont déjà là.
03:11 Et quand même pour aller au bout des choses, deuxième problème,
03:14 bien souvent aujourd'hui dans les préfectures, pour faire renouveler ses papiers, c'est très long.
03:17 Il y a des délais très importants, et ça ce n'est pas normal,
03:19 puisque ce sont des gens qui ont un travail, et je le ressouline, qui sont intégrés.
03:23 Après, mieux former, je crois qu'aujourd'hui, de façon générale,
03:26 il faut remettre en avant les métiers manuels,
03:29 et ça démarre dès l'école, dès le collège, remettre en avant les métiers manuels dans notre pays.
03:34 Parce qu'aujourd'hui, on n'a pas assez en avant les métiers manuels,
03:37 et oui, ça pourrait répondre effectivement au manque de bras dans certaines professions.
03:42 - 0142 30 10 10, vous réagissez aussi ce matin sur France Bleu Paris.
03:46 - Oui, à Roymal Maison, nous attend Sergine ce matin. Bonjour !
03:49 - Bonjour !
03:51 - Merci d'être avec nous ce matin. Alors vous, vous décrochez le téléphone,
03:54 parce que vous vous dites finalement, heureusement, que toutes ces personnes sont là pour faire le travail,
03:58 que peu de gens veulent faire.
03:59 - Oui, tout à fait. Tout à fait. Ces personnes-là, il y en a beaucoup qui sont intégrées.
04:05 Non, non, nous avons besoin de ces personnes.
04:09 - Dans votre entourage, par exemple, Sergine, dans votre quotidien, qui croisez-vous ?
04:15 - Moi, dans mon immeuble, en fait, le monsieur qui monte les poubelles,
04:23 le monsieur qui va bailler les rues, tout, quoi.
04:28 Donc ces gens-là, ils sont toujours là. Moi, ça fait très très longtemps que je suis surveille.
04:35 Et ces personnes-là, je les croise depuis très longtemps. Donc ils sont intégrés.
04:40 Donc moi, je suis effectivement pour que ces personnes-là soient intégrées en France.
04:46 - Oui, sont intégrées ici avec nous. Et moi, vous voyez, je suis petite fille d'émigré,
04:51 donc je sais de quoi je parle.
04:55 - Merci, Sergine, pour votre témoignage. Et vous rejoignez justement la position de notre invité,
05:00 Franck Delvaux, le président de l'UMI Paris-Ile-de-France, donc pour le secteur hôtellerie-restauration.
05:06 Intégrer, mieux intégrer ces travailleurs immigrés, les régulariser,
05:12 est-ce que ça veut dire, Franck Delvaux, aussi les mieux payer ? Parce qu'on ne va pas se mentir,
05:16 certains restaurateurs, ils trouvent leur compte et les payent moins.
05:20 - Alors, je ne peux pas, je suis désolé, je ne peux pas vous laisser dire ça.
05:24 Je ne peux pas vous laisser dire ça parce qu'en hôtellerie-restauration,
05:28 nous avons une grille de salaires. Et aujourd'hui, je peux vous affirmer qu'il n'y a pas de catégorie,
05:34 on paye moins celui-là, plus celui-là. Non. Notre niveau 1, échelon 1, qui est le plus bas niveau
05:39 en hôtellerie-restauration, est 5% au-dessus du SMIC. Donc aujourd'hui, n'importe quelle personne
05:45 qui a un contrat en hôtellerie-restauration est payée au minima niveau 1, échelon 1,
05:50 à 5% au-dessus du SMIC.
05:52 - Pourquoi c'est si difficile pour les patrons du secteur de reconnaître qu'ils ont recours
05:57 à cette main-d'œuvre ? Stop à l'hypocrisie, nous disait d'ailleurs un chef de cuisine
06:02 dans le reportage, dans le journal de 8h. Vous aussi, vous dites stop à cette hypocrisie ?
06:08 - Je vous le dis, ce n'est pas stop à l'hypocrisie, c'est qu'aujourd'hui, oui, nous d'ailleurs,
06:11 on est favorable, je le redis, comme 80% des Français à cet article 3. Aujourd'hui, oui,
06:18 nous avons des immigrés qui travaillent dans nos établissements, mais on ne s'en cache pas,
06:22 ils ne sont pas mis de côté, on ne les cache pas. Pour nous, vous savez, dans la restauration,
06:26 l'hôtellerie, c'est des petites équipes, bien souvent. Donc c'est vraiment une équipe,
06:29 j'emploie vraiment ce mot et j'appuie sur ce mot "équipe", tout le monde travaille ensemble.
06:32 On a besoin du plongeur. S'il n'y a pas de plongeur, si votre vaisselle arrive,
06:36 elle est sale, vous n'allez pas aller. On a besoin de tout le monde. Pour nous,
06:39 il n'y a pas d'hypocrisie. Et une fois de plus, tout le monde est embauché au minima,
06:43 niveau 1, échelon 1, dans l'hôtellerie et restauration. Alors peut-être,
06:47 je ne vais pas dire là qu'il y a 100% des hôteliers et des restaurateurs sur le territoire
06:51 qui peut-être certains emploient, dans ce qu'on dit, du travail non déclaré. Mais ce n'est
06:56 surtout pas ce qu'on prône, ce n'est surtout pas ce qu'on a envie. Et il n'y a pas d'adhérents
07:00 allumés qui font ce genre de pratiques. - Franck Delvaux, vous allez tenter de
07:05 convaincre les parlementaires de droite qui s'opposent mordicus à cette loi ?
07:09 - Oui, effectivement, parce que c'est en discutant. On voit quand même que la situation
07:14 évolue, est en train d'évoluer depuis 48 heures, surtout à l'appui du sondage qui est paru où
07:22 la majorité des Français sont favorables. - Vous allez voir les parlementaires,
07:26 vous allez leur dire de la voter ? - Ah bah écoutez, moi j'en vois certains,
07:31 moi je suis à disposition de tout parlementaire qui souhaite me rencontrer pour discuter de ce
07:35 projet. - Et ils changent d'avis quand vous discutez avec eux ?
07:37 - Pour l'instant, ceux que je vois, ils sont plutôt au pour.
07:39 - Franck Delvaux, président de l'UMI Paris, Ile-de-France, et vous réagissez aussi ce matin
07:46 au 01.42.30.10. - Daniel de Saint-Ouen-aux-Maunes, bonjour.
07:49 - Oui bonjour, je me permets de vous appeler parce que moi je suis justement, j'ai l'expérience,
07:59 j'ai eu une fille avec un Pakistanais avec qui j'ai eu une belle histoire, et il a un de ses fils,
08:10 donc le demi-frère de ma fille, il est en France depuis 2013.
08:17 - Donc le demi-frère de votre fille est venu travailler en France, lui qui est Pakistanais,
08:22 il travaille donc chez nous en France, mais a-t-il été régularisé depuis toutes ces années ?
08:27 - Justement, pas du tout, j'essaye de voir avec sa famille, qui habite à Villiers-le-Bel,
08:35 l'autre qui habite à Francoville, il a peur, et il dit surtout n'aie pas peur,
08:41 parce que vous vous rendez compte, depuis 2013, il est là.
08:46 - Quel métier exerce-t-il, dans quel secteur ?
08:50 - Moi je lui avais dit, écoute, tu peux aller en restaurant, et il lui a dit, moi je préfère le bâtiment,
08:58 parce qu'ici il connaît très très bien, il n'a même pas besoin d'être formé.
09:06 - Il connaît le travail, et donc il travaille dans le BTP, Daniel, c'est ce que vous nous dites ce matin,
09:10 il travaille dans le BTP depuis 10 ans, mais il n'a pas de papier.
09:13 - Exactement, en plus il a perdu son papa, parce que le père de ma fille, c'est son père,
09:22 il a perdu sa maman, et il a 5 enfants.
09:31 - Merci, je suis désolé parce qu'on a plein de personnes derrière vous,
09:35 mais vraiment c'est important là, parce qu'on est directement dans votre quotidien,
09:39 et on salue évidemment cette personne, le demi-frère de votre fille, et on lui cède bon courage.
09:44 Gérard est avec nous, 0142310, on a beaucoup de réactions ce matin,
09:47 on va essayer de prendre tout le monde, Gérard il n'est pas avec nous, on va essayer de le retrouver dans un instant.
09:51 - Alors, le BTP, nous disait Daniel, la restauration qui font partie de ces secteurs en tension,
09:59 Franck Delvaux, d'ailleurs est-ce qu'on le sait, si l'hôtellerie restauration fera partie de la liste des secteurs en tension
10:07 pour régulariser ces travailleurs sans-papiers comme le propose ce projet de loi immigration ?
10:11 Pour le moment ce n'est pas fixé ?
10:13 - Non, pour l'instant ce n'est pas fixé, mais nous on est quand même un métier où on a besoin de bras,
10:20 on a besoin de personnes pour y travailler, parce qu'on n'est pas loin des Jeux Olympiques,
10:24 de jour en jour ça se rapproche.
10:26 - J'allais y venir justement, et vous allez avoir besoin encore plus de main d'oeuvre,
10:31 donc vous avez besoin que ce projet de loi y passe absolument, ou sinon ça va donner quoi ?
10:35 - Non, on a évidemment besoin que ce projet de loi passe,
10:39 qu'il y ait un effort qui est fait sur la régularisation de ces vrais fonds papiers,
10:43 que les personnes qui doivent de nouveau renouveler leur titre de travail
10:46 se soient fait plus rapidement au niveau des préfectures,
10:49 parce qu'on va recevoir environ 15 millions de touristes pendant les Jeux Olympiques, c'est énorme,
10:53 c'est aussi quand même l'image de la France, l'image de Paris,
10:56 Paris première région touristique européenne,
11:00 donc il faut qu'on puisse recevoir correctement ces nombreux touristes qui viendront nous voir.
11:04 - Franck Delvaux, il y a une double crainte quand même avec ces JO,
11:07 chez les professionnels de l'hôtellerie, de la restauration,
11:11 on en parle, c'est le manque de personnel,
11:13 mais il y a aussi la fuite des touristes français,
11:16 et des parisiens, et des restaurateurs qui finalement
11:19 disent "attention, on va être dans le rouge, on risque de perdre en chiffre d'affaires",
11:23 vous partagez ce constat ?
11:26 - Oui, alors on attend avec impatience le plan de circulation,
11:31 là où des espaces vont être rouges sur Paris,
11:33 nous vous savez, on a trois problèmes,
11:35 en hôtellerie, restauration, trois points très importants,
11:39 c'est trois flux,
11:40 premièrement, le flux de clientèle,
11:42 il faut que les clients puissent venir dans les établissements,
11:44 s'ils se sont bloqués, ils ne pourront pas, s'ils ne peuvent pas utiliser la voiture, ça ne vient pas,
11:47 le flux pour les livraisons,
11:49 on nous parle de nous livrer la nuit,
11:50 pour nous c'est impossible qu'on soit livré dans les restaurants la nuit,
11:52 parce que c'est un coût supplémentaire,
11:54 donc qui va prendre en charge ce coût ?
11:56 Et le troisième flux, c'est nos équipes,
11:58 comment nos équipes vont venir ?
12:00 Donc on travaille beaucoup avec le préfet,
12:02 Laurent Nunez, sur l'ensemble de ces points,
12:05 pour voir effectivement comment ça va se passer,
12:08 pendant les JO,
12:10 effectivement certains restaurateurs se disent
12:12 peut-être ce sera trop compliqué, et on préfère fermer.
12:14 - Franck Delvaux, le président de l'UMI Paris,
12:17 Île-de-France, avec nous ce matin.
12:19 - Gérard au 01-42-30-10-10, il est avec nous,
12:21 Gérard, bonjour !
12:23 - Oui, bonjour Romain, et bonjour M. Delvaux.
12:25 - Vous vouliez réagir ce matin, parce que vous aussi,
12:27 vous trouvez que beaucoup de personnes font ce travail,
12:30 alors que d'autres ne veulent pas le faire.
12:32 Donc c'est pas si mal que ces personnes sans papier soient là en France.
12:35 - Oui, tout à fait, bon moi je vais un petit peu à l'encontre
12:38 du discours de Marion Maréchal-Le Pen,
12:40 qui dit, de toute façon,
12:42 c'est un discours qu'on entend depuis longtemps.
12:44 Non, non, non, je le vois au travers,
12:46 parce que bon, moi j'ai eu affaire,
12:48 parce que j'ai eu un Covid long,
12:50 j'ai eu affaire à une auxiliaire de vie,
12:52 qui était,
12:54 qui est une Africaine,
12:57 bon maintenant j'en ai beaucoup moins besoin,
12:59 parce que je suis plus autonome, je suis autonome.
13:01 Et puis aussi, hier,
13:03 je suis allé voir mon frère en Ehpad,
13:05 en Ehpad,
13:07 c'est très ingrat,
13:09 comme je l'ai dit, un garçon qui était là,
13:11 que ce soit pour changer les malades,
13:13 que ce soit au quotidien,
13:15 tout ça, il faut vraiment avoir le moral
13:17 pour travailler là-dedans,
13:19 et dans d'autres corps de métier,
13:21 et on voit dans la restauration,
13:23 alors c'est pareil, moi je transite
13:25 beaucoup de lits, beaucoup de poids,
13:27 souvent, j'ai des Africains
13:29 qui me disent, bon bah écoutez,
13:31 chez nous c'est très simple,
13:33 la main qui tend, la main qui prend, c'est la même qui tend,
13:35 voilà, c'est ce que nous apprend nos parents.
13:37 Voilà, bon je pense que j'ai résumé.
13:39 - Vous avez synthétisé finalement
13:41 ce que disent beaucoup
13:43 aux 01, 42, 30, 10, 10, Gérard,
13:45 ce matin, merci pour avoir décroché votre téléphone,
13:47 merci d'avoir réagi. - Merci Gérard,
13:49 et donc tous ces témoignages,
13:51 tous ces appels ce matin,
13:53 qui nous disent bien qu'effectivement, ces travailleurs
13:55 immigrés, parfois sans papier, sont essentiels
13:57 pour faire fonctionner l'île de France,
13:59 c'est ce que vous nous dites aussi, Franck Delvaux,
14:01 merci beaucoup d'avoir été avec nous,
14:03 on retient votre position, vous êtes donc pour,
14:05 pour cet article 3,
14:07 qui propose un titre de séjour expérimental
14:09 pour les sans-papier qui travaillent dans des
14:11 métiers en tension. Très bonne journée à vous.
14:13 - Et on rappelle que la question sera
14:15 débattue ce matin, un débat lancé avec la loi Immigration
14:17 qui arrive donc au Sénat, 8h29.

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